C1-Chap3 : Rôle de l'écriture dans l'acquisition de la lecture. Intérêts et limites de la lecture précoce Flashcards

1
Q

Y a-t-il une complémetarité lecture-écriture ?

A

Avant de savoir lire, certains·es enfants connaissent le nom de certaines lettres, capables d’écrire certains mots (courts et très transparent) et que cette activité
précoce d’écriture aidait beaucoup les enfants dans leur apprentissage de la lecture et du code alphabétique.

Pour écrire la strate logographique très peu efficace, très couteux tout de suite alors que la strate alphabétique ou le nom des lettres va paraître plus efficace chez les enfants. C’est la lecture qui permet l’entrée précoce à l’écriture. Si on demande d’ambler d’écrire, pas possible car connaissance le nom des lettres plutôt que sur leur strate logographique pour
écrire, ça va donner des pseudos lettres, les mots sont semblables et ne peuvent pas se relire.

Premier intérêt majeur de l’écriture précoce: favoriser de la stratégie alphabétique. Elle est basée sur le nom des lettres et le son des mots donc stratégie alphabétique pour l’écriture mais encore la stratégie logographique pour la lecture (2a/2b). Mais la première va donc se développer, elle va se généraliser à l’écriture et en la maitrisant elle deviendra plus économique (meilleure rapport cout / bénéfice) et donc abandonne la stratégie logographique.
Deuxième intérêt: pouvoir lire en autonomie, auto-apprentissage, se confronter au mots écrits va permettre de mémoriser les mots (mêmes irréguliers ou avec des règles rares) c’est la lecture qui amorce le développement du lexique orthographique et cette lecture va se généraliser dans l’écriture progressivement: de plus en plus correcte donc encore une fois transition vers la strate uniquement orthographique.

Pour résumer les 50 ans de recherche sur le rôle et l’écriture précoce, ses avantages:
* Préconise la formation des lettres et leur environnement spatiale.
* Les enfants abandonnent plus volontiers la stratégie logographique pour la stratégie alphabétique.
* Renforce les traces orthographiques dans le lexique orthographique mental donc automatise encore plus la lecture.
* Enseignement précoce des lettres: favoriser la mémorisation de la forme des lettre -> Aide après pour la découverte et l’utilisation du code alphabétique
* Capacités d’analyse phonémique des mots (conscience phonémique, à force de dire bandeau: ban, d’eau…ça finit par rentrer)
* Apprentissage des correspondances phonèmes-graphèmes (développer leur connaissance du code)
Ces études montrent depuis longtemps aussi que l’écriture précoce est particulièrement
bénéfique pour les enfants à risque de difficulté d’apprentissage du décodage.

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Q

L’écriture favorise-t-elle la mémorisation orthographique ?

A

L’’écriture favorise la mémorisation. Il n’y a aucune différence entre les post-tests. Les activités d’écritures donnent des performances d’apprentissages plus élevés que les activités de lectures. Idéalement, il faudrait faire écrire les enfants dès la maternelle ce qui va améliorer leur lexique orthographique. Les enfants qui ont appris les pseudo-mots en les écrivant ont des
performances 50% plus élevés que ceux qui ont appris les pseudo-mots en les lisant.

Pour résumer, l’écriture est bénéfique pour:
- L’acquisition du décodage (connaissance des lettres, conscience phonémique, apprentissage du code alphabétique)
- Le renforcement des représentations orthographiques
→ Faire écrire précocement et fréquemment mais il y a des risques de production d’erreurs
orthographiques parce qu’on les mémorise quand même.

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Q

Y a-t-il un effet nocif (délétère) de la confrontation à l’erreur (orthographe lexicale) ?

A

Etude de Pacton et col. (2005) (Dijon)

Ils choisissaient en moyenne 13 fois sur 24 le mot correct : ça veut dire qu’ils étaient au-dessus du hasard: vrai effet d’apprentissage mais ensuite ils choisissaient 7 fois sur 24 (autour de 28%) l’item incorrect attentionnel en leur disant que s’ils le choisissaient
ça aurait été une erreur. Et donc ils prenaient beaucoup plus cette forme là que les autres formes incorrectes qui n’avait pas été vus sur la phase de l’apprentissage. car
l’apprentissage orthographique est largement implicite.
C’est un résultat important parce que ça montre clairement que traiter une erreur, ça conduit à une mémorisation et derrière ça interfère avec la mémorisation correcte du mot. Idéalement, il faut mettre des enfants dans une situation où il traite beaucoup
plus souvent des formes normées que des formes incorrectes. Il faut éviter au maximum la lecture ou l’écriture de mots incorrectement orthographiés.

Le fait de faire des dicter aux enfants (beaucoup d’erreurs de leur part) pas ouf parce que ça leur fait mémoriser ces formes fausses des mots. Exercices avec plusieurs propositions de orthographe d’un mot horrible créer des interférences sur ces mots donc faire écrire oui mais en évitant de produire des erreurs.

Quelles sont les solutions ?
* Faire coder de manière active en minimisant au maximum les erreurs : Intéressant car force la reconnaissance alphabétique comme l’écriture mais ne nécessite pas d’écrire réellement les mots
* Ateliers guidés d’écriture inventée en petits groupes: Pas d’effet de lecture mais effet énorme
de l’écriture
* Faire écrire de manière active en minimisant au maximum les erreurs: permet de travailler le code pour les élèves plus âgés et permet de travailler avec des personnes de niveaux de lecture / écriture variés.

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