CCH/CPX/1CL INCENDIE Flashcards

1
Q

200.10

Que veut dire SIDACR ?

A

Schéma interdépartemental d’analyse et de couverture des risques

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Q

200.10

Les engins-pompe en service à la Brigade sont conçus pour répondre à toutes les missions opérationnelles telles que :

A
  • réaliser des sauvetages
  • combattre les feux
  • secourir les victimes
  • effectuer des opérations diverses.
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3
Q

200.10

Chaque engin-pompe dispose de :

A
  • une citerne d’eau
  • une ligne d’attaque (LA)
  • matériels divers
  • matériels de secours à victimes
  • moyen mouillant / moussant (sur certains EP)
  • une réserve d’émulseur
  • tuyaux de différents diamètres
  • deux dévidoirs mobiles à panier
  • une pompe
  • un dévidoir tournant muni de tuyaux semi-rigides de 35mm et tuyaux 45mm équipés d’une lance (LDT)
  • lances
  • matériels de sauvetage et d’exploration
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4
Q

200.10

Le Moyen Elévateur Aérien (MEA) a pour mission de :

A
  • réaliser les sauvetages et mises en sécurité
  • faciliter les reconnaissances
  • participer aux opérations de ventilation
  • établir des lances
  • effectuer des opérations diverses
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5
Q

200.10

Chaque Moyen Elévateur Aérien (MEA) dispose de :

A
  • 2 lances de 500 l/min
  • 1 support brancard pour les EPAN
  • module ventilateurs électriques opérationnels sauf EPSA vo thermique
  • 1 LSPCC équipé d’une corde de 60 m
  • 1 ARI avec cagoule d’évacuation
  • tuyaux
  • matériels divers
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6
Q

200.10

Quand a lieu la vérification du matériel ?

A
  • Tous les matins à la prise de garde à l’issue du rassemblement
  • Dans la journée à chaque changement de piquet d’incendie notamment pour vérifier l’état de l’ARI et de l’état de l’Appareil de protection respiratoire filtrant (APRF)
  • Après une phase de réarmement et/ou au retour d’une intervention importante. Il s’agit alors d’effectuer le remplacement, le complétement, la remise en condition et le nettoyage du matériel.
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7
Q

200.10

A son arrivée sur intervention le chef d’agrès du Moyen Elévateur Aérien doit :

A
  • transmettre un message de présentation statuts et phonie, afficher un canal tactique
  • faire développer son agrès sur ordre du COS ou à son initiative en cas de sauvetage imminent et/ou de mise en sécurité
  • s’équiper de l’ARI et se munir de la cagoule d’évacuation
  • positionner le ventilateur conformément au BSP 200.14
  • rendre compte au CO
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8
Q

200.10

Le concept tactique d’engagement du départ normal sur feu prescrit au MEA :

A
  • De se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages
  • De laisser la place à la mise en station éventuelle d’un second MEA
  • De s’engager conformément aux principes de la manœuvre et aux règles de sécurités associé aux types de MEA
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9
Q

200.10

Les devoirs généraux de l’équipe sont :

A
  • réaliser les missions ordonnées par leur chef d’agrès
  • rendre compte de l’exécution de leurs missions et/ou des difficultés rencontrées
  • prévoir un itinéraire de repli pour toutes missions entreprises
  • se tenir obligatoirement, à la disposition de leur chef d’agrès, dans leurs engins d’affectation s’ils n’ont pas reçu de mission
  • Le 2e servant recueille les renseignements nécessaires à l’établissement du rapport d’intervention
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10
Q

200.10

Les devoirs généraux de l’échelier sont :

A
  • revêtir les EPI et le GHV
  • stabiliser l’agrès une fois la mission donnée
  • procéder au balisage de l’engin
  • rejoindre le poste de commande principal afin d’être en mesure de développer l’agrès :
  • à son initiative en cas de sauvetage imminent et/ou de mise en sécurité
    sur ordre
  • recenser les matériels divers donnés aux équipages en cours d’intervention
  • positionner les DFT
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11
Q

200.10

Les niveaux de barrage du gaz sur les robinets de branchement sont :

A
  • organe de coupure générale
  • robinet pied de conduite
  • robinet de branchement particulier
  • robinet de compteur
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12
Q

200.10

Pour poser un court-circuiter le sapeur-pompier doit :

A
  • Retirer le ceinturon ainsi que tout objet métallique et baisser l’écran facial du casque
  • Poser la partie inférieure du court-circuiteur sur le rail de roulement (dit « négatif »).
  • Ne pas se positionner dans l’axe du court-circuiteur
  • Approcher la partie supérieure du rail conducteur (dit « positif ») et tourner la tête à l’opposé
  • Plaquez fermement le court-circuiteur sur le rail conducteur sans le lâcher, la tête toujours tournée à l’opposé
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13
Q

Les règles d’établissement de tuyaux sont :

A
  • faire une grande réserve
  • dérouler les tuyaux en serrant le plus près possible la bordure du trottoir ou du mur
  • éviter de couper les rues, si cela est indispensable, disposer les tuyaux perpendiculairement à l’axe de la chaussée. Cette opération doit se faire le plus près possible du point d’attaque
  • employer le moins possible de tuyaux
  • éviter de leur faire subir des torsions, des plis ou des coudes brusques surtout aux angles des murs
  • ne pas les laisser reposer sur des décombres brûlants
  • les mettre à l’abri de la chute des matériaux
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14
Q

De quoi est constitué un dispositif d’amarrage ?

A

Le dispositif d’amarrage est constitué au moyen de deux anneaux de sangle sur un ou deux points fixes reliés entre eux à un mousqueton à virole à vis.

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15
Q

De quoi est composé un dispositif de descente ?

A

Le dispositif de descente est constitué d’un dispositif d’amarrage auquel est ajouté un frein de descente.

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16
Q

Le dispositif de renvoie permet :

A
  • de dévier la corde d’une trajectoire où elle pourrait subir des dommages
  • de placer la corde à l’aplomb de la victime
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17
Q

Le dispositif de remonté est composé de :

A
  • d’un dispositif de descente
  • d’un dispositif de préhension
  • d’un ou de plusieurs dispositif(s) de renvoi si nécessaire
  • d’un mouflage si nécessaire
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18
Q

Les reconnaissances sur feux consistent à :

A
  • réaliser immédiatement les sauvetages, les mises en sécurité, l’évacuation ou le confinement
  • s’approcher le plus près possible du foyer principal pour juger de son emplacement, de son étendue, de sa nature et surtout des risques d’extension dans les plans verticaux et horizontaux
  • déterminer le mode d’extinction approprié, les points d’attaque et les cheminements à suivre pour y parvenir
  • apprécier la configuration du bâtiment, des communications intérieures, des murs, des toits, et des dispositifs de sécurité (Tirer Lâcher, commande de désenfumage, barrage des fluides, etc.)
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19
Q

De quoi est composée la ligne de vie et quelle est sa longueur ?

A

Elle est composée de la ligne guide et de la liaison personnelle. 52m50

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20
Q

De quoi est constitué un compte rendu type reconnaissance ?

A
  • J’ai vu ! (Le cheminement et sa longueur, la nature et l’importance du feu, les volumes ou les dimensions des locaux sinistrés, les autres accès éventuels) = ANALYSE
  • J’ai fait ! (amarrer la ligne guide, etc.) = ACTION
  • Je redoute ! (évolution du sinistre, risques de propagations dangers particuliers) = ESTIMATION
  • Je propose ! (moyens hydrauliques à utiliser, engagement) = ANTICIPATION
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21
Q

Après un engagement initial, quel sont les deux cas d’un réengagement pour un binôme parti en reconnaissance d’attaque ?

A
  • Peut-être rengagé immédiatement après un nouveau contrôle croisé des EPI si :
  • Durée totale engagement initial + engagement ultérieur inférieur à 25 min.
    -Pression minimum de l’ARI de 200 bars.
  • Doit rejoindre la zone de remise en condition si :
  • Durée engagement initial supérieur ou égal à 25 min.
  • Pression de l’ARI inférieur à 200 bars.
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22
Q

Après un engagement initial de 25 min, quel est le temps à passer en zone de remise en condition ?

A

35 min

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23
Q

Les mesures générales à la reconnaissance d’attaque sont :

A
  • utilisation de l’ARI (masque coiffé)
  • utilisation de la ligne de vie
  • aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieure à 280 bars
  • aucun rengagement ultérieur si l’ARI présente une pression inférieure à 200 bars
  • chaque accès doit être contrôlé par un responsable muni d’un TGR avec la mise en place d’un binôme de sécurité
  • dans tous les cas après une absence de 25 minutes de l’équipe partie en « reconnaissance d’attaque », le responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour partir à sa recherche et rend compte au COS
  • établissement d’un moyen hydraulique de 500 l/min au point d’accès
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24
Q

Les reconnaissances périphériques consistent à :

A
  • localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre
  • mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre
  • rechercher d’autres accès au sinistre
  • contrôler les courettes intérieures et rechercher les éventuelles victimes
  • vérifier la vacuité des ascenseurs et des monte-charges, les bloquer en position ouverte au niveau d’accès des secours
  • vérifier la mise en œuvre effective et le bon fonctionnement des moyens de secours
  • vérifier l’absence ou la présence de fumée ou de points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre
  • inspecter les faces arrières du bâtiment sinistré
  • conduire toutes les actions définies comme telles par le COS
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25
Q

Les mesures générales à la reconnaissance périphérique sont :

A
  • utilisation de l’ARI (masque coiffé)
  • aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieure à 280 bars
  • aucun rengagement si l’ARI présente une pression inférieure à 200 bars
  • utilisation des liaisons personnelles
  • chaque accès d’engagement doit être contrôlé par un responsable muni d’un TGR avec un binôme de sécurité
  • dans tous les cas après une absence de 30 minutes de l’équipe partie en « reconnaissance périphérique », le responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour partir à sa recherche et rend compte au COS
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26
Q

Que doit-on écrire sur une porte lorsque les locaux ont été visités ?

A
  • Vu
  • Fonction
  • Engin d’appartenance
  • X CONF
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27
Q

Après un engagement initial, quel sont les deux cas d’un réengagement pour un binôme parti en reconnaissance périphérique ?

A
  • Etre rengagé immédiatement après un nouveau contrôle croisé des EPI dans les conditions suivantes :
  • Durée totale engagement initial + engagement ultérieur inférieur à 30 min
  • Pression minimum de l’ARI de 200 bars
  • Etre rengagé après un changement de bouteille mais sans durée minimale imposée de récupération si pression de l’ARI inférieur à 200 bars
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28
Q

Les mesures générales à la reconnaissance à vue sont :

A
  • La reconnaissance à vue n’est pas limitée dans le temps
  • Port de l’ARI
  • Tout binôme engagé en reconnaissance à vue doit être inscrit sur un TGR
  • Le chef d’équipe n’est pas amarré à son servant toutefois, le binôme ne doit jamais se séparer
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29
Q

Qu’impose à l’équipe un changement de posture le plaçant d’une reconnaissance à vue à une reconnaissance périphérique suite à une situation évolutive défavorable ?

A
  • soit poursuivre sa mission et rendre compte au COS sur canal tactique si elle est dotée d’une radio
  • soit abandonner sa mission, rejoindre le COS et lui rendre compte de vive voix
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30
Q

Quel est le code d’alerte pour la découverte d’une victime lors d’une reconnaissance ?

A

La découverte d’une victime lors d’une reconnaissance ne doit pas faire l’objet d’un code d’alerte.

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31
Q

Quels sont les points à vérifier lors d’un contrôle croisé des EPI ?

A
  • Le casque et la cagoule
  • Le masque de l’ARI
  • L’ARI
  • Les gants
  • La tenue textile
  • Les contrôles divers
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32
Q

Quel le cas qui justifie le déclenchement de l’ICS ?

A

Seule l’atteinte de l’intégrité physique de l’un des sapeurs-pompiers justifie le déclenchement d’un code d’alerte (ICS).

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33
Q

Quelle est la conduite à tenir pour un sapeur-pompier lors de la défaillance de son binôme ?

A
  • prendre contact avec le SP défaillant
  • vérifier la pression d’air restante. Si absence : le raccorder à sa prise auxiliaire
  • passer un compte-rendu radio (au préalable, arrêter l’alarme de l’ICS qui se serait déclenché) : - «Urgent - Urgent - Urgent - chef du point d’accès je vous rend-compte : - identification du binôme - localisation - besoins éventuels - problèmes rencontrés - est-ce reçu ?»
  • déclencher les ICS
  • remonter ou attendre l’équipe de sécurité
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34
Q

A quoi sert uniquement la cagoule d’évacuation ?

A

La cagoule d’évacuation est uniquement destinée à des fins de sauvetage.

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35
Q

Citez la longueur du flexible de la cagoule d’évacuation et son débit ?

A

Reliée au dossard du sauveteur par un flexible de 1,5 m et permet de délivrer un débit de 50 l/min.

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36
Q

Combien de points d’accès maximum peut avoir un chef de secteur ?

A

Il peut avoir sous sa responsabilité jusqu’à 3 points d’accès maximum

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37
Q

Quels sont les 3 types d’établissements ?

A

● Établissement d’alimentation
● Établissement de manœuvre
● Établissement d’attaque

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38
Q

Quels tuyaux sont utilisés pour réaliser les établissements de manœuvre ?

A

● Tuyaux de 70 mm
● Tuyaux de 110 mm

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39
Q

Quels sont les différents points d’eau permettant de réaliser l’alimentation d’un engin-pompe ?

A

● Poteau d’incendie (PI)
● Bouche d’incendie (BI)
● Aspiration (nappe ou cours d’eau)
● Relais (engin, motopompe, ESAVI,…)

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40
Q

Par qui est réalisé l’établissement de manœuvre pour les manœuvres courantes ?

A

Cet établissement est réalisé par la 2e équipe ou le 1er servant, selon les ordres du chef d’agrès ou du COS.

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41
Q

Citez le matériel indispensable de la sacoche opérationnelle engin-pompe ?

A

● Corne de brume
● Fiche accouchement
● Obturateurs velcro
● Fiche bilan
● Carnet de messages
● Clé gaz croix
● Plaque “gaz barré”
● TGR + crayon
● Décharge de responsabilité
● Information famille de DCD

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42
Q

Quel est le but (finalité) de la ventilation opérationnelle (MGO)

A

● favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations
● sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques
● faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées
● favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu

43
Q

Citer les deux principes de ventilation.

A

● La ventilation naturelle
● La ventilation mécanique

44
Q

Citer les deux techniques de ventilation.

A

● Ventilation par dépression
● Ventilation par surpression

45
Q

Citer les deux tactiques de ventilation.

A

● Ventilation d’attaque
● Ventilation de protection

46
Q

Que comprend la ventilation naturelle ?

A

● Désenfumage naturel
● Ventilation de circonstance

47
Q

Que comprend la ventilation mécanique ?

A

● Désenfumage mécanique
● Ventilation opérationnelle

48
Q

Dans quels cas la VO sur feu n’est pas mise en œuvre ?

A

● Présence de victime au niveau du ou des sortant
● Absence de sortant
● risque d’explosion de fumée
● Feu de cage d’escalier (notamment en phase d’attaque)
● Présence de volumes importants et/ou non recoupés (sous-sol, combles), compréhension batimentaire complexe
● Moyens de désenfumage fixe efficaces

49
Q

Quels sont les critères de succès d’une ventilation naturelle ?

A

● s’assurer de l’ouverture complète et permanente de l’entrant
● s’assurer de l’ouverture complète du sortant

50
Q

Dans quels cas la VO ne sera pas mise en œuvre ?

A

● Présence de victime au niveau du sortant
● Absence de sortant
● risque d’explosion de fumée
● Feu cage d’escalier
●présence volumes importants et/ou non recoupés, compréhension bâtimentaire complexe
● Moyen de désenfumages fixes efficaces.

51
Q

Que permet la ventilation d’attaque ?

A

● réduire le risque d’embrasement généralisé éclair (flash-over)
● améliorer la visibilité
● réduire la chaleur ambiante
● protéger les voies de communication, notamment la cage d’escalier
● créer un tirage favorable aux porte-lance

52
Q

Que permet la ventilation de protection ?

A

● protéger les locaux non atteints par le feu et les fumées
● protéger les voies de communication
● limiter les propagations du feu et des gaz chauds

53
Q

Comment se place le ventilateur opérationnel ?

A

● Face à l’entrant
● À une distance de 1 à 6m, 5m étant la distance optimale
● Démarrer le groupe électrogène

54
Q

Quelles sont les combinaisons pour placer plusieurs ventilateurs ?

A

● En parallèle
● En série
● À des emplacements différents

55
Q

Quelles sont les 3 actions de l’eau sur le feu ?

A

● Refroidissement
● Production de vapeur
● Dispersion

56
Q

Comment agit la production de vapeur d’eau sur le foyer ?

A

● Inertage
● Étouffement

57
Q

Combien de litres de vapeurs produit 1 litre d’eau à 100°C et à 500°C ?

A

● 1700 litres
● 4200 litres de vapeur

58
Q

Quels sont les risques et inconvénients de l’utilisation de l’eau comme agent extincteur ?

A

● Conductivité de l’électricité
● Gel en cas de température négative
● Risques de pollution plus particulièrement par les écoulements
● Dégâts supplémentaires et surcharge des structures bâtimentaires
● Brûlures par production excessive de vapeur d’eau
● Réactions dangereuses sur certaines substances

59
Q

Que doit-on mélanger pour obtenir de la mousse ?

A

La mousse est un mélange hétérogène d’air, d’eau et d’émulseur.

60
Q

Citez les 3 taux de foisonnement (nom + taux) ?

A

● bas foisonnement : inférieur à 20
● moyen foisonnement : de 20 à 200
● haut foisonnement : supérieur à 200

61
Q

Quelles sont les 2 taux de concentration utilisés par les moyens BSPP et pour quels types de feux ?

A

● 3% pour les feux d’hydrocarbures
● 6% pour les feux de solvants, alcools et produits polaires

62
Q

Comment agit le CO2 sur le feu et pour quel type de feu ?

A

Le CO2 agit sur le feu par étouffement, soufflage et refroidissement. Il est le moyen le plus recommandé sur les installations électriques.

63
Q

Lors de la manœuvre de sa lance que doit faire le binôme d’attaque ? (devoirs du porte lance)

A

● se placer au point d’attaque désigné par son chef d’agrès, en se protégeant du rayonnement et d’éventuels retours de flammes
● n’utiliser que l’eau strictement nécessaire à l’extinction en fermant la lance lors de sa progression
● employer le jet le plus adapté au sinistre, en respectant le débit commandé
● Eviter une action prolongée sur les vitres et objets que l’eau peut dégrader.
● Se replier dès qu’il constate une baisse anormale d’arrivée de l’eau à la lance, puis si possible y remédie.
● chercher à enrayer la propagation, si possible du côté le plus menacé, puis manœuvrer sur le foyer principal et les foyers secondaires qui auraient pu prendre naissance à proximité
● s’avancer prudemment, en se tenant le plus près possible du sol, dès lors que le jet de sa lance n’atteint plus son objectif
● Adapter l’attaque en fonction des risques particuliers rencontrés : électrique, chimique, bouteille de gaz…

64
Q

Qu’est-ce que la règle des “4 D” ?

A

● Diffusion, type de jet
● Direction, orientation du jet
● Débit, débit à appliquer
● Durée, temps d’application

65
Q

Que permet le Jet droit ou jet « bâton » et quels sont ses inconvénients ?

A

Le jet droit concentre l’eau sous forme cylindrique et permet :
● D’obtenir une grande portée limitant l’exposition du binôme (rayonnement, effondrement…)
● D’atteindre des foyers éloignés
● D’abattre les éléments de construction menaçant ruine par un effet mécanique précis.
Il présente cependant les inconvénients suivants :
● Faible absorption de chaleur
● Création de dégâts aux objets et aux structures et propager le feu par projection de matières en ignition
●provoque un effet de recul plus ou moins important en fonction du type de lance pouvant déstabiliser le porte-lance et rendre la manipulation difficile
● Il permet le passage facile de l’électricité.

66
Q

Que permet le jet diffusé ?

A

a

● Une action efficace par l’absorption de chaleur
● Le refroidissement et la protection de matériaux et des structures
● La protection des porte-lance face à un phénomène thermique

67
Q

Quels sont les différents types de jets ?

A

● Le jet diffusé d’attaque
● Le jet diffusé de protection
● Le jet droit
●Le jet brisé

68
Q

Quelles sont les deux techniques du crayonnage ?

A

● La technique du « 8 »
● La technique des lettres « TZO »

69
Q

Que doit faire et observer le binôme avant de s’engager ainsi qu’au cours de l’intervention afin d’adopter une attitude appropriée à la situation ?

A

Il doit faire la lecture du feu en observant :
● La chaleur (intensité ; augmentation brutale)
● Les fumées (couleur ; densité ; épaisseur du plafond de fumées)
● Les flammes (couleur ; intensité ; hauteur)
● L’environnement (position des ouvrants ; bruits ; structures ; planchers ; fluides…)

70
Q

Quels sont les devoirs du binôme d’attaque avant de pénétrer dans un local ?

A

● placer sa plaquette patronymique sur le TGR
● effectuer un contrôle croisé des EPI
● se placer le plus près possible du sol, en dehors de l’axe de l’ouvrant
● régler sa lance en jet diffusé d’attaque et disposer de 500 l/min

71
Q

Qu’est-ce que la règle des “4 C” ?

A

● Maintien du Chef d’équipe à la lance
● Contrôle de l’ouvrant
● Positionnement, si possible, en dehors du Cône d’expansion
● Coordination au sein de l’équipe entre le porte-lance et le double porte-lance.

72
Q

Les opérations de protection consistent généralement à :

A

● bâcher et recouvrir les mobiliers et objets divers menacés par les eaux d’extinction
● évacuer l’eau répandue sur les planchers, parquets et les escaliers
● assécher les planchers et les boiseries
● déménager, dans certains cas exceptionnels, le mobilier exposé aux effets de l’incendie
● aérer et ventiler les locaux afin de limiter l’accumulation des gaz chauds et des fumées
● étayer sommairement les éléments de construction dans certaines circonstances exceptionnelles

73
Q

Que doit faire le personnel employé au déblai et au dégarnissage ?

A

Le personnel employé au déblai et/ou au dégarnissage dégage les parties embrasées pour qu’on puisse les éteindre, écarte tout ce qui pourrait devenir un aliment pour le feu et entraîne dans le foyer les parties qui menacent de s’écrouler.

74
Q

Quel est le nom de l’effet recherché par l’utilisation d’une lance en jet diffusé, dirigée vers l’extérieur à travers une baie, et qui facilite l’évacuation des fumées, des gaz et vapeur accumulés dans un volume tout en le refroidissant ?

A

L’effet venturi

75
Q

Quels sont les signes que le service de surveillance doit observer pour conduire sa mission ?

A

● Se conformer aux ordres du chef
● observer les zones brulées
● écouter tout sifflement ou crépitement suspect
● détecter toute signature de chaleur à l’aide de la caméra thermique
● porter une attention particulière aux matériaux isolants qui peuvent se consumer pendant de longues périodes, aux lueurs et émissions de fumée
* utiliser les moyens à sa disposition (lances, CTH, etc.)

76
Q

Quels sont les risques que peut rencontrer le service de surveillance et dont il doit être informé ?

A

Il doit tout particulièrement informer le personnel sur les risques liés :
● À la chute de matériaux
● Aux cheminements, qui peuvent dans certains cas être longs et complexes
● À l’effondrement des structures

77
Q

Durant les phases de déblais, dégarnissages, surveillances et rondes, le personnel veille à :

A

● Conserver le port des EPI notamment le port des lunettes de protection du casque
● Ne jamais s’engager seul
● Eviter de s’exposer au risque de chute de matériaux instables ou menaçant ruine en privilégiant la progression le long des parois
● Eviter de se grouper en tous lieux où une surcharge peut provoquer un effondrement.
● Se méfier des embûches mineures : sol glissant, fils électriques, les amas de cendres, les trappes d’accès aux réserves de sous-sol, les fosses, les éléments flottants masquant des étendues d’eau …
● Reconnaître et baliser les accès, les cheminements et les zones à risque avant la mise en place d’un service de surveillance et/ou de ronde.

78
Q

Citer 4 origines d’énergies d’activation.

A

● Électrique
● Thermique
● Chimique
● Mécanique
● Biochimique
● Naturelle

79
Q

Le combustible d’un feu peut être d’origine :

A

● ORGANIQUE s’il contient du carbone.
● INORGANIQUE s’il ne contient pas de carbone.

80
Q

Quels sont les feux de type “classe A” ? Donner deux exemples.

A

Feux dits « secs ». Ce sont les feux de matériaux solides tels que le bois, le coton, le papier, le tissu, etc.

81
Q

Quels sont les feux de type “classe B” ? Donner deux exemples.

A

Feux dits « gras ». Ce sont les feux de liquides ou de solides liquéfiables tels que les hydrocarbures, le goudron, le brai, les graisses, huiles, peintures, vernis, alcools, cétones, solvants et produits chimiques divers.

82
Q

Quels sont les feux de type “classe C” ? Donner deux exemples.

A

« Feux de gaz ». Ce sont les feux de combustibles qui à une température ambiante supérieure à 15°C sont en phase gazeuse.

83
Q

Quels sont les feux de type “classe D” ? Donner deux exemples.

A

« Feux de métaux ». Ce sont les feux de métaux tels que l’aluminium, le zinc, le magnésium, etc.

84
Q

Quels sont les feux de type “classe F” ? Donner deux exemples.

A

Feux d’auxiliaires de cuisson. Ce sont les feux liés aux auxiliaires de cuisson tels que les huiles végétales et animales sur les appareils de cuisson.

85
Q

Qu’est-ce que la plage d’inflammabilité ?

A

Borné par la LII et la LSI, cet intervalle correspond à la plage d’inflammabilité, mélange gazeux optimal dont la concentration permet la combustion du corps en présence d’une énergie d’activation. En dehors de ces limites, il n’y a pas de combustion possible.

86
Q

Qu’est-ce que la plage d’explosibilité ?

A

Borné par la LIE et la LSE, cet intervalle correspond à la plage d’explosibilité, mélange gazeux optimal dont la concentration permet l’explosion en présence d’une énergie d’activation. En dehors de ces limites, il n’y a pas d’explosion possible.

87
Q

Quels sont les différents types de combustion caractérisés par leur vitesse de réaction ?

A

● La combustion vive
● La combustion lente
● La combustion très rapide (déflagration)
● Combustion instantanée (détonation)

88
Q

Les fumées d’incendies se composent essentiellement :

A

● De vapeur d’eau
● D’hydrocarbures
● De dioxyde de carbone
● De monoxyde de carbone
● Des suies
● D’autres gaz (cyanure d’hydrogène, chlorure d’hydrogène…)

89
Q

Le danger des fumées d’incendie réside dans leur caractère :

A

● Inflammable et explosif
● Toxique
● Opaque
● Rayonnant
● Envahissant et mobile

90
Q

Quels sont les modes de transmission de la chaleur ?

A

● Conduction
● Convection
● Rayonnement

91
Q

Quels sont les paramètres qui peuvent faire varier les pertes et les gains d’un feu ?

A

● Accroissement de la ventilation
● Diminution des pertes aux parois
● Accroissement de l’aire du feu
● Accroissement des radiations émises par le plafond de fumées

92
Q

Quelles sont les 4 étapes du développement d’un feu ?

A

● Naissance
● Croissance
● Plein développement
● Décroissance

93
Q

Quelles sont les facteurs pouvant affecter la vitesse de combustion d’un feu ?

A

● État de division de la matière
● Disposition de la matière et des matériaux
● Température
● Autres facteurs

94
Q

Citez les étapes chronologiques qui composent le phénomène de l’embrasement généralisé éclair.

A

● Stratification des fumées et rayonnement initial
● Apparition d’anges danseurs
● Apparition des « roll-over »
● Amplification du rayonnement
● Apparition de pyrolyse en partie basse
● Embrasement généralisé éclair

95
Q

Dans quelles conditions peut se produire le BACKDRAFT

A

● Volume clos en surpression
● Combustion incomplète
● Chaleur importante
● Rupture du confinement

96
Q

Citez les étapes chronologiques qui composent le BACKDRAFT

A

● Développement du feu dans un volume clos
● Diminution progressive du comburant
● Surpression du volume
● Explosion de fumées

97
Q

Quels sont les signes annonciateurs d’une explosion de fumées ?

A

a

● Aucune flamme nette ou lumière n’est visible à travers les fenêtres, hormis quelques rougeoiements de braises ou quelques petites flammes bleutées de combustion du CO
● Les vitres, couvertes de suie, noire et opaque, peuvent vibrer très légèrement sous l’effet de la chaleur et de la pression interne
● Les fumées, grasses et foncées, de couleur inhabituelle, sortent par bouffées des interstices, y compris des bas de portes, par où entre habituellement l’air frais, donnant l’impression que le feu « respire »
● Les sons sont amortis et aucun crépitement habituel d’un feu à l’air libre n’est perçu
● Les huisseries, les portes et leurs poignées sont très chaudes au toucher

98
Q

Quelle est le volume d’une bouteille d’ARI et à quelle pression la gonfle-t-on au maximum ?

A

La bouteille d’air comprimé de 6,8 litres est gonflée à 300 bars maximum.

99
Q

Quels sont les symptômes lorsque la concentration de monoxyde de carbone atteint 500 ppm ?

A

● Violents maux de tête
● Bourdonnements
● Vertiges

100
Q

Donner la description d’un LSPCC engin pompe.

A

● 1 Sac de transport jaune
● 1 Corde Ø 12,5 mm 30 m
● 2 Harnais bicolores (rouge & bleu) dont 1 « XL »
● 2 Connecteurs de sécurité « demi-lune »
● 1 Protection de corde (morceau de tuyau, 60 cm environ)
● 1 Mousqueton à verrouillage automatique double sécurité
● 1 Descendeur type « huit »
● 1 Poulie aluminium Ø 13 mm
● 6 Mousqueton à virole à vis
● 3 Anneaux de sangle bleue de 0,80 m
● 3 Anneaux de sangle rouge de 1,50 m
● 1 Housse pour harnais XL

101
Q

Donner la description d’un LSPCC MEA :

A

● 1 Sac de transport bleu
● 1 Corde Ø 12,5 mm 60 m
● 2 Harnais bicolores (rouge & bleu) dont 1 « XL »
● 2 Connecteurs de sécurité « demi-lune »
● 1 Protection de corde (morceau de tuyau, 60 cm environ)
● 1 Mousqueton à verrouillage automatique double sécurité
● 1 Descendeur type « huit »
● 1 Poulie aluminium Ø 13 mm
● 9 Mousqueton à virole à vis
● 6 Anneaux de sangle bleue de 0,80 m
● 3 Anneaux de sangle rouge de 1,50 m
● 1 Housse pour harnais XL

102
Q

A quoi sert la poulie dans un LSPCC ?

A

● Un mouflage lors des sauvetages en excavation
● Un renvoi pour éviter la détérioration de la corde souvent soumise à des frottements
● Le passage de la corde lors de son utilisation pour la protection contre les chutes

103
Q

Donner les causes de réforme de la corde du LSPCC.

A

● Arrêt d’une chute d’une hauteur supérieure à 5 m (sauveteur et/ou victime)
● Emploi exceptionnel au voisinage de la limite élastique (3 000 kg)
● Parties brûlées ou fondues sur la corde et les anneaux de sangle
● Contact avec des produits caustiques ou avec des hydrocarbures
● Gaine coupée ou usée et laissant apparaître l’âme de la corde
● Réduction de diamètre ou perte de souplesse localisée
● Allongement permanent à partir de 1%

104
Q

Quelles sont les trois sortes de tuyaux ?

A

● Tuyaux de refoulement
● Tuyaux d’alimentation
● Tuyaux d’aspiration