Cejm Flashcards

(482 cards)

1
Q

FICHES DE RÉVISION CEJM – BTS (1re année)

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

THÈME 1 – L’INTÉGRATION DE L’ENTREPRISE DANS SON ENVIRONNEMENT

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

CHAPITRE 1 – LES AGENTS ÉCONOMIQUES EN RELATION AVEC L’ENTREPRISE

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Notion : Agent économique Un agent économique est une personne (physique ou morale) qui prend des décisions économiques

A

c’est-à-dire qui consomme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Les principaux agents économiques :

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q
  • Les ménages : Ce sont les individus ou groupes de personnes vivant sous un même toit. Leur rôle principal est de consommer des biens et services. Ils fournissent aussi leur travail en échange d’un revenu.
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q
  • Les entreprises : Elles ont pour fonction de produire des biens et services marchands (c’est-à-dire vendus sur un marché). Elles cherchent souvent à réaliser du profit.
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q
  • Les administrations publiques : Elles comprennent l’État
A

les collectivités locales (mairies

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q
  • Les institutions financières : Ce sont principalement les banques et compagnies d’assurance. Elles servent à financer l’économie en gérant l’épargne et le crédit.
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q
  • Le reste du monde : Il regroupe les agents économiques situés à l’étranger. Il est lié aux échanges internationaux(importations
A

exportations

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Les échanges entre agents économiques : Les agents économiques sont en interaction constante. Ils échangent :

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q
  • des biens et services (ex : une entreprise vend un produit à un ménage)
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q
  • des revenus (ex : une entreprise paie un salarié)
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q
  • des flux monétaires (ex : un crédit accordé par une banque).
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Ces échanges sont représentés dans le circuit économique.

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

CHAPITRE 2 – LE FONCTIONNEMENT DES MARCHÉS

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Notion : Marché Le marché est le lieu (réel ou virtuel) où se rencontrent l’offre (vendeurs) et la demande (acheteurs) d’un bien ou d’un service. Il permet la fixation d’un prix appelé « prix d’équilibre ».

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Types de marchés :
26
* Marché de biens et services : produits de consommation courante ou durable.
27
* Marché du travail : offre (salariés) et demande (employeurs) de travail.
28
* Marché des capitaux : lieu de rencontre entre épargnants et emprunteurs (ex : bourse).
29
30
Les conditions d’un marché concurrentiel (selon Adam Smith ) :
31
1. Atomicité du marché : beaucoup d’acheteurs et de vendeurs.
32
2. Homogénéité des produits : produits identiques.
33
3. Libre entrée et sortie du marché.
34
4. Transparence de l’information.
35
5. Mobilité des facteurs de production (travail
capital).
36
37
Défaillances de marché :
38
* Monopole : un seul vendeur.
39
* Asymétrie d’information : tous les agents n’ont pas les mêmes infos.
40
* Externalités : conséquences positives ou négatives non prises en compte dans le prix (ex : pollution).
41
42
CHAPITRE 3 – DES POURPARLERS AU CONTRAT
43
Notion : Contrat Un contrat est un accord de volontés entre deux ou plusieurs parties destiné à créer des obligations juridiques (c’est-à-dire qui peuvent être exigées devant un tribunal).
44
45
Les étapes de formation du contrat :
46
1. Pourparlers : discussions préalables à l’accord. Chacun peut rompre les négociations mais sans mauvaise foi.
47
2. Offre : proposition ferme et précise de contracter.
48
3. Acceptation : réponse positive
claire et non équivoque à l’offre.
49
50
Conditions de validité d’un contrat :
51
* Le consentement des parties doit être libre et éclairé (sans erreur
violence ou dol).
52
* Les parties doivent avoir la capacité juridique (ex : être majeur).
53
* Le contenu du contrat doit être licite (légal) et certain.
54
55
Clauses d’un contrat :
56
* Clause de révision de prix
de non-concurrence
57
58
Effets juridiques du contrat :
59
* Le contrat crée des obligations.
60
* Il a force obligatoire : il doit être respecté.
61
* Il peut être résilié ou résolu selon les cas (faute
volonté mutuelle
62
63
64
CHAPITRE 4 – DE LA CRÉATION À LA PÉRENNITÉ DE L’ENTREPRISE
65
Notion : Création d’entreprise Créer une entreprise
c’est mettre en place une activité économique nouvelle. Cela passe par plusieurs étapes clés : trouver une idée
66
67
Démarche entrepreneuriale vs managériale :
68
69
* La démarche entrepreneuriale : C’est l’attitude d’une personne qui cherche à innover et à prendre des risques pour créer de la valeur. Elle implique une prise d’initiative
de l’autonomie et une vision à long terme.
70
* La démarche managériale : Elle consiste à gérer efficacement les ressources de l’entreprise existante pour atteindre les objectifs fixés. Elle implique de la planification
de l’organisation
71
Facteurs de pérennité de l’entreprise :
72
* Capacité à innover
73
* Bonne gestion financière
74
* Bonne adaptation au marché
75
* Compétence des équipes
76
* Réputation et relation clients
77
78
* Joseph Schumpeter : Schumpeter a défini l'entrepreneur comme une personne qui innove et crée de nouvelles combinaisons de ressources.
79
* Henry Mintzberg : Mintzberg décrit les managers comme des personnes qui utilisent des processus structurés pour atteindre des objectifs et gérer les opérations au quotidien.
80
81
CHAPITRE 5 – FINALITÉS ET PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE
82
Notion : Finalités de l’entreprise La finalité d’une entreprise désigne le but qu’elle poursuit. On distingue :
83
84
* Finalité économique : L'objectif principal de l'entreprise est de réaliser des profits
de maximiser la valeur pour les actionnaires et d'assurer sa rentabilité à long terme.
85
* Finalité sociale : L'entreprise joue un rôle dans l'amélioration des conditions de travail et de vie de ses employés
tout en contribuant au bien-être de la société à travers des actions sociales.
86
* Finalité sociétale : L'entreprise a une responsabilité vis-à-vis de la société
en contribuant au développement durable
87
Objectif : Les décisions prises dans l’entreprise doivent concilier ces trois types de finalités pour assurer sa pérennité tout en répondant aux attentes sociales et sociétales.
88
Auteurs :
89
* Peter Drucker : Selon Drucker
une entreprise doit se concentrer sur sa mission et ses valeurs
90
91
Notion : Performance La performance d’une entreprise est sa capacité à atteindre ses objectifs. Elle se mesure :
92
La performance de l'entreprise inclut :
93
* Performance financière : Rentabilité
retour sur investissement
94
* Performance commerciale : Croissance des ventes
parts de marché
95
* Performance sociale : Satisfaction des employés
environnement de travail.
96
* Performance sociétale : Responsabilité sociale de l'entreprise (RSE)
impact environnemental.
97
Objectif : Les indicateurs de performance doivent permettre au dirigeant de suivre l'alignement de l'entreprise avec ses objectifs stratégiques et ses finalités.
98
99
Kaplan et Norton (Balanced Scorecard) :
100
101
🎯 Les 4 axes de performance :
102
1. Financier : Gagner de l'argent 💰
→ Ex. : bénéfices
rentabilité
103
2. Client : Satisfaire les clients 😊
→ Ex. : satisfaction
fidélité
104
3. Processus internes : Être efficace à l’intérieur ⚙️
→ Ex. : qualité
délais
105
4. Apprentissage et développement : S’améliorer en continu 📚
→ Ex. : formation
motivation
106
107
108
109
CHAPITRE 6 – LE RÔLE DE L’ÉTAT ET LES FINALITÉS DE LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE
110
Fonctions économiques de l’État :
111
1. Fonction d’allocation : produire ou financer des biens et services publics (ex : routes
écoles).
112
2. Fonction de redistribution : réduire les inégalités de revenus via les impôts et prestations sociales.
113
3. Fonction de régulation/stabilisation : maintenir la croissance
l’emploi
114
Objectifs de la politique économique :
115
* Favoriser la croissance économique
116
* Réduire le chômage
117
* Maintenir la stabilité des prix (lutte contre l’inflation)
118
* Assurer un équilibre extérieur (commerce international).
119
120
Le but de chaque politique est :
121
* La politique budgétaire :
Son but est de réguler l’activité économique à court terme
c’est-à-dire relancer la croissance en période de crise ou freiner l’économie en cas de surchauffe (inflation).
122
* La politique monétaire :
Son but est de contrôler l’inflation
favoriser l’investissement et la consommation
123
* Les politiques structurelles :
La politique structurelle est une action menée par l’État pour transformer en profondeur l’économie d’un pays
afin de la rendre plus efficace et plus compétitive sur le long terme.
124
125
126
CHAPITRE 7 – L’influence des politiques économiques sur l’entreprise
127
1. Outils utilisés par l’État :
L’État peut utiliser plusieurs moyens pour agir sur l’économie :
128
* Les impôts (par exemple
baisser les impôts pour aider les entreprises).
129
* Les subventions (donner de l’argent pour soutenir certains secteurs comme l’énergie verte).
130
* Les réglementations (imposer des règles
par exemple sur l’environnement).
131
* Les aides à l’emploi (par exemple
donner des aides aux entreprises qui embauchent des jeunes).
132
2. Effets sur l’entreprise :
Grâce à ces outils
l’État peut influencer :
133
* L’investissement : encourager les entreprises à acheter de nouvelles machines
à innover.
134
* L’emploi : aider à créer plus de postes.
135
* Les prix : par exemple
en baissant certaines taxes.
136
* La compétitivité : rendre les entreprises françaises plus fortes face aux concurrents étrangers.
137
3. Exemples concrets :
138
* France Relance : plan lancé après la crise du COVID pour aider l’économie
avec des aides pour l'écologie
139
* Le Pacte vert pour l’Europe : ensemble de mesures pour rendre l’économie européenne plus respectueuse de l’environnement (nouvelles normes
aides aux entreprises vertes).
140
4. Limites des politiques économiques :
Même si l’État agit
il y a des problèmes possibles :
141
* Endettement public : quand l’État dépense beaucoup
il peut creuser sa dette.
142
* Inefficacité : parfois les politiques ne fonctionnent pas (par exemple : l’argent donné n’est pas utilisé comme prévu).
143
* Délais : entre la décision et les effets
il peut se passer plusieurs années.
144
145
CHAPITRE 8 – La régulation des activités économiques par le droit
146
1. Pourquoi réguler l’économie ?
L’État intervient pour :
147
* Assurer une concurrence loyale : éviter que certaines entreprises deviennent trop puissantes et écrasent les autres.
148
* Protéger les consommateurs : contre les arnaques
les produits dangereux.
149
* Protéger l’environnement : imposer des règles pour limiter la pollution.
150
2. Les niveaux de régulation :
151
* National : en France
l’État et des autorités comme l’Autorité de la concurrence surveillent les entreprises.
152
* Européen : la Commission européenne applique aussi des règles (par exemple interdire une fusion d’entreprises si elle menace la concurrence).
153
3. Les outils de régulation :
154
* Les lois : comme le droit de la concurrence (qui interdit les ententes entre entreprises ou les abus de position dominante).
155
* Les autorités : comme l’Autorité de la concurrence
qui surveille et sanctionne.
156
* Les sanctions : amendes lourdes ou interdictions si les règles ne sont pas respectées.
157
4. La propriété industrielle :
C’est ce qui protège les créations des entreprises pour éviter qu’on les copie :
158
* Brevets : protègent les inventions techniques (exemple : une nouvelle machine).
159
* Marques : protègent le nom ou le logo d’un produit (exemple : Coca-Cola).
160
* Dessins et modèles : protègent l’apparence d’un produit (exemple : la forme d’une chaussure ou d’une voiture).
161
162
163
CHAPITRE 9 – L’environnement de l’entreprise
164
1. Le macro-environnement (modèle PESTEL)
165
Le macro-environnement regroupe tous les grands facteurs extérieurs qui influencent une entreprise
sans qu’elle puisse les contrôler.
Pour bien comprendre cet environnement
166
* Politique :
Tout ce qui touche aux décisions du gouvernement (exemple : stabilité politique d’un pays
niveau des impôts pour les entreprises).
167
* Économique :
La situation économique générale (exemple : si la croissance est forte
les entreprises vendent plus ; s’il y a beaucoup de chômage
168
* Socioculturel :
Les comportements de la population (exemple : évolution des modes de vie
vieillissement de la population
169
* Technologique :
Les avancées techniques (exemple : apparition de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle ou l’automatisation des usines).
170
* Écologique :
Tout ce qui concerne l’environnement (exemple : nouvelles lois sur la réduction des émissions de CO2
obligations de recyclage).
171
* Légal :
Les lois et régulations (exemple : lois sur la protection des consommateurs
nouvelles règles sur l’embauche).
172
173
2. Pourquoi analyser l’environnement ?
174
Analyser le macro-environnement permet à l’entreprise de :
175
* Repérer les opportunités :
Par exemple
une nouvelle loi écologique peut être une occasion de lancer un produit vert.
176
* Identifier les menaces :
Par exemple
une crise économique ou une nouvelle taxe peuvent réduire les ventes.
177
* Adapter sa stratégie :
Grâce à cette analyse
l’entreprise peut prendre de meilleures décisions sur sa production
178
179
La concurrence déloyale désigne des pratiques commerciales injustes utilisées par une entreprise pour nuire à ses concurrents ou obtenir un avantage de manière malhonnête.
180
181
Une externalité est un effet
positif ou négatif
182
183
THÈME 1 – L’INTÉGRATION DE L’ENTREPRISE DANS SON ENVIRONNEMENT
184
(...chapitres précédents inchangés...)
185
186
CHAPITRE 10 – LES CHOIX DE PRODUCTION DE L’ENTREPRISE
187
Notion : Structure de coût La structure de coût d’une entreprise désigne la manière dont sont répartis ses coûts. On distingue généralement :
188
* Les coûts fixes : ce sont les charges qui ne varient pas selon l’activité de l’entreprise (ex : loyer
salaires fixes).
189
* Les coûts variables : ce sont les charges qui évoluent en fonction de l’activité (ex : matières premières
électricité liée à la production).
190
Influence des coûts sur les décisions Les entreprises doivent analyser leur structure de coûts pour prendre des décisions de production.
191
192
Par exemple :
193
* Si les coûts fixes sont élevés
il faut produire beaucoup pour rentabiliser.
194
* Si les coûts variables sont faibles
produire davantage peut être très rentable.
195
Faire ou faire faire (externalisation) Une entreprise peut choisir de produire en interne (faire) ou de sous-traiter à une autre entreprise (faire faire). Cette décision dépend :
196
* du coût : produire en interne peut être plus cher ou plus rentable selon les cas
197
* des compétences disponibles
198
* du besoin de garder le contrôle ou la confidentialité.
199
200
CHAPITRE 11 – LE CHOIX DE LA STRUCTURE JURIDIQUE DE L’ENTREPRISE
201
Notion : Structure juridique La structure juridique d’une entreprise définit son statut légal. Elle influence :
202
* la responsabilité du dirigeant (limitée ou non)
203
* le régime fiscal (impôt sur le revenu ou sur les sociétés)
204
* le statut social du dirigeant (salarié ou non).
205
Critères de choix :
206
1. Considérations patrimoniales : protéger les biens personnels du créateur.
207
2. Statut social et fiscal : choisir entre une entreprise individuelle
une société (SARL
208
3. Fonctionnement et évolution : certaines structures sont plus adaptées à la croissance (ex : SAS permet l’entrée d’investisseurs).
209
4. Économie sociale et solidaire : certaines structures permettent de concilier but économique et mission sociale (ex : SCOP
association...).
210
211
CHAPITRE 12 – LA GESTION DES RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ DE L’ENTREPRISE
212
213
Notion : Risque Un risque est un événement incertain pouvant avoir un effet négatif sur l’entreprise. Exemples : accident du travail
litige client
214
Responsabilité juridique de l’entreprise L’entreprise peut être responsable :
215
* Contractuellement : lorsqu’elle ne respecte pas un contrat signé (ex : livraison en retard).
216
* Extra-contractuellement : lorsqu’un dommage est causé sans contrat (ex : un client se blesse dans un magasin).
217
Responsabilité civile Elle oblige à réparer un dommage causé à autrui (par indemnisation
remplacement...). Pour cela
218
1. une faute
219
2. un dommage
220
3. un lien de causalité entre les deux.
221
L’entreprise doit prendre des mesures préventives (ex : plan de prévention
assurances) pour se protéger.
222
223
CHAPITRE 13 – STYLES DE MANAGEMENT ET CONTRE-POUVOIRS
224
Notion : Style de management Le style de management désigne la manière dont un dirigeant exerce son autorité et prend des décisions.
225
* Autoritaire : décisions imposées sans consultation.
226
* Persuasif : décide seul mais cherche à convaincre.
227
* Consultatif : demande l’avis mais décide seul.
228
* Participatif : décisions prises avec la participation des équipes.
229
Contre-pouvoirs Les contre-pouvoirs sont des forces d’influence internes ou externes à l’entreprise :
230
* Internes : syndicats
représentants du personnel
231
* Externes : associations
ONG
232
Ils participent à une meilleure gouvernance et peuvent influencer les choix de l’entreprise (ex : conditions de travail
décisions éthiques...).
233
234
235
7. Styles de management
236
Définition : Le style de management d'un dirigeant fait référence à la manière dont il ou elle prend des décisions
communique
237
Directif : Le manager impose des directives claires et prend des décisions sans consulter les employés
en exerçant une autorité forte.
238
Persuasif : Le manager cherche à convaincre les employés de la pertinence de ses décisions
en utilisant l'argumentation et la communication pour influencer leur adhésion.
239
Participatif : Le manager encourage la participation des employés en sollicitant leurs idées et en les impliquant activement dans le processus décisionnel.
240
Délégatif : Le manager donne une grande autonomie aux employés
leur confiant des responsabilités et leur permettant de prendre des décisions dans leurs domaines de compétence.
241
242
Objectif : Le style de management a une influence directe sur les performances de l'entreprise
en affectant la motivation des employés et la fluidité des opérations.
243
Auteur :
244
* Rensis Likert : Likert a proposé un modèle de management basé sur différents styles
dont le management autocratique et participatif
245
246
Contre-pouvoirs Les contre-pouvoirs sont des forces d’influence internes ou externes à l’entreprise :
247
* Internes : syndicats
représentants du personnel
248
* Externes : associations
ONG
249
Ils participent à une meilleure gouvernance et peuvent influencer les choix de l’entreprise (ex : conditions de travail
décisions éthiques...).
250
251
CHAPITRE 14 – L’ORGANISATION DES RESSOURCES DANS L’ENTREPRISE
252
🏢 Les ressources de l’entreprise :
253
Ce sont tout ce que l’entreprise possède ou utilise pour fonctionner.
Elles sont classées en deux grandes catégories :
254
🔹 Ressources tangibles (qu’on peut toucher) :
255
* Humaines : salariés
savoir-faire.
256
* Matérielles : machines
locaux
257
* Financières : argent
emprunts
258
🔹 Ressources intangibles (qu’on ne peut pas toucher) :
259
* Immatérielles : image de marque
brevets
260
261
262
Voici une définition simple de chaque type d’innovation :
263
1. Innovation de produits : création ou amélioration d’un bien ou service (ex : un nouveau smartphone avec des fonctions inédites).
264
2. Innovation de procédés : nouvelle manière de fabriquer un produit ou de fournir un service (ex : utilisation de robots dans une usine).
265
3. Innovation de modes de production : changement dans l’organisation du travail ou des machines pour produire plus efficacement (ex : passage à la production en flux tendu).
266
4. Innovation de débouchés : découverte ou conquête de nouveaux marchés ou clients (ex : vendre un produit à l’étranger pour la première fois).
267
5. Innovation de matières premières : utilisation de nouvelles ressources ou matériaux dans la production (ex : remplacer le plastique par un matériau biodégradable).
268
269
270
* Henry Mintzberg : Mintzberg a défini plusieurs types de structures organisationnelles (simple
fonctionnelle
271
272
🟦 1. Structure fonctionnelle (par métier)
273
👉 On classe les gens selon ce qu’ils savent faire.
274
* Exemple :
275
* Tous ceux qui font de la pub sont dans l’équipe marketing
276
* Tous ceux qui comptent l’argent sont dans l’équipe finance
277
* Tous ceux qui fabriquent les chaussures sont dans production
278
➡️ Chacun fait son boulot
mais ne s’occupe pas des autres choses.
279
280
🟨 2. Structure divisionnelle (par produit ou région)
281
👉 On classe les gens selon le type de chaussures ou le pays.
282
* Exemple :
283
* Une équipe pour les chaussures de sport
284
* Une équipe pour les chaussures de ville
285
* Une équipe pour les ventes en Europe
une autre pour l’Afrique
286
➡️ Chaque équipe s’occupe de tout pour son produit ou sa région (pub
argent
287
288
🟥 3. Structure matricielle (croisement des deux)
289
👉 On croise les deux façons de faire.
290
* Exemple :
291
* Tu travailles dans le marketing (métier)
292
* Mais pour les chaussures de sport (division)
293
➡️ Donc tu as deux chefs :
294
* un pour le marketing
295
* un pour les chaussures de sport.
296
297
Résumé rapide :
298
Type de structure Organisée par... Exemple
299
Fonctionnelle Métier Marketing
Finance
300
Divisionnelle Produit / région Chaussures de sport / Europe
301
Matricielle Métier et produit Marketing pour chaussures de sport
302
La structure dit "comment l’entreprise est organisée"
Le mécanisme de coordination dit "comment les gens travaillent ensemble".
👉 Et l’un dépend de l’autre !
303
304
305
Les mécanismes de coordination
ce sont les outils ou méthodes utilisés pour que tout le monde travaille ensemble de façon cohérente.
306
* Henry Mintzberg : Mintzberg a défini plusieurs types de structures organisationnelles (simple
fonctionnelle
307
308
309
Les 6 mécanismes de coordination selon Mintzberg :
310
1. Supervision directe : Une personne (le chef) donne des instructions aux autres.
Exemple : "Tu fais ça aujourd’hui."
→ Pratique dans les petites équipes.
311
2. Standardisation des procédés : Tout le monde suit les mêmes méthodes de travail.
Exemple : Une fiche explique comment faire une tâche.
→ Ça évite les erreurs.
312
3. Standardisation des résultats : On fixe des objectifs
mais chacun choisit comment les atteindre.
Exemple : Faire 100 ventes dans le mois
313
4. Standardisation des qualifications : Les personnes ont reçu la même formation
donc elles savent quoi faire.
Exemple : Les médecins ont tous appris les mêmes choses.
→ Pas besoin de leur expliquer leur travail.
314
5. Standardisation des normes : Tout le monde partage les mêmes valeurs.
Exemple : Dans une ONG
tout le monde veut aider les autres.
→ Les décisions se prennent selon les valeurs communes.
315
6. Ajustement mutuel : Les gens se parlent directement pour se mettre d’accord.
Exemple : Deux collègues discutent pour répartir une tâche.
→ Simple et rapide
surtout dans les petites équipes.
316
317
💡 L'astuce :
318
Pour associer les structures avec les mécanismes
demande-toi toujours :
319
* Quel est le but de la structure ?
320
* Si elle sépare les fonctions
elle a besoin de procédures claires.
321
* Si elle sépare les divisions
il faut une supervision directe.
322
* Si elle est matricielle
il faut de la coordination constante (réunions
323
324
4 choix stratégiques de croissance la matrice d’Igor Ansoff 👇
325
🔷 1. Spécialisation par pénétration de marché
326
➡️ But : Vendre plus du même produit sur le même marché
327
* L’entreprise essaie d’augmenter ses ventes auprès de ses clients actuels ou de gagner des clients concurrents.
328
* ✅ Même produit / Même marché
329
* Exemple : Une marque de jus augmente sa pub pour vendre plus dans les supermarchés.
330
331
🔷 2. Développement de marché
332
➡️ But : Vendre le même produit mais à de nouveaux clients ou dans de nouveaux lieux
333
* L’entreprise cherche de nouveaux marchés pour ses produits existants.
334
* ✅ Même produit / Nouveau marché
335
* Exemple : Une entreprise française commence à vendre ses biscuits en Espagne.
336
337
🔷 3. Développement de produit
338
➡️ But : Créer de nouveaux produits pour les clients actuels
339
* L’entreprise innove ou élargit sa gamme pour mieux satisfaire ses clients existants.
340
* ✅ Nouveau produit / Même marché
341
* Exemple : Une marque de chocolat lance une version sans sucre pour les mêmes clients.
342
343
🔷 4. Diversification
344
➡️ But : Vendre de nouveaux produits sur de nouveaux marchés
345
* C’est la stratégie la plus risquée car on change tout : nouveau produit et nouveau marché.
346
* ✅ Nouveau produit / Nouveau marché
347
* Exemple : Un constructeur automobile qui se lance dans les vélos électriques pour les pays émergents.
348
349
CHAPITRE 15 – LE FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE
350
🔹 Notion : Financement
351
Pour fonctionner ou se développer
une entreprise a besoin d’argent.
352
🔹 Les financements peuvent être :
353
* Internes :
354
* Autofinancement (utilisation du bénéfice)
355
* Apport personnel.
356
* Externes :
357
* Emprunts bancaires
358
* Investisseurs (business angels
capital-risque…)
359
* Subventions
360
* Love money (aide financière de la famille ou des proches)
361
* Crowdfunding (financement participatif)
362
* Crédit-bail (leasing).
363
🔹 Besoins de financement
364
Ils varient selon la situation de l’entreprise :
365
* Création : besoin de capital initial.
366
* Développement : besoin pour acheter du matériel
embaucher
367
* Trésorerie : besoin temporaire pour payer les charges en attendant les encaissements.
368
🔹 Choix du mode de financement
369
L’entreprise choisit son financement en fonction de plusieurs critères :
370
* Le coût : intérêts pour les emprunts
dividendes pour les actionnaires.
371
* La durée : court
moyen ou long terme.
372
* La flexibilité : facilité d’accès
remboursement anticipé possible
373
* L’impact sur l’indépendance : ouvrir son capital peut entraîner une perte de contrôle partielle.
374
375
376
Finalités économique
sociale et sociétale de l'entreprise
377
Définition :
378
* Finalité économique : L'objectif principal de l'entreprise est de réaliser des profits
de maximiser la valeur pour les actionnaires et d'assurer sa rentabilité à long terme.
379
* Finalité sociale : L'entreprise joue un rôle dans l'amélioration des conditions de travail et de vie de ses employés
tout en contribuant au bien-être de la société à travers des actions sociales.
380
* Finalité sociétale : L'entreprise a une responsabilité vis-à-vis de la société
en contribuant au développement durable
381
Auteurs :
382
* Peter Drucker : Selon Drucker
une entreprise doit se concentrer sur sa mission et ses valeurs
383
384
La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) consiste à adopter des pratiques qui respectent l'environnement
améliorent les conditions de travail et contribuent au bien-être de la société
385
386
2. Parties prenantes de l'entreprise
387
Définition : Les parties prenantes sont les individus
groupes ou entités qui ont un intérêt direct ou indirect dans les actions de l'entreprise.
388
389
* Ed Freeman : Freeman a développé la théorie des parties prenantes
soulignant que les entreprises doivent répondre aux attentes des différentes parties prenantes pour être efficaces et responsables.
390
Parties prenantes internes :
391
Ce sont les personnes ou groupes qui se trouvent à l'intérieur de l'entreprise et sont directement impliqués dans son fonctionnement.
392
1. Les employés : Ils attendent de bonnes conditions de travail
un salaire équitable et des opportunités de développement.
393
2. Les actionnaires : Ils souhaitent des profits et un retour sur leur investissement.
394
3. Les dirigeants : Ils veulent une gestion efficace et la pérennité de l’entreprise.
395
Parties prenantes externes :
396
Ce sont les personnes ou groupes qui ne font pas partie de l’entreprise
mais qui sont affectés par ses activités.
397
1. Les clients : Ils attendent des produits ou services de qualité
à un prix juste.
398
2. Les fournisseurs : Ils veulent être payés à temps et avoir une relation stable.
399
3. Les gouvernements : Ils veulent que l'entreprise respecte les lois
paye des impôts
400
4. Les communautés locales : Elles attendent que l'entreprise respecte l'environnement et soutienne des actions sociales.
401
5. Les concurrents : Ils veulent une concurrence équitable et éviter les pratiques déloyales.
402
403
Les 5 forces de Porter sont un outil qui sert à analyser si un marché est favorable ou risqué pour une entreprise
en regardant qui exerce de la pression sur elle (concurrents
404
405
Les 5 forces de Porter (facile à comprendre) :
406
Force C’est quoi ? Exemple simple
407
1. Concurrence Les autres entreprises qui vendent la même chose. Nike vs Adidas
408
2. Nouveaux entrants Les nouvelles entreprises qui peuvent arriver sur le marché. Une nouvelle marque de baskets arrive.
409
3. Pouvoir des clients Quand les clients peuvent négocier les prix ou partir chez un concurrent. Si plein de marques existent
les clients choisissent la moins chère.
410
4. Pouvoir des fournisseurs Quand les fournisseurs peuvent imposer leurs prix ou conditions. Si une entreprise dépend d’un seul fournisseur
il peut imposer ses règles.
411
5. Produits de substitution Des produits différents mais qui remplissent le même besoin. Prendre un vélo au lieu du bus.
412
🔷 1. La chaîne de valeur (Michael Porter)
413
C’est quoi ?
C’est un outil qui sert à analyser toutes les activités d’une entreprise pour voir où elle crée de la valeur (ce qui la rend utile et compétitive) et où elle a des coûts
414
415
3. Les étapes de création d'une entreprise
416
Définition : Les étapes de la création d'une entreprise incluent :
417
1. Idéation : Génération de l’idée d'entreprise.
418
2. Planification : Élaboration du business plan
études de marché
419
3. Financement : Recherche des sources de financement.
420
4. Lancement : Mise en place de l'organisation
du produit ou service
421
5. Croissance : Développement et expansion de l'entreprise.
422
Objectif : Le business plan est un document stratégique adressé principalement aux investisseurs
aux partenaires financiers et parfois aux clients. Il détaille le projet
423
424
4. Démarche entrepreneuriale vs démarche managériale
425
Définition :
426
* Démarche entrepreneuriale : Une approche proactive
innovante et risquée qui consiste à identifier des opportunités
427
* Démarche managériale : Un processus plus structuré et stable qui consiste à gérer et diriger une organisation existante
à optimiser les ressources et à atteindre des objectifs prédéfinis de manière systématique.
428
Objectif :
429
* L'entrepreneur se concentre sur l’innovation et la création
tandis que le manager gère les ressources et les processus pour garantir le bon fonctionnement de l'entreprise à long terme.
430
Auteurs :
431
* Joseph Schumpeter : Schumpeter a défini l'entrepreneur comme une personne qui innove et crée de nouvelles combinaisons de ressources.
432
* Henry Mintzberg : Mintzberg décrit les managers comme des personnes qui utilisent des processus structurés pour atteindre des objectifs et gérer les opérations au quotidien.
433
434
5. Composantes de la performance de l'entreprise
435
Définition : La performance de l'entreprise inclut :
436
* Performance financière : Rentabilité
retour sur investissement
437
* Performance commerciale : Croissance des ventes
parts de marché
438
* Performance sociale : Satisfaction des employés
environnement de travail.
439
* Performance sociétale : Responsabilité sociale de l'entreprise (RSE)
impact environnemental.
440
Objectif : Les indicateurs de performance doivent permettre au dirigeant de suivre l'alignement de l'entreprise avec ses objectifs stratégiques et ses finalités.
441
Auteurs :
442
* Robert Norton et David Kaplan : Ils ont développé le Balanced Scorecard
un outil de mesure de la performance qui intègre plusieurs dimensions : financière
443
444
6. Analyse du macro-environnement de l'entreprise
445
Définition : Le macro-environnement fait référence aux facteurs externes qui influencent l'entreprise
tels que la politique
446
Objectif : Les dirigeants doivent comprendre les menaces et opportunités du macro-environnement pour prendre des décisions stratégiques et adapter l'entreprise aux changements externes.
447
Outil :
448
* PESTEL : Un outil d’analyse qui permet de cartographier les influences externes sur une entreprise sous six grandes catégories : Politique
Économique
449
450
8. Contre-pouvoirs et parties prenantes
451
Définition : Le contre-pouvoir fait référence à la capacité de certaines parties prenantes (employés
syndicats
452
Objectif : Les contre-pouvoirs équilibrent les décisions prises par les dirigeants pour éviter l’abus de pouvoir ou l’inefficacité.
453
Auteurs :
454
* Michel Crozier et Erhard Friedberg : Ils ont théorisé sur la notion de "zones de pouvoir" dans les organisations
où différentes parties prenantes peuvent exercer une forme de contre-pouvoir pour influencer les décisions organisationnelles.
455
456
⚖️ Les contre-pouvoirs : c’est quoi ?
457
Ce sont des groupes ou personnes qui n’ont pas le pouvoir de diriger l’entreprise
mais qui peuvent l’influencer ou lui résister si elle prend de mauvaises décisions.
458
Leur but est souvent de protéger les intérêts des salariés
des clients
459
460
🔄 Il y a deux types de contre-pouvoirs :
461
🏢 1. Internes (dans l’entreprise)
462
Des personnes à l’intérieur de l’entreprise qui peuvent donner leur avis ou s’opposer :
463
* Syndicats : défendent les droits des salariés.
464
* Représentants du personnel : parlent au nom des employés.
465
* Comité d’entreprise (ou CSE) : participe aux décisions sur les conditions de travail.
466
👉 Ils peuvent contester une décision injuste ou faire des propositions pour améliorer la vie au travail.
467
468
🌍 2. Externes (hors de l’entreprise)
469
Des organisations extérieures qui peuvent faire pression sur l’entreprise :
470
* Associations
ONG : alertent sur l’environnement
471
* Médias : peuvent dénoncer des pratiques douteuses.
472
* État : impose des lois et des contrôles.
473
* Consommateurs : peuvent boycotter un produit.
474
👉 Ils influencent les décisions pour que l’entreprise soit plus éthique ou responsable.
475
476
477
478
9. Type de structure et mécanismes de coordination
479
Définition : La structure de l'entreprise décrit la manière dont les différentes fonctions
départements et équipes sont organisés. Les mécanismes de coordination sont les moyens par lesquels ces éléments sont alignés et travaillent ensemble (ex. hiérarchie
480
Objectif : Les mécanismes de coordination permettent une bonne gestion des ressources
assurent une collaboration efficace et évitent les conflits organisationnels.
481
Auteur :
482
* Henry Mintzberg : Mintzberg a défini plusieurs types de structures organisationnelles (simple
fonctionnelle