Chap. 5-8 Flashcards

1
Q

Comment les pays se spécialisent

A

Division internationale du travail: spécialisation pas dans une seule production, mais dans des secteurs
Industriel, technologie, tertiaire, production et exportation de biens énergétiques et matières premières

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2
Q

Intérêt des pays pauvres à commercer avec les riches

A

Les pays exportent des biens à faible ou haute valeur ajoutée, ce qui crée un déséquilibre (certains pays pâtissent du libre échange).
Il peut y avoir des pays perdants sur quelques secteurs d’activités, mais nombreux sont ceux qui ont réussi à se développer grâce au commerce international.
Les pays pauvres ne perdent pas forcément s’ils commercent avec les pays riches (Corée du Nord vs Corée du Sud)
Le libre commerce permet d’éviter les guerres

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3
Q

Pourquoi commercer

A

Le commerce entre deux pays et plus existe car les parties en présence y trouvent un avantage significatif et que chacun des pays possède des productions spécialisées.
S’il existe une activité commerciale entre deux pays et que les deux y trouvent des avantages réciproques, ces deux pays commerceront entre eux
Chacun identifie l’avantage par rapport à une surproduction qu’il a (exportation) et importe ce qu’il n’a pas
L’écart entre les prix d’un produit ou d’un service entre deux ou plusieurs pays explique le recours à l’activité commerciale: on va regarder l’écart des prix entre les pays pour expliquer le commerce international
Vaut-il mieux l’importer ou le produire sur place?
Coûts de production, salaires, productivité
Les gains de productivité (efficacité) sont très élevés aux États-Unis

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4
Q

Prix relatifs

A

En économie internationale, on réfléchit en prix relatifs: ce sont les écarts de prix relatifs entre les régions (pays) qui ont suscité l’essor du commerce à travers les siècles.
Exemple: on suppose que la mesure de soie est 4 fois plus élevée que celle de la laine en Inde, et seulement deux fois plus élevée en Chine. Ainsi, une route commerciale se mettra en place entre les deux pays. La laine indienne sera échangée contre de la soie chinoise tant que les coûts et les dangers de la route seront inférieurs aux gains retirés. La soie vaut quatre fois plus que la laine

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5
Q

Avantages absolus

A

Adam Smith (1776)
Un pays peut compenser le manque de factorielles par le commerce (libre échange et pas le mercantilisme)
Un pays doit produire des biens ou un service où il possède un avantage absolu (exportation) et importer les biens de secteurs où il ne possède aucun avantage absolu
Pendant très longtemps, on admettait que les pays devaient se spécialiser dans les productions pour lesquelles ils étaient les plus compétitifs (les meilleurs).

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6
Q

Libre échange

A

chacun se spécialise dans le secteur où il est performant (exportations) et importe les biens des secteurs où il n’est pas bon

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7
Q

Mercantilisme

A

je suis totalement gagnant par rapport à un consommateur qui est forcément perdant, puissance commerciale où je suis 100% gagnant.

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8
Q

Avantages comparatifs

A

David Ricardo, 1817
Un pays a intérêt à importer et exporter même s’il ne détient pas d’avantage absolu.
Il faut accroître le rendement global
Il doit détenir un avantage relatif ou comparatif (relativement plus efficace dans la production d’un bien)
Selon Ricardo, un pays qui semble être inefficace au sens de Smith (pas d’avantage absolu) devrait se concentrer dans le domaine (production/exportation) où il est le moins mauvais.
Le pays efficace selon Ricardo doit se concentrer dans le domaine où il possède le plus grand avantage comparativement à d’autres.
Celui qui est très fort devrait choisir celui où il est vraiment le plus fort et laisser les autres domaines aux autres pays
En économie, tout est question de choix (et donc de renoncement) car les ressources productives disponibles sont limitées.
Un petit pays peut être attractif pour d’autres partenaires commerciaux puissants (offre de services en échange de marchandises)

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9
Q

Exemples avantages comparatifs

A

Les vaches laitières seraient probablement plus heureuses dans l’Ouest canadien qu’au Québec, mais pour les accueillir, les gens de l’Ouest devraient abandonner la culture (très rentable) du blé.
Les îles Fidji (tout petit pays) commercent avec des grandes puissances, exportent les services touristiques et fruits exotiques et importent des produits de puissances asiatiques. Smith aurait conseillé de rester dans leur coin (valent rien, trop petite)
L’Allemagne et l’Italie exportent toutes deux des voitures entre elles

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10
Q

Exemples avantages absolus

A

Le blé pousse mieux dans les Prairies canadiennes, le climat du Québec est plus adéquat pour l’élevage des vaches, porcs et volaille
Les Danois ne savent pas produire des autos et les Indonésiens produisent des vêtements à moindre coût que les Québécois.
L’Arabie Saoudite a un avantage absolu sur le pétrole, le Japon a un avantage absolu sur la technologie

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11
Q

Smith vs Ricardo, blé et bœuf

A

Smith: le Québec ne peut exporter vers les Prairies, qui sont meilleures (pas le même rendement/coût salarial) pour les mêmes quantités pour le blé et le bœuf
Ricardo: les Prairies sont fortes en blé (9x plus productives), mais le Québec est relativement meilleur pour le bœuf. Pour augmenter le rendement, les Prairies devraient se spécialiser dans le blé, mais laisser le bœuf au Québec, qui lui coûte relativement moins cher que le blé.
Les Prairies disposent d’un avantage absolu sur le Québec dans ces deux domaines, car il faut aux Prairies moins de ressources (main d’œuvre) pour produire du blé et de la viande.
On observe que les Prairies sont 9 fois plus efficaces que le Québec pour produire du blé (donc avec 9 fois moins de main-d’œuvre), et seulement une fois et demie plus efficace que le Québec pour la viande de bœuf.
Si on applique le raisonnement des avantages comparatifs, les Prairies ne devraient pas perdre leur temps à produire du bœuf, car leur avantage n’est pas très élevé. Et le Québec a un avantage comparatif de produire du bœuf qui lui coûte relativement moins cher, même s’il est moins efficace dans l’absolu.

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12
Q

DIT

A

Division internationale du travail (DIT): chaque pays identifie ses avantages comparatifs et se spécialise

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13
Q

Dotations factorielles

A

ressources dont dispose un pays, comment en disposer efficacement pour augmenter le bien-être et la croissance économique. L’exportation est une bonne option pour les surplus, car permet d’importer

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14
Q

Courbes de possibilités de production

A

Le modèle des CPP est une représentation simplifiée de la réalité économique. Ce modèle permet de montrer comment les pays doivent déterminer leur spécialisation internationale.
Le concept du coût d’option est un outil pertinent pour comparer des pays et prendre des décisions car il est à la base de la spécialisation internationale.
Exemple: un pays exportateur de produits agricoles doit se demander combien de quantité de blé doit-il sacrifier pour pouvoir augmenter sa production de coton. Ici, il s’agit de déterminer ce que ce pays peut éventuellement faire d’autres avec ses terres de culture du blé, la machinerie agricole et la main d’œuvre spécialisée.

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15
Q

Problème économique pour chaque pays

A

comment utiliser efficacement les ressources productives (les facteurs de production) afin de fournir à la population le maximum de bien-être ? Le commerce international permet-il d’accroître cette efficacité et ce bien-être ?

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16
Q

Facteurs de production

A

le capital, le travail et la terre. Ils sont en quantité fixe du moins à court terme.

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17
Q

Capital

A

comprend: les usines, les machines, les barrages, les voies ferrées, etc.

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18
Q

Travail

A

concerne la main d’oeuvre (mêmes compétences)

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19
Q

Terre

A

le sol cultivable, le sous-sol, les rivières, etc.

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20
Q

Modèle CPP - énoncés

A

Le pays produit uniquement deux biens
Les ressources sont employées de manière efficace
Les rendements sont constants
La quantité de ressource est fixe et transférable
La technologie est fixe et ne varie pas dans le temps

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21
Q

Économie efficace quand

A

elle produit le maximum de biens et services utiles à la population en employant judicieusement les ressources dont elle dispose.

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22
Q

Tracé courbe (CPP)

A

En bas de la courbe: inefficace
En haut de la courbe: irréalisable
Exemple: 2 pays (Australie, Québec), 2 biens (aluminium et bœuf)
Production efficace: tous les points sur la courbe
L’idéal est de se situer autour des 50%: tous les consommateurs sont satisfaits
Chaque point (sur le graphique) de la CPP représente une combinaison de bœuf et d’aluminium que les deux pays sont en mesure de produire si leurs ressources sont employées efficacement.
Tous les points qui se trouvent en dehors de la CPP doivent être écartés, car ils ne représentent pas les hypothèses de départ.
La courbe a une pente négative, car les ressources sont limitées. Chaque fois que la production d’un bien augmente, celle de l’autre diminue, car les ressources mobilisées pour produire un bien sont transférées à la production de l’autre.
La combinaison la plus optimale est recherchée

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23
Q

Exemple CPP - avantage comparatif

A

Lorsqu’un pays A a la possibilité de produire un bien X à un coût d’option inférieur à celui du pays B, on dirait que le pays A dispose d’un avantage comparatif sur B.
Selon Ricardo, quand les pays se spécialisent dans la production des biens pour lesquels ils détiennent un avantage comparatif, la production mondiale augmente.
Si nous appliquons les recommandations des avantages comparatifs, le Québec ne produira que de l’aluminium et l’Australie, que du bœuf, quitte à ce qu’ils s’échangent leurs surplus (TB 2.4).
Augmentation de la production dans l’ensemble: échange des surplus, donc plus de satisfaction dans les deux pays
Cette progression provient d’une utilisation plus efficace des ressources.
Cette efficacité accrue ne peut être obtenue que si les pays se spécialisent et commercent entre eux.
Cette théorie prouve bien que le commerce international est une source d’efficacité économique et d’enrichissement pour la population mondiale.

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24
Q

Rapports d’échange

A

Le Québec est donc disposé à échanger son surplus d’aluminium à l’Australie et à importer du boeuf australien.
Suite à la spécialisation, chaque État devient dépendant de l’autre.
Pour le Québec, cela signifie qu’il doit obtenir plus d’une tonne de bœuf pour chaque tonne d’aluminium exportée, sinon, il ferait mieux de produire son aluminium lui-même.
L’Australie doit pouvoir obtenir l’aluminium québécois à un prix inférieur au sien, donc inférieur à deux tonnes de bœuf.
Permet l’accroissement de la production, mais rend tous les pays très dépendants les uns des autres → relations économiques internationales

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25
Q

Critique des avantages comparatifs

A

Hypothèse des coûts croissants/rendements décroissants
Facteur temps
Coûts décroissants

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26
Q

Hypothèse des coûts croissants/rendements décroissants

A

Ceci explique, en réalité, pourquoi les pays ne se spécialisent pas entièrement à 100%: ils ne délaisseront pas totalement les productions pour lesquelles ils sont les moins bons.
Les modèles de Smith et Ricardo sont donc des modèles ad hoc (accomplis dans un dessein) en faveur du libre-échange. C’est une analyse normative (en théorie, idéal, simplification à partir d’hypothèses telles qu’on aimerait qu’elles soient, on suppose que … pour développer un modèle).
Hypothèse des coûts croissants: un accroissement de la quantité crée un accroissement des prix. Les rendements pourraient être décroissants dans le cadre d’une production.
Il existe un cycle de vie (fonction logarithmique) d’un bien dans le temps: croissance à rendement décroissant
Phase de démarrage (accroissement élevé), puis accroissement de moins en moins élevé au fil du cycle jusqu’à l’état stationnaire.
Après, amorce du déclin: loi des rendements marginaux décroissants qui explique les rapports de force dans le monde. (bons pâturages deviennent rares, coût d’option australien analogue au Québec, donc inutile de produire plus de bœuf)
Les innovations reportent à une période ultérieure le déclin

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27
Q

Facteur temps

A

Le modèle ricardien des avantages comparatifs est un modèle statique (figé dans le temps) alors que l’activité économique est dynamique.
Comme rien ne dit que dans l’avenir le coût d’option de l’aluminium australien n’aura pas baissé et que la production de ce métal constituera la nouvelle spécialité du pays.
Si l’Australie renonce définitivement à l’aluminium, elle n’aura peut-être plus l’occasion, les moyens et le savoir-faire qui lui permettraient d’y revenir plus tard: le piège de l’enfermement dans la spécialisation.
En général, l’économie est en perpétuelle évolution et les pays doivent conserver la capacité de se reconvertir en fonction de cette évolution.

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28
Q

Coûts décroissants

A

Lorsque les coûts sont décroissants, l’ouverture au commerce extérieur peut s’avérer néfaste puisqu’elle entraîne une spécialisation qui va à l’encontre des avantages comparatifs. Les ressources productives mondiales sont alors mal allouées.
Exemple: supposons 2 pays (un grand et un petit selon la population) qui se font concurrence sur le marché de l’aéronautique.
Le petit pays dispose d’un avantage comparatif (coûts de production inférieurs).
Il serait logique en termes de productivité mondiale de confier la production d’avions au petit pays. Malgré cela, le grand pays, qui produit déjà à grande échelle, pourrait vendre moins cher et écarter ainsi son concurrent du marché.

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29
Q

Dilemme libre-échange

A

Dilemme entre les relations internationales et le libre-échange → trouver l’équilibre
Se spécialiser signifie renoncer à sa souveraineté
L’impérialisme économique va à l’encontre du libre échange
L’idéal serait que tous les agents économiques soient atomisés (petite taille, pas d’influence, État absent)

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30
Q

Mondialisation

A

application de Ricardo
Délocalisation, investisseurs font travailler une main-d’œuvre à tarif très bas
« Écocentrisme »: transposer ses valeurs à d’autres pays
Avantage comparatif grâce aux faibles tarifs
Ils sont en train de traverser leur propre révolution industrielle
Dans ce chapitre, le modèle ricardien des avantages comparatifs ne fait que des gagnants et ce malgré les différences de richesse ou de taille du marché domestique. Autrement dit, le commerce international se traduit toujours par une hausse du niveau de vie dans tous les pays concernés.
Cependant, un auteur comme Paul Samuelson explique que la montée en puissance des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, et Afrique du Sud) a eu des conséquences négatives sur le niveau de vie des pays occidentaux.
Ceci s’explique par la montée en gamme d’un partenaire commercial, c’est-à-dire qu’il produit dorénavant des biens manufacturés à haute valeur ajoutée tout en conservant des faibles coûts de production. Cela engendrerait une baisse des salaires et donc du niveau de vie en Occident…

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31
Q

Protectionnisme

A

protection économique contre la concurrence étrangère (F. List)
Protectionnisme éducateur: barrières tarifaires pour protéger les industries naissantes ou dans l’enfance (pas encore considérées comme suffisamment compétitives pour faire face à la concurrence étrangère)
Tous pratiquent le protectionnisme (libre-échange partiel)
Barrières protectrices tarifaires (droits de douane) ou non tarifaires (quotas)
Les gains du commerce international ne sont possibles que si le commerce reste libre et sans entraves.
Le commerce fait en sorte d’augmenter la productivité grâce à une meilleure allocation des ressources productives.
En théorie, le libre-échange doit être une règle. En pratique, il existe de nombreuses mesures protectionnistes et de nombreuses justifications à ces dernières.

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32
Q

Exemples protectionnisme

A

Tarifs douaniers
Quotas
Subventions à l’exportation
Autres (licences d’importation, politiques d’achat préférentiel, normes abusives)

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33
Q

Tarifs douaniers

A

Mettre en place des droits de douane
Taxe sur les importations dont le but est de les rendre moins compétitives que la production locale pour que les consommateurs préfèrent acheter des produits locaux

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34
Q

Tarifs douaniers - ex

A

Tarifs ad valorem (% du prix du produit)
Montants fixes (tarifs spécifiques)
Plus rarement: une combinaison des deux (tarifs composés): plus souvent

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35
Q

Tarifs douaniers - objectifs

A

Le tarif douanier n’a pas pour objectif d’exclure les biens étrangers, sauf dans le cas d’imposition d’un tarif prohibitif. L’objectif étant d’accroître les profits des producteurs locaux au détriment du pouvoir d’achat des consommateurs qui paient plus cher et obtiennent moins de produits au final.
Le but n’est pas de rendre les produits importés moins compétitifs que les autres (plaintes à l’OMC, protection contre les accords), mais de donner du temps aux entreprises locales pour qu’elles deviennent plus compétitives.

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36
Q

Tarifs douaniers - conséquence

A

Le protectionnisme vise uniquement à protéger les entreprises: accroître le surplus du producteur au détriment de celui du consommateur
Le tarif douanier réduit le volume du commerce mondial, limite la spécialisation internationale et empêche les pays de générer des gains.
Le tarif douanier protège des industries locales non compétitives et leur accorde un pouvoir de domination de marché.
Recette fiscale non négligeable pour le gouvernement

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37
Q

Représentation graphique - tarifs douaniers

A

Le surplus du consommateur est lésé
Argent capté par le gouvernement: 20$ x (4 millions - 2 millions) = 40 millions $
Importations moins compétitives
Le gouvernement empoche de l’argent
La courbe d’offre étrangère va être horizontale et va rester stable tant que le tarif douanier est en place

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38
Q

Quota d’importation

A

Pas de droits de douane, mais une limite quantitative.
Un quota d’importation est une politique publique qui fixe la quantité maximale d’un produit qu’il est possible d’importer en se basant sur:
Poids
Nombre de pièces
etc.
Au Canada, les quotas sont des restrictions quantitatives sur les marchandises étrangères.
Le prix du quota > prix mondial (dans un contexte de libre-échange). Le gouvernement prélève une partie des profits des entreprises lorsqu’il les autorise à vendre avec un permis ou une licence d’importation.

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39
Q

Loi sur la gestion de l’offre

A

protection de l’industrie laitière face à la concurrence étrangère
Imposition de quotas globaux
Contingentement de 16 millions de kg de fromages provenant de l’U.E.
Le contingent d’importation de yogurt est fixé par le gouvernement fédéral à 332 000 kg.
Subvention de producteurs locaux non compétitifs

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40
Q

2 types de quota

A

On parle de quota global lorsque par exemple une règle établit un contingentement (limite matérielle): pas de recettes fiscales, mais le prix devient plus élevé
On parle de quota administré lorsque les entreprises doivent posséder une licence (autorisation) d’importation auprès du ministère du commerce
Contingenter le nombre d’importateurs locaux qui importent des produits étrangers
Les quotas administrés fournissent des recettes à l’Etat comme dans le cas des tarifs douaniers. Ça permet aux firmes étrangères jouissant d’un permis de vendre leurs produits dans un marché dans lequel existe un quota et ainsi de faire plus de profits que dans une situation de libre-échange.

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41
Q

Quotas - conséquences

A

Pour l’analyse économique mainstream, les quotas constituent un gaspillage évident des ressources, car l’attribution de licences d’importation peut conduire à du favoritisme et à de la corruption.
Si le quota est restrictif, le produit devient rare et les prix augmentent (même si le prix à la base était plus compétitif
Les entreprises deviennent des entreprises rentières dont la survie est assurée par les contribuables
Gaspillage en raison du soutien des prix (droite)
Moins de produits en raison du quota: prix augmentent (gauche)
Mesures de rétorsion sur les compagnies locales qui exportent à l’étranger
En pratique, nous observons que les quotas ont le même effet que la barrières tarifaires: il y a une réduction de la quantité de marchandises importée (rareté) et une augmentation des prix.
Le consommateur est lésé, de même que les entreprises importatrices

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42
Q

Quotas - conséquence graphique

A

Offre se déplace vers la droite avec le quota
Le quota porte atteinte au surplus du producteur étranger (exportateur), mais l’entreprise importatrice (moins de quantité, mais prix augmente si le bien est demandé) en profite
Le consommateur perd de l’argent (passe de 100 à 80)
Efficacité: équilibre du marché, donc augmenter le surplus des firmes est inefficace

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43
Q

Subventions à l’exportation

A

Liées à la compétitivité
Subventions (dépense budgétaire) qui servent à pallier une faible compétitivité (prix/basée sur les prix les plus bas ou hors-prix/structurelle/basée sur la qualité donc produits haut de gamme) d’entreprises stratégiques, car leur coût de production est plus élevé que le prix mondial (pallie la différence entre coût de production et prix mondial)
Les subventions à l’exportation consistent à rendre les produits des firmes locales plus compétitives sur le marché international (écouler le surplus à l’étranger).
On subventionne les entreprises en danger par rapport à des compagnies étrangères
Donc les subventions à l’exportation sont une mesure tout aussi protectionniste que les tarifs douaniers, car elles favorisent volontairement la production nationale au détriment de la production étrangère.
Dans le cas canadien, même si les subventions à l’exportation restent faibles, elles ont la particularité de vouloir combler des coûts de production non compétitifs, notamment dans la production du blé et des produits laitiers.
Forme de protectionnisme non tarifaire
Complètement interdites par l’OMC, mais tout le monde le fait

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44
Q

Subventions - but

A

Le but de la subvention est d’assurer des profits aux firmes aidées pour les encourager à exporter.
On veut maintenir une industrie locale en danger pour pas qu’elle se fasse remplacer par une entreprise étrangère (intérêts autres que la pure efficacité)
Le gouvernement fait le pari que cela soit temporaire et que l’entreprise arrive à créer une économie d’échelle et arrive à baisser ses coûts de production, mais l’entreprise ne cherchera pas à le faire, car elle veut garder les subventions

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45
Q

Entreprises concurrentes subventionnées?

A

Même les entreprises concurrentes sont subventionnées par leur propre gouvernement
On ne veut pas créer de destruction d’emplois (Bombardier)
Les subventions sont une façon d’augmenter la puissance politique et économique des États (la souveraineté des nations est un prétexte)
Peur de la dépendance envers l’étranger
Efficacité ou stratégie/puissance?

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46
Q

Taxer ses propres entreprises exportatrices

A

Certains gouvernements taxent leurs propres entreprises exportatrices. C’est le cas par exemple de la Côte d’Ivoire qui taxe l’exportation de son cacao et l’Argentine ses fèves de soja.
Les gouvernements savent que même avec la taxe, ces produits agricoles seront toujours demandés à l’étranger.
Cependant, la situation inverse est beaucoup plus courante, à savoir subventionner les entreprises exportatrices. Ces subventions font baisser les prix sur le marché international.

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47
Q

Qui est subventionné

A

Entreprises non concurrentes, mais aussi
Entreprises concurrentes
Firmes qui n’exportent pas

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48
Q

Firmes qui n’exportent pas

A

Les subventions sont aussi accordées aux firmes qui n’exportent pas, l’objectif étant de protéger les firmes locales contre la concurrence étrangère implantée sur le territoire national.
Par exemple, au lieu de taxer le textile étranger, le gouvernement peut verser aux firmes locales des sommes qui leur permettent de vendre leur bien à des prix plus compétitifs (plus faibles).

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49
Q

Observations graphique subventions

A

On observe que la subvention donne aux producteurs locaux les mêmes avantages qu’un tarif ou un quota (à court terme) sans pour autant détériorer le pouvoir d’achat des consommateurs locaux.
Prix a augmenté à 80$ et la quantité a diminué (de 5 à 4)
Offre ouverte à l’horizontale, car les compagnies étrangères proposent un prix fixe
L’équilibre initial avant l’ouverture à l’international: offre intérieure
Pour pallier, les gouvernements subventionnent: offre intérieure avec subvention

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50
Q

Licences d’importation

A

Les firmes importatrices doivent en général obtenir des autorisations de la part de leur administration nationale afin que cette dernière puisse contrôler l’entrée des produits pour des raisons de comptabilité, de légalité et de sécurité.
Le gouvernement obtient une source de revenus
Les licences d’importation peuvent être tellement complexes à obtenir (la lourdeur administrative) que cela finit par décourager la firme importatrice d’importer son produit depuis l’étranger. Ainsi, les licences d’importation servent le plus souvent de prétexte pour limiter la concurrence étrangère.
En effet, les concurrents étrangers qui font face à la lourdeur bureaucratique, finissent, pour un certain nombre d’entre eux, à renoncer à exporter leurs produits.

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51
Q

Politiques d’achat préférentiel

A

Le gouvernement encourage l’activité économique régionale en stimulant les producteurs locaux, même si les entreprises étrangères proposent un meilleur qualité-prix
Le gouvernement consomme les produits locaux, même si l’offre est moins intéressante
Les entreprises privées qui sont très soucieuses de maximiser leurs profits que de protéger des emplois dans les régions économiquement marginalisées sont très peu portées sur le chauvinisme (ou patriotisme économique).
A contrario, un gouvernement poursuit des objectifs autres que ceux liés à la rentabilité.
Les préoccupations gouvernementales consistent le plus souvent à stimuler le développement régional, le niveau de l’emploi, l’avenir du pays et surtout la réélection du parti au pouvoir, ou la satisfaction des lobbys locaux.
C’est la raison pour laquelle un gouvernement est souvent tenté de favoriser les fournisseurs nationaux même si les concurrents étrangers offrent de meilleures prestations au meilleur prix.

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52
Q

Exemples achats préférentiels

A

la loi américaine (Buy American Act) qui encourage et parfois contraint les autorités locales (écoles, hôpitaux, municipalités, etc.) à se fournir auprès des entreprises américaines donc locales.
Il s’agit donc d’une mesure protectionniste car les produits locaux sont préférés aux produits étrangers même s’ils coûtent plus chers.
Au Canada, après la signature de l’Accord Canada-USA-Mexique (ACEUM ou USMCA, anciennement ALENA), les responsables politiques canadiens ne peuvent plus favoriser les produits fabriqués par les entreprises nationales à l’exception des petits contrats.
But: réduire au maximum les pratiques d’achat préférentiel
Faille: demandes au niveau provincial

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53
Q

Normes abusives

A

Tous les produits manufacturés sont soumis à différentes normes de qualité et d’hygiène exigées par des organismes nationaux et internationaux qui établissent et mettent à jour les normes pour les appareils électriques, les aliments, les matériaux de construction, etc.
Ces normes sont censées fournir une garantie de qualité afin de protéger les consommateurs. Cependant, elles servent souvent de prétexte pour écarter des produits étrangers

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54
Q

Exemples normes abusives

A

la Société canadienne d’hypothèques et de logement interdit l’utilisation de contreplaqués de qualité D et C-D, en raison du fait qu’ils contiennent trop de nœuds et qu’ils se décollent trop facilement.
Bières en Allemagne: normes très exigeantes de pureté qui empêchent les bières américaines d’êtres importées en Allemagne

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55
Q

Mauvais prétextes barrières protectionnistes

A

Défense d’intérêts particuliers
Relance de la demande intérieure
Protection contre les pays à bas salaires

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56
Q

Défense d’intérêts particuliers

A

Liée aux lobbys: industries en manque de compétitivité qui réclament au gouvernement de les aider
Exemple: le protectionnisme de l’industrie automobile des années 90 (en grande crise face aux concurrences japonaise et européenne), coûte aux consommateurs américains (augmentation coûts de production, destructions d’autres emplois)
Pas autorisée officiellement par l’OMC

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57
Q

Relance de la demande intérieure

A

Orienter la consommation vers les produits intérieurs en taxant les produits étrangers
Récession: relance de la demande intérieure en augmentant la consommation et la relocalisant (qui doit se porter sur la production locale)
Donc, augmentation des taxes sur les produits importés
Techniquement pas autorisé par l’OMC
Le pays partenaire, qui se sent lésé, fait la même chose vis à vis du pays
La taxation des produits étrangers durant une période de récession économique n’entraîne pas mécaniquement plus de consommation de produits locaux.
Les pays visés par ce type de mesure appliqueront à leur tour des mesures de représailles.
Donc, restreindre les importations signifie des mesures de rétorsion qui affecteront les exportations nationales.

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58
Q

Protection contre les pays à bas salaires

A

Dumping social
Un pays à forte croissance économique finit inévitablement par augmenter les salaires.
Argument de la politique déloyale chinoise contre l’Occident: ces derniers taxent lourdement la production chinoise
L’abondance d’une main d’œuvre docile et à bas coût dans les pays en voie de développement donne à ces pays un avantage comparatif dans les secteurs d’activités qui nécessitent beaucoup de travail peu qualifié (textile).
Cependant, ces pays souffrent d’un désavantage comparatif dans les secteurs d’activités qui nécessitent l’emploi d’une main d’œuvre hautement qualifiée (industries technologiques).
A retenir que les pays à bas salaires souffrent d’une faiblesse de la productivité donc les mesures protectionnistes contre eux ne sont pas justifiées.
On parle d’avantages comparatifs, pas de dumping social

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59
Q

Dumping social

A

Dumping: effet d’éviction, l’entreprise leader baisse son prix de vente jusqu’à un prix de perte, ce qui fait en sorte que les autres baissent également leur prix sans pouvoir survivre, donc disparaissent. L’entreprise leader adopte donc une attitude de monopole
Les pays à bas salaire vont empêcher l’augmentation des salaires chez eux et permettre l’augmentation des salaires de leurs employés que quand les autres économies n’auront pas réussi à suivre

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60
Q

Quand les mesures protectionnistes sont justifiables

A

Industries dans l’enfance
Sécurité nationale
Diversification de l’économie
Droits imposés à des fins de revenu

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61
Q

Industries dans l’enfance

A

En théorie, le libre-échange est plus favorable que le protectionnisme.
Cependant, certaines circonstances assez exceptionnelles nécessitent le recours au protectionnisme notamment lorsqu’il s’agit de protéger les fleurs industriels nationaux (non compétitifs), la défense des intérêts stratégiques et militaires, etc.
Dans le cas des industries naissantes, c’est-à-dire n’ayant pas atteint la maturité concurrentielle, il s’avère judicieux de les protéger de la concurrence étrangère.
Ces industries dans l’enfance peuvent être protégées par des subventions, des avantages fiscaux, des politiques industrielles à long terme et dans une moindre mesure par les tarifs et quotas.

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62
Q

List et industries naissantes

A

Argument de List: protection des industries naissantes
Justifiables à court/moyen terme: entre 1 an et 5 ans
Barrières douanières qui permettent aux industries naissantes d’atteindre une taille optimale (donc pas à long terme).
Par la suite, concurrence sur le marché

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63
Q

Sécurité nationale

A

Protectionnisme justifiable au niveau de la défense (relations internationales, souveraineté économique), mais pas au niveau de l’économie

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64
Q

Diversification de l’économie

A

Un pays a besoin de se diversifier pour éviter le déficit
Théorie de l’échange inégal: deux pays qui exportent des biens (un pays exporte des biens à valeur ajoutée, un autre en exporte à faible valeur ajoutée) en déséquilibre

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65
Q

Droits imposés à des fins de revenu

A

Dans les pays en développement
Transit par un pays tiers qui peut demander des taxes sur des biens achetés à l’étranger
Recettes fiscales peu élevées: se donnent le droit de taxer pour avoir plus de revenus
Plus ou moins toléré par l’OMC
Les mesures protectionnistes et barrières douanières sont créées pour venir en aide aux entreprises et ont donc des répercussions négatives sur le consommateur.

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66
Q

OMC

A

seule organisation supranationale qui a un pouvoir de rétorsion sur les États et dont le but est d’abolir toute barrière tarifaire. Concrétisation sur le plan institutionnel de la théorie ricardienne (super ministère du commerce mondial).

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67
Q

Accord du gatt

A

Basée sur le modèle ad hoc (orienté) qui explique pourquoi le libre-échange est préférable à l’autarcie/au mercantilisme, car il permet les richesses des nations (augmentation de la production)
La théorie des avantages comparatifs démontre clairement que le commerce international permet un accroissement de la production mondiale via une meilleure affectation des ressources.
Cependant, la libre circulation des produits à travers le monde pose parfois des contraintes: certaines régions et industries déclinent à la suite de l’ouverture des marchés.
Malgré ces problèmes, la marche vers la libéralisation du commerce international ne s’est jamais interrompue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale

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68
Q

But GATT

A

Le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade), créé en 1947, visait à stimuler le commerce international entre les pays signataires en éliminant progressivement les barrières douanières et toutes les mesures protectionnistes et discriminatoires à travers les négociations multilatérales.

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69
Q

Principes du GATT

A

Tous les pays doivent subir le même traitement sans aucune discrimination.
Élimination des quotas et des autres barrières non tarifaires.
Réduction progressive des tarifs (douaniers) via les négociations multilatérales (avec tous les autres pays membres).

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70
Q

GATT - même traitement

A

Si le Canada impose un tarif sur le sucre, il doit être le même pour le sucre brésilien que pour le sucre haïtien.
Il s’agit de la généralisation de la clause de la nation la plus favorisée.
Clause de la nation la plus favorisée

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71
Q

Clause de la nation la plus favorisée

A

deux pays se sont entendus pour qu’il y ait moins de barrières, s’il entrent dans le GATT, ces avantages sont proposés aux autres adhérents. Tous les pays ont le même traitement, sans discrimination.

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72
Q

Existence de l’OMC

A

L’existence de l’OMC, quand elle arrivera à son but ultime, ne sera plus justifiée (comme l’OTAN, qui a perdu son sens à la fin de l’URSS), mais elle ne voudra pas s’auto démanteler

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73
Q

Élimination des quotas et des autres barrières non tarifaires.

A

Ici la protection de l’industrie était permise via les tarifs douaniers
À l’exception du domaine agricole où en cas de déséquilibre temporaire de la balance commerciale où les quotas et les subventions étaient tolérés).
Les quotas limitent les importations alors que les subventions font diminuer les prix des biens nationaux exportés vers le marché international.

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74
Q

Réduction progressive des tarifs (douaniers) via les négociations multilatérales (avec tous les autres pays membres).

A

Le multilatéralisme (relations entre plusieurs pays) permet une meilleure efficacité et un plus grand nombre de possibilités.
Le GATT offrait un cadre global et efficace qui permettait à la fois la promotion des concessions mutuelles et de résoudre les différends commerciaux entre les pays membres.
Les pays en voie de développement (PED) bénéficiaient quant à eux d’un traitement privilégié (certaine souplesse). Leurs biens exportés faisaient l’objet d’un tarif réduit et toutes les concessions accordées aux pays riches leur étaient automatiquement attribuées, sans réciprocité. Le but était de les ouvrir progressivement au commerce international (atteindre la compétitivité)
But: promouvoir les exportations, car il y a cette idée que le commerce est une condition sine qua non de la prospérité économique. Les trois moteurs de la prospérité sont les investissements, la consommation et les exportations (consommation étrangère).

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75
Q

GATT –> OMC

A

Dès 1947, les tarifs américains ont été réduits d’environ 20%.
Le Japon et l’Europe ont été totalement détruits: on va leur donner de l’argent pour qu’ils achètent chez les Américains et se réindustrialisent
Réduction des barrières tarifaires pour que le commerce ne reste pas intra
Jusqu’aux années 60, soit sur une durée de 15 ans, la baisse ne sera que de 4%, car les entreprises américaines sont de plus en plus concurrencées par les firmes européennes.
Le Congrès, toujours sensible aux lobbies, a fini par voter des mesures protectionnistes en faisant appel à la clause de sauvegarde (stop aux importations pour sauvegarder les entreprises locales, qui ne font pas concurrence aux entreprises étrangères) et la clause de sécurité nationale (entre 65-75, à cause de la guerre au Vietnam).
On voulait une disparition totale des barrières, mais il y a des moments où il y a eu du recul.
3 principaux round entre les pays: négociations entre les adhérents du GATT (cinquantaine à l’époque, 164 aujourd’hui)

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76
Q

3 Round OMC

A

Le Kennedy Round
Le Tokyo Round
L’Uruguay Round

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77
Q

Kennedy Round

A

(62-67): le Président US obtient la liberté de négocier des réductions de tarifs allant jusqu’à 50% en moyenne (sans réciprocité).

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78
Q

Tokyo round

A

(73-79): se termine par une baisse substantielle des tarifs , soit 31% pour les USA, 27% pour les européens, 28% pour le Japon et 34% pour le Canada (années compliquées pour l’économie: fin du guerre du Vietnam, choc pétrolier et effondrement du régime dictatorial d’Iran, grand producteur de pétrole, et éviction des Américains)

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79
Q

Uruguay round

A

(1986-1993): avait pour objectif de combattre les barrières non tarifaires comme les subventions à l’exportation (mesure détournée du protectionnisme, mais dissonance cognitive entre ce qu’ils signent et ce qu’ils pratiquent). Ce round avait aussi comme objectif d’étendre le champ d’action du GATT aux assurances (proposent des services financier), aux banques (deviennent des assureurs), et au secteur de la technologie informatique (développement très rapide, grande importance)
L’Uruguay Round se conclut par un accord à Marrakech en 1994. Les tarifs ont baissé de 40%. Le GATT, qui n’était qu’un traité multilatéral, sera remplacé par une véritable institution multilatérale à savoir: l’Organisation mondiale du commerce (OMC-WTO), dont le siège se trouve à Genève en suisse, devient opérationnelle le 1 janvier 1995. En 2022, l’OMC compte 164 pays membres (sur 200).

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80
Q

Principe de l’OMC

A

un pays qui rentre dans l’OMC paie une cotisation (% de son PIB), qui va lui donner un poids en matière d’influence, futur super ministère du commerce, organisation internationale qui peut sanctionner ses adhérents.

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81
Q

Fonctions de l’OMC

A

Implémentation et gestion des accords commerciaux signés par ses membres
L’encadrement des discussions en vue de négocier de nouvelles ententes
L’arbitrage des conflits commerciaux entre les pays membres
La surveillance des politiques commerciales nationales

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82
Q

Implémentation et gestion des accords commerciaux signés par ses membres

A

Les pays acceptent et appliquent toutes les clauses de l’OMC (fait des réformes pour les implémenter, les respecter et commercer avec les pays membres)
Des cadres veillent au bon respect des clauses de la part des pays membres (gestion) et peuvent appliquer des mesures de rétorsion
Mais 2 superpuissances membres de l’OMC (Chine et États-Unis) s’imposent des barrières commerciales entre elles

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83
Q

L’encadrement des discussions en vue de négocier de nouvelles ententes

A

les membres des gouvernements des pays se rencontrent pour essayer d’aller plus loin dans le commerce international et d’avancer vers le libre-échange, le tout dans une optique favorable à tout le monde.

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84
Q

L’arbitrage des conflits commerciaux entre les pays membres - fonction

A

quand des entreprises spécialisées dans certaines exportations se plaignent de mesures tarifaires à leur gouvernement (violation explicite d’une clause fondamentale sans justification), qui va se plaindre auprès d’une commission de l’OMC, qui va étudier le dossier et rendre un verdict (neutralité, mais lobbying par des particuliers et des pays) → rétorsion: réciprocité des barrières tarifaires, constitution d’un dossier remis aux responsables de l’OMC, qui rendront un verdict.

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85
Q

La surveillance des politiques commerciales nationales

A

forme d’ingérence chez des pays souverains (surveillance par des technocrates élus par personne)

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86
Q

But OMC

A

Arbitrage et surveillance: différences par rapport au GATT devient une institution.
Une fois que toutes ces barrières seront levées (objectif inatteignable), l’OMC veillera sur le commerce international.
But: maintenir un pseudo libre-échange

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87
Q

Règlement des différends commerciaux et ORD

A

L’OMC définit un ensemble de règles concernant les subventions en mettant en place une instance, l’Organe de règlements des différends (ORD).
L’ORD permet:
de prévenir les conflits commerciaux ;
les prévenir lorsqu’ils deviennent effectifs.

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88
Q

Règles OMC subventions

A

les subventions gouvernementales sont autorisées dans la mesure où elles ne nuisent pas aux partenaires commerciaux. Cependant, quand le Canada subventionne une industrie locale (Bombardier) il nuit aux concurrents directs (Airbus et Boeing).
Les principaux contributeurs de l’OMC se donnent le droit de faire des subventions à l’exportation, même si elles ne sont théoriquement pas tolérées
L’OMC essaie de les gérer avec souplesse pour que les parties prenantes soient satisfaites
Les victimes lésées de telles subventions peuvent faire appel à l’ORD qui rend un verdict direct. S’il est prouvé que la subvention entre dans la catégorie des subventions interdites, le pays lésé sera autorisé à prendre des mesures de rétorsion.

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89
Q

Subventions autorisées OMC

A

L’aide à la recherche industrielle ;
L’aide au développement des industries naissantes (List: jusqu’à ce qu’elles prennent de l’ampleur);
L’aide aux régions économiquement défavorisées ;
Les aides pour la reconversion aux nouvelles normes environnementales (externalités)

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90
Q

Étapes - règlement des différents

A

Consultations
Examen par le groupe spécial
Appel
Adoption et la mise en œuvre du rapport

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91
Q

Consultations

A

les parties examinent le problème entre elles (souvent pendant 60 jours). Généralement, elles obtiennent un accord à l’amiable dès cette étape

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92
Q

Examen par le groupe spécial

A

si aucune solution n’émerge dans les 60 jours, l’ORD créé un groupe spécial, formé d’experts indépendants, à la demande du plaignant. Ce groupe rendra son verdict au bout de 6 mois maximum, mais peut aller jusqu’à plusieurs années (le groupe étudie le dossier, vérifie si les arguments sont bien valables).

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93
Q

Appel

A

les parties peuvent faire appel du verdict. Les procédures ne dépassent pas 2 ou 3 mois (peut aller jusqu’à 18 mois).

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94
Q

Adoption et la mise en œuvre du rapport

A

après adoption du rapport du groupe spécial, la partie mise en cause doit informer l’ORD de son intention vis-à-vis des recommandations du rapport. Cette décision fera jurisprudence et servira de référence pour des affaires similaires. Cette décision sera une recommandation pour les pays importants plus qu’une obligation. Les pays les plus contributeurs sont les pays les plus influents

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95
Q

Permission d’exemptions par l’OMC

A

Mesures qui entrent en contradiction avec son objectif (paradoxe) pour aider certains pays en difficulté pour les garder dans l’OMC et les aider plus tard à redémanteler leurs barrières tarifaires.
L’OMC permet exceptionnellement certaines mesures protectionnistes. Ces mesures sont généralement temporaires. Elles doivent être justifiées avant leur application.
Il s’agit en général de représailles contre la concurrence déloyale ou dans le cas de mesures d’urgence en lien avec l’intérêt national.

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96
Q

Droits compensatoires

A

L’OMC autorise un pays à prendre des mesures légales pour lutter contre la subvention étrangère (d’un autre pays membre de l’OMC) dans la mesure où cette subvention est prouvée (difficulté).
Si, par exemple, le Canada estime que les prix de certains produits importés depuis les USA sont diminués artificiellement via des subventions du pays exportateur (USA), L’OMC permet alors au Canada de taxer les produits des USA pour neutraliser l’effet de la subvention : ce sont les droits compensatoires.

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97
Q

Clause de sauvegarde

A

Permet à un pays membre de l’organisation de prendre des mesures protectionnistes, toujours à court terme, lorsque les entreprises locales sont victimes de préjudices graves (chocs exogènes: instabilité politique grave, catastrophe naturelle, nécessité de reconversion industrielle, catastrophe économique, etc.).
Le gouvernement accorde ainsi une protection contre la concurrence étrangère durant une courte période, le temps que les difficultés finissent par s’estomper (sans créer de chômage élevé)
Exemple: en 2018, les États-Unis ont invoqué la clause de sauvegarde pour protéger leur industrie de l’acier et de l’aluminium (contre le Canada).

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98
Q

Clause anti-dumping

A

Éviter que certains pays pratiquent un effet d’éviction sur un autre.
Une grande entreprise qui génère des économies d’échelle et domine le marché veut se débarrasser de ses concurrents en se permettant à court terme de vendre à perte pour inciter les autres à s’aligner sur de nouveaux prix et quitter le marché pour avoir le monopole (pratique déloyale).
Le dumping est une pratique commerciale déloyale qui consiste dans un premier temps à ce qu’un PAYS (A) exporte vers un PAYS (B) des biens au-dessous du prix en vigueur dans la pays d’origine (A), ou au-dessous du coût de production.
Cette vente à perte va éliminer la concurrence locale la moins solide, puis quand la concurrence sera réduite, les entreprises exportatrices du PAYS (A) augmenteront leurs prix.
L’OMC permet dans ce cas, quand il est prouvé, que des mesures de représailles soient appliquées par le PAYS (B) via l’imposition d’un tarif équivalent à la réduction de prix attribuable au dumping.
Exemple : le conflit qui opposait les États-Unis (PAYS B) et la Corée du Sud (PAYS A) dans le domaine de l’électronique en 1997.

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99
Q

Cas de l’agriculture

A

pineux, sujet de grosses tensions entre les pays émergents et les pays avancés.
La libéralisation du commerce international des produits agricoles n’engendre pas uniquement des effets positifs sur toutes les nations et notamment sur tous les pays en voie de développement.
Les grands pays exportateurs comme le Brésil, l’Argentine et l’Afrique du Sud se verraient favorisés, alors que les petits pays (les moins développés) n’y trouveraient pas que des avantages, car les petits producteurs risqueraient de perdre des marchés protégés de la concurrence internationale. Il y a un conflit entre les différentes productivités
Pays du Nord désavantagés: loi de la gestion de l’offre agricole. Ils produisent plus à des coûts de production plus élevés (risque de la dépendance agricole par rapport à des partenaires)
Politique agricole commune: fonds de la commission européenne pour subventionner tous les producteurs européens

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100
Q

Les 4 principales exceptions permises par l’OMC

A

Droits compensatoires
Clause de sauvegarde
Clause anti-dumping
Cas de l’agriculture

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101
Q

Accords de libre-échange

A

Au niveau régional, groupements de libre-échange pour pratiquer entre des pays similaires dans la même sphère géographique.
Certains pays qui s’agglomèrent vont être encouragés à faire partie de l’OMC
L’Union européenne (UE) et l’ACEUM (Canada, États-Unis, Mexique) sont deux exemples très connus d’espaces économiques régionaux faisant la promotion de la libre circulation des biens.
Les barrières douanières diminuent voire disparaissent (dans le cas de l’UE), mais restent intactes vis-à-vis du reste du monde.
Les associations économiques prennent diverses formes en matière d’intégration, allant de la simple zone de libre échange (ex: ACEUM) à l’union économique complètement intégrée (ex: U.E), en passant par l’union douanière et le marché commun.

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102
Q

Accords - liste

A

Zone de libre-échange
Union douanière
Marché commun
Union économique et monétaire

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103
Q

Zone de libre-échange

A

Abolition des tarifs et autres barrières qui entravent la libre circulation des biens (pour les produits produits dans ces pays), mais chacun d’eux conserve ses propres tarifs avec le reste du monde.
Les pays extérieurs à la zone tentent toujours de cibler le pays (passoire) qui a la protection tarifaire la plus faible (chacun a ses propres droits de douane) pour permettre à ses biens d’entrer dans la zone et opérer à partir de là sans subir les tarifs plus importants des autres pays membres (et avoir des privilèges face à des pays plus intéressants).
Ainsi, les pays qui se regroupent par un traité de libre-échange doivent surveiller la provenance réelle des biens qui traversent les frontières intérieures de la zone.
Libre circulation des marchandises, mais contrôles face aux capitaux.

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104
Q

Union douanière

A

Zone de libre-échange qui possède une tarification douanière commune face aux autres pays (avantage souvent un ou deux pays).
Partenariat commercial qui permet la libre circulation des biens, pas des services
Les tarifs douaniers avec le reste du monde sont communs à tous les membres de l’union. L’union douanière dispose donc d’une tarification extérieure commune.
L’union douanière empêche donc les tentatives de détournement du commerce vers les membres qui ont les tarifs extérieurs les plus bas.
L’union douanière concerne uniquement la libre circulation des biens (et capitaux).

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105
Q

Marché commun

A

Zone de libre-échange, libre circulation des marchandises, des services, etc.
Va encore plus loin que l’union douanière, à laquelle on ajoute une liberté de circulation des biens, du travail, des capitaux et de la main d’œuvre.
Tarification douanière commune avec le reste du monde

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106
Q

Union économique et monétaire

A

Perte de la souveraineté économique et monétaire (plus de banques centrales nationales).
La banque centrale devient une institution supranationale et les pays renoncent à leurs politiques budgétaires (aucun ne peut faire de dépense comme il le souhaite), qui sont transférées à cette institution.
Marché commun dont les politiques fiscales, monétaires et sociales sont harmonisées.
Les membres perdent une partie importante de leur souveraineté économique.
Dans le cas de l’Union européenne, la création monétaire, le taux d’intérêt et la politique du taux de change échappent au contrôle des membres de l’union.
La Confédération canadienne se rapproche plus de l’union économique. Il existe certaines réglementations provinciales qui limitent la circulation de la main-d’œuvre (ex: le secteur de la construction) et de certains biens (ex: le secteur des brasseries).
Les États-Unis présentent un excellent exemple d’union économique entre les États, qui conservent des pouvoirs discrétionnaires dans le domaine de l’éducation, de la culture, de la police, etc.

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107
Q

Indices du commerce international et mesure de l’intensité

A

Comment mesurer l’intensité commerciale d’un pays?
Coefficient (degré) d’exportation (ce) = total X˚/PIB x 100
Coefficient d’importation (cim) = total M˚/PIB x 100
Coefficient d’ouverture: moyenne ce et cim = (ce + cim)/2

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108
Q

Déficit vs excédent

A

Pays A est déficitaire, car il importe plus qu’il n’exporte. Fortement dépendant des autres pays
Solde de la balance commerciale: X˚ - M˚
Si > 0, balance commerciale excédentaire (solde positif)
Si < 0, balance commerciale déficitaire (solde négatif)

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109
Q

Degré d’ouverture élevé - signification

A

Cela signifie qu’il est fortement intégré aux activités du commerce international (que sa balance commerciale soit excédentaire ou déficitaire). Il fait beaucoup de commerce et d’échanges à l’international

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110
Q

Petits pays et degré d’ouverture élevé

A

Les consommateurs représentent un marché extrêmement restreint, donc les entreprises vont dégager un surplus qui ne sera pas absorbé par la consommation locale. Ce surplus sera donc exporté sur le marché international (grâce à des accords de libre-échange). De plus, l’économie de ce pays ne sera pas suffisamment diversifiée pour produire ce dont il a besoin pour satisfaire la population en matière de biens et services.
Au contraire, les grands pays (plus de 100 millions d’habitants) peuvent se satisfaire de leur marché.

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111
Q

Introduction monnaie mondiale

A

Pas de monnaie unique mondiale, même si le dollar américain est utilisé pour le commerce
Chaque pays / union politico-économique a sa propre monnaie (devise).
Sauf le Panama, qui utilise le dollar américain
Trois types de monnaie
Toute transaction internationale (biens, services, titres financiers entre différents pays à travers le monde ne disposant pas de monnaie commune) exige de convertir une monnaie en une autre monnaie (opération de change).

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112
Q

Types de monnaie

A

Monnaie métallique: pièces de monnaie
Monnaie fiduciaire (FIAT money, confiance): billets de banque
Monnaie scripturale: lettres de change, chèques, monnaie électronique

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113
Q

Taux de change

A

prix d’un actif (monnaie) qui va être exprimé dans une monnaie différente
Nominal (e): celui qu’on étudie
Réel: corrigé de l’inflation

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114
Q

Taux de change nominal

A

quelle est la quantité de CAN$ mobilisée pour effectuer un paiement en US$ pour satisfaire mon partenaire commercial?
e: combien d’unités de devise peut-on acheter avec une unité de monnaie nationale? 1$ CAD = 0,9$ US
1/e: combien d’unités de monnaie nationale faut-il pour acheter une unité de devise? 1,11$ CAD = 1$ US
Exemple: 1$ CAN = 0,77 USD; 1 USD = 1/0,77 = 1,2987$ CAN

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115
Q

Évolution taux de change

A

60-70: 30 glorieuses
Baisse crise du pétrole, guerre du Vietnam et crise économique de 2008
Tendance à augmenter
La monnaie canadienne (et le PIB) est extrêmement liée à celle des États-Unis.

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116
Q

Régimes de changes

A

Administré
Fixe
Flexible

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117
Q

Régime administré

A

le taux de change est déterminé par la Banque centrale mais peut fluctuer à l’intérieur d’une fourchette déterminée
Aux États-Unis, contrôle du système monétaire dans un corridor sous la surveillance de la banque centrale américaine

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118
Q

Régime fixe

A

le taux de change est déterminé par la Banque centrale. Ce taux ne fluctue pas, quelle que soit la situation économique, sauf si la Banque centrale le modifie.
Permet de supprimer les coûts liés à la variation
Problème en matière en régimes d’unités monétaires
Pendant les 30 glorieuses, reste fixe

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119
Q

Régime flexible

A

le taux de change n’est pas déterminé par la Banque centrale. Ce taux est déterminé librement sur le marché des changes (FOREX, lieu d’échange de toutes les devises du monde), par le simple jeu de l’offre et de la demande de devises.
Il est en vigueur depuis 1973.

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120
Q

Implémentation régime flexible

A

Depuis la fin de la conversion du USD en or: tous les pays ayant des USD pouvaient les échanger contre de l’or, mais les dépenses militaires américaines étaient extrêmement élevées (peur internationale d’un cycle récessionniste)
Tous les pays se sont mis à convertir leurs USD en or (réserves ont diminué, donc arrêt de la convertibilité du USD en or et adoption d’un taux de change flexible fixé par les forces du marché)
1970: début de la consécration de la règle des 3D (théorie implémentée à l’international), mettre en place des mesures qui permettent la:

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121
Q

Règle des 3 D

A

Désintermédiation
Dérégulation
Décloisonnement

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122
Q

Désintermédiation

A

suppression de toute forme d’agent intermédiaire entre l’agent ayant besoin de financement et l’agent ayant une capacité de financement (banques), limite le rôle des banquiers (intermédiaires)

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123
Q

Dérégulation

A

suppression du contrôle étouffant par les États, marché purge lui-même les mauvais éléments, régulation par le marché plutôt que par les États

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124
Q

Décloisonnement

A

on se débarrasse de toute forme de cloison dans le système monétaire. Autrefois, séparation entre banques commerciales (collecte de fonds - épargne, honoraires, salaires - et financement de l’économie réelle grâce à des prêts aux entreprises, elles permettent l’investissement) et banques d’affaires (d’investissement, collecte d’une épargne privée → placement sur les marchés financiers, achat d’actifs plus risqués, promesses de rendements importants, pas des banques, ne prêtent pas d’argent, fructification économique, gestionnaires de portefeuille). Si ces dernières perdaient l’argent, pas grave (choix), mais si les banques commerciales perdaient l’argent, perte de salaires, revenus, etc. Dans les années 70, on veut augmenter le niveau de vie et on veut permettre aux banques de faire de l’assurance et vice versa: modèle de la banque universelle qui fait tout. Mis en place dans les années 90 (puis crise financière)

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125
Q

Appréciation du $CAD

A

e Dollar canadien s’apprécie si l’on peut acheter une plus grande quantité de devises avec la même quantité de dollars CAN.
Ex.: lundi : 1$ CAD = 0,9 $ US; mardi : 1$ CAD = 0,95 $ US

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126
Q

Fluctuations

A

Le taux de change nominal se détermine sur le marché des changes (FOREX).

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127
Q

Marché des changes

A

marché où l’on vend et on achète une devise en échange d’une autre devise.

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128
Q

Exemple marché des changes

A

Exemple: le marché des changes pour le $CAD est un marché où l’on vend le dollar canadien contre le dollar US (offre) et où l’on achète le dollar canadien en payant en dollars US (demande). Nous aurons donc:
Une demande de $CAD dont la contrepartie est une offre de $US
Et une offre de $CAD dont la contrepartie est une demande de $US
Selon l’économie (politiques économiques) du pays: influence sur la vente, si tout le monde vend ses $CAD, sa valeur baisse
Les États-Unis contrôlent l’évolution de leur monnaie et ne la déprécient pas, car toutes leurs compagnies ne produisent pas assez pour les besoins internes (dépendance envers les importations), intérêt à ce que les autres banques aient des fonds en $US pour faire des transactions avec eux.

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129
Q

Courbe offre et demande marché des changes

A

Si la courbe de la demande se déplace vers la droite, il y a augmentation de la valeur du $CAD
Si la courbe de l’offre se déplace vers la droite, il y a dépréciation du $CAD
Le taux de change d’équilibre est celui pour lequel D $CAD = O $CAD sur le marché des changes et les réserves officielles sont constantes (pas d’intervention de la Banque centrale).

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130
Q

Pas de monnaie commune internationale

A

En l’absence d’une monnaie commune (même si $US utilisés dans 90% des transactions) et d‘une banque centrale internationale, comment les pays font-ils pour garantir la convertibilité des devises et la stabilité des taux de change ?
Les échanges de produits et des mouvements de capitaux entre les pays nécessitent à la fois l’existence de réserves monétaires (banques centrales nationales émettent la monnaie nationale et possèdent un stock de monnaies convertibles à l’international comme l’euro, la livre, le franc suisse, le yen, les $US, venant de pays avancés et stables) et la possibilité de convertir les devises à des taux sinon stables, du moins prévisibles: rôle du SMI

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131
Q

3 fonctions monnaie

A

Unité de compte (la monnaie sert à évaluer la valeur d’un bien ou d’un service), un billet de banque de 5$ vaut 5$
Intermédiaire des échanges (moyen de paiement), facilite les échanges
Réserve des valeurs constante sur le long terme(elle permet de conserver la valeur des biens), accumulation d’un patrimoine

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132
Q

particularités monnaie internationale

A

Acceptabilité (être acceptée comme moyen de paiement dans un autre pays) ;
Liquidité (être émise en quantité suffisante par rapport aux besoins de transactions)
Stabilité, ou du moins la prédictibilité (avoir une valeur stable dans le temps et dont les changements doivent être prévisibles), ne pas passer par des périodes inflationnistes (dévorent la valeur de la monnaie)

133
Q

Hyperinflation et monnaie

A

destruction de la monnaie et création d’une nouvelle

134
Q

Augmentation taux d’intérêt monnaie

A

arrivée massive de capital étranger, donc augmentation de la valeur de la monnaie locale.

135
Q

Depuis 1945, monnaie internationale

A

$US qui joue le rôle de la monnaie internationale: en termes d’acceptabilité, il est utilisé dans 80 à 90% des transactions de change. Cependant, sa prédictibilité demeure assez faible à cause du régime de change flottant auquel il est soumis depuis 1973.

136
Q

Taux change américain

A

Avant 1973: taux fixe, pas d’évolution du cours des monnaies par rapport aux États-Unis, possibilité de convertir en or (cesse en raison de la guerre du Vietnam)
Après 1973: période de stagflation (stagnation/récession économique + inflation assez élevée) en raison de la guerre du Vietnam et des chocs pétroliers, adoption d’un taux flottant toujours en place actuellement

137
Q

système de Bretton Woods

A

Première version du SMI
Ce système fut le premier système monétaire conçu et mis en place par la communauté internationale.
Malgré ses lacunes, il a, pendant un quart de siècle, favorisé l’expansion des échanges et a contribué à une forte croissance économique notamment en Europe et en Amérique du Nord.

138
Q

accords de BW

A

signés en 1944 suite à une rencontre entre des pays européens, États-Unis, etc.

$US devient la principale monnaie internationale, convertible en or (plus maintenant)

Création de la Banque mondiale: reconstruction et développement des pays occidentaux (anticipation de la défaite allemande), puis aide aux pays en développement

Création du Fonds monétaire international: reconstruction des systèmes financiers (renflouer les banques, stabiliser le système)

Taux de change fixe des autres monnaies internationales vis-à-vis du $US (disparu)
Chaque pays devait définir sa devise en poids d’or par rapport à un étalon convertible en or (dollar US dont la parité était fixée à 35$ l’once).
Chaque pays s’engageait à promouvoir la stabilité de son taux de change.

139
Q

SBW - principes

A

Convertibilité des devises
Stabilité des taux de change
Présence d’un organisme régulateur

140
Q

FMI

A

Gendarme financier du monde pour assurer le bon fonctionnement du système
Une intervention du FMI renvoie une image négative du pays qu’il aide, donc taux d’intérêt plus élevés sur le marché. (contre-productivité)
Dépositaire des réserves monétaires internationales nécessaires au développement des échanges et à la recherche de l’équilibre extérieur
Donne aux pays membres les moyens financiers d’intervenir sur le marché des changes.

141
Q

Monnaie FMI

A

DTS: droit de tirage spéciaux, panier des principales monnaies internationales
Le FMI détient un ensemble de devises fournies par chacun des pays membres selon sa quote-part (25% sous forme d’or et le reste sous forme de devises).
Chaque pays a une quote-part qui est déterminée en fonction de l’importance économique du pays (PIB, volume du commerce, et les réserves de change). La quote-part détermine aussi le poids politique de chaque pays auprès du FMI.
Les États-Unis détiennent près du cinquième des droits de vote et définissent ainsi en pratique les politiques du FMI grâce à l’appui de quelques pays alliés comme le Royaume-Uni et le Canada: influence sur les décisions et le financement

142
Q

BRI

A

Banque des règlements internationaux, banque centrale des banques centrales, gouverneurs des 66 plus grandes puissances économiques
Impose une homogénéité des activités bancaires et internationales.
Beaucoup plus puissante que le FMI
Donne le mode d’emploi de l’activité économique et financière mondiale.
Contrairement à la BM et au FMI, ne vient pas en aide aux pays en développement

143
Q

Disparition SBW

A

Le dollar US servait de monnaie internationale à la place de l’or. Les banques centrales avaient donc besoin de réserves suffisantes de dollars et ces réserves devaient augmenter au même rythme que le commerce extérieur.

Convertibilité en or disparaît
Le taux de change devient flottant
FMI et BM ont comme principaux clients les pays en voie de développement

144
Q

Dilemme Robert Triffin

A

En 1960, l’économiste Robert Triffin a mis en évidence le dilemme qui porte son nom. Le monde avait besoin de réserves de dollars sans cesse croissantes, en raison de la progression continue du commerce mondial (3 à 5% par année), alors que le stock d’or n’augmentait pas assez vite (une hausse d’environ 1% par an).
Pas forcément avantageux pour les États-Unis
Disparition de la première version de Bretton Woods

145
Q

Conséquences disparition SBW

A

Dès 1960, le stock d’or US était insuffisant pour couvrir les avoirs étrangers en dollars si tous les pays étrangers avaient réclamé une conversion de leurs dollars en or. Les USA devaient accumuler déficit sur déficit dans leurs échanges extérieurs pour permettre une sortie nette de dollars du pays.

Pour équilibrer leur commerce extérieur, les USA ont dévalué leur monnaie durant l’été 1971. Le président Nixon a suspendu en même temps la convertibilité du dollar en or et a lancé un plan de redressement de la balance courante américaine (commençait à s’endetter et à avoir un déficit)

Après la crise de 1971, les USA ont commencé à imposer un régime de changes flottants. Ils ont permis aux monnaies de fluctuer afin de permettre un meilleur ajustement des balances des paiements.

146
Q

Politique monétaire expansionniste

A

la banque centrale diminue le taux d’intérêt pour augmenter les crédits bancaires (plus d’emprunts et d’investissements), relance l’activité économique, plus d’argent en circulation (donc crée de l’inflation), la monnaie devient abondante donc se déprécie: augmentation du coût des biens importés, mais exportations augmentent

147
Q

Politique monétaire restrictive

A

la banque centrale augmente les taux d’intérêt pour réduire l’activité économique et réduire l’inflation (plus difficile d’emprunter), la monnaie est appréciée et attire les investisseurs étrangers, facilite les importations, mais complique les exportations.

148
Q

Désavantages taux de change flottant

A

Le taux de change flottant est censé théoriquement rééquilibrer automatiquement les balances courantes déficitaires ou excédentaires. Pourtant, les déséquilibres se sont maintenus depuis 1973 malgré d’importantes fluctuations (et donc une instabilité des taux).
Les pays qui ont eu une politique monétaire expansionniste ont subi une forte inflation (Brésil et Argentine durant les années 80). L’inflation a causé une dépréciation de la monnaie et a rendu les importations plus coûteuses.
Les pays qui ont une politique monétaire restrictive ont eu un autre type de problème. La hausse de leurs taux d’intérêt a attiré les capitaux étrangers et ainsi cela a fait augmenter la valeur de leurs monnaies respectives, ce qui s’est traduit par une perte de compétitivité de leurs exportations et une détérioration de leurs balances courantes.

149
Q

Avantages taux de change fixe

A

Il fournit un environnement stable
Les pays ne peuvent pas mener des politiques économiques déséquilibrantes ou hasardeuses (pas besoin de jongler avec les taux d’intérêt)
Il fonctionne selon des règles précises et rigides.

150
Q

Contraintes taux de change fixe

A

besoin d’un état de paix durable et mondial
Une subordination des politiques économiques (emploi, prix, salaires, et taux d’intérêt) à la seule recherche de l’équilibre extérieur.
Il ne fonctionne plus lorsqu’un pays décide de ne plus appliquer les règles (cas des USA à l’époque de Bretton Woods).
Le cas de l’Union européenne et notamment de la zone euro qui s’est dotée d’un régime de taux de change fixe et d’une harmonisation des politiques monétaires et budgétaires est un exemple d’échec patent.

151
Q

Problème SMI

A

Comment faire rallier les intérêts stratégiques d’un pays et l’efficacité économique?

152
Q

Balance des paiements

A

Outil de mesure simple et efficace permettant aux économistes et comptables nationaux de répondre aux questions relatives à un risque de baisse du dollar ou de n’importe quelle autre devise, la compétitivité du taux de change et de son impact sur les exportations, voire l’endettement chronique de l’État et ses effets sur la sphère économique
Document comptable qui enregistre toutes les transactions commerciales et financières entre les pays partenaires y sont enregistrées et classées de manière logique.
relevé de toutes les opérations enregistrées au sein des différentes balances

153
Q

Balance des paiements renseigne le gouvernement sur

A

La compétitivité du taux de change: est-ce que la valeur de la monnaie nationale est avantageuse (suffisamment compétitive pour booster les exportations, adéquate pour les produits importés) pour nos industries exportatrices? Y aura-t-il un impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs
Le niveau des exportations
La compétitivité des entreprises locales concurrencées par des compagnies étrangères et des entreprises exportatrices face aux autres compagnies internationales

154
Q

Équilibre balance paiements

A

Doit toujours être à l’équilibre
Actif et passif (somme des résultats des autres balances): même montant de chaque côté pour être à l’équilibre
Certaines balances peuvent être déficitaires ou excédentaires
On peut rajouter un écart statistique si les montants des deux côtés ne sont pas égaux

155
Q

Balances contenues dans la balance des paiements

A

Balance des transactions courantes
Balance commerciale: solde entre le total des exportations et le total des importations de tous les biens manufacturés
Balance des services: solde entre le total des exportations et le total des importations de tous les services (balance des services)
Balance des revenus de placements
Balance des transferts

Balance des capitaux (transactions financières): compte financier

156
Q

Balance courante

A

Canada: solde négatif pour les exportations et importations (biens et services): notre tissu industriel n’est pas suffisamment apte à satisfaire les besoins de la population
Nous sommes moins performants par rapport au reste du monde.
La balance courante regroupe la balance commerciale, la balance des services, les revenus de placements, les transferts.
Ainsi, la balance courante enregistre toutes les opérations courantes entre un pays (exemple le Canada) et le reste du monde. Le solde de la balance est soit positif (balance excédentaire), soit négatif (balance déficitaire).

157
Q

Balance commerciale

A

Regroupe les exportations (les recettes), et les importations (les dépenses) de biens, et constitue généralement le poste le plus important de la balance des paiements.
Le solde de la balance commerciale est soit positif (balance excédentaire), soit négatif (balance déficitaire).

158
Q

Canada: balance commerciale

A

Plus fortement importateurs (UE, Chine, Mexique, Japon, etc.), à l’exception de nos échanges avec les États-Unis
Nous renseigne sur la compétitivité de nos entreprises, qui sont plus compétitives avec les États-Unis.
Les succursales américaines sont considérées comme une production locale (de droit canadien, avec des actionnaires étrangers): le taux de production coûte moins cher, réexportation vers le marché américain, contribue à la balance commerciale positive. C’est également le cas du Japon.

159
Q

Balance des services

A

La balance des services (balance des invisibles) regroupe les exportations (les recettes), et les importations (les dépenses) ayant trait aux secteurs du tourisme, des transports internationaux, des assurances, de la location des brevets ou de franchises, de services-conseils des bureaux d’étude, etc.
Le solde de la balance des services est soit positif (balance excédentaire), soit négatif (balance déficitaire).

160
Q

Canada - balance des services

A

Le Canada est structurellement déficitaire dans ses échanges de services avec le reste du monde.
A titre d’exemple, le déficit touristique canadien s’explique par le manque d’attractions culturelles (musées, sites archéologiques, etc.) et de attractions récréatives (manque d’ensoleillement, plages, sites naturels, gastronomie, etc.), comparativement aux autres pays du monde.

161
Q

Balance des revenus de placements

A

La balance des revenus de placements regroupe les intérêts et les dividendes (bénéfices) versés aux étrangers et reçus par les Canadiens.

162
Q

Balance des revenus et placements - Canada

A

Le Canada a traditionnellement une balance des revenus déficitaire (solde négatif) parce que de nombreuses entreprises étrangères y sont installées.
Ces firmes étrangères rapatrient une partie de leurs profits chez elles sous formes de dividendes versées aux actionnaires.

163
Q

Balance des transferts courants

A

Donations, retraites, impôts, aide internationale
La balance des transferts courants regroupe les prestations de retraite, dons personnels ou institutionnels, impôts versés ou retenus à la source et l’aide internationale (privée ou publique.

164
Q

Analyse balance courante

A

Excessivement dépendants pour les services
Peu de tourisme, transports déficitaires (compagnies aériennes)
Quasiment et constamment déficitaire.
Déficit de 63,3 milliards de $: économie pas performante par rapport au reste du monde
Le gouvernement va faire des dépenses pour aider les secteurs moins compétitifs
S’explique par une forte consommation et une incapacité de satisfaire la population (sauf Allemagne, Italie et Japon)

165
Q

Balance des capitaux

A

(ou compte financier) regroupe les achats et les ventes d’actifs étrangers par les citoyens canadiens ou les ventes d’actifs canadiens par les étrangers.
Ce que les citoyens canadiens détiennent à l’étranger vs ce que les étrangers détiennent au Canada
On remarque que le Canada possède une balance des capitaux excédentaire: plus d’investissements depuis l’étranger.

166
Q

Exemple balance des capitaux - passif

A

(rentrée d’argent, engagements) du Canada: vente d’obligations (vente de bons aux étrangers et promesse de remboursement avec taux d’intérêt fixe, achat d’une dette) d’Hydro-Québec à une caisse de retraite au Japon (recette ou entrée de devises).

167
Q

Exemple balance des capitaux - actif

A

(sortie d’argent, créances) du Canada: rachat d’une chaîne de magasins américaine par la compagnie québécoise Métro (dépense ou sortie de devises).

168
Q

Équilibre général balance des paiements

A

Écart statistique pour avoir un montant équilibré et montrer la différence entre les deux
Le solde du compte courant et celui de la balance des capitaux s’annulent plus ou moins.
S’il reste un surplus net, cela signifie que les entrées de devises ont dépassé les sorties et par opposition, un déficit net est synonyme de sorties importantes de devises étrangères.
Cibler les entreprises déficitaires pour les aider à devenir compétitives
Balance toujours équilibrée, mais soldes de sous-balances sont positifs/négatifs
Nous donne une idée sur les secteurs moins compétitifs ou fortement concurrencés, se concentre sur les transactions internationales (et pas internes)

169
Q

Microéconomie

A

analyse producteur, consommateur, marché, externalités, etc.

170
Q

Macroéconomie

A

PIB, inflation, chômage, taux de change, investissement, consommation globale, dépenses du gouvernements

171
Q

Activité économique

A

activité cyclique avec des hauts et des bas, c’est-à-dire avec des périodes de récession économique marquées par une hausse du chômage, et des périodes de forte inflation.

172
Q

Stabiliser activité économique

A

un gouvernement peut intervenir: politiques macroéconomiques ou discrétionnaires (appliquées à notre discrétion)

173
Q

Politique budgétaire

A

augmentation (déficit public, endettement, pari de relancer l’activité économique et de récupérer l’argent dépensé par les impôts) ou réduction des dépenses (austérité) gouvernementales
Théorème de l’équivalence ricardienne (Barro)

174
Q

Théorème de l’équivalence ricardienne

A

quand un gouvernement annonce publiquement qu’il va dépenser, les citoyens vont traduire cette annonce par une future augmentation des impôts (en raison de l’augmentation potentielle du déficit public) et vont mettre de l’argent de côté (épargne plutôt que consommation) pour payer des impôts plus tard, ce qui va aller à l’encontre du pari budgétaire du gouvernement, qui souhaitait par ses politiques augmenter la consommation. Pour Barro, la croissance économique repose sur l’offre et la demande et toute intervention de l’État est vaine.

175
Q

Politique monétaire

A

à travers la Banque centrale (sous l’autorité du gouvernement fédéral, qui décide de ses objectifs, mais indépendante en matière du choix de ses instruments)

176
Q

Politique monétaire expansionniste - BC

A

BC crée de l’argent par des écritures comptables pour diminuer le taux d’intérêt directeur de la banque centrale (les autres banques seront forcées de suivre, ce qui rend le crédit à la consommation plus accessible, encouragement des emprunts et des investissements) afin de relancer la croissance (bon pour le pouvoir d’achat). Elle relance le niveau d’emploi, mais est hautement inflationniste (tout le monde dépense, donc on va augmenter les prix: mauvais pour le pouvoir d’achat). Le taux de change diminue et la monnaie se déprécie.

177
Q

Politique monétaire restrictive - BC

A

augmentation du taux directeur de la BC, réduction de l’activité, augmentation du chômage (moins de profits, congédiements) et baisse de l’inflation (bon pour le pouvoir d’achat). Le taux de change augmente et la monnaie s’apprécie (investisseurs étrangers mettent beaucoup d’argent dans les banques locales)

178
Q

Paradigme politiques expansionnistes/restrictives

A

Libéralisme: la seule maladie que génère le capitalisme est l’inflation (pas le chômage, qui est volontaire et preuve de fainéantise). Il faut donc adopter une politique monétaire restrictive.
Économistes qui pensent que le chômage est involontaire: intervention de l’État par une politique monétaire expansionniste ou une politique budgétaire.
Il n’y a pas de politique monétaire qui va résoudre deux problèmes à la fois: objectifs contradictoires. Impossible de relancer le pouvoir d’achat et d’aider des entreprises à être plus productives.

179
Q

Commerce et équilibre général

A

La balance des paiements est en équilibre lorsque le solde de la balance courante est compensé par celui de la balance des capitaux (compte financier).
Le commerce extérieur et les mouvements de capitaux sont particulièrement sensibles à la situation du moment.
En effet, la balance courante est très vulnérable, Par exemple, une récession survenue aux USA aura un impact sur les exportations canadiennes.
Une réduction du cours mondial du sucre fera baisser la valeur des exportations cubaines.
Les mouvements de capitaux, par nature très instables, font varier l’équilibre entre l’offre et la demande de la devise nationale.

180
Q

Exemple commerce et équilibre général

A

Exemple : un afflux massif de capitaux étrangers au Canada accroît la demande du $ CAN et pousse le taux de change vers le haut.
Donc, si les autorités de la Banque centrale ont opté pour la stabilité du taux de change, elles se retrouveront devant un nouveau problème :
Elles doivent absolument rééquilibrer la balance des capitaux sans nuire au reste de l’économie.
Si les autorités optent pour les fluctuations du taux de change, ce dernier augmentera et influera sur les exportations (baisse de la compétitivité) et sur les importations (qui coûteront moins). Dans ce cas précis, c’est la balance courante qui se déséquilibrera.

181
Q

Taux de change flottant et BP

A

(libre variation en fonction de l’offre et de la demande de la devise), la balance des paiements se rééquilibre théoriquement d’elle-même, cependant, il faudra faire face aux instabilités du taux.

182
Q

Taux de change fixe et BP

A

il faudra constamment conserver la balance des paiements en équilibre.

183
Q

Fixe vs flottant

A

Entre ces deux extrêmes, il existe un taux de change flottant administré. Ce taux est dans ce cas surveillé et influencé par la Banque centrale.
Taux de change déterminé par le marché (FOREX), sauf aux États-Unis, qui pratiquent un taux de change flottant administré.
Administré: souplesse, rééquilibre de la balance des paiements
Fixe: maintien d’une balance des paiements équilibrée

184
Q

Solution TDC fixe

A

Le taux de change fixe peut aussi fluctuer à l’intérieur de certaines marges (+/- 1% autour d’une valeur déterminée) ou carrément subir un changement de parité (dévaluation ou réévaluation) quand la situation devient intenable

185
Q

Conséquences politique monétaire

A

si une banque centrale cherche à maîtriser une tension inflationniste en augmentant son taux d’intérêt
Sur le plan intérieur : l’investissement et, par conséquent, le PIB se trouveront ralentis par cette diminution de l’offre monétaire.
Sur le plan extérieur : les capitaux étrangers vont affluer et ainsi la balance des capitaux va s’améliorer. Cependant, la devise nationale va s’apprécier et par conséquent les exportations vont diminuer car les entreprises exportatrices seront moins compétitives. Elles réduiront leurs production et le PIB sera affecté.

186
Q

Conséquences politique budgétaire

A

si un un gouvernement cherche à éradiquer une récession économique via une politique de déficit public (politique budgétaire), dans un régime de change flottant, il y aura des effets positifs et négatifs sur le niveau de la production.
Sur le plan intérieur : la hausse des dépenses relancera la consommation et l’emploi, ce qui provoquera de facto une hausse de la demande de la monnaie. Celle-ci devient rare et les taux augmenteront (effet d’éviction : les dépenses publiques chassent l’investissement privé).
Sur le plan extérieur : une hausse du taux d’intérêt augmentera le taux de change et nuira aux exportations.
Plus risqué: besoin des impôts en retour

187
Q

Stagflation

A

forte récession et inflation forte (par rapport au chômage): augmentation du taux directeur

188
Q

Classement pays

A

(selon IDH: indice de développement humain)
Nord: industrialisés, revenus élevés
Sud: en développement, émergents
Exceptions

189
Q

Liens entre croissance économique et développement

A

il ne peut y avoir de développement économique sans croissance économique, mais une croissance économique peut ne pas générer de développement économique
Croissance récupérée par l’élite politique
Développement durable avec croissance économique: sinon pas de développement

190
Q

Coopération au développement

A

La coopération au développement est née de la réflexion autour de ce terme clé, dont la définition a évolué au fil des décennies.
L’idée que nous nous faisons du développement a elle aussi changé et avec elle les fondements mêmes de la coopération au développement.

191
Q

Croissance et développement: après guerre

A

indépendance de pays en voie de développement
Les pays du Nord voulaient imposer un modèle de développement calqué sur les Européens afin qu’ils deviennent un marché pour les États-Unis
Modèle de production de masse face à une consommation de masse: but est de faire barrage au communisme
Pays ont pas les mêmes dotations factorielles: pas forcément de bons résultats
La décolonisation de l’Afrique et les ambitieux programmes d’aide lancés par les Nations Unies ont pour la première fois mis les questions de développements le devant de la scène.

192
Q

Développement: définition après guerre

A

Le terme désignait alors la transformation d’un pays pauvre et traditionnellement agricole en un pays industrialisé et prospère.
L’objectif et la voie du développement semblaient alors très clairs : Il s’agissait de faire adopter les modes de vie économiques, sociaux, culturels et politiques du monde occidental à des sociétés non européennes.
Seul le rythme de développement était incertain, étant donné que tous les pays ne disposaient pas des mêmes ressources.
Inspiration plan Marshall

193
Q

Plan Marshall

A

Beaucoup d’experts du développement pensaient que, comme l’Allemagne et le Japon d’après-guerre, les pays décolonisés avaient besoin d’un financement initial pour amorcer leurs processus de rattrapage.
Les experts des Nations Unies et de la Banque mondiale pensaient qu’un capital suffisant et une industrialisation à marche forcée permettraient en quelques décennies aux pays en développement (PED) de connaître la même prospérité que les pays d’Europe occidentale.
Ce modèle de développement basé sur des apports de capitaux a essuyé de vives critiques. Le capital, à lui tout seul, ne pouvait pas à l’évidence combler le retard économique et technologique des PED.

194
Q

Développement - années 70

A

A partir des années 70, l’aide internationale s’est mise à investir davantage dans les ressources humaines et dans l’infrastructure sociale : les experts du développement ont encouragé la construction des routes et de conduites d’eau, mis en place et développement des systèmes éducatifs et de santé.
L’aide devait être plus ciblée: infrastructures de base (attractivité territoriale pour attirer les investisseurs étrangers) et capital humain
Théorie de l’échange inégal
Une vision plus globale s’est imposée. l’observation empirique a montré que les échanges commerciaux inéquitables et des rapports internationaux de dépendance constituaient des causes structurelles qui ralentissaient et faussaient le développement.

195
Q

Monde en développement - années 70

A

bloc hétérogène (165 pays sur 200), cultures (d’entreprise) et sensibilités différentes, rapport à l’argent différent
Les lois économiques ne sont ni universelles ni intertemporelles (monde dynamique et non uniforme)

196
Q

Théorie de l’échange inégal

A

celui qui produit à faible valeur ajoutée sera forcément perdant par rapport aux pays qui exportent des produits à haute valeur ajoutée, fausse théorie (Taïwan, Singapour)

197
Q

Théorie de l’échange inégal

A

celui qui produit à faible valeur ajoutée sera forcément perdant par rapport aux pays qui exportent des produits à haute valeur ajoutée, fausse théorie (Taïwan, Singapour)Remise en question du modèle occidental

198
Q

Remise en question du modèle occidental

A

la remise en cause du modèle occidental de développement aux pays du Sud, dont la tradition socioculturelle n’a rien de commun avec celle de l’Europe et d’Amérique du Nord: cheminement vers un politique de développement qui tiendrait compte des besoins spécifiques et de la situation initiale de chaque pays du Sud.
Satisfaction des besoins de chaque pays: comprendre ses singularités

199
Q

Années 80-90 et développement

A

Altruisme intergénérationnel: ne pas diminuer les ressources pour les générations à venir
Le développement perçu comme rattrapage a été supplanté par celui de développement durable : « le développement doit répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (Solow, sommet de la Terre à Rio, 1992) : ajout de la dimension écologique à la notion de développement, limitée jusqu’alors aux aspects économique et social.
Développement économique + gestion optimale des ressources non-renouvelables
OMD
l’aide au développement, pétrie de charité, s’efface au profit de la coopération au développement qui élabore et réalise des programmes en accord avec les autorités locales et la société civile.
Vision pragmatique du développement

200
Q

OMD

A

Objectifs du millénaire pour le développement (OMD): pas atteints, les PED et les pays industrialisés se sont engagés ensemble à réduire de moitié jusqu’en 2015 la pauvreté dans le monde.
Réduire l’extrême pauvreté et la faim
Assurer l’éducation primaire pour tous: secondaire et + peut nuire au développement économique
Promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes
Réduire la mortalité infantile
Améliorer la santé maternelle
Combattre les maladies
Assurer un environnement humain durable: moins d’instabilité politique
Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

201
Q

Vision pragmatique développement - années 80-90

A

Les pays riches du Nord ne peuvent pas résoudre les problèmes mondiaux à eux seuls, mais seulement en collaborant étroitement avec les pays émergents et en développement.
Le développement devient donc un projet commun à l’échelle planétaire, qui a pour objectif de fournir à l’humanité les fondements économiques et sociaux qui lui permettront de s’épanouir.
C’est ce qui se dit au niveau des Nations Unies: dans la « vraie vie », on part plutôt du principe qu’il n’y a pas d’amitiés, uniquement des intérêts

202
Q

APD provenance

A

L’APD émane essentiellement d’un certain nombre de pays donateurs. Ces pays se composent des membres du Comité d’aide au développement (CAD), des pays arabes producteurs de pétrole tels que l’Arabie Saoudite, le Koweït et les Émirats Arabes Unis.

203
Q

Types APD

A

Aide bilatérale : gérée par les États à travers leurs administrations ou agences compétentes (AFD, DDC, GIZ, US Aid, etc.), canal de soft power
Aide multilatérale : financement provenant des pays donateurs mais géré par des organismes internationaux ( Nations-Unies, Banque mondiale-IFC-infodev, etc.)
Rien n’empêche qu’un pays reçoive les deux aides en même temps

204
Q

Modalités de l’aide

A

Aide humanitaire d’urgence
Aide au développement alimentaire
Coopération (ou assistance) technique
Aide projet
Aide programme
Programmes sectoriels

205
Q

Aide humanitaire d’urgence

A

vise à amoindrir au plus vite les souffrances des populations victimes des désastres d’origine naturelle (inondation, tsunami, séisme, sécheresse) ou humaine (guerre civile). Cette catégorie d’aide est en progression constante au sein de l’APD mondial.
Ex.: Haïti, Rwanda, Darfour

206
Q

Aide au développement alimentaire

A

vise à aider les pays dont la population souffre de malnutrition chronique à faire face à leurs besoins prévisibles, soit sous forme monétaire soit en nature. D’autre part, cette catégorie d’aide participe à la création de systèmes de prévision et d’alerte face aux pénuries et au renforcement de la sécurité alimentaire des pays concernés.
Système d’alerte pour faire face à la malnutrition
Ex.: Afrique de l’Est (Éthiopie, Somalie)

207
Q

Coopération (ou assistance) technique

A

repose sur le financement de formations destinées aux étudiants et aux hauts fonctionnaires ou sur la mise à disposition d’experts auprès des agences publiques, des ministères et des autorités locales. Son objectif principal est l’accroissement du stock de capital humain des pays bénéficiant de l’aide, ainsi qu’à faciliter les transferts de connaissances, de compétences et de technologies.

208
Q

Aide projet

A

constitue l’outil le plus classique de l’APD et représente environ 25 % des aides bilatérales et multilatérales. L’aide projet consiste à fournir un financement lié à un projet spécifique dont l’objectif est la création de capital productif ou d’infrastructures de base telles que les routes, les hôpitaux, les écoles ou les centrales électriques et doublé d’un contrôle précis de l’utilisation des fonds.

209
Q

Aide programme

A

objectifs de nature macroéconomique ou sectorielle (institutionnelle: santé, énergie, éducation…). Les ressources liées à l’aide programme sont transférées directement aux autorités des pays bénéficiaires et sont soumises aux systèmes locaux de comptabilité et de gestion.

210
Q

Programmes sectoriels

A

objectif principal est de regrouper de façon coordonnée les différents donateurs en vue de financer un budget relatif à une politique conçue et mise en œuvre par le pays bénéficiaire autour d’une stratégie commune. Il vise par conséquent à financer à terme une aide budgétaire gérée et contrôlée par les autorités bénéficiant du programme. Les programmes sectoriels conduisent à un suivi régulier des administrations bénéficiaires par les donateurs.
Prêt/don d’argent: transfert d’argent du pays donateur vers le pays receveur, à disposition du deuxième pays
Aide budgétaire: plus inefficace (détournements), fonctionne dans des pays réformateurs et démocratiques

211
Q

Raisons de financement de l’aide

A

Qu’est ce qui motive un État à financer un projet d’aide au développement ? Pourquoi certains pays sont-ils candidats à en bénéficier? 5 interprétations: théories des relations internationales (théorie néo-réaliste, la théorie néo-marxiste, la théorie néo-libérale, la théorie libérale et la théorie idéaliste)

212
Q

théorie néo-réaliste

A

Selon ce paradigme, les relations internationales se caractérisent par un conflit généralisé qu’il soit implicite ou non entre toutes les nations, et dans lequel chacun tente d’accroître sa puissance relative.
Par conséquent, l’aide publique au développement est considérée comme un instrument au service de cet objectif, qui se répartit en dimensions politiques, sécuritaires, économiques, culturelles, etc.

213
Q

La théorie néo-marxiste

A

Dans cette optique, l’APD financée par un pays capitaliste peut avoir une double fonction à savoir participer à une exploitation généralisée des pays périphériques et assurer un gain de puissance vis-à-vis des autres pays capitalistes.

214
Q

Théorie néo-libérale

A

APD est un investissement qu’un pays donateur accorde à un autre pays pour permettre à ses propres entreprises de s’approcher d’un nouveau marché. C’est une forme d’aide liée
Théorie en vogue au sein des organismes multilatéraux
L’APD est considérée comme un outil de bien-être pour ceux qui en bénéficient. Pour les donateurs, l’aide est considérée comme un investissement car les pays aidés aujourd’hui seront les clients de demain et des partenaires dans la gestion des problèmes communs. Cette vision coopérative de l’APD reflète dans la réalité le discours des institutions internationales et des gouvernements des pays donateurs.

215
Q

Théorie libérale

A

APD permet de s’approcher d’un autre pays et de lui demander de s’ouvrir pour que les entreprises exportatrices du pays donateur puissent bénéficier de ces débouchés. Du côté des récipiendaires, l’APD sera détournée (pays corrompus gérés par des gouvernements non réformateurs)
Dilemme du Samaritain
Pour l’école du Public Choice fondée par l’économiste et prix Nobel James Buchanan, l’APD peut être considérée comme une rente au service d’agents privés. Pour les États donateurs, il s’agit de s’ouvrir des nouveaux marchés, et donc elle répond aux désirs de lobbies exportateurs tels que les agriculteurs, les industriels, etc. Dans les pays bénéficiaires, cela conduit au détournement des flux de capitaux, au clientélisme, voire au financement des luttes armées.

216
Q

Théorie idéaliste

A

Cette vision renvoie à un idéal moral à savoir celui d’une aide désintéressée.
Dans ce cadre, l’aide allouée par les pays donateurs peut avoir plusieurs grilles de lecture: elle constitue
Soit un acte de charité
Soit un devoir de solidarité et de justice redistributive face à la pauvreté
Soit un acte de repentance ou il s’agirait de réparer une faute commise dans le passé, telles que le colonialisme ou encore l’esclavagisme.

217
Q

Paradigmes des programmes de développement

A

Big push et aide sélective
Théories sur l’efficacité de l’aide au développement (plan théorique et sur le plan technique)
La doctrine de la sélectivité en matière d’allocation de l’aide internationale: pas contre l’APD, mais partent du principe que la plupart des pays sont corrompus/en développement, donc on impose des conditions et critères, Banque mondiale, FMI
La théorie du big push: lien positif entre l’augmentation du montant de l’aide et croissance économique, ONU

218
Q

Big push

A

Selon les partisans du big push et du paradigme redistributif (Sachs et Stiglitz), la communauté internationale a été conduite à adopter une vision plus réaliste et plus humaine de la conception du développement.
Doctrine de base basée sur l’hypothèse de Nurkse (cercle vicieux de la pauvreté)
Allocation de l’APD de manière bureaucratique, sans contrepartie, désintéressée
l’application des principes du paradigme du développement s’est soldée par un échec, que ce soit dans la promotion de la croissance économique par le biais de la libéralisation des économies émergentes, qui s’est révélée incapable d’éradiquer la pauvreté dans les PED, ou dans la définition d’une aide conditionnelle qui devait permettre de renforcer l’action d’un certain nombre de groupes considérés comme les plus efficaces afin de garantir le développement économique.

219
Q

Sachs et big push

A

Quand les gens sont…complètement dépourvus, ils ont besoin de tout leur revenu, ou plus, juste pour survivre. Il n’existe aucune marge de revenu au-dessus du seuil de survie qui puisse être investie pour le futur. C’est la principale raison qui fait que les plus pauvres sont plus susceptibles d’être piégés dans la trappe à pauvreté quand les taux de croissance économiques sont faibles ou négatifs. Ils sont trop pauvres pour épargner pour le futur et donc accumuler du capital qui pourrait les tirer de leur misère actuelle

220
Q

Sélectivité

A

Cependant, l’analyse de Sachs en faveur de la politique du big push a été notamment critiquée par Easterly (paradigme de la sélectivité), qui d’après ses études économétriques présente des résultats d’une régression corrélant négativement la croissance du PIB par tête et aide au développement. En se basant sur l’indice de l’International Country Risk Guide (approchant la corruption) et celui de Polity IV(mesurant le degré de démocratie d’un pays), ses résultats révèlent que le doublement du montant total de l’aide au développement ne pourra sortir les PED de la pauvreté.
tant que les donateurs de l’aide multilatérale continueront à allouer des fonds à des gouvernements corrompus, mal administrés et peu, voire non démocratiques, l’aide n’aura aucun impact positif sur la croissance économique de ces pays.
c’est principalement la mauvaise gouvernance qui est à l’origine de la faible croissance et de la pauvreté et non l’insuffisance de l’aide. Ainsi, il reproche aux partisans du big push leur approche planificatrice, qui est selon lui futile.
L’aide n’améliore pas les infrastructures, le système sanitaire, le réseau: une bonne partie est détournée vers une consommation ostentatoire de la part du gouvernement
Il faut donner de l’argent aux pays susceptibles de s’améliorer et de se réformer: aide sélective

221
Q

Aide sélective selon d’easterly

A

Indicateurs/critères: corruption, liberté politique, liberté entrepreunariale, capacité à rembourser une partie de l’APD
Pour que l’argent serve au développement: si pas de croissance, pas de développement, demeure dans la pauvreté
L’APD donne de bons résultats si et seulement si l’APD est transférée à des pays bien administrés/gouvernée: faible niveau de corruption (Michailof)
Proches de l’école libérale

222
Q

Bilan de l’APD

A

fait l’objet de nombreux détournements, notamment dans les pays francophones où l’essentiel de ces fonds servent à l’enrichissement personnel des dictateurs-présidents et à rembourser les dettes accumulées. La dette est un des principaux mécanismes par lesquels une nouvelle forme de colonisation s’opère au détriment des pays en développement.
Il ne faut pas oublier qu’il peut y avoir des réussites locales au niveau microéconomique
Dualisme économique

223
Q

Difficulté bilan APD

A

Il est difficile d’évaluer exactement l’effet de l’APD sur l’amélioration de la situation dans les pays aidés.
Les pays les moins avancés (PMA) ne disposent souvent pas d’instruments statistiques permettant d’obtenir des indicateurs satisfaisants. Il peut être compliqué d’atteindre les objectifs/conditions de l’octroi de l’aide et donc de recevoir l’APD. Il y a des critères contre-productifs influencés par des idéologies non-pragmatiques
Critères: PIB per capita, IDH

224
Q

Dualisme économique

A

gains de productivité, modernité, etc. dans les villes et en campagne, secteur traditionnel marginalisé donc pauvreté

225
Q

Bilan APD - per capita et IDH

A

Si on se base sur le PIB per capita et l’IDH, on peut conclure que l’aide n’a pas amélioré le développement des pays aidés.
De manière statistique, plus on augmente les montants de l’APD, plus la croissance économique diminue: mauvaise gouvernance, corruption, etc.
L’aide étrangère crée une dépendance et devient une rente: son absence le pousse à devenir indépendant et faire des efforts

226
Q

Maladie hollandaise et développement

A

un pays fortement exportateur de pétrole gagne beaucoup d’argent, mais quand les exportations vont augmenter, l’argent va pousser le pays à augmenter son niveau de vie, les revenus augmentent, les coûts de production augmentent, les exportations deviennent de plus en plus chères, impact sur la compétitivité du bien exporté, réduit les rentrées d’argent, cela devient une malédiction.
S’est produit aux Pays-Bas au 17e siècle avec les tulipes: bulle spéculative
Produit de plus en plus cher: chute brutale des rentrées d’argent

227
Q

Faits stylisés des PED - définition

A

Transposition des modèles des pays industrialisés aux pays en voie de développement pour y enclencher un démarrage économique
A partir des années 50 & 60, de nombreux économistes se sont efforcés à modéliser les théories de la croissance économique des pays industrialisés et d’appliquer ces modèles aux réalités des PED. Leur but est de dégager des stratégies de développement adaptées à ces nouveaux pays.

228
Q

Liste faits stylisés PED

A

Dualisme économique
Pénurie d’épargne
Cercle vicieux

229
Q

Dualisme économique - fait stylisé

A

(W. Arthur Lewis, 1955): co-existence de 2 secteurs socio-économiques différents. Le 1er industriel et urbain, est relativement urbain. Le 2nd, principalement agricole et traditionnel, est peu productif ; il présente un chômage élevé et des activités de subsistance.
Coexistence dans un pays d’un secteur économique très industrialisé et secteur plus traditionnel et peu productif (alimentation)

230
Q

Pénurie d’épargne

A

(Walt W. Rostow, 1960): les PED présentent une pénurie d’épargne interne, qui bloque l’investissement et le démarrage de l’économie.
Revenus peu élevés: les individus allouent peu ou pas de leurs revenus dans l’épargne, dont la collecte va être extrêmement rachitique et ne peut donc pas financer l’investissement, donc pas de croissance économique, donc pas de développement
Principaux agrégats macroéconomiques: PIB (revenu national)

231
Q

Calcul revenu national

A

Y = C + I + G + T + (X exportations - M importations)), consommation globale (C), épargne globale (S), investissement global (I), dépenses gouvernementales (G) et recettes (fiscalité, T)

232
Q

Cercle vicieux de la pauvreté

A

(Ragnar Nurske, 1953) : ce sont de véritables trappes au sous-développement. Un faible revenu engendre une épargne faible ou nulle, laquelle entraîne un investissement faible et par conséquent une faible productivité qui à son tour induit de faibles salaires. Un faible salaire amène une alimentation insuffisante (santé défaillante) et une faible productivité du travail (guerre de productivité, impact sur celle des entreprises); des revenus faibles plombent la demande interne et des marchés étroits avec peu de débouchés ne permettent pas les investissements nécessaires à la productivité (pas d’augmentation des revenus). Les mécanismes de la pauvreté se perpétuent.
Lien avec le big push: aide internationale pour financer

233
Q

Anciennes stratégies développement et faits stylisés

A

Face à ces faits stylisés, la réflexion des économistes et des dirigeants des PED s’orientent vers l’identification d’un déclencheur (big push) capable d’amorcer la croissance économique.
L’industrialisation de l’économie (problème) est alors placée au cœur des stratégies de développement et l’accent est mis sur la transformation des matières premières en lieu et place de leur simple exportation. Pour pallier le manque d’entrepreneurs nationaux, l’État est appelé à jouer un rôle important en prenant directement en charge l’implantation et la gestion d’industries considérées comme stratégiques.

234
Q

Stratégies de développent (anciennes)

A

Industries industrialisantes
Substitution aux importations
Promotion des exportations

235
Q

industries industrialisantes

A

identifier quelles seront les industries capables de diffuser le processus de l’industrialisation à l’ensemble l’économie, car on considère que ces pôles de croissance auront des effets d’entraînement sur les autres secteurs et régions d’un pays donné.
Dans la pratique, on a observé que plusieurs PED ont opté sur l’industrie lourde (sidérurgie, métallurgie, industrie chimique) et intensive en capital, car considérée comme susceptible selon eux de procurer le maximum d’effet d’entraînement.

236
Q

Conséquences industries industrialisantes

A

Échec cuisant de cette stratégie dans divers pays, surtout en Afrique (du Nord et subsaharienne). Les investissements dans les secteurs de haute technologie se soldent par une grande dépendance technique et financière envers l’étranger.
N’a pas créé d’effet d’entraînement: absence des compétences humaines nécessaires pour ces industries et délaissement des autres secteurs
La petite taille des marchés internes empêche la production à haut niveau qui permettrait d’instaurer des économies d’échelle, et les coûts de production demeurent élevés. L’ampleur des capitaux placés dans ces industries limite les investissements dans d’autres secteurs comme le secteur des biens et services, les PME, l’agriculture, etc.

237
Q

substitution aux importations

A

Cette stratégie vise à diminuer la dépendance extérieure, de diversifier l’économie et d’équilibrer la balance commerciale. En Amérique latine, cette stratégie consiste à produire progressivement sur place pour le marché intérieur, les biens de consommation qui étaient auparavant importés.
Selon cette approche, il faut protéger l’industrie locale par des tarifs douaniers, voire tout simplement par des interdictions d’importation. L’argument avancé est celui de la protection des industries naissantes.
But: réduction du déficit commercial
Protectionnisme: stratégie antiricardienne

238
Q

Conséquences substitution aux importations

A

Effets pervers dans des pays comme le Brésil et l’Argentine (développement déjà avancé).
En effet, ce type de stratégie mène à la formation d’un secteur industriel protégé et inefficace, oligopolistique (absence de concurrence: mauvaise qualité, surproduction sur un marché restreint), doté de surcapacités de production pour le marché domestique, dépendant de la technologie étrangère, peu créateur d’emplois et incapable d’exporter compte tenu des coûts de production.

239
Q

Promotion des exportations

A

Cette stratégie vise à exploiter efficacement la promotion des exportations basées sur des avantages comparatifs, détenus par certains pays asiatiques (Corée du Sud, Singapour, Hong Kong), notamment une main d’œuvre bon marché.
Stratégie ricardienne

240
Q

Promotion des exportations - conséquences

A

ces pays, devenus ce qu’on nomme les Nouveaux pays industrialisés (NPI), ont su diversifier leurs exportations (et leur base manufacturière), accroître leur marchés intérieur et extérieur, créer des emplois et améliorer leur balance des paiements.
Seule qui n’est pas un échec et qui a fonctionné

241
Q

Nouvelles stratégies de développement

A

Partenariat public-privé (PPP)
Adéquation de la formation professionnelle aux besoins réels du marché du travail
Promotion de l’entreprenariat
Sensibilisation aux potentialités de l’économie verte
Réformes institutionnelles pour alléger le poids de l’État sur l’économie

242
Q

Partenariat public-privé (PPP)

A

Encouragement d’un mode de cofinancement par lequel une autorité publique comme l’État va faire appel à des prestataires privées pour cofinancer et gérer un équipement qui va assurer la fourniture d’un service public
Pas un monopole privé, donne généralement des bons résultats
Ex.: système de distribution et de traitement de l’eau en Amérique latine et en Inde

243
Q

Adéquation de la formation professionnelle aux besoins réels du marché du travail

A

Pour régler le chômage des jeunes diplômés
Réunion des principaux dirigeants du patronat: le problème, c’est que le contenu de leurs formations ne correspond pas aux besoins des entreprises
Mise en place de réformes en faisant participer les entreprises afin de mettre en place un programme d’enseignement basé sur les besoins des entreprises afin de rendre les jeunes opérationnels

244
Q

Promotion de l’entreprenariat

A

À travers le canal des micro-crédits: institutions spécialisées dans l’octroi de petits crédits
Mutualisation du risque: la personne qui emprunte fournit d’autres personnes qui seront capables d’amener de l’argent si elle en est incapable
Grameen Bank au Bangladesh a sorti des centaines de millions de personnes de la pauvreté
Notamment auprès des jeunes diplômés et des femmes
Création d’entreprises si les jeunes ne sont pas diplômés
Création de petite entreprises dans le domaine du tertiaire

245
Q

Sensibilisation aux potentialités de l’économie verte

A

En fonction des dotations factorielles des pays: richesses de ces pays (pas les ressources naturelles comme les énergies fossiles, mais plutôt l’ensoleillement)
Panneaux photovoltaïques dans le Sahara
Protection de l’environnement grâce à la croissance verte lol

246
Q

Réformes institutionnelles pour alléger le poids de l’État sur l’économie

A

Fortes réglementations qui empêchent la création d’entreprendre
Alléger la présence de l’État dans les secteurs étouffés par leur présence (bureaucratie), mais alourdir sa présence (régulation) dans les secteurs où il y a monopole ou oligopole

247
Q

Naissance BM

A

En 1944, afin de remettre principalement l’Europe sur pied après la Seconde Guerre mondiale, la Conférence de Bretton Woods donne naissance à une institution jumelle au FMI, à savoir la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).
4 institutions se joindront à la BIRD (+ importante) pour former ce qu’on appelle aujourd’hui le Groupe de la Banque mondiale ou simplement Banque mondiale (BM).
Élargissant sans cesse son mandat, notamment auprès des PED, la Banque est devenue au fil du temps une organisation majeure dans les problématiques du développement économique à l’échelle planétaire.

248
Q

BIRD + … = DM

A

Association internationale pour le développement (AID): 2e plus importante
Société financière internationale (IFC): 3e plus importante
Agence multilatérale de garantie des investissements
Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements

249
Q

3 missions BM

A

Banque d’affaires: en effet, la BM est une institution financière. Elle avance des fonds aux PED et s’assure d’engranger des profits et veille à la profitabilité des projets qu’elle finance (but lucratif: réinvestissement dans les infrastructures)
Banque de développement: dans certains cas, la BM avance des fonds pour le développement, voire fait des dons à des pays qui n’ont pas les moyens de se financer aux conditions de marché.
Banque de savoirs: la BM dispose de plusieurs départements (instituts) de recherche dans le domaine de l’économie du développement qui mènent des études théoriques et empiriques sur le terrain à travers la pratique des projets de développement ou encore celui de la collecte de données statistiques pour orienter les dirigeants de la BM en termes d’investissements

250
Q

4 périodes intervention BM

A

1944- fin années 60
Fin 1960 à fin 1970
1979 à 1999
1999 - ajd

251
Q

Intervention BM - De 1944 à la fin des années 60

A

C’est la période des grands projets d’investissements, notamment dans les infrastructures et notamment la construction de barrages (ingénierie civile).
Le secteur agricole, jugé sans avenir, est négligé, même si les plus pauvres des pays les plus pauvres y travaillent.
Les dirigeants de la BM de l’époque ont visé surtout la rentabilité, autrement dit les profits d’un projet doivent dépasser ses coûts.
Cependant, les échecs sont nombreux dans les pays pauvres.

252
Q

Intervention BM - De la fin des années 60 à la fin des années 70

A

Sous la présidence de Robert McNamara (1968 à 1981), le problème de la pauvreté dans le monde devient la priorité. Toutefois, elle est envisagée uniquement sous l’angle monétaire.
But: rentabilité, sans assistance technique
Cette réorientation reste assez difficile à implémenter sur le terrain, compte tenu de l’inertie de l’organisation et de la culture de rentabilité nécessaire des projets, alors que les pauvres, par définition, sont non solvables.
Règle des 3D: désintermédiation, dérégulation et décloisonnement
Élimination des monopoles naturels
Mauvaise idée, surtout dans les pays aux revenus extrêmement faibles

253
Q

Intervention BM - De 1979 à 1999

A

La BM accorde son aide aux PED qui adoptent les bonnes pratiques (celles qui ont été théorisées quelques années plus tard par Williamson et qui sont d’inspiration très libérale).
L’aide apportée aux pays qui ont fait face à une crise de la dette (ex. le Mexique entre 1982 et 1984) est conditionnée. On confie donc au FMI, l’orientation à donner sur le plan des politiques macroéconomiques, et à la BM l’intervention dans les différents secteurs de l’économie, dont notamment la privatisation des entreprises publiques.
Conséquences: les répercussions économiques des PAS et du consensus de Washington (les critères de Williamson) sont assez catastrophiques : coûts sociaux élevés, aucune incidence positive sur les revenus des pays ou sur leur croissance économique, particulièrement en Afrique subsaharienne, en Russie et en Amérique latine.

254
Q

Intervention BM - De 1999 à nos jours

A

Réorientation de la BM et du FMI: au-delà des principes économiques, intégrer d’autres variables anthropologiques
Réformes institutionnelles en contrepartie de l’aide: connaissances suffisantes pour être à jour en termes de gestion monétaire, envoi dans des universités pour les outiller et permettre de bonnes pratiques
On se débarrasse de l’ultra orthodoxie d’antan
On refuse de venir en aide aux pays corrompus et non réformateurs
La BM abandonne les PAS et donne la priorité à la lutte contre la pauvreté par le biais des stratégies de réduction de la pauvreté (SRP), ce qui est en phase avec son slogan, un monde sans pauvreté.
La BM adopte depuis une vision plus globale et reconnaît le caractère multidimensionnel de la pauvreté: dénuement matériel, malnutrition, analphabétisme, maladie, exclusion, vulnérabilité, insécurité, etc. Toutefois, elle n’aborde pas la question des inégalités économiques au sein des États qu’elle juge trop politique.
La BM accorde des crédits d’aide à la réduction de la pauvreté (CARP) qui permettent aux pays à bas revenu d’obtenir de nouveaux crédits, voire un allégement de leur dette, s’ils élaborent une SRP.
La BM insiste maintenant sur la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance de l’État.

255
Q

Dette extérieure - définition

A

Pays endetté face à des créanciers, d’autres pays ou d’investisseurs privés (vente du trésor, achat d’obligations)
Le thème de ce cours étudie les avantages, les inconvénients et les risques associés à l’emprunt étranger.
Il examine les différentes crises d’endettement subies par les PED dans les années 1980, les problèmes qui continuent à se poser dans certains pays à faible revenu et les crises financières apparues sur les marchés émergents au cours des années 90, avant d’étudier les principaux enseignements tirés de ces crises pour la gestion ultérieure de l’endettement.

256
Q

Historique endettement étranger

A

L’endettement étranger s’est acquis, à la suite des crises des années 1980 et de la fin des années 90, une mauvaise réputation, méritée à bien des égards.

257
Q

Pourquoi endettement - histoire

A

de nombreux pays ont fait d’une politique d’emprunt prudente un élément important de leur stratégie de développement (cas des USA qui ont fortement emprunté au milieu et à la fin du XIXe siècle pour financer leur expansion vers l’ouest).
De plus, la majorité des pays d’Europe occidentale ont, à un moment ou un autre de leur histoire, compté sur l’emprunt étranger.
Pour tous les pays en développement qui sont des importateurs nets: augmentation du prix du baril de pétrole, on paie plus cher le pétrole (problème de balance commerciale, solde commercial déficitaire), le pays a recours à l’endettement pour compenser ce solde commercial déficitaire
On achète le pétrole avec le US$: monnaies non convertibles, puisent dans la réserve de change de leur banque centrale
Exportation plus chère et moins compétitive

258
Q

Endettement ou non

A

Si l’emprunt compense l’épargne nationale: Rostow, pénurie d’épargne, contraints d’emprunter à l’étranger pour compenser une faible épargne intérieure
Avantages si excellente gestion macroéconomique
Pour les pays désireux d’accroître l’épargne intérieure par des capitaux étrangers, l’emprunt comporte plusieurs avantages et inconvénients par rapport à l’investissement direct étranger (IDE).

259
Q

Pourquoi endettement

A

Dans une perspective nationale, l’emprunt permet à un pays de faire des investissements dépassant son potentiel d’épargne et d’avoir des importations supérieures à ses exportations.
Un pays emprunte pour pouvoir financer un projet « rentable »
Études de faisabilité technico-économique pour déterminer à l’avance la rentabilité potentielle d’un projet
L’outil d’analyse est emprunté aux marchés financiers: valeur actuelle nette (VAN)

260
Q

Emprunt exemple

A

(dette: service de la dette et charge de la dette): pays A emprunte 1 milliard de $ et a négocié un remboursement annuel de 10% (service de la dette = 100 millions $/an) et un taux d’intérêt de 10% (charge de la dette: 10 millions $/an)

261
Q

Avantages endettement

A

Rentabilité financière, croissance économique, utilisation de ces profits pour rembourser l’endettement (pas d’exemption fiscale). Un emprunt à l’étranger d’une entreprise du pays ne génère aucun des litiges que provoque l’IDE notamment sur la propriété étrangère, le rapatriement des profits et les exemptions fiscales.
Respect de la propriété intellectuelle
Les remboursements se limitent aux conditions du prêt.
Dans le cas où le taux de rendement d’une opération d’investissement dépasse les taux d’intérêt de la dette, l’emprunt étranger peut constituer une stratégie parfaitement sage pour augmenter l’épargne intérieure, ce qui accélère in fine la croissance économique.
Un emprunt peut jouer aussi un rôle de stabilisation majeur dans les pays secoués par des déséquilibres des paiements. Cela a pour effet de contribuer à réduire les coûts d’ajustement.

262
Q

VAN

A

voir formule
Si VAN > 0, le projet est rentable
Espoir que les retombées économiques du projet va rentabiliser l’argent prêté
Doit être supérieur au taux d’intérêt de l’emprunt

263
Q

Désavantages endettement

A

Un emprunt induit automatiquement le paiement d’une dette, même lorsqu’une opération d’investissement évolue mal
Consacrer une partie de l’argent à faire des études (gaspillage: Les représentants des pays bénéficiaires demandent à leurs consultants de faire des bons résultats de rentabilité pour convaincre la BM)
Mettre l’argent dans les banques attire les investisseurs étrangers (spéculation à court terme)
Historique de non-remboursement = mauvaise réputation, vulnérable à des retraits soudains de capitaux, provoquant ainsi une crise financière.
Endettement à court terme
Endettement peut devenir un surendettement: asphyxie économique
Remboursement indépendant des fluctuations du taux d’intérêt
Une politique d’emprunt excessive peut inciter un gouvernement peu réformateur ou corrompu à financer la consommation (dépenses ostentatoires) ou des investissements mal conçus.
choix difficiles, entre le remboursement des prêteurs étrangers conformément aux engagements pris ou le maintien des dépenses touchant la santé, à l’éducation, etc.

264
Q

Conséquences intervention BM 1999-ajd

A

En pratique, ces exigences peuvent mener à ne vouloir aider que les pays jugés vertueux et compétents et ainsi à abandonner un grand nombre de pays démunis et leurs populations vulnérables à leur sort.
Il n’en reste pas moins que l’accent mis sur la lutte contre la pauvreté, l’encouragement à la prise en main par les pays de leurs propres politiques ainsi que l’évaluation des résultats, et non des mesures comme à l’époque des PAS, constituent des avancées importantes.

265
Q

Investissement (IDE)

A

création d’emploi, croissance économique, transfert technologique, mais les profits sont rapatriés vers le pays d’origine

266
Q

Endettement à court terme désavantages

A

peut très rapidement passer d’entrées à des sorties subites, susceptibles de provoquer des chutes soudaines des taux de change et une hausse vertigineuse des taux d’intérêt et causer des ravages dans les banques, les entreprises privées et les budgets d’Etat.
Coûts sympas à court terme pour les investisseurs étrangers (txi élevé): les investisseurs investissent à très court terme, puis retirent leur argent
Hausse du taux d’intérêt qui peut se transformer en crise financière

267
Q

Endettement supportable

A

si son service peut se faire sans recours à un financement exceptionnel (allègement consenti par des donateurs amicaux) et sans un ajustement futur majeur du revenu et des dépenses du pays.
Dépend:
Du montant de l’endettement du pays
De sa capacité à effectuer les paiements requis.

268
Q

Facteurs aptitude rembourser dette

A

L’ampleur de sa dette
Ses déficits commerciaux et budgétaires
Le taux d’intérêt perçu sur sa dette
La proportion des prêts et de dons reçus
Sa vulnérabilité aux chocs (désastres naturels, une chute des prix à l’exportation, etc.)
Le taux de croissance de son PIB, ses exportations et ses recettes fiscales.

269
Q

Méthodes pour réfléchir montant dette

A

Le montant total de la dette
Les paiements dus au cours d’une année donnée

270
Q

Mesure dette

A

On mesure habituellement le montant total de la dette par la somme de la valeur nominale de toutes les dettes en cours, mais le calcul peut induire une erreur si une proportion importante de l’endettement fait l’objet de subventions.
Le service de la dette est la somme que doit payer un emprunteur chaque année pour honorer sa dette. Les responsables politiques doivent connaître les sommes dues chaque année.
Par la suite, les autorités publiques doivent aussi recourir à une projection exacte du montant des charges de remboursement dues, ce qui constitue un élément important pour évaluer le caractère supportable de l’endettement.

271
Q

Erreurs mesure dette

A

Par exemple, l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale accorde des financements aux pays à faible revenu, prête à un taux d’intérêt simplement égal à 0.75% des fonds remboursables en 40 ans.
À l’évidence, un prêt de 100 millions de dollars accordé à ces conditions crée une charge bien moindre qu’un prêt du même montant remboursable en 5 ans et assorti d’un taux d’intérêt égal à 7%.
Dans ces circonstances, il est beaucoup plus intelligent de calculer la valeur actuelle nette (VAN) de la dette. Un prêt accordé aux conditions normales du marché aurait une VAN égale à 100% de sa valeur nominale, un don aurait une VAN égale à 0 et des prêts subventionnés auraient une VAN intermédiaire, en fonction du taux d’intérêt et de la structure des échéances.

272
Q

Indicateurs caractère supportable dette

A

Le ratio dette (en VAN) / PIB
Le ratio dette (en VAN) / exportations
Le ratio service de la dette / recettes fiscales
Le ratio service de la dette / exportations
Le ratio dette étrangère à court terme / Réserves de devises

273
Q

Le ratio dette (en VAN) / PIB

A

l’histoire économique donne à penser qu’une asphyxie par endettement tend à être plus probable dans les pays où le ratio entre la dette en VAN et le PIB dépasse un % allant de 30 à 50%

274
Q

Le ratio dette (en VAN) / exportations

A

compare l’endettement total à la capacité du pays à générer des devises. Selon les analystes, les seuils moyens et acceptables ne doivent pas dépasser 200%
Exportations sont les recettes principales pour un pays, tout l’argent ne va pas dans les poches du gouvernement, mais profits rapatriés dans le pays d’origine, taxes gouvernementales (revenus fiscaux)

275
Q

Le ratio service de la dette / recettes fiscales

A

une asphyxie par endettement tend à se produire lorsque ce ratio dépasse un % de 10 à 15%
Recettes fiscales: plus de rentrées, dépenses plus importantes

276
Q

Le ratio service de la dette / exportations

A

la crainte d’une asphyxie par endettement tend à croître quand ce ratio dépasse 20 à 25%

277
Q

Le ratio dette étrangère à court terme / Réserves de devises

A

les spécialistes laissent entendre qu’un pays est vulnérable à un retrait rapide de capital et à une crise financière quand ce ratio se rapproche de 1
Réserves de devises: devises internationales (panier rapporté en devise nationale), se rapproche de 100% (très mauvais)
Problème dans les réserves de change peut créer une crise financière: le commerce mondial se fait avec le US$
Les gouvernements empruntent tous les jours: ratio de court terme (0 à 3 mois) sur le montant de la dette par rapport à tous les pays

278
Q

Ratios et asphyxie chez les PED

A

Ratios indiquent l’état de l’asphyxie (chez les PED)
Certains sont endettés à plus de 100% (Canada), mais PD pas asphyxiés, car c’est la charge de la dette qui n’est pas gérable par un PED (taux d’intérêt sur son emprunt beaucoup plus importants: risques anticipés pour le remboursement de la dette, qui peut devenir ingérable)
Asphyxie économique est l’étape d’avant la défaillance (mort économique d’un pays)

279
Q

2 stratégies endettement

A

Insolvabilité: un emprunteur est insolvable quand il ne dispose pas du montant net lui permettant de rembourser ses encours de dettes à partir de gains futurs
Illiquidité: peut ne pas avoir le montant pour rembourser la dette, même si sa capacité économique lui permettrait (réserves de devises étrangères insuffisantes temporairement), un emprunteur illiquide ne possède pas sous la main le cash flow lui permettant de remplir ses engagements au titre du service de la dette en cours, même s’il possède le montant net nécessaire au remboursement de l’endettement à long terme.

280
Q

Défaillance

A

point de non-retour, incapacité à rembourser la dette, endettement pour rembourser la dette antérieure

281
Q

Asphyxie récente dans le monde

A

De nombreux PED ont vu leurs ratios d’endettement grimper à des niveaux risqués à un moment ou un autre au cours des 2 dernières décennies.
Il arrive même que des pays bien gérés économiquement connaissent des problèmes d’endettement quand ils se trouvent en butte à des chutes de prix à l’exportation ou à des augmentations inattendues des prix à l’importation, en raison d’une hausse des cours pétroliers mondiaux.
Tous les pays sont endettés, le ratio est généralement meilleur chez les PED (mais taux plus important), donc même s’ils gèrent bien leur économie, ils peuvent être victimes d’un choc exogène (exportation de matières premières sur le marché mondial, si prix diminue, moins de rentrée d’argent, balance commerciale en difficulté/déficitaire, moins de revenus, moins de capacité de rembourser)
Si un pays devient client de l’agence de notation: conflit d’intérêt (l’agence va donner une bonne note sinon il n’est plus client pour qu’il puisse emprunter à des taux d’intérêt les plus bas possible)

282
Q

Éviter la défaillance

A

La majorité des PED voient dans les accords de prêt de contrats ayant force juridique et aux termes desquels ils sont dans l’obligation de rembourser la totalité du prêt.
La plupart d’entre eux veulent éviter la défaillance. En effet, un pays en carence de remboursement risque d’avoir beaucoup plus de mal à emprunter à l’avenir, au moins pendant une période, jusqu’à ce que ses perspectives s’améliorent.
Lorsqu’ils recommencent à lui prêter, les créanciers lui imposeront probablement des taux d’intérêt plus élevés, à titre de compensation pour la hausse des risques.
Que faire pour étouffer l’étranglement (asphyxie: difficulté à rembourser le service de la dette) avant d’arriver à la défaillance (difficulté à rembourser la charge de la dette)

283
Q

Dette selon Krugman

A

la dette crée un tel frein à la croissance qu’elle sape la capacité de remboursement d’un pays.
En effet, lorsqu’un gouvernement procède à une augmentation des impôts pour rembourser la dette, les entreprises, comme les ménages, commencent à anticiper une hausse ultérieure encore plus forte de l’imposition, si bien qu’elles réduisent leurs investissements.
Krugman: entre choisir sa dette ou sa croissance économique, il faut financer de manière prioritaire l’économie (son maintien permet des recettes fiscales qui permettent de rembourser la dette)
Pour chaque économiste, il y en a un autre qui a un avis contraire. Les 2 ont tort.
Dépenses plus importantes (sociales), puis dettes en second lieu, possibilité de dépression de la part des créanciers qui mettent pression pour placer la dette en priorité (surtout dans les pays) pour éviter à tout prix la défaillance (Club de Paris incapable de rembourser la charge de la dette)

284
Q

Mexique et défaillance

A

premier à annoncer sa défaillance: incapable de rembourser la dette et même la charge de la dette (conséquence des crises pétrolières, débalancement de la balance des paiements, emprunts)

285
Q

États-Unis et dette

A

Moyenne des États-Unis: 3%, besoin de doubler les capacités de remboursement pour arriver à 0%, n’y arriveront jamais, obligent les autres pays à utiliser leur monnaie.
Plusieurs entreprises ont été arnaquées par les États-Unis
La dette américaine a une dette considérable, mais pas de problèmes
On peut aussi créer de l’inflation artificiellement pour réduire la dette: dévalue la monnaie pour pouvoir rembourser indirectement la dette

286
Q

Causes crise surendettement

A

Chocs économiques internationaux : exemple le choc pétrolier de 1973, qui a provoqué une hausse excessive du prix de baril, qui a creusé des déficits commerciaux importants au sein des PED importateurs.
Politiques économiques nationales : exemple d’une politique de repli commercial, comme celle constatée en Amérique latine qui a davantage aggravé l’endettement.
Prêts bancaires imprudents : les banques qui continuent à prêter à des pays potentiellement insolvables et ces derniers qui empruntent sans savoir comment rembourser.

287
Q

Sortie de crise - Amérique latine

A

Les pays d’Amérique latine ont vu leurs ratios d’endettement s’améliorer notablement des années 1980 aux années 1990, pour être en 2003, nettement inférieurs aux niveaux antérieurs élevés qu’ils connaissaient.
Les débiteurs latino-américains sont sortis de leur insolvabilité en concluant des accords d’allègement de leurs dettes, englobant une combinaison de plusieurs formes de restructuration et de réorganisation de leur endettement.

288
Q

Stratégies restructuration endettement

A

Refinancement
Rééchelonnement
Réduction
Rachats
Échanges de dettes contre capitaux

289
Q

Refinancement

A

le montant de la dette due ne change pas, mais les conditions de remboursement sont assouplies, au moyen d’allongements des périodes de remboursement, et peut-être d’une baisse des taux d’intérêt.

290
Q

Rééchelonnement

A

il est en rapport étroit avec le refinancement, le calendrier des paiements est modifié pour permettre une prolongation des périodes de remboursements.

291
Q

Réduction

A

le montant effectivement dû est réduit, soit partiellement (réduction), soit complètement (annulation) (chez les PPTE: pays pauvres très endettés).

292
Q

Rachats

A

par lesquels un débiteur achète le prêt au créancier, généralement pour un pourcentage de la valeur nominale de la dette. Les créanciers préfèrent recevoir aujourd’hui un règlement sûr d’une partie de la dette, plutôt que de prendre le risque d’un paiement ultérieur moindre.
Un gouvernement peut mettre 20%, on le prend et satisfait les créanciers et on voit pour le reste

293
Q

Échanges de dettes contre capitaux

A

par lesquels les créanciers reçoivent des capitaux dans une entreprise (monopole public qui fait des profits, e.g une entreprise étatique de télécommunications en Amérique latine) en échange de l’élimination de l’encours de dette

294
Q

Club de Paris et réduction de l’endettement des pays à faible revenu

A

Les Etats créanciers accordent individuellement des rééchelonnements et des réductions de dettes par l’intermédiaire d’une groupe informel, qualifié de Club de Paris (prêts publics seulement, traite des dossiers d’endettement des PPTE).
Les gouvernements allemand, américain, britannique, français, japonais et de 14 autres pays créanciers (prêteurs) se coordonnent pour proposer des conditions communes de rééchelonnement de l’endettement de chaque pays débiteur (emprunteur).
La première session s’est tenue en 1956, quand l’Argentine a rencontré un groupe de ses créanciers à Paris.
Depuis, le Club de Paris a négocié plus de 400 accords avec au moins 80 pays différents. Jusqu’en 1988, tous les accords du club impliquaient surtout des rééchelonnements.
Depuis 1999, le Club de Paris accorde des réductions de 90%, pour au moins certaines dettes contractées par les pays pauvres très endettés (PPTE).
En 2004, le club a accepté d’annuler 29 milliards de dollars de dettes irakiennes (pression des États-Unis) et de rééchelonner 7 milliards de dollars supplémentaires.

295
Q

Lien entre mauvaise gestion macroéconomique et crise financière

A

Attaques spéculatives des traders, retrait des capitaux, déstabilisation due à la raréfaction des capitaux, aggravation de la dette, crise financière
FMI arrête la crise financière internationale en injectant de l’argent mais en imposant la mise en place de conditionnalités

296
Q

Crises financières marchés émergents

A

Les crises financières de la fin des années 90 (entre autres la crise asiatique de 1997, Brésil, Argentine, Venezuela, Russie, Turquie) ont frappé des marché émergents qui avaient emprunté des fonds importants dont les échéanciers étaient brefs, possédaient des niveaux relativement bas de réserves de devises, appliquaient des taux de change fixes et étaient dotés de systèmes financiers faibles.
Avaient décidé de rembourser avec un bref échéancier (faible taux d’intérêt, pari d’une croissance économique soutenue)
Réserve de devises extrêmement basse (devises internationales pour les échanges commerciaux et le remboursement de la dette)
Politique du taux de change fixe: peut étrangler un pays
Le retrait rapide des fonds a entraîné une chute des taux de change, ainsi qu’une montée en flèche des taux d’intérêt, ce qui a eu des répercussions très graves au niveau des banques, des entreprises privées, des comptes publics et du bien-être économique général des pays concernés.
Propagation d’une méfiance de la part des créanciers, mais continuel besoin d’emprunter et absence de croissance qui aggravent leur situation future

297
Q

Enseignements crises financières

A

Les crises servent d’avertissement quant à une libéralisation rapide des marchés financiers et des difficultés que soulève l’établissement d’institutions solides dans les marchés émergents: vulnérabilité
Corrélation entre libéralisation des biens et services et croissance économique sur le long terme, mais lien pas significatif entre libéralisation du marché financier (démantèlement du contrôle des capitaux étrangers qui entrent et qui sortent) et croissance économique (chez les PED)
Infrastructures bancaires beaucoup moins solides: investisseurs internationaux pas attirés pour le long terme (donc attire des investisseurs spéculatifs)
Les crises révèlent les vulnérabilités résultant du recours à un taux de change fixe, du moins pour les pays où les entrées de capitaux privés sont importantes.

298
Q

Diminution vulnérabilité crises PED

A

non seulement en réduisant les entrées de capitaux à court terme (capitaux de nature spéculative), mais aussi en augmentant ses réserves de devises: remise en place du contrôle sur les capitaux
La concurrence est largement meilleure que le monopole (plus de quantité, meilleur rapport qualité-prix), sauf dans un monopole naturel (économie d’échelle dans un marché où les coûts de production sont plus élevés comme HQ)
Le FMI a demandé de casser les monopoles standards, mais aussi les naturels et les remplacer par des privés
Le marché des failles, l’intervention de l’État devient légitime
Taxe Tobin sur les capitaux étrangers doit être adoptée par tous les pays à travers le monde pour être adoptée: sinon, marché de pays et avantage comparatif chez les pays qui ne l’adoptent pas

299
Q

Économie de l’offre

A

partisans d’un minimum d’interventionnisme étatique pour stimuler l’offre (soulager le fardeau fiscal sur les entreprises ou les gens les plus riches: l’argent peut retourner vers les banques, etc.)

300
Q

Économie de la demande

A

pour générer de la croissance économique, les États doivent intervenir en mettant en place des politiques militaires expansionnistes (diminution des taux d’intérêt stimule la consommation), des politiques budgétaires (dépenses de l’État pour financer certains projets publics, etc.) et des politiques de réduction de la fiscalité (trop d’impôts tue l’impôt)
Politique monétaire inflationniste: problème, diminution du pouvoir d’achat
Politique budgétaire: génère des effets d’éviction des investissements privés (dépenses gouvernementales, cherche le maximum de fonds disponibles, pas assez d’argent pour que les entreprises empruntent, investissent → problème (chômage)
Pour abattre l’URSS, Reagan a augmenté les dépenses (soviétiques en déclin, course aux dépenses pour les pousser à l’asphyxie économique), mais augmentation du déficit américain

301
Q

Williamson

A

quelles sont les failles qui ont causé la récession économique: état des lieux pour conseiller les autres pays et définir les bonnes pratiques gouvernementales

302
Q

Années 90 et consensus de Washington

A

Les années 80 et 90 ont été marquées par un tournant important vers le programme de réforme défini par le consensus de Washington (marque affaiblie): mesures imposées aux PED (alors qu’elles ne l’étaient même pas dans les pays développés) pour encourager la croissance économique (pas vraiment marché), censées corriger l’endettement de manière logique (pour devenir émergents et partenaires commerciaux), mais très mauvais résultats
Suggestions de Williamson (réformes) nécessaires pour l’Amérique latine

303
Q

Consensus de Washington, conséquences

A

Balancier
Discipline fiscale
Budgets
Hyperinflation
Taux de change
Marché noir
Répression financière
Privatisation
Libéralisation
Contrôle des prix

304
Q

Consensus de Washington, conséquences - Balancier

A

Le balancier est passé de la planification étatique au marché

305
Q

Consensus de Washington, conséquences - Discipline fiscale

A

Élargissement de la discipline fiscale: faire en sorte que tous paient des impôts en fonction de leur revenu

306
Q

Consensus de Washington, conséquences - Budgets

A

Les budgets (gouvernementaux) s’orientent vers un meilleur équilibre

307
Q

Consensus de Washington, conséquences - Hyperinflation

A

Une réduction de la prédominance de l’hyperinflation qui a particulièrement sévi en Amérique latine: politique monétaire restrictive (augmentation du taux d’intérêt, diminution de la croissance, endettement)

308
Q

Consensus de Washington, conséquences - Taux de change

A

Une réduction de la surévaluation des taux de change: diminution de la valeur de la monnaie pour booster les exportations et avoir des parts de marché à l’international (mais rend les importations plus chères: pari que exportations > importations)

309
Q

Consensus de Washington, conséquences - Marché noir

A

Les primes du marché noir tendent à baisser: lutte contre la corruption et les marchés informels, perte de recettes pour les États

310
Q

Consensus de Washington, conséquences - Répression financière

A

Une moindre fréquence de la répression financière: diminuer les contrôles sur les capitaux

311
Q

Consensus de Washington, conséquences - Privatisation

A

Réduction des obstacles commerciaux et à la privatisation, sur tous les continents, des entreprises publiques.
Si une entreprise publique fait des pertes, c’est l’État (aide internationale) qui la finance
Mise dans la même catégorie des entreprises mal gérées et des monopoles naturels: erreur
Exemple: En Amérique latine, la discipline fiscale a ramené le déficit moyen du budget de l’État de 5 à environ 2% du PIB, et a abaissé la dette publique extérieure d’environ 50 à moins de 20% du PIB

Le système bancaire, les centrales électriques, les systèmes de télécommunications et même les routes et les services d’eau (distribution de l’eau potable) et de santé ont été vendus au secteur privé. Au total, plus de 800 entreprises publiques ont été privatisées de 1988 à 1997.
Transformation de monopoles naturels publics en monopoles privés
Frange de population dans la pauvreté ne peut plus se faire soigner
Ces entreprises ont comme seul but la rentabilité: problèmes sanitaires

312
Q

Consensus de Washington, conséquences - Libéralisation

A

La libéralisation des échanges a abaissé les tarifs douaniers moyens de plus de 40 à près de 10%

313
Q

Consensus de Washington, conséquences - Contrôle des prix

A

Démantèlement du contrôle des prix

314
Q

Insuffisance consensus

A

Mais en dépit de toutes ces réformes, qui pâtissaient d’un caractère insuffisamment universel et d’une application inégale, la croissance économique (tant attendue) espérée ne fut pas au rendez-vous…
Malgré les 10 années de réformes du consensus de Washington, l’Afrique subsaharienne n’avait guère de résultats à mettre en avant, au-moins dans un grand nombre de pays.
La transition vécue par les économies d’Europe de l’est, de la Russie et d’Asie centrale a été pire que prévu, au-moins dans un premier temps.
L’Amérique latine a connu, dans les années 90, une croissance économique légèrement supérieure à celle qu’elle avait enregistrée dans les années 80, mais très inférieure à celle de l’Asie
De plus, l’Argentine, le Brésil, le Mexique et plusieurs autres pays ont été frappés par des crises financières majeures.

Certains économistes voient en ce consensus de Washington, en tant que programme, un ensemble de conditions nécessaires, mais non suffisantes de la croissance et du développement économiques. Plusieurs l’ont reconsidéré comme étant logique et raisonnable mais qui n’a pas fonctionné. Il aurait également fallu transformer les institutions. Des institutions solides permettent de réduire l’ergodicité (incertitude: corruption, partialité, etc.), les entreprises sont averses aux risques.

315
Q

Causes insuffisance consensus

A

Le consensus n’a jamais existé (interprété à la façon du FMI et de la banque mondiale, dénaturé et appliqué de manière doctrinaire)
Le FMI et la Banque mondiale ont toujours soutenu que ce consensus a été une stratégie raisonnable

Privatisation
Réformes

316
Q

Causes insuffisance consensus- privatisation

A

La privatisation ne devait pas se limiter à la vente des actifs publics, elle impliquait un virage vers les marchés concurrentiels; ce qui s’est réellement passé est que les anciens monopoles publics ont été vendus au rabais pour les transformer en monopole privés, comme cela s’est souvent produit en Russie (oligarques, économies mafieuses, diminution du niveau de vie): il n’est donc pas surprenant que les bénéfices de la privatisation ne soient pas réalisés.

317
Q

Causes insuffisance consensus - réformes

A

Les économies qui ont appliqué le consensus de Washington avaient besoin de davantage de temps pour réagir aux changements politiques.
Les réformes lancées nécessitaient des évolutions structurelles importantes, or les agents économiques doivent acquérir la conviction de la permanence des réformes et réagir en conséquence.
Ne peut fonctionner si et seulement si les pays ont réformé au préalable leurs institutions administratives et juridiques nécessaires à un climat d’affaires propices au développement économique.

318
Q

Nécessité réformes consensus Washington

A

Pour améliorer l’attractivité territoriale économique d’un pays, il faut nécessairement avoir un cadre juridique impartial
On veut attirer des investisseurs étrangers et les rassurer: si litiges, recours aux tribunaux indépendants et neutres pouvant leur rendre justice si les parties locales sont en tort
Corruption endémique: entraves économiques pour les investisseurs (retrait, coût à la performance économique de l’État)
Corruption et travers aussi présents dans le FMI et la banque mondiale: marque affaiblie en termes de crédibilité et de marketing
BRICS ont mis en place une concurrente de la Banque mondiale pour créer une alternative à l’idéologie des États-Unis: consensu davantage affaibli

319
Q

Réexamination consensus par Williamson

A

​​John Williamson (1997) a lui-même réexaminé sa position initiale, pour réviser certaines des recommandations et en ajouter plusieurs autres. Williamson décrit les bonnes pratiques (notamment pour les PED): la BM fait une autre version de ces dix points

Discipline fiscale
Libéralisation
Réformes

320
Q

Réexamination consensus par Williamson - Discipline fiscale

A

La discipline fiscale ne constitue qu’un facteur de l’augmentation de l’épargne nationale, il faut agir parallèlement pour augmenter l’épargne privée

321
Q

Réexamination consensus par Williamson - libéralisation

A

La libéralisation des taux d’intérêts s’inscrit dans l’objectif plus large de la libéralisation financière: orienter vers les bon secteurs publics, garder les entreprises en monopole naturel

322
Q

Réexamination consensus par Williamson - Réformes institutionnelles

A

Le besoin des réformes institutionnelles, et dans le cas de l’Amérique latine, d’actions pour s’attaquer aux inégalités qui sévissent dans la région et qui freinent le rythme de la croissance et entretiennent la pauvreté
Ergodicité (incertitude): les firmes sont souvent averses au risque non-anticipé (besoin d’améliorer l’environnement pour le rendre propice au développement économique)
Les institutions publiques doivent être stables afin de réduire l’ergodicité pour les firmes (justice neutre et impartiale, système bancaire stable, faible niveau de corruption pour éviter des coûts de transaction supplémentaires) dans le but de maintenir les investissements étrangers

323
Q

Évolution consensus Washington

A

Vers le début du 21ème siècle, les questions d’adoption de réformes institutionnelles pour accompagner les politiques de stabilisation macroéconomique, d’élargissement de l’ouverture et d’évolution vers des marchés plus concurrentiels ont bénéficié d’une attention prioritaire.
Ainsi, il ne suffisait pas de changer uniquement de politique économique

À signaler que c’est une position qu’avait adoptée le rédacteur en chef de Foreign Policy, Moises Naim. Selon Williamson et Naim, il ne suffisait pas de procéder à des réformes économiques, car la faiblesse des institutions et la corruption paralysaient la politique de réforme, et une bonne gouvernance constituait un complément majeur de politiques plus favorables au marché.

324
Q

Évolution consensus - ce qui était nécessaire

A

Des banques soumises à un contrôle adéquat
Une police protectrice et non exploiteuse
Une banque centrale indépendante (n’a pas eu lieu, semi-indépendante: totalement libre dans le choix de ses instruments pour favoriser le développement économique)
Un cadre juridique fiable pour résoudre les conflits équitablement.

325
Q

Critiques consensus

A

Rodrik: ne croit guère, d’entrée de jeu, à la sagesse et aux hypothèses de base du consensus de Washington. Il a soutenu que l’on a surestimé les avantages d’une ouverture accrue (il a eu raison).

Stiglitz: qualifie le consensus de Washington de stratégie de néolibéralisme (libéralisme n’a jamais existé?) pur ou fondamentalisme du marché: partiellement tort/raison, pas du pragmatisme.

326
Q

Critique consensus - Rodrik

A

En effet, les crises financières des années 90 ont fait ressortir les vulnérabilités qu’une plus grande ouverture aux flux de capitaux (et non nécessairement aux flux commerciaux) est susceptible de causer comme dommages.
Il ne fallait pas forcément appliquer ces idées, mais suivre des exemples: Rodrik ne manque pas de souligner 2 grandes réussites des deux dernières décennies, celles de la Chine et de l’Inde. On peut reconnaître dans ces pays, des réformateurs prudents qui ont recours aux forces de marché plutôt qu’à l’État pour guider avant tout l’économie, mais non des membres fondateurs du consensus de Washington.
Privatisation, déréglementation et ouverture du marché anarchiques pouvaient conduire à des catastrophes.
Importance du poids de l’anthropologie
Le processus de privatisation, de déréglementation et d’ouverture s’est déroulé avec lenteur en Chine et en Inde, pourtant, les deux pays ont connu une croissance extrêmement rapide au cours des vingt dernières années.
La Corée du Sud, la Malaisie et Taiwan, ne s’inscrivent pas non plus dans le modèle orthodoxe du Consensus de Washington et pourtant elles constituent des exemples de réussite dans le monde en développement.

327
Q

Véritable consensus

A

Néanmoins, un examen plus approfondi des recommandations politiques de Williamson révèle que celles-ci sont très éloignées d’un laisser-faire pur et simple. La version appliquée n’était qu’une interprétation:
En effet, le consensus réclame le retour à la discipline fiscale, mais ne recommande pas de sabrer les dépenses de l’Etat. (discipline fiscale ≠ arrêt des dépenses publiques)
Il ne plaide pas pour une réduction des impôts ou pour l’accroissement de la masse monétaire à un taux fixe, voulait un élargissement de la fiscalité (taxer les riches, encadrer l’économie informelle, mais pas diminuer au maximum les recettes fiscales).
Williamson ne demandait pas l’équilibre budgétaire ou la suppression des contrôles sur les capitaux, et fut opposé à la redistribution des dépenses publiques (importance des dépenses sanitaires, etc.)
Pour reprendre sa formule, « le consensus était loin de constituer un exposé suffisant du credo néo-libéral ».
Intervention de l’État nécessaire seulement pour corriger les failles du marché (ergodicité, externalités négatives, fourniture de biens publics)

328
Q

Conclusion consensus

A

Des arguments solides vont à l’appui de la thèse selon laquelle les activités économiques doivent, dans leur majorité, être régies par le marché plutôt que par des contrôles de l’Etat. Mais les marchés peuvent échouer pour plusieurs raisons, et leurs défaillances tendent à l’emporter dans les pays à faible revenu (PED).
L’État peut améliorer le fonctionnement des marchés (renforcement institutionnel, infrastructures, système juridique solide), mais une mauvaise conception des interventions de l’État peut aggraver les résultats.
De nombreux programmes de réforme soutenus par le FMI et la Banque mondiale ont été centrés sur des politiques de stabilisation visant à maîtriser l’inflation, à réduire les déficits budgétaires et à améliorer la stabilité macroéconomique en général.
De nombreux PED ont appliqué des politiques d’ajustement structurel conçues pour renforcer l’orientation libérale de l’économie, transformer la production au profit de biens commercialisables et développer la flexibilité et la rentabilité.
Au début des années 90, l’accord était général sur les éléments fondamentaux des programmes de réforme (Consensus de Washington). Les politiques majeures étaient centrées sur les réformes budgétaires, les échanges, les taux de change, l’investissement direct étranger (IDE), la privatisation, l’élargissement de la déréglementation et le droit de propriété.
Toutefois, en dépit de toutes ces réformes, la croissance qui en a résulté dans de nombreux pays a été inférieure aux espoirs mis en elle.
Les débats se poursuivent de nos jours sur l’équilibre adéquat entre les marchés et l’État dans les PED.
Économie de l’offre (avantages, inconvénients) vs de la demande (avantages court terme, déficit, inflationniste) en fonction du contexte local/international