Chap. 5-8 Flashcards
(328 cards)
Comment les pays se spécialisent
Division internationale du travail: spécialisation pas dans une seule production, mais dans des secteurs
Industriel, technologie, tertiaire, production et exportation de biens énergétiques et matières premières
Intérêt des pays pauvres à commercer avec les riches
Les pays exportent des biens à faible ou haute valeur ajoutée, ce qui crée un déséquilibre (certains pays pâtissent du libre échange).
Il peut y avoir des pays perdants sur quelques secteurs d’activités, mais nombreux sont ceux qui ont réussi à se développer grâce au commerce international.
Les pays pauvres ne perdent pas forcément s’ils commercent avec les pays riches (Corée du Nord vs Corée du Sud)
Le libre commerce permet d’éviter les guerres
Pourquoi commercer
Le commerce entre deux pays et plus existe car les parties en présence y trouvent un avantage significatif et que chacun des pays possède des productions spécialisées.
S’il existe une activité commerciale entre deux pays et que les deux y trouvent des avantages réciproques, ces deux pays commerceront entre eux
Chacun identifie l’avantage par rapport à une surproduction qu’il a (exportation) et importe ce qu’il n’a pas
L’écart entre les prix d’un produit ou d’un service entre deux ou plusieurs pays explique le recours à l’activité commerciale: on va regarder l’écart des prix entre les pays pour expliquer le commerce international
Vaut-il mieux l’importer ou le produire sur place?
Coûts de production, salaires, productivité
Les gains de productivité (efficacité) sont très élevés aux États-Unis
Prix relatifs
En économie internationale, on réfléchit en prix relatifs: ce sont les écarts de prix relatifs entre les régions (pays) qui ont suscité l’essor du commerce à travers les siècles.
Exemple: on suppose que la mesure de soie est 4 fois plus élevée que celle de la laine en Inde, et seulement deux fois plus élevée en Chine. Ainsi, une route commerciale se mettra en place entre les deux pays. La laine indienne sera échangée contre de la soie chinoise tant que les coûts et les dangers de la route seront inférieurs aux gains retirés. La soie vaut quatre fois plus que la laine
Avantages absolus
Adam Smith (1776)
Un pays peut compenser le manque de factorielles par le commerce (libre échange et pas le mercantilisme)
Un pays doit produire des biens ou un service où il possède un avantage absolu (exportation) et importer les biens de secteurs où il ne possède aucun avantage absolu
Pendant très longtemps, on admettait que les pays devaient se spécialiser dans les productions pour lesquelles ils étaient les plus compétitifs (les meilleurs).
Libre échange
chacun se spécialise dans le secteur où il est performant (exportations) et importe les biens des secteurs où il n’est pas bon
Mercantilisme
je suis totalement gagnant par rapport à un consommateur qui est forcément perdant, puissance commerciale où je suis 100% gagnant.
Avantages comparatifs
David Ricardo, 1817
Un pays a intérêt à importer et exporter même s’il ne détient pas d’avantage absolu.
Il faut accroître le rendement global
Il doit détenir un avantage relatif ou comparatif (relativement plus efficace dans la production d’un bien)
Selon Ricardo, un pays qui semble être inefficace au sens de Smith (pas d’avantage absolu) devrait se concentrer dans le domaine (production/exportation) où il est le moins mauvais.
Le pays efficace selon Ricardo doit se concentrer dans le domaine où il possède le plus grand avantage comparativement à d’autres.
Celui qui est très fort devrait choisir celui où il est vraiment le plus fort et laisser les autres domaines aux autres pays
En économie, tout est question de choix (et donc de renoncement) car les ressources productives disponibles sont limitées.
Un petit pays peut être attractif pour d’autres partenaires commerciaux puissants (offre de services en échange de marchandises)
Exemples avantages comparatifs
Les vaches laitières seraient probablement plus heureuses dans l’Ouest canadien qu’au Québec, mais pour les accueillir, les gens de l’Ouest devraient abandonner la culture (très rentable) du blé.
Les îles Fidji (tout petit pays) commercent avec des grandes puissances, exportent les services touristiques et fruits exotiques et importent des produits de puissances asiatiques. Smith aurait conseillé de rester dans leur coin (valent rien, trop petite)
L’Allemagne et l’Italie exportent toutes deux des voitures entre elles
Exemples avantages absolus
Le blé pousse mieux dans les Prairies canadiennes, le climat du Québec est plus adéquat pour l’élevage des vaches, porcs et volaille
Les Danois ne savent pas produire des autos et les Indonésiens produisent des vêtements à moindre coût que les Québécois.
L’Arabie Saoudite a un avantage absolu sur le pétrole, le Japon a un avantage absolu sur la technologie
Smith vs Ricardo, blé et bœuf
Smith: le Québec ne peut exporter vers les Prairies, qui sont meilleures (pas le même rendement/coût salarial) pour les mêmes quantités pour le blé et le bœuf
Ricardo: les Prairies sont fortes en blé (9x plus productives), mais le Québec est relativement meilleur pour le bœuf. Pour augmenter le rendement, les Prairies devraient se spécialiser dans le blé, mais laisser le bœuf au Québec, qui lui coûte relativement moins cher que le blé.
Les Prairies disposent d’un avantage absolu sur le Québec dans ces deux domaines, car il faut aux Prairies moins de ressources (main d’œuvre) pour produire du blé et de la viande.
On observe que les Prairies sont 9 fois plus efficaces que le Québec pour produire du blé (donc avec 9 fois moins de main-d’œuvre), et seulement une fois et demie plus efficace que le Québec pour la viande de bœuf.
Si on applique le raisonnement des avantages comparatifs, les Prairies ne devraient pas perdre leur temps à produire du bœuf, car leur avantage n’est pas très élevé. Et le Québec a un avantage comparatif de produire du bœuf qui lui coûte relativement moins cher, même s’il est moins efficace dans l’absolu.
DIT
Division internationale du travail (DIT): chaque pays identifie ses avantages comparatifs et se spécialise
Dotations factorielles
ressources dont dispose un pays, comment en disposer efficacement pour augmenter le bien-être et la croissance économique. L’exportation est une bonne option pour les surplus, car permet d’importer
Courbes de possibilités de production
Le modèle des CPP est une représentation simplifiée de la réalité économique. Ce modèle permet de montrer comment les pays doivent déterminer leur spécialisation internationale.
Le concept du coût d’option est un outil pertinent pour comparer des pays et prendre des décisions car il est à la base de la spécialisation internationale.
Exemple: un pays exportateur de produits agricoles doit se demander combien de quantité de blé doit-il sacrifier pour pouvoir augmenter sa production de coton. Ici, il s’agit de déterminer ce que ce pays peut éventuellement faire d’autres avec ses terres de culture du blé, la machinerie agricole et la main d’œuvre spécialisée.
Problème économique pour chaque pays
comment utiliser efficacement les ressources productives (les facteurs de production) afin de fournir à la population le maximum de bien-être ? Le commerce international permet-il d’accroître cette efficacité et ce bien-être ?
Facteurs de production
le capital, le travail et la terre. Ils sont en quantité fixe du moins à court terme.
Capital
comprend: les usines, les machines, les barrages, les voies ferrées, etc.
Travail
concerne la main d’oeuvre (mêmes compétences)
Terre
le sol cultivable, le sous-sol, les rivières, etc.
Modèle CPP - énoncés
Le pays produit uniquement deux biens
Les ressources sont employées de manière efficace
Les rendements sont constants
La quantité de ressource est fixe et transférable
La technologie est fixe et ne varie pas dans le temps
Économie efficace quand
elle produit le maximum de biens et services utiles à la population en employant judicieusement les ressources dont elle dispose.
Tracé courbe (CPP)
En bas de la courbe: inefficace
En haut de la courbe: irréalisable
Exemple: 2 pays (Australie, Québec), 2 biens (aluminium et bœuf)
Production efficace: tous les points sur la courbe
L’idéal est de se situer autour des 50%: tous les consommateurs sont satisfaits
Chaque point (sur le graphique) de la CPP représente une combinaison de bœuf et d’aluminium que les deux pays sont en mesure de produire si leurs ressources sont employées efficacement.
Tous les points qui se trouvent en dehors de la CPP doivent être écartés, car ils ne représentent pas les hypothèses de départ.
La courbe a une pente négative, car les ressources sont limitées. Chaque fois que la production d’un bien augmente, celle de l’autre diminue, car les ressources mobilisées pour produire un bien sont transférées à la production de l’autre.
La combinaison la plus optimale est recherchée
Exemple CPP - avantage comparatif
Lorsqu’un pays A a la possibilité de produire un bien X à un coût d’option inférieur à celui du pays B, on dirait que le pays A dispose d’un avantage comparatif sur B.
Selon Ricardo, quand les pays se spécialisent dans la production des biens pour lesquels ils détiennent un avantage comparatif, la production mondiale augmente.
Si nous appliquons les recommandations des avantages comparatifs, le Québec ne produira que de l’aluminium et l’Australie, que du bœuf, quitte à ce qu’ils s’échangent leurs surplus (TB 2.4).
Augmentation de la production dans l’ensemble: échange des surplus, donc plus de satisfaction dans les deux pays
Cette progression provient d’une utilisation plus efficace des ressources.
Cette efficacité accrue ne peut être obtenue que si les pays se spécialisent et commercent entre eux.
Cette théorie prouve bien que le commerce international est une source d’efficacité économique et d’enrichissement pour la population mondiale.
Rapports d’échange
Le Québec est donc disposé à échanger son surplus d’aluminium à l’Australie et à importer du boeuf australien.
Suite à la spécialisation, chaque État devient dépendant de l’autre.
Pour le Québec, cela signifie qu’il doit obtenir plus d’une tonne de bœuf pour chaque tonne d’aluminium exportée, sinon, il ferait mieux de produire son aluminium lui-même.
L’Australie doit pouvoir obtenir l’aluminium québécois à un prix inférieur au sien, donc inférieur à deux tonnes de bœuf.
Permet l’accroissement de la production, mais rend tous les pays très dépendants les uns des autres → relations économiques internationales