Clostridioides difficile Flashcards

1
Q

Que doivent immédiatement cesser les patients lorsqu’ils ont une diarrhée à C. difficile?

A

Antipéristaltiques (ex. Imodium)
Laxatifs

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2
Q

Quels médicaments (3) le médecin doit-il réévaluer et cesser, si possible, lorsqu’il fait face à un patient atteint de C. difficile? Sinon, quels médicaments doivent obligatoirement être cessés?

A

RÉÉVALUER ET CESSER SI POSSIBLE:
Opiacés (risque de perforation intestinale)
ATB
Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)
___________________
CESSER:
Antipéristaltiques (ex. lopéramide)
Laxatifs

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3
Q

Vrai ou faux. Le nettoyage des mains avec un gel hydroalcoolique est suffisant pour tuer le C. difficile.

A

Faux, il faut se laver les mains avec de l’eau et du savon.

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4
Q

Quels sont les 2 ATB utilisés pour une infection à C. difficile?

A

Vancomycine
Métronidazole

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Q

Quel est le traitement à préconiser pour une colite à C. difficile, en fonction de sa sévérité?

A

Légère: vancomycine PO 10 jours
Sévère: vancomycine PO 14 jours
Compliquée: vancomycine PO + métronidazole IV

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6
Q

Quel est le risque de récidive d’une colite à C. difficile? Sachant cela, quel est le traitement ATB à préconiser pour ces récidives?

A

Risque de récidive: 20 à 25%
_________________________
S’il s’agit de la 1ère récidive: reprendre le traitement initial
S’il s’agit de plus d’une récidive: vancomycine PO 42 jours

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7
Q

Comment s’effectue le diagnostic d’une infection à C. difficile? Que détecte(nt) la ou les méthode(s) proposée(s)?

A
  • Test EIA, qui détecte les toxines A et B ET l’antigène GDH
  • TAAN, qui détecte les gènes des toxines du C. difficile
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8
Q

À quel moment utilisera-t-on le TAAN pour diagnostiquer une infection à C. difficile?

A

Lorsque le test EIA est indéterminé, c’est-à-dire que l’antigène GDH = +, mais que les toxines = -

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9
Q

Mise en situation. Après une hospitalisation de 3 mois, votre patient, Guillaume Lemay-Thivierge, est prêt à recevoir son congé. Tous ses résultats semblent corrects quand, tout à coup, vous détectez un résultat positif au test TAAN de ses selles. Guillaume ne semble pas illustrer aucun symptôme. Que faites-vous dans cette situation?

A

Il ne faut pas traiter les porteurs sains, donc on lui donnerait quand même son congé.

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10
Q

Nommez 6 facteurs de risque d’une infection à C. difficile.

A
  1. ATCD d’infection à C. difficile
  2. Immunodéficience
  3. Maladie inflammatoire intestinale
  4. Personne âgée, surtout si elle habite en CHSLD
  5. Prise d’inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)
  6. Hospitalisation récente (il y a 2 mois)
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11
Q

Vrai ou faux. Il est judicieux de nettoyer la chambre du patient atteint d’une colite à C. difficile à l’eau de javel, plutôt qu’avec de l’alcool.

A

Vrai

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12
Q

À partir de quel prélèvement effectue-t-on un test EIA pour les patients chez lesquels on suspecte une infection à C. difficile?

A

Échantillon des selles, après s’être assuré que le patient a fait au moins 3 diarrhées liquides en 24h.

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13
Q

Interprétez les résultats des tests EIA suivants:
1. Antigène GDH = +, toxines A et B = -
2. Antigène GDH = +, toxines A et B = +
3. Antigène GDH = -, toxines A et B = -

A
  1. Indéterminé
  2. Positif
  3. Négatif
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14
Q

Vrai ou faux. Le test EIA pour l’antigène GDH est plus sensible, mais moins spécifique, alors que le test EIA pour les toxines A et B est moins sensible, mais plus spécifique.

A

Vrai

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15
Q

Pathophysiologie de la colite à C. difficile

A
  1. Suppression du microbiote normal du côlon, principalement des bactéries anaérobies, secondaire à la prise d’ATB
  2. Cette suppression mène à une déplétion des acides biliaires secondaires, ce qui favorise la germination des spores du C. difficile, qui était présent soit de façon asymptomatique (porteur sain) OU acquis dans un milieu de santé lors d’une hospitalisation récente
  3. Au fur et à mesure que les spores germinent, la forme végétative du C. difficile croît et produit ses toxines A et B
  4. Lorsque les toxines A et B atteignent un niveau critique dans le côlon, la diarrhée s’ensuit et peut évoluer en une colite pseudomembraneuse
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16
Q

Qu’est-ce que des pseudomembranes?

A

Ulcérations jaunâtres constituées de débris cellulaires, cellules inflammatoires, mucus, fibrine, etc. qui reposent sur une surface épithéliale sévèrement érythémateuse dû à l’inflammation

17
Q

Quel est le mode d’action commun aux toxines de la C. difficile?

A

Glycosylation des protéines liant la GTP, Rho et Rac, ce qui les inactive et mène à la perte de la structure du cytosquelette, d’où la lyse cellulaire qui s’ensuit.

18
Q

Décrivez très brièvement le rôle de la toxine A et de la toxine B.

A

Toxine A: sécrétion de fluide et dommage à la muqueuse intestinale
Toxine B: ‘‘rounding up of tissue cells’’

19
Q

Symptômes de la cystite

A

Symptômes du tractus urinaire inférieur:
- Dysurie
- Pollakiurie
- Inconfort sus-pubien
- Hématurie

20
Q

Symptômes de la pyélonéphrite

A
  • Symptômes du tractus urinaire inférieur
  • Douleur et sensibilité aux angles costovertébraux généralement unilatérale secondaire à l’inflammation rénale, d’où le punch rénal positif
  • Réponse inflammatoire systémique: fièvre, nausées, vomissements, instabilité hémodynamique (dont choc septique)
21
Q

Principaux agents étiologiques de la cystite

A

80 à 85%: E. coli
5 à 15%: Staphylococcus saprophyticus
Autres: Proteus, Klebsiella, Streptococcus du groupe B, Enterococcus

22
Q

Mise en situation. Une patiente Mireille attend impatiemment son congé. Vous détectez, à la dernière minute, une bactériurie à E. coli, mais votre patiente semble tout à fait correcte. Que faites-vous, et expliquez votre raisonnement?

A
  • Si elle n’est pas enceinte, on ne la traite pas. - Si elle est enceinte, on doit traiter cette bactériurie asymptomatique parce qu’elle est associée à un risque accru de pyélonéphrite et de prématurité
23
Q

Vrai ou faux. Il faut traiter toute bactériurie asymptomatique pour éviter qu’elle n’évolue en cystite.

A

Faux.

24
Q

Vrai ou faux. Le médecin doit toujours inviter son patient à reconsulter si ses diarrhées reprennent à la fin de son traitement ATB contre une colite à C. difficile.

A

Vrai, parce qu’il y a risque de récidive.

25
Q

Signes de complications de la diarrhée à C. difficile (8)

A
  • Iléus ou mégacôlon toxique
  • Hypotension ou choc septique
  • Perforation intestinale
  • Septicémie
  • Toute preuve de défaillance d’un organe
  • Altérations de l’état mental
  • Leucocytes ≥ 35 ou < 2
  • Lactate sérique < 2,2 mmol par L
26
Q

Mise en situation. Mme Corbeil se présente à l’urgence avec une colite à C. difficile. Vous apprenez que son état s’est grandement détérioré en raison d’une perforation intestinale. Cela affecte-t-il le traitement qu’elle recevra?

A

Oui
Étant donné qu’elle présente une perforation intestinale (qui est l’un des signes de complication d’une colite à C. difficile), elle devra recevoir de la vancomycine PO ET du métronidazole IV.

27
Q

Critères de gravité de l’infection à C. difficile à surveiller (4)

A

Leucocytose
Fièvre
Hypoalbuminémie
Augmentation de la créatinine sérique