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FLASHCARDS S3 > CM PSYCHOLOGIE COGNITIVE MEMOIRE > Flashcards

CM PSYCHOLOGIE COGNITIVE MEMOIRE Flashcards

1
Q

Que signifie mémoriser ?

A

Traiter de l’information -> encodage, stockage, récupération d’information

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2
Q

En quoi notre mémoire est notre identité ?

A

Ce qui nous intéresse et ce qu’on préfère = ce que nous sommes, et c’est stocké dans notre mémoire -> intégration du moi, de la personnalité, intégration généralement forte pour les événements positifs et faible pour les événements négatifs

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3
Q

Qu’entraine une défaillance de la mémoire au niveau de notre identité ?

A

Cela affecte en profondeur notre personnalité

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4
Q

Quels sont les 2 types d’amnésie ? Quelle est leur définition respective ?

A

L’amnésie antérograde = incapacité à former de nouveaux souvenirs / l’amnésie rétrograde = incapacité à se souvenir de son passé

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5
Q

Qui est Clive Wearing ? Résumez son histoire.

A

Atteint d’une encéphalite qui provoque des lésions cérébrales dont une qui touche l’hippocampe, atteint d’une amnésie antérograde et rétrograde, mémoire sémantique et épisodique très touchées, sa mémoire ne dure que qq secondes, ne se souvient que de sa femme, cependant sa capacité musicale est plutôt intacte -> très handicapant, ne peut rien faire seul

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6
Q

Qu’est-ce que l’hyperthymésie ?

A

Condition psychologique extrêmement rare caractérisée par une capacité exceptionnellement supérieure à accéder à des souvenirs autobiographiques (=exaltation de la mémoire épisodique)

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7
Q

Résumez l’histoire de Jill Price.

A

Se souvient de chaque détail de sa vie, avec la même intensité émotionnelle, sensation de double vie, handicapant car se souvient en détails de souvenirs pénibles et consacre bcp de temps à ruminer sur son passé

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8
Q

Que dit Jorges Luis Borges sur son hypermnésie ?

A

Il dit que ça lui empêche de penser correctement car “penser c’est oublier des différences, c’est généraliser, abstraire”

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9
Q

qu’est-ce que le syndrome de Korsakoff ?

A

Trouble neurologique d’origine multifactorielle dont une carence en thiamine (vitamine B1) au niveau du cerveau, il se manifeste par des troubles neurologiques notamment de la cognition (oublis), sa survenue est souvent liée à l’alcoolisme chronique (ou plus rarement à des formes sévères de malnutrition).

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10
Q

Quels sont les symptômes du syndrome de Korsakoff ?

A

Une amnésie antérograde, une amnésie rétrograde des dernières années de sa vie , une désorientation temporo-spatiale, un déni de la pathologie (anosognosie = incapacité à prendre conscience de la pathologie), une difficulté à la restructuration perceptive,des fabulations et des fausses reconnaissances, du radotage / de la persévération (=répétition incontrôlable d’une réponse/phrase/mot/geste malgré l’absence ou l’arrêt d’un stimulus), une apathie et un émoussement émotionnel

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11
Q

Qu’est-ce que le droopy effect ?

A

La mémoire contribue au sentiment de bien être, notre humeur dépend des évènements de notre vie qui prédominent dans notre mémoire

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11
Q

Quel impact ont les traumatismes sur la mémoire ?

A

Ils désorganisent la mémoire et “désintègrent” le moi, la personnalité

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12
Q
A
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13
Q

Qu’apporte Freud à l’étude de la mémoire ?

A

Il apporte la notion de “mémoire inconsciente”

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14
Q

Quels risques peuvent-ils y avoir si on travaille avec/sur la mémoire sans en connaître son fonctionnement ?

A

Il peut y avoir des biais, par exemple si on ignore l’existence de faux souvenirs on peut tirer des conclusions hâtives sur un témoignage en pensant que c’est forcément la réalité

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15
Q

A quoi sert une meilleure compréhension des mécanismes de la mémoire dans le traitement de patients traumatisés ?

A

Meilleure traitement de la mémoire traumatique, meilleure compréhension du patient, meilleure prise en charge

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16
Q

Quelle analogie peut-on utiliser pour comprendre le traitement de la mémoire traumatique ?

A

Le kintsugi = réparation de porcelaines brisées avec une laque saupoudrée d’or

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17
Q

La mémoire est-elle une entité ?

A

Non, l’emploi d’un concept unique suggère que la mémoire est un système unitaire, or il existe plusieurs systèmes -> la mémoire est un ensemble de mécanismes complémentaires, parfois indépendants et contradictoires

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18
Q
A
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19
Q

Qu’est-ce que le “World Memory Sports Council” ?

A

C’est un organisme qui régit le sport de la mémoire, il y a des compétitions avec 10 disciplines différentes

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20
Q

Qu’est-ce que le “world cube association” ?

A

Une compétition où les participants doivent mémoriser un ou plusieurs rubik’s cube non résolus puis les résoudre à l’aveugle

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21
Q

La mémoire a-t-elle pour fonction de rappeler la vérité ? pourquoi ?

A

Non, c’est une structure dynamique qui reconstruit les infos en fonction du contexte d’utilisation pour résoudre un problème qui se pose ici et maintenant, on peut donc être trompés par notre propre mémoire

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21
Q

Qu’est-ce que le problème du transfert d’apprentissage ?

A

On peut entraîner notre mémoire dans un domaine précis sur une tâche spécifique, mais on ne peut pas transférer ce qu’on a appris sur cette tâche spécifique dans une situation à une autre tâche dans une autre situation

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22
Q

Selon Freud, que sont/deviennent les souvenirs d’événements traumatiques ? quel est l’avis des scientifiques ?

A

Ils sont réprimés (= oubliés) et peuvent être récupérés par thérapie / bcp de doutes sur ce type de mémoire, car en général les traumatismes sont marquants et donc très remémorables + les souvenirs récupérés peuvent être le résultat de distorsions de la mémoire dues à un questionnement suggestif lors des séances de thérapies, cela peut être des faux souvenirs

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23
Q
A
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24
Q

En quoi la mémoire est “géniale” ?

A

Elle stocke d’énormes quantités de souvenirs d’expériences passées, de connaissances et de compétences

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25
Q

En quoi la mémoire est “catastrophique” ?

A

Elle n’est pas parfaite et peut être déformée de plusieurs façons: parfois les individus rapportent avec plus de certitude avoir vu des événements qu’ils n’ont pas vu par rapport à d’autres qu’ils ont réellement vu

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26
Q

Quelle est la définition de la mémoire épisodique ?

A

Processus par lequel l’humain se souvient des événements vécus avec leur contexte (date, lieu, état émotionnel)

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27
Q

De quels processus la mémoire épisodique est-elle chargée ?

A

L’encodage, le stockage et la récupération d’informations personnellement vécues (dans un contexte temporel et spatial précis), essentiels à la création de souvenirs

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28
Q

Qu’inclut le contexte d’encodage ?

A

Il inclut de multipes détails perceptivo-sensoriels et phénoménologiques

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29
Q

Les souvenirs de la mémoire épisodique sont-ils forcément autobiographiques ? Pourquoi ?

A

Oui, car les évenements sont forcément rappelés à partir de la perspective de la personne à qui appartient les souvenirs

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30
Q

Quelle est la définition de la mémoire autobiographique ?

A

C’est la mémoire des évènements de notre vie personnelle

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31
Q

Quels types de souvenirs Baddeley oppose-t-il ?

A

Il oppose les souvenirs de personnes et les souvenirs d’évènements

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32
Q

De quoi est constituée notre mémoire autobiographique ?

A

Elle est constituée d’images et d’indications précises du contexte dans lequel s’est déroulé l’évènement stocké

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33
Q

Selon Tulving peut-on vivre 2 évènements identiques ?

A

Non, les épisodes de notre vie ne peuvent pas réapparaître à l’identique dans différents contextes, chaque évènement qu’on vit est légèrement différent d’un autre

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34
Q

Où vont les souvenirs après qu’on a fait l’expérience de qqch de très similaire dans de nombreux contextes ?

A

Cela peut conduire au développement de connaissances sémantiques

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35
Q

Quelle est la définition de la mémoire sémantique ?

A

C’est la mémoire des faits généraux que l’on a vu à de très nombreuses reprises dans des contextes différents

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36
Q

Que contient la mémoire sémantique ?

A

Elle contient une grande quantité d’informations: des données factuelles à propos d’un sujet spécifique, et des infos générales sur le monde

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37
Q

Qu’est-ce qu’une réponse pure ?

A

C’est la réponse à une question de connaissances, qui bondit dans notre esprit sans qu’elle soit associée à un contexte particulier

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38
Q

Pourquoi oublie-t-on les contextes d’encodage dans la mémoire sémantique ?

A

On l’oublie parce que les contextes sont différents, ils interfèrent entre eux et finissent par s’effacer mutuellement

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39
Q

En quoi la décontextualisation et le fait que les connaissances apparaissent comme vérité peuvent être une mauvaise chose ?

A

Dans le cas de fake news

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39
Q

Qu’est-ce que la mémoire procédurale ?

A

C’est la mémoire du savoir faire, du geste, grâce à des schémas sensori-moteurs

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39
Q

Que stocke la mémoire procédurale, de manière inconsciente ?

A

Elle stocke comment exécuter tel ou tel mouvement, càd les muscles contractés, comment synchroniser la séquence complexe de chaque action, les micro-ajustements musculaires pour garder l’équilibre,…

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40
Q

La mémoire procédurale demande-t-elle beaucoup d’efforts ?

A

quand on apprend un nouveau geste cela demande bcp d’efforts, mais au fur et à mesure ce geste devient de plus en plus automatique et inconsciente

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41
Q

La mémoire procédurale est-elle consciente ?

A

Non, elle est inconsciente

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42
Q

Qu’est-ce que “la mémoire déclarative consciente ?” Quels acteurs de la mémoire en font partie ?

A

Les souvenirs qu’on est capable de décrire verbalement = savoir dire -> mémoire épisodique + une partie de la mémoire sémantique

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43
Q

Qu’est-ce que “la mémoire inconsciente” ? Quels sont les acteurs de la mémoire qui en font partie ?

A

Ce sont les choses que l’on sait faire mais dont on est pas capables d’expliquer comment les faire = savoir faire -> mémoire procédurale + une partie de la mémoire sémantique / ce qu’on sait faire sans savoir qu’on sait le faire

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44
Q

Certains souvenirs sont récupérés et utilisés de manière inconsciente, expliquez.

A

Si la situation actuelle est similaire à un événement qu’on a vécu auparavant, notre expérience antérieure dans une situation similaire peut être partiellement activée en mémoire, il se peut qu’elle ne soit pas suffisamment activé pour qu’on pense consciemment à l’expérience antérieure, mais elle peut néanmoins avoir un impact sur votre comportement actuel

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45
Q

A quoi servent les mémoires sensorielles ?

A

Elles permettent de prolonger l’éphémère pour laisser le temps au système cognitif de décider quelles stimulations doivent être traitées plus en profondeur

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46
Q

Pour les mémoires sensorielles, la durée de stockage est-elle longue ou courte ? Le traitement de l’info est-il important ?

A

Elle est très courte, il y a peu de traitement de l’information

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47
Q

Pour quels sens les mémoires sensorielles existent-elles ?

A

Pour tous les sens: vue, audition, toucher, goût,…

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48
Q

Les mémoires sensorielles sont-elles liées aux émotions ?

A

Oui, elles sont directement liées aux réseaux des émotions

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49
Q

A quoi sert la mémoire de travail ?

A

Elle transforme l’éphémère en évènement cognitif = elle stocke les infos à court terme afin de les utiliser pour en faire qq chose, par exemple pour résoudre un problème qui se pose ici et maintenant

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50
Q

Quel autre nom peut-on donner aux mémoires déclaratives conscientes ?

A

La mémoire explicite

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51
Q

Quel autre nom peut-on donner aux mémoires inconscientes ?

A

La mémoire implicite

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52
Q

Quelle est la définition de “mémoire implicite” ?

A

C’est tout ce qu’on a mémorisé sans qu’on en ai conscience et qui influence nos comportements de manière consciente ou inconsciente

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53
Q

Que remarque Edouard Clarapède lors de son expérience avec une femme ayant une amnésie antérograde qu’il pique à la main ?

A

En raison de son amnésie elle est incapable de garder un souvenir conscient de cet évènement et du fait qu’elle ai été piquée à la main, mais elle garde une mémoire implicite donc elle montre une hésitation avant de serrer la main de Clarapède

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54
Q

Dans le béhaviorisme, la mémoire utilisée est-elle explicite ?

A

Non, elle est implicite, on apprends des associations simples entre les évènements et on répond aux stimulus de manière automatique sans nécessairement se rendre compte qu’on a appris qqch

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55
Q

Des efforts sont-ils nécessaires à la récupération de souvenirs implicites ?

A

Non, l’info arrive toute seule, de manière non consciente

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56
Q

Quel acteur de la mémoire contient à chaque instant la personnalité et le “moi conscient” ?

A

La mémoire de travail

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57
Q

En quoi la compréhension du fonctionnement des acteurs de la mémoire est utile pour le psychologue ?

A

Cela permet de différencier les cas cliniques, et d’avoir une prise en charge adaptée en fonction de quelle partie de la mémoire est affectée

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58
Q

Quel est le rapport entre compréhension du fonctionnement des acteurs de la mémoire et l’ergonomie cognitive ?

A

Comprendre l’organisation et le fonctionnement peut nous aider à développer du hardware, des logiciels plus simples à utiliser,…

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59
Q

Qu’est-ce que les registres de l’information sensorielle ?

A

Ce sont les lieux où l’information sensorielle est stockée après une présentation très courte, c’est un stockage court

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60
Q

Quand est-ce que la mémoire sensorielle est mise en oeuvre ?

A

Dans des tâches de surveillance de radar, des situations de conduite rapide ou de contrôle qualité

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61
Q

La mémoire sensorielle est-elle une mémoire située dans le cerveau ?

A

Non, elle est situées dans les organes sensoriels eux même

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62
Q

Comment les yeux créent-ils une continuité sensorielle ?

A

Grâce à la mémoire iconique, les yeux “mélangent” les images ce qui donne l’impression qu’elles sont en continu

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63
Q

Qu’est-ce que la mémoire iconique ?

A

La mémoire sensorielle des yeux

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64
Q

Comment l’oeil est-il mis en mouvement ?

A

Grâce à 6 muscles qui permettent sa mobilité, et lui permettent de capter l’info dans de multiples directions

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65
Q

Qu’est-ce que les saccades occulaires ?

A

Ce sont des mouvements occulaires = sauts qui ont pour fonction d’amener le centre du regard en face de la cible

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66
Q

Qu’est-ce que les fixations ?

A

C’est le moment où se fait la prise d’information

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67
Q

A quel angle la vision des mots et des desssins détaillés est efficace avec une bonne acuité ?

A

Dans un angle de 2 degrés (1 degré par oeil)

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68
Q

Quelle est l’hypothèse de “The Sperling Experiment” ?

A

Les registres sensoriels s’exercent dans des situations où les durées de présentation des stimuli sont très courtes

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69
Q

Quel est le principe de “The Sperling Experiment” ?

A
  • on présente un tableau, ex 3 rangées de 4 lettres durant 50ms
  • on demande au sujet de répéter certaines des lettres (+ on manipule le temps de rétention)
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70
Q

Quels sont les 2 types de tests dans “The Sperling Experiment” ?

A
  • le rappel complet: le sujet doit rappeler tout ce dont il se souvient -> le sujet rappelle 4 à 5 lettres (sur 9)
  • le rappel partiel: le sujet dont rappeler seulement une ligne du tableau (indiquée par un signal visuel ou sonore) -> le sujet rappelle les 3 lettres de la ligne donc 8 ou 9 lettres au total (sur 9)
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71
Q

Pourquoi les participants dans la condition de rappel complet ne peuvent pas se souvenir d’autant de lettres que dans la condition de rappel partiel ?

A

Parce que les individus perdent la représentation visuelle en essayant de se souvenir des premières lettres

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72
Q

Quelle est la durée de vie de la mémoire iconique ?

A

Elle est de 500ms avec une capacité de 10 éléments

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73
Q

Comment est-il possible qu’une image persiste qq temps après sa disparition ?

A

Les processus biochimiques qui transforment la lumière en message éléctrique, message éléctrique va se propager le long du nerf optique -> durée d’exctinction non négligeable -> la rétine a une rémanence qui fait que l’image persite qq temps après sa disparition

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74
Q

Selon Sperling, quel est le premier processus mis en jeu par la mémoire iconique ?

A

C’est une image consécutive = rémanence de la trace sensorielle, reste inscrite sur les récepteurs, image provoquée par la stimulation résulte de la décomposition des photorécepteurs -> dure environ 100ms

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75
Q

Selon Sperling, quel est le 2e processus mis en jeu par la mémoire iconique ?

A

C’est le traitement de certains éléments de l’image alors que la stimulation a cessé donc à partir de l’image consécutive -> les traitements cognitifs initiés lors de la présentation des stimuli se poursuivent sur l’image consécutive jusqu’à ce qu’elle disparaisse

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76
Q

Qu’est-ce que la mémoire échoïque ?

A

C’est la mémoire auditive = comme un écho d’informations auditives

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77
Q

Peut-on récupérer des infos auditives auxquelles on a pas prêté bcp d’attention ?

A

Oui, après un petit délai

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78
Q

Comment la méthode de Sperling a-t-elle été appliquée à la mémoire échoïque ?

A

Les sujets ont un casque, il reçoivent des infos de leur gauche, de leur droite, et de derrière puis doivent dire ce qu’ils ont entendu

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79
Q

Comment est appliquée la condition de rappel complet pour la mémoire échoïque ?

A

Le sujet doit rappeler un maximum d’infos sans se soucier de leur localisation

80
Q

Comment est appliquée la condition de rappel partiel pour la mémoire échoïque ?

A

Le sujet doit rappeler les informations d’une des 3 sources sonores (indiqué par un signal visuel)

81
Q

Quels sont les résultats de l’expérimentation de Sperling appliquée à la mémoire échoïque ?

A

rappel complet: + de 4 infos
rappel partiel: 2 infos (donc environ 6 au total)

82
Q

Quelle est la durée de vie de la mémoire échoïque ?

A

Elle est de 2 secondes, avec un capacité de 5/6 éléments

83
Q

Quelle méthologie a utilisé Crowder en 1982 pour tester la durée de vie de la mémoire échoïque ?

A

Il a demandé aux participants de comparer 2 voyelles entendues l’une après l’autre et a fait varier le délai séparant les 2 sons (entre 500ms et 5s) -> les participants ont bien réussi jusqu’à un délai de 2 secondes, ce qui confirme les autres expés

84
Q

Comment caractériser les informations visuelles ?

A

Elles sont très nombreuses simultanément, la plupart du temps on ne peut pas toutes les traiter, donc on les stocke en mémoire iconique

85
Q

Comment caractériser les informations auditives ?

A

Elles sont séquentielles: le langage est par exemple une succession de sons + l’info passée ne se retrouve pas donc il est utile de pouvoir la garder à disposition plus longtemps

86
Q

Quelles traces laissent les mémoires sensorielles ?

A

Elles laissent des traces implicites qui ont un effet à très long terme

87
Q

Qu’est-ce que l’amorçage sensoriel ?

A

C’est le fait qu’une stimulation sensorielle continue d’avoir un effet sur l’organisme sur un laps de temps très long

88
Q

Qu’est-ce qui facilite le traitement cognitif d’un stimulus ?

A

La présentation rapide/dégradée d’un stimulus comparable au niveau sensoriel

89
Q

Les mémoires sensorielles se vident t-elles immédiatement avec chaque nouveau stimulus ?

A

Non, elles accumulent les informations sensorielles

90
Q

En mémoire échoïque, qu’est-ce qui renforcent la trace en mémoire ?

A

Les informations similaires

91
Q

Qu’est-ce que la “grammaire des sens” ?

A

C’est l’existence de certaines “règles” sur ce qui sonne bien/est bon/est beau

92
Q

Qu’est-ce que “l’effet de simple exposition” (ou “mere exposure effect”) ?

A

C’est un type de biais cognitif qui se caractérise par une augmentation de la probabilité d’avoir un sentiment positif envers qq ou qqch par la simple exposition répétée à cette personne ou cet objet

93
Q

Donnez une explication du “mere exposure effet”.

A

L’exposition répétée d’un stimulus augmente la fluence perceptive (=facilité avec laquelle les stimuli sont perçus et traités)

94
Q

Quelle est l’hypothèse évolutionniste par rapport aux stimulus sensoriel et à leur valeur “émotionnelle” ?

A

Si le stimulus n’est pas accordé à qqch de négatif alors il évoluera en positif

95
Q

Qu’est-ce que le phénomène de “déjà vu” ?

A

C’est la sensation d’avoir été témoin ou d’avoir déjà vécu une situation présente, accompagnée d’une sensation d’irréalité, d’étrangeté

96
Q

Expliquez le phénomène de déjà vu.

A

Quand la personne est distraite par qqch, l’information sensorielle entre directement dans la mémoire épisodique sans être perçue consciemment par l’individu

97
Q

En quoi les évenements très heureux ou très douloureux sont très difficiles à oublier ?

A

Parce qu’ils ont un contenu émotionnel très fort et sont codés fortement dans la mémoire

98
Q

Comment les psychologues mesurent-ils les capacités de la mémoire à court terme ?

A

Grâce à des tâches d’empan = liste d’items à rappeler directement après leur connaissance

99
Q

D’après Georges Miller (1958), sur une liste d’items, combien pouvont nous rappeler de manière immédiate ?

A

On en rappellera 7 avec + ou - 2 items de marge

100
Q

Qu’est-ce que le “nombre magique” ?

A

C’est: 7 ± 2 -> une des propriétés fondamentales de la MDT = il existe une limite importante d’infos qu’il est possible d’encoder, maintenir et rappeler

101
Q

Qu’est-ce que l’effet de récence ?

A

Fait que dans une tâche d’empan les participants rappellent mieux les items présentés en fin de liste

102
Q

Qu’est-ce que l’effet de primauté ?

A

Fait que dans une tâche d’empan les participants rappellent mieux les items présentés en début de liste

103
Q

Comment expliquer l’effet de récence ?

A

Les derniers items peuvent être rappelés parce qu’on vient de les entendre donc ils restent en MDT

104
Q

Comment expliquer l’effet de primauté ?

A

Les items du début de la liste sont mieux rappelés car on peut mieux les répéter en début de tâche quand on a entendu que les premiers items

105
Q

Qu’est-ce qui bloque l’effet de récence ?

A

L’ajout d’un retard / d’une tâche distrayante pendant l’étude

106
Q

Qu’est-ce qui bloque l’effet de primauté ?

A

Empêcher la répétition des items pendant l’étude

107
Q

Qu’est-ce que la tâche de Peterson ?

A

C’est une tâche concurrente lors d’une tâche de mémorisation, qui est destinée à empêcher l’autorépétition

108
Q

Qu’est-ce que l’interférence proactive ?

A

C’est un oubli provoqué par le traitement en cours d’infos précédemment reçus (apprentissages antérieurs)

109
Q

Qu’est-ce que l’interférence rétroactive ?

A

C’est un oubli provoqué par les apprentissages ultérieurs

110
Q

Comment sont les interférences dans les expériences de “running memory” ?

A

La performance dépend du nombre d’items dans la MDT et non la vitesse de présentation

111
Q

Quelles sont les fonctions de la MDT ?

A
  • maintenir les infos pour les envoyer en MLT (encodage)
  • maintenir l’info pour la manipuler dans le cadre de raisonnement, calcul,…
  • récupérer l’info de la MLT pour s’en servir ici et maintenant
  • programmer les actions à faire dans le futur (mémoire prospective)
112
Q

Donnez 2 analogies sur la MDT

A
  • petit théâtre intérieur où se joue toute la pensée consciente, où on visionne nos souvenirs, où on raisonne et on résout des problèmes, où on planifie des actions
  • le coeur de la cognition, qui influence le fonctionnement de tous les autres processus
113
Q

Quelle est la corrélation entre la MDT, l’intelligence et la réussite scolaire ?

A

La MDT nous permet de conserver des infos pertinentes pour les objectifs face au traitement simultané et/ou à la distraction

114
Q

Quel est le lien entre MDT et lien social ?

A

La MDT est un facteur important dans le dvlpmt social des enfants, nos capacités à traiter les infos sociales dépendent de la MCT

115
Q

Comment la MDT va résoudre un problème de calcul mental ?

A

Elle va décomposer le problème: va chercher la MLT sémantique pour les connaissances de calcul + stocker le résultat des opérations intermédiaires + continuer et terminer le problème

116
Q

Qui est l’auteur du modèle de la MDT le plus connu ?

A

Alan Baddeley

117
Q

Quel est la conception de la MDT de Baddeley ?

A

Le modèle comprendrait un système principal = système exécutif/administrateur central et plusieurs systèmes esclaves = boucle phonologique, calepin visuo-spatial et tampon épisodique

118
Q

Donnez une définition de la boucle phonologique

A

Système qui stocke les représentations verbales et permet un maintien actif de l’info par des mécanismes de rafraîchissement du langage intérieur (= notre voix intérieure)

119
Q

Donnez une définition de calepin visuo-spatial

A

Système qui stocke les représentations visuelles et spatiales, et permet un maintien actif de l’info par des mécanismes de rafraîchissement de l’image et de préparation à l’action (= les images qu’on visualise)

120
Q

Donnez une définition de l’administrateur central

A

C’est le responsable de la gestion des ressources, de la planification et des stratégies + le coordinateur des 2 systèmes de stockage + détermine la focalisation et le partage de l’attention (= contrôle supervisé du système)

121
Q

Dans le cerveau, comment s’organise le modèle de Baddeley ?

A

Dans le cortex frontal des 2 hémisphères, il y a l’administrateur central / du côté gauche du cortex frontal, dans l’aire de Broca il y a notre voix intérieure qui répète les infos = contrôle articulatoire + dans une autre aire à gauche il y a notre oreille intérieure = boucle phonologique dans laquelle la sonorité des mots est gardée en mémoire / du côté droit du cortex frontal, il y a le calepin visuo spatial qui conserve une image de ce qu’il faut faire en activant les régions proches du cortex visuel

122
Q

De quoi est responsable la boucle phonologique ?

A

De la mise en oeuvre des processus articulatoires et de l’autorépétition mentale -> permet le maintien et le traitement des infos verbales en MDT

123
Q

Quels sont les différents moyens de gêner le travail de la boucle phonologique ?

A
  • suppression articulatoire
  • effet de la longueur des mots
  • similarité phonologique
  • effet sonore non pertinent
124
Q

Comment met-on en place la suppression articulatoire ? En quoi cela consiste t-il ?

A
  • on soumet les sujets à une tâche de rasionnement verbale ou de mémorisation d’une liste de mots -> mobilisation de la boucle phonologique
  • on ajoute une autre tâche qui va bloquer la tâche principale (ex: dire blablabla)
    -> les 2 tâches consomment plus de ressources que n’en dispose le système, il va donc sacrifier l’une des deux tâches et les perfomances vont diminuer
125
Q

Qu’est-ce que l’effet de la longueur des mots ?

A

Plus le mot est long, plus la répétition interne est longue donc il faut plus de temps pour “prononcer” mentalement un mot long qu’un mot court = on peut donc rappeler plus de mots courts que de mots longs

126
Q

Qu’est-ce que l’effet de la similarité phonologique ?

A

Les individus ont des performances inférieures dans une condition où les items se ressemblent phonologiquement que dans une condition contrôle où les items n’ont aucune ressemblance phonologique

127
Q

Qu’est-ce que l’effet sonore non pertinent ?

A

Les sons de fond non pertinents réduisent la précision du rappel par rapport au silence en bruit de fond (paradigme ISE) -> la boucle phonologique de la MDT maintient l’ordre sériel des cibles tandis que la parole accède automatiquement à ce système de mémoire = création d’interférence

128
Q

Quelles infos le calepin visuo-spatial code-t-il ?

A

Il code les infos sur le quoi et le où

129
Q

Comment tester l’empan spatial ?

A

Avec les blocs de Corsi: 10 cubes disposés sur une planche face au sujet, l’expérimentateur touche les cubes suivant une séquence particulière que le sujet doit reproduire -> empan spatial retient environ 10 informations pour une durée de 30 sec

130
Q

Comment tester l’empan visuel ?

A

Avec les matrices 5x5: le sujet doit tenter de se souvenir des positions des 7 cellules cibles colorées sur la matrice, affichées pendant 3 sec -> empan visuel retient 4 infos + décline plus vite en mémoire

131
Q

Qu’est-ce que la Brooks Matrix Task ?

A

Consitste à mémoriser puis à rappeler verbalement un ensemble de phrases -> é types de phrases:
- condition imagée = sujet doit imaginer mentalement une matrice de 4x4 cases dont l’une des cases est désignée comme point de départ, les phrases à mémoriser sont présentées, elles spécifient l’emplacement des chiffres 1 à 8 dans la matrice suivant un cheminement spatial spécifique -> le sujet a donc la possibilité de visualiser mentalement le cheminement décrit et d’utiliser cette info imagée au moment du rappel
- condition verbale: phrases à mémoriser rendues incohérentes pour décourager tout passage par l’imagerie -> le sujet est incité à l’autorépétition verbale des phrases
-> une présentation visuelle en condition imagée interfère avec le taux de rappel + une présentation auditive interfère avec le taux de rappel en condition verbale

132
Q

A quoi faut-il veiller quand on accomplit certaines tâches cognitives (grâce à l’administrateur central) ?

A

Il faut veiller à répartir nos ressources attentionnelles dans chacune des activités afin d’atteindre le but recherché (maintien des infos dans boucle phonologique et calepin visuo spatial + maintien de l’info pour la manipuler)

133
Q

Quel est le mécanisme du contrôle exécutif (géré par l’administrateur central) ?

A

C’est l’ensemble des mécanismes permettant au système cognitif de poursuivre et d’atteindre un but

134
Q

Quelles sont les différents tâches d’empan de mémoire de travail définis par Baddeley ?

A
  • liste de chiffres 2-9-8-3-4
  • liste de chiffres et de lettres 2-B-9-Z-Q-3-O-8-K
  • tâche “n-back”
  • empan de lecture/empan de comptage/empan opératoire
135
Q

Expliquez la tâche de liste de chiffres (ex: 2-9-8-3-4)

A

Tester l’empan endroit: rappeler la liste dans le même ordre (pas de manipulation de l’info)
Tester l’empan envers: rappeler la liste dans l’ordre inverse (rappel + manipulation de l’info)

136
Q

Expliquez la tâche de liste de chiffres et de lettres (ex: 2-B-9-Z-Q-3-O-8-K)

A

Mesure de la MCT: répéter la liste
Mesure de la MDT: ne répéter que les lettres ou les chiffres, les classer dans l’ordre alphabétique/croissant = séquençage lettre-numéro

137
Q

Expliquez la tâche de “n-back”

A

Lecture d’une liste d’items, le sujet doit indiquer quand l’item actuel est le même que l’item lu n étapes plus tôt -> maintien et manip de l’info -> augmentation linéaire de l’activité dans le cortex préfrontal et pariétal latéral avec la valeur n

138
Q

Expliquez la mesure de l’empan de lecture

A

Les sujets lisent des phrases et doivent garder en mémoire le dernier mot de chaque phrase et rappellent ensuite ces mots

139
Q

Expliquez la mesure de l’empan de comptage

A

Les sujets reçoivent un ensemble de cartes sur lesquelles sont dessinés des points bleus et des points rouges, comptent à voix haute le nombre de points bleus sur chaque carte, le nombre de cartes augmentent progressivement dans chaque série et à la fin d’une série le sujet doit rappeler le nombre de points bleus

140
Q

Expliquez la mesure de l’empan opératoire

A

Les participants doivent résoudre une série d’équation arithmétiques tout en se souvenant d’une liste de mots sans rapport avec l’équation

141
Q

A quelles pathologies psychlogiques la MDT est-elle liée ?

A

A la dépression + à la capacité à faire face au stress des évenements de la vie

142
Q

Qule type de personne a des capacités de MDT plus limitées ?

A

Les personnes psychorigides et fixées sur les stéréotypes

143
Q

De quelle maladie les déficits de MDT peuvent ils être un marqueur de son apparition précoce ?

A

La maladie d’Alzheimer

144
Q

Le développement de la capacité de MDT chez les enfants est essentiel pour quoi ?

A

Pour le développement des capacités cognitives en général

145
Q

Quels sont les facteurs psychologiques qui affectent le fonctionnement de la MDT ?

A

La distraction, le stress, l’anxiété, …

146
Q

Quel est le paradoxe cognitif de la MDT ?

A

Elle a plusieurs fonctions cruiales pour la cognition qu’elle doit assurer avec des capacités limitées, elle peut maintenir peu d’infos sur un laps de temps court, consomme beaucoup de ressources, a un tout petit réservoir de ressources qui est sujette à la distraction, sensible au stress, aux émotions,… -> elle est cependant géniale car elle a des stratégies pour compenser ses limitations

147
Q

Quelle est l’idée générale de la strétégie de codage de la répétion/apprentissage par coeur ?

A

+ on répète, + on retient

148
Q

Qu’est-ce que la méthode d’économie de Ebbinghaus ?

A

Une mesure indirecte de la rétention d’infos en soustrayant le temps original d’apprentissage du temps de réapprentissage : l’économie réalisée mesure le souvenir

149
Q

Quelle est l’expérience la plus célèbre d’Ebbinghaus ?

A

C’est la première démonstration quantitative de l’oublie : il apprend 163 séries de 13 syllabes et programme leur réapprentissage dans un délai allant de 19 minutes à un mois -> au bout d’un mois, le souvenir n’est que de 20%

150
Q

Pourquoi la répétition permet d’encoder l’information ?

A
  • la répétition diminue le temps passé à traiter les infos
  • système administrateur a plus le temps de mettre en places des stratégies d’encodage qui vont stabiliser la mémorisation
151
Q

Dans quels types de mémorisation la répétition est-elle efficace ?

A

Dans la mémorisation sémantique et dans la mémorisation procédurale (automatisation des procédures sensori-motrices d’énonciation d’une chanson ou d’un poème)

152
Q

En quoi la répétition est-elle la création d’un mot à mot ?

A

Chaque mot devient un indice mnémonique du mot suivant donc si un mot manque le rappel se bloque

153
Q

Qu’est-ce que la méthode de codage “chunking” ? Quels sont ces mécanismes ?

A

L’administrateur central va créer des groupes afin de mémoriser des blocs d’informations -> 2 mécanismes:
- mécanisme de groupement
- mécanisme de codage de ce groupement en un code plus économique = chaque groupe est codé par un nombre de symboles moins grand -> permet de dépasser la capacité de la mémoire

154
Q

Qu’est-ce que la méthode de codage “organisation du matériel” ?

A

Le fait de regrouper les stimuli dans des catégories lors de l’apprentissage va faciliter la mémorisation de tous les mots de la catégorie, le fait de catégoriser va alléger la charge en mémoire et envoyer plus facilement les stimuli en MLT

155
Q

Qu’est-ce que le phénomène de catégorisation au rappel ?

A

Si la mémorisation concerne des listes de mots mélangés mais provenant des catégories conceptuelles usuelles, les sujets ont tendance à reconstituer les catégories au rappel sans qu’on leur demande

156
Q

Qu’est-ce que la théorie de traitement de Craik et Lockhart (1972) ?

A

La répétition d’une info améliore la mémorisation uniquement quand la mémorisation s’effectue de manière profonde et dans le but de traiter sémantiquement le matériel

157
Q

Dans la théorie du double codage, quelles sont les 2 façons pour une personne de développer le matériel appris ? Expliquez.

A

Les associations verbales et l’imagerie -> la possibilité de coder un stimulus de 2 manières différentes augmente la chance de se souvenir de cet élément par rapport à un stimulus qui n’est stocké que d’une manière

158
Q

Selon Paivio, dans le double codage, le rappel de mots abstraits est-il supérieur ou inférieur à celui des mots concrets ? Pourquoi ?

A

Il est inférieur car les mots concrets ( = mots qui correspondent à des stimuli imaginables) donne la possibilité d’une image mentale alors que les mots abstraits (= mots qui correspondent à des stimuli moins facilement imaginables) donnent moins la possibilité d’une image mentale

159
Q

Comment l’administarteur central utilise-t-il le double codage ?

A

Le double codage lui permet de compacter l’information et d’en garder une trace linguistique et imagée

160
Q

Qu’est-ce que la méthode des loci ?

A

C’est une méthode où on préétablit un cadre bien stable pour intégrer l’information en MLT

161
Q

A quoi sert la mémoire prospective ?

A

C’est une mémoire des intentions, elle sert à se rappeler d’effectuer une action planifiée tout en effectuant une autre tâche en cours (activité concurrente). Elle est très sensible aux interférences

162
Q

Comment est structurée la mémoire épisodique ?

A

Les épisodes de la vie se recoupent, il n’y a pas de structure particulière, cependant un souvenir épisodique est toujours lié à un contexte

163
Q

Quel est le principe du rappel indicé ?

A

Donner des indices active certains éléments de contexte , cette activation se propage vers l’événement cible (mais aussi vers les autres événements auquel l’indice est relié)

163
Q

Comment peut-on tomber sur le bon souvenir quand on cherche dans sa mémoire ?

A

La conscience trie parmi les épisodes qui sont activés ceux qui correspondent au souvenir cherché

164
Q

Comment se passent les interférences en mémoire épisodique ?

A

Plus les épisodes partagent des indices, plus il est difficile de les différencier (donc plus facile de récupérer un souvenir très différent de tout ce qu’on a vécu que l’inverse)

165
Q

Expliquez l’effet de contexte sur la mémoire épisodique (expérience avec les plongeurs)

A

Quand on rappelle des items dans le même contexte que le contexte d’apprentissage, les performances sont meilleures

166
Q

Qu’est-ce que le binding dans la mémoire épisodique ?

A

C’est le fait que la mémoire épisodique peut lier des informations différentes qui sont traitées dans des zones distinctes du cerveau (concernant le contenu, le lieu, le moment de l’épisode de vie)

167
Q

Qu’est-ce que “the binding problem” ?

A

C’est le fait qu’on soit capables de combiner toutes ces infos ensemble dans une perception cohérente du monde et de stocker ensuite cette vision cohérente du monde dans la mémoire épisodique

168
Q

Qu’indique la loi de Hebb ?

A

Quand 2 régions différentes sont stimulées en même temps, les liens neuronaux entre ces régions augmentent

169
Q

Qu’est-ce que la potentialisation à long terme ?

A

Augmentation persistante de la force synaptique après stimulation à haute fréquence d’une synapse chimique, c’est l’un des nombreux phénomènes qui sous-tendent la plasticité synaptique (capacité des synapses chimiques à modifier leur force)

170
Q

Quel est l’impact de l’intégration d’infomations dans l’hippocampe ?

A

Création de la plasticité cérébrale pour répondre aux demandes environnementales

171
Q

Dans quel phénomène de la mémoire épisodique l’hippocampe joue-t-il un rôle important ?

A

Dans le phénomène de binding

172
Q

Que stocke l’hippocampe postérieur ?

A

Il stocke une représentation spatiale de l’environnement et peut s’étendre à l’échelle régionale pour permettre l’élaboration de cette représentation chez les personnes fortement dépendantes des compétences de navigation

173
Q

Que montre les Henri dans leur enquête sur les souvenirs anciens en 1896 ?

A

Ils montrent que les souvenirs anciens sont fréquemment associés à des émotions fortes, ainsi, les gens se rappellent des circonstances dans lesquelles ils ont appris un événement dramatique

174
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Ledoux sur les souris placées dans une situation de conditionnement à la peur ?

A
  • Il montre une interaction entre différentes structures du cerveau: le thalamus (pour le son), l’hypothalamus (déclenchement des réactions de peur) mais aussi de l’hippocampe (supra) et d’une structure qui lui est étroitement associée, l’amygdale
  • Après conditionnement: destruction de l’hippocampe = le son produit la peur dans n’importe quel contexte / destruction de l’amygdale = oublie que le son et l’endroit sont associés à un choc électrique
175
Q

De quoi l’amygdale est-elle responsable ?

A

Elle est responsable de la signification émotionnelle de la situation, et peut agir en envoyant des NT à l’hippocampe afin qu’il enregistre les souvenirs plus durablement

176
Q

Quelle mémoire formerait l’amygdale couplée à l’hippocampe ?

A

La mémoire des émotions

177
Q

Qu’est-ce que la “misattribution error” ?

A

C’est le fait que lorsque plusieurs souvenirs partages certains éléments contextuels, on peut parfois mélanger leurs détails

178
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Brown & Deffenbacher en 1977 sur les erreurs d’attribution ? (photos de suspects)

A

Les participants se sont souvenues d’avoir vu les images de ces personnes innocentes, mais se sont souvenus à tord qu’ils étaient suspects = 22% de fausses alarmes

179
Q

Peut-on récupérer un événement en mémoire et le relire exactement comme on l’a encodé ?

A

Non, la façon dont on se sent sur le moment peut changer la façon dont on se souvient d’un événement

180
Q

Quels sont les principaux résultats de l’étude Loftus sur la perception de la vitesse d’une voiture en fonction de la formulation de la question ?

A

Plus le verbe utilisé dans la question était fort, plus la vitesse estimée par les sujets était élevée -> le contexte de réactivation de l’épisode influence le contenu rappelé

181
Q

Comment expliqué ce phénomène démontrée par Loftus ?

A
  • les sujets ont été biaisés dans leur réponse et sont laissés influencer par le verbe utilisé dans la question
  • la question a en fait altérer l’événement dans la mémoire des sujet quand le verbe utilisé est plus fort les sujets se souviennent d’un accident plus violent -> modification de la trace en MLT en fonction d’une nouvelle information = effet d’interférence rétroactive
182
Q

Que peut-on conclure de l’étude de Loftus ?

A

La mémoire reconstruit l’épisode en fonction du moment où on reconstruit l’épisode donc elle intègre des éléments du contexte actuel de rappel (mémoire donc très fragile)

183
Q

Qu’est-ce que les schémas en mémoire sémantique ?

A

C’est le fait de créer en mémoire une connaissance générale qui s’organise de manière séquentielles avec les grades étapes qui ont toujours lieu (quand des événements se reproduisent fréquemment sous des formes similaires la mémoire sémantique crée un schéma)

184
Q

Qu’est-ce qu’un script en mémoire sémantique ?

A

C’est une représentation en mémoire des informations sémantiques et épisodiques, sous la forme d’une structure générale de connaissances relatives à un épisode, qui guide notre compréhension et notre mémorisation de ces épisodes ou de ces situations

185
Q

Que contient un script ?

A

Ce à quoi nous devons nous attendre, l’ordre dans lequel les sous événements ont lieu, certaines fonctions sociales remplies par des personnes et ce qu’il est attendu de faire à tel ou tel moment

186
Q

Quelles sont les 2 grands types de théories de l’organisation de la mémoire sémantique ?

A
  • réseaux hiérarchiques
  • réseaux associatifs d’informations sémantiques
187
Q

Quelle est la grande idée du réseau sémantique de Collins et Quillian ?

A

Les concepts seraient représentés en mémoire sous la forme de noeuds sémantiques, chaque noeud représenterait un concept, les concepts seraient reliés entre eux par des liens associatifs

188
Q

Quels sont les 2 grands principes sur lesquels repose le réseau sémantique de Collins et Quillian ?

A
  • principe de hiérarchie catégorielle: les concepts de la mémoire sémantique sont classés de façon hiérarchique, les catégories étant emboîtés dans des catégories plus larges comme dans une arborescence
  • principe d’économie cognitive: seules les propriétés spécifiques sont classées avec les concepts
189
Q

Quel modèle d’organisation de la mémoire sémantique proposent Collins & Loftus ?

A

Ils proposent un modèle non hiérarchique qui présente les connaissances stockées en mémoire comme des concepts interconnectés entre eux -> un propriété peut être représentée plusieurs fois en mémoire et les informations ne sont pas organisés en niveaux hiérarchiques

190
Q

Qu’est-ce que le processus d’activation (mémoire sémantique) ?

A

Processus à la base de la récupération d’informations en mémoire -> concept qui entraîne l’activation d’un concept qui lui est sémantiquement relié

191
Q

De quoi dépendent la vitesse et la force d’activation (mémoire sémantique) ?

A

Elle dépend du nombre d’étapes entre les concepts et de la distance sémantique (longueur des lignes) entre les concepts

192
Q

En quoi consiste l’amorçage sémantique ?

A

Il consiste à préactiver un concept en présentant des mots (ou des images) spécifiques

193
Q

En quoi consiste la procédure DRM ?

A

Pendant apprentissage liste 1 on voit bcp de mots liés à un concept cible, tous ces mots propagent l’activation au concept cible de la mémoire sémantique, pendant la phase test on a l’impression d’avoir vu le mot cible pendant l’apprentissage car il a été activé par les mots associés -> les concepts activés dans la mémoire sémantique se confondent avec les mots qu’on a réellement entendus (mémoire épisodique)

194
Q

Quel est le problème de la récupération de souvenirs par la suggestion de Freud / l’hypnose ?

A

Ce genre d’approche peut très facilement produire de faux souvenirs: chaque fois qu’on nous donne une suggestion, celle ci s’intègre dans notre mémoire -> ainsi quand l’amorçage est persistant, le sujet peut construire un événement faux qu’il est sûr d’avoir vécu

195
Q

De manière générale, que deviennent les souvenirs traumatiques ?

A

On ne peut pas les oublier, ils restent en mémoire plus fortement (ex: PTSD) -> on peut oublier des choses, probablement même des évenements traumatisants, mais on ne les oublie pas parce qu’ils sont traumatisants

196
Q

Que signifie le fait que la mémoire est reconstructive ?

A

Quand la mémoire épisodique est trouée, la mémoire sémantique veut combler les trouves avec des règles de vie générales “en règle générale ça se passe comme ça donc j’ai vécu cet événement comme ça”

197
Q

Dans l’étude de Bartlett sur l’impact des connaissances antérieures ou des connaissances schématiques sur la mémoire, avec le rappel d’un conte folklorique indien d’Amérique, quels ont les résultats ?

A

Il y a des distorsions dans les récits des participants, qui ont rendu l’histoire plus conventionnelle et acceptable du point de vue de leur propre contexte culturel -> même les mots seraient modifiés pour être plus cohérents avec la culture du participant (ex: “bateau” au lieu de “canoë”)

198
Q

Qu’est-ce qu’ne fabulation (symtôme du syndrome de Korsakoff) ?

A

C’est une erreur de mémoire définie comme la production de souvenirs fabriqués, déformés ou mal interprétés sur soi même ou sur le monde

199
Q

Qu’est-ce qu’une fausse reconnaissance (symptôme du syndrome de Korsakoff) ?

A

Le sujet croit reconnaître des choses qu’il n’a jamais vu

200
Q

Que se passe-il en MLT lors de faublations ou de fausse reconnaissance ?

A

Le sujet cherche une information dans la mémoire épisodique, ne peut pas la trouver et remplacer cette information par sa connaissance sémantique (qui elle est intacte)

201
Q

Comment passe-t-on d’une connaissance déclarative à une connaissance procédurale ?

A

Les souvenirs procéduraux suivent des instructions explicites, on apprend des faits, des choses qu’on est censés faire; ensuite, on execute ces actions jusqu’à ce qu’elles deviennent automatisés et qu’elles deviennent des procédures stockés dans la mémoire procédurale, ce sont des mémoires implicites

202
Q
A

FLASHCARDS S3 (8 decks)

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