CM-R Flashcards

1
Q

Les cognitions, généralités

A

• depuis les années 50, constituent une des voies privilégiées d’analyse des conduites humaines

• cognitions c’est l’ensemble des activités psychiques de traitement de toutes les informations
• permettent de comprendre l’environnement, de s’y adapter et d’agir sur lui

• les croyances font partie des cognitions dont l’analyse constitue de plus en plus un enjeu important dans l’étude des comportements dans divers domaine de la vie

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2
Q

Les croyances

A

• cognition de plus en plus étudiée

• fournissent à l’individu des connaissances à priori qui lui permettent d’avoir une explication de la situation sans fournir trop d’efforts

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3
Q

Types de croyance

A

• Croyances irrationnelles

• Croyances rationnelles

• Croyances de contrôle

• Croyances fatalistes

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4
Q

Croyances irrationnelles

A

• cognitions evaluatives rigides ne reposant sur aucune base logique, empirique pragmatique

• détresse psychologique

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5
Q

Croyances rationnelles

A

• cognitions évaluatives flexibles reposant sur une base logique, empirique et pragmatique

• réduction de la détresse psychologique

• croyances préférentielles, évaluation réaliste du mal, forte tolérance à la frustration et acceptation inconditionnelle de soi des autres et de la vie

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6
Q

Croyances de contrôle

A

• croyance en la capacité de l’individu à exercer le contrôle sur les événements en usant de ses capacités et des ressources à disposition (“yes you can”)

• meilleur engagement

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7
Q

Croyances fatalistes

A

• croyance en l’inéluctable et au déterminisme supposé des évènements sur lesquels l’individu n’a aucun contrôle

• stimule des comportements inadaptés à la sécurité

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8
Q

L’attribution causale

A

• Tendance à rechercher les causes des événements et des comportements dans les dispositions personnelles ou dans des facteurs externes à la personne

• Théorisé pour la première fois dans le cadre des travaux de Heider en 1958

• Se fonde en partie sur le locus de contrôle

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9
Q

Le lotus de contrôle, Rotter 1966

A

• dvp à partir de l’analyse des renforcements positifs et négatifs, dans le cadre de la théorie des apprentissages

• désigne la manière dont un individu perçoit les causes de ses succès et de ses échecs

• les individus ne réagissent pas de la même façon face à une récompense sensée stimuler et améliorer la performance

• une récompense ne les stimulera pas si ils perçoivent que le succès vient d’un lotus externe

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10
Q

Le locus de contrôle selon Levenson (1972), Rothbaum (1982) et Spector (2004)

A

• Rotter : LOC comme un trait de personnalité. LOC à deux modalités ; externe/interne

• Levenson : LOC à 3 modalités : interne/externe, chance/externe, autrui

• Rothbaum : contrôle primaire vs contrôle secondaire

• Spector : contrôle socio-instrumental

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11
Q

Les théories de l’attribution causale, Kelley 1967 et 1973

A

• éclairage sur processus d’attribution causale basé sur la covariation
° un effet est attribué à l’une des causes possibles avec laquelle il varie ensemble dans le plus souvent dans le même sens

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12
Q

Les théories de l’attribution causale, Weiner 1979

A

• travaux qui se focalisent sur les éléments qui entrent en jeu dans le jugement de la responsabilité

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13
Q

Accident

A

• Événement brusque, inattendu, imprévisible qui génère des dommages de diverses nature à un individu, un groupe ou à l’environnement

• Suscite un besoin d’explication suivant leur intérêt

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14
Q

Le modèle de l’explication causale naïve de l’accident (Kouabenan, 1999)

A

• Application des théories de l’attribution causale à un objet particulier, un évènement négatif : l’accident

• Explications ayant pour finalité de maîtriser les risques ou empêcher la reproduction de l’accident.

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15
Q

Les déterminants des explications causales naïves des accidents

A

• Le statut
• la culture
• Le fatalisme
• L’expertise
• L’expérience d’accidents
• Le degré d’implication dans l’accident
• Le lien avec la victime
• La gravité de l’accident

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16
Q

Biais et erreurs, définitions

A

• Biais : préférence subjective pour une conclusion donnée entre plusieurs conclusions alternatives possibles

• Erreur : conclusion différente de celle scientifiquement démontrée comme étant la bonne

• Biais ≠ erreur

17
Q

Les mécanismes des explications causale naïves des accidents

A

• L’évitement du blâme ou du préjudice et le besoin de préserver l’estime de soi

• L’illusion de la justice

• La saillante et la disponibilité de l’information
° le biais d’échantillonnage
° l’erreur fondamentale d’attribution
° le biais acteur-observateur

18
Q

Explication causale naïve et comportements de sécurité

A
19
Q

Explication causale naïve et diagnostic de sécurité

A
20
Q

Risque, définition

A

• Probabilité qu’une situation entraîne des dommages pour soi, pour autrui et/ou pour l’environnement

21
Q

Perception du risque, définition

A

• Évaluation subjective de la probabilité qu’un événement entraîne des dommages pour soi, pour l’environnement ou pour autrui dans des conditions déterminé

22
Q

Perception du risque, pourquoi l’étudier ?

A

• Prévenir risques et accidents

• Permettre aux acteurs concernés par les risques d’avoir de meilleures réactions

23
Q

Modèles explicatifs du processus d’adoption des comportements fondés sur la perception du risque

A

• Modèle des croyances en matière de santé (Becker & Rosenstock, 1987)

• Modèle de la motivation à la protection (Rogers, 1983)

Modèle séquentiel du comportement d’autoprotection (Dejoy, 1996)

24
Q

Déterminants de la perception du risque

A

• Banalisation du risque

• Perception suivant la nature de l’événement

25
Q

Biais dans la perception du risque

A

• Le sentiment de supériorité ou la sur-confiance

• L’illusion du contrôle, l’optimisme comparatif, l’illusion d’invulnérabilité

• Les heuristiques