CM3 : Apprentissage de la lecture Flashcards

1
Q

L’apprentissage de la lecture consiste à passer d’un traitement séquentiel à un traitement de type reconnaissance. Que se passe t il au niveau de l’effet de longueur?

A

Le traitement en séquentiel rend plus sensible à l’effet de longueur. Le traitement en reconnaissance beaucoup moins.

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2
Q

On ne parle pas de traitement global, mais plutôt :

A

De traitement en un coup d’œil.

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3
Q

Qu’a démontré Share concernant le décodage : quels sont les deux types d’apprentissage?

A

L’auto-enseignement : on apprend la forme phonologique du mot (prononciation ) par la technique de décodage.
ET
La mémorisation de celui ci (théorie épisodique de l’apprentissage).

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4
Q

En quoi la théorie épisodique de l’apprentissage n’est pas suffisante pour décrire tout le processus d’apprentissage du lexique orthographique?

A

Il va également falloir une phase de consolidation pour encoder en MLT, la mémoire épisodique est une mémorisation temporaire.

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5
Q

Quel paradigme est utilisé par Share pour évaluer le passage d’un traitement en séquentiel des mots à un traitement.

A

On Présente des pseudomots pour un nom de héro dans une histoire. On fait apparaître ce nom plusieurs fois dans le texte. La personne va d’abord décoder puis apprendre la forme de ce mot et les régularités statistiques sous lexicales.

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6
Q

Qu’est ce que l’unitisation des mots?

A

La personne utilise le décodage pour le déchiffrage
1) apprendre la forme de certains mots (qui ne permet que la lecture des mots connus)
2) Apprendre les régularités statistiques sous lexicales productives et généralisables (ensembles de lettres souvent associées).
Ces deux apprentissages se complètent mais peuvent entrer en conflit et produire des erreurs.

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7
Q

Décrire les deux voies d’accès au système phonémique?

A

La voie directe ou par adressage consiste à reconnaître et traiter un mot en un seul coup d’oeil par un traitement parallèle de l’ensemble des lettres. On parle de processus lexical reliant les entrées orthographiques et leurs contreparties phonologiques. Facilite la lecture des mots et pas des non-mots. On parle de ttt coarse grained (sight words).

La voie indirecte ou par assemblage consiste en une conversion séquentiel des graphèmes en phonèmes. On parle de processus non lexical : où sont appariés orthographe et phonologie. On parle également d’othographe fin-grained : c’est un processus lent et coûteux.

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8
Q

Comment le lexique orthographique se constitue t il sur le long terme?

A

La rencontre répétée des mots, ainsi que leur encodage fréquent va favoriser la formation d’un lexique orthographique et d’une voie directe d’accès à la phonologie.

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9
Q

Pour quels types de mots le lexique orthographique se forme t il le plus rapidement?

A

La mémorisation des mots facilement décodable au départ, donc les mots consistants, réguliers seront plus facilement mémorisés dans le lexique orthographique.

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10
Q

Que permettent de prédire les performances en décodage. Qu’est ce que cela implique pour les personnes dyslexiques?

A

Les performances en déchiffrage prédit l’exactitude et la vitesse de reconnaissance des mots. La faiblesse en décodage se traduit par de plus faibles performances en matière de lexique orthographique.
Les personnes dyslexiques ayant des problèmes dans le décodage initial, auront plus de mal à constituer un lexique orthographique et donc à développer une voie directe et peu couteuse pour la lecture.

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11
Q

Quelle différence y a t il dans l’acquisition d’un lexique orthographique dans des systèmes irréguliers ou réguliers?

A

Dans les système réguliers le décodage est plus facile, donc la personne génère plus facilement un lexique orthographique et des connaissances sur les régularités statistiques des enchaînements de lettres.

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12
Q

Quels sont les résultats obtenus par Fayol et al. 2009?

A

On voit qu’on a bien une corrélation entre capacités de lectures et élaborations du lexique orthographique. Les élèves faibles en lecture sont souvent faible en orthographe et vice versa. Toutefois on peut également mettre en évidence des groupes minoritaires : Faibles en lecture (lents) et bons en orthographe ET bons en lecture et faibles en orthographe.

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13
Q

Quelles sont les trois variables qui vont prédire l’exactitude et la vitesse en production orthographique

A

1 ) Connaissance de la forme des mots
2 ) Connaissances générales sur les irrégularités des mots.
3) MCT et MDT

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14
Q

Quelles sont les trois variables qui vont permettre d’améliorer les performances orthographiques?

A

1 La capacité de recodage phonologique (qui permet le développement du lexique orthographique)
2 La connaissance orthographique (item spé et générale (stats)).
3 Capacité de MDT

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15
Q

Quelle est la part du lexique orthographique obtenu par le décodage phonologique?

A

Le décodage phonologique permet l’acquisition de 80% des nouveaux mots et se fait par auto enseignement, de façon implicite.
Les 20% restants concernent souvent les mots irréguliers et font l’objet d’un enseignement spécifique supervisé par un enseignant.

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16
Q

Décrire le Gandhi effect de Coltheart.

A

Des élèves de Coltheart doctorants, on produit une erreur dans l’orthographe de Gandhi : en écrivant Ghandi. Cela s’explique par l’intégration des connaissances spécifiques de l’item (h) et les connaissances générales graphotactiques (probabilité d’enchaînement des lettres dans un mot). Les étudiants savaient qu’il y avait un h (CN spé) et les CN graphotactiques les ont influencées à écrire Ghandi car l’enchaînement Gh est plus fqt que l’enchaînement Dh en anglais.

17
Q

Lorsqu’on écrit le mot Tank, quelles sont les deux voies mobilisées et comment peuvent elles entrer en concurrence?

A

La voie directe permet de connaître par le lexique orthographique l’écriture du mot : TANK
La voie indirecte, qui prend en compte les propriétés graphotactiques va suggéré l’écriture TANQUE.
Pour les adultes, il n’y a pas de production d’erreurs car la voie directe inhibe la voie indirecte.
Or si on amorce la voie indirecte en proposant des mots comme Banque, etc. on va activer en mémoire les règles graphotactiques et favoriser la voie indirecte. La personne devra inhiber plus fortement cette voie.
Pour les bons en orthographe, cette inhibition augmentera le temps de réponse.
Pour les mauvais en orthographe, il y a risque de commettre une erreur.

18
Q

Expliquer le paradigme de la double consonne.

A

On présente des pseudo mots avec un doublage des consonnes fréquents (graphotactiques) ou non fréquents, puis on demande de réécrire ces mots => Les connaissances statistiques antérieures vont faire que les doublement de consonnes fréquents seront plus importants que les doublement non fréquents.