communication exam final Flashcards

(109 cards)

1
Q

il est possible de favoriser l’émergence
d’une alliance, d’un lien significatif entre le physiothérapeute et son patient. Quelles sont les trois catégories le permettant?

A
  1. RECONNAÎTRE L’INDIVIDU DERRIÈRE LE PATIENT
    1.1 Le considérer comme votre égal
     En renforçant les efforts de collaboration réciproque
     En impliquant activement le patient
     En reconnaissant des aspects de sa vie à l’extérieur du traitement
    1.2 Valider ses expériences
     En lui partageant vos émotions
     En se mettant à la place du patient et en le défendant
     En étant rassurant et en lui faisant confiance
     En validant verbalement ses expériences liées au processus de réhabilitation
    1.3 Individualiser l’approche au traitement
     En tenant compte des différents contextes (physique/psychologiques, social, culturel)
     En ajustant le traitement
  2. L’ENGAGEMENT
    2.1 A l’intérieur de la relation
     En démontrant + d’empathie, + d’écoute
     En se livrant + sur la vie personnelle du physiothérapeute
    2.2 A l’extérieur de la relation
     En communicant des rapports au médecin, en pensant davantage au patient
  3. L’UTILISATION DU CORPS COMME TRAIT-D’UNION
    3.1 Clarifier les problèmes physiques et identifier des solutions
     En s’assurant de la congruence des expériences du patient
     En donnant des explications claires
    3.2 Favoriser la connexion au corps du patient
     En établissant et en maintenant un contact visuel
    3.3 Utiliser le toucher pour mieux saisir la problématique
     En étant sensible à l’expérience du patient
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2
Q

Facteurs influençant l’alliance

A
  1. La maladie
  2. La durée de la maladie
  3. Les attentes
  4. Les croyances
  5. Les souvenirs désagréables
    d’expériences passées
  6. La peur d’un engagement
    obligatoire long terme
  7. Les influences négatives de
    l’environnement du patient
  8. L’arrêt volontaire du patient face à
    son suivi
  9. Un suivi négligé de la part du
    physiothérapeute
    10.Un traitement/suivi exigeant pour le
    patient
    11.La personnalité du patient
    12.La capacité du patient à établir des
    contacts relationnels
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3
Q

Vrai ou faux la relation thérapeutique est un processus réversible ? expliquer

A

Vrai , la relation évolue, progresse, se modifie, régresse.Elle est un processus en
mouvance et elle se redéfinit continuellement.Précieuse et fragile. Mais aucun geste ou parole ne peut être effacé mais . Un faux-pas est rarement effacé à 100% et laisse généralement une cicatrice relationnelle qui peut nuire à la relation de
confiance. Le faux-pas peut être irréversible.

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4
Q

La relation thérapeutique est une combinaison de:

A

savoir, de savoir-faire et de savoir-être

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5
Q

Dans le savoir-être qui est nécessaire à la relation thérapeutique: Fluidité entre 3 compétences qui influencent le lien
et sa qualité:

A

 Affectives: la capacité à éprouver un registre large d’affects au moment présent. Que se passe-t-il maintenant pour moi au plan émotif (comment je me sens avec l’autre?)
 Réflexives: la capacité à établir, en cours d’entretien, des liens significatifs entre la
situation clinique et mes connaissances théoriques.
 Interactives: la capacité à construire un dialogue adapté à la situation clinique que
j’observe

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6
Q

Dans le code de déontologie, à quoi fait référence l’article 26. Le membre doit sauvegarder en tout temps son indépendance professionnelle et éviter toute situation où il serait en conflit d’intérêts.
Un membre est en conflit d’intérêt lorsque les intérêts en présence sont tels qu’il peut être porté à préférer certains d’entre eux, y compris ceux d’un autre client, à ceux de son client ou que son jugement et sa loyauté envers celui-ci peuvent en être défavorablement affectés.

A

Loyauté envers le clien

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7
Q

Dans le code de déontologie, à quoi fait référence l’article 21. Le membre doit reconnaître en tout temps le droit du client de se procurer, auprès du fournisseur de son choix, tout matériel, équipement ou accessoire physiothérapique utile à sa condition ou à son traitement.

A

Autonomie du client

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8
Q

Dans le code de déontologie, à quoi fait référence l’article 22. Le membre doit, dans l’exercice de sa profession, engager pleinement sa responsabilité civile personnelle. Il lui est interdit d’insérer dans un contrat de services professionnels une clause excluant directement ou indirectement, en totalité ou en partie, cette responsabilité.

A

Loyauté envers le client

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9
Q

Dans le code de déontologie, à quoi fait référence l’article 40. Le membre doit s’abstenir de garantir, directement ou indirectement, la guérison d’une maladie, le résultat d’un traitement ou le rétablissement d’une déficience ou d’une incapacité.

A

honnêteté

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10
Q

Dans le code de déontologie, à quoi fait référence l’article 61. Le membre doit donner suite avec diligence et au plus tard dans les 30 jours de sa réception, à toute demande formulée par écrit faite par un client dont l’objet est de faire corriger ou supprimer des renseignements inexacts, incomplets ou équivoques en regard des fins pour lesquelles ils sont recueillis. Il doit également respecter le droit du client de formuler des commentaires écrits au dossier.
Le membre doit délivrer au client, sans frais, une copie du document ou de la partie du document dûment daté qui a été déposé au dossier et qui permet au client de constater que les renseignements y ont été corrigés ou supprimés ou, selon le cas, une attestation que les commentaires écrits que le client a formulés ont été versés au dossier.

A

liberté liberté d’expression du client

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11
Q

Vrai ou faux Première impression
selon recherches : 2 sec: cerveau créé 50% de l’image de l’autre; 4 autres min=
complète l’image (son âge, statut, apparence, personnalité, culture, etc.)

A

Vrai

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12
Q

Peut-on tromper l’autre dans la « première impression » que nous lui
présentons?

A

 Oui, mais comment?
 Se servir des limites « normales » socialement marquées (ex: créer une image positive si nous savons à l’avance ce que l’autre souhaite trouver en nous

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13
Q

Décrire Attachement sécure chez l’enfant

A

Figure d’attachement : réceptive, sensible aux besoins de l’enfant et elle
agit comme base de sécurité interne permet l’exploration de
l’environnement.
 Comportement de l’enfant sécure devant la séparation: proteste,
manifeste de la détresse, se calme facilement au retour de la figure
d’attachement, manifeste un certain plaisir et capable de reprendre des
activités une fois rassuré.
 Équilibre entre le fait d’être réconforté et la capacité à explorer
 Donc, bonne autorégulation des émotions, ouverture à l’exploration et
aisance sociale

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14
Q

Attachement sécure chez l’adulte

A

Comportement de l’adulte sécure : autonome, à l’aise avec la proximité
physique et affective d’autrui, et accepte l’aide des autres lorsqu’il est en
besoin.
 Ce type de relation témoigne d’un respect mutuel et de confiance en soi
et en l’autre
 Cette sécurité affective, principalement développée en bas âge, se
maintient généralement à l’âge adulte. Bon prédicteur de relations
interpersonnelles équilibrées

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15
Q

Attachement insécure évitant chez l’enfant

A

 Comportements de l’enfant lors de la séparation: ne recherche pas du
regard sa figure d’attachement, tente de cacher sa détresse affective en
démontrant un détachement face à la situation et un investissement
dans l’environnement physique. Au retour de la figure d’attachement, il
« feint » de l’indifférence en demeurant focalisé sur ses jouets, par
exemple.
 Pourquoi ce comportement? Hypothèse que la figure d’attachement
apparaît elle-même détachée et peu disponible pour répondre aux
besoins de l’enfant
 Donc, enfant ne semble pas développer une base de sécurité avec la
figure d’attachement et peut donner l’impression d’indépendance

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16
Q

Attachement insécure évitant chez l’adulte

A
  1. Attachement insécure évitant chez l’adulte
     Un style d’attachement détaché, inconfortable dans les relations intimes
    et profondes et anxieux devant des situations de rapprochement.
     Se rapproche de l’autre proximité menaçante
     Pourquoi? Peur d’être « encore » rejeté/e par une personne significative
     L’adulte a généralement confiance en lui, mais pas en les autres. Donc,
    comportement distant et évitement des relations intimes
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17
Q

Attachement insécure ambivalent chez l’enfant

A

Comportements de l’enfant lors de la séparation: s’oppose et ne peut être
rassuré non disponible pour explorer son environnement. Non
apaisé au retour de la figure d’attachement. Donc, ambivalence entre
rechercher le contact et résister au contact.
 Difficulté à se remettre de son angoisse de séparation et à se référer à sa
figure d’attachement comme base sécurisante
 Donc, difficulté à accéder à l’autonomie et capacité limitée à explorer son
environnement
 Pourquoi ce comportement? Hypothèse que la figure d’attachement serait
elle-même ambivalente i.e. que ses réactions seraient imprévisibles et
incohérentes (parfois ignorante, parfois réceptive)

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18
Q

Attachement insécure ambivalent chez l’adulte

A

 Préoccupé + recherche constante d’un contact avec l’autre + réactivité
émotionnelle intense et faible niveau d’autonomie dû à la peur d’être
abandonné.
 Faible confiance en soi et dépend du regard d’autrui pour juger de sa
valeur.
 Forte tendance à idéaliser l’autre et à sous-estimer leur propre potentiel

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19
Q

Attachement désorganisé chez l’enfant

A

 Comportements de l’enfant lors de la séparation: Attitudes
contradictoires, inconsistantes face la situation. Ex: peut s’agripper à la
figure d’attachement et refuser de la regarder. Donc, difficilement
compréhensibles Défaut de construction de stratégie
d’attachement cohérente.
 Souvent observé chez les enfants victime de maltraitance ou de
violence de la part de la figure d’attachement

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20
Q

Attachement désorganisé chez l’adulte

A

 Style de vie désorganisé où, comme l’enfant, présente des attitudes
contradictoires et incompréhensibles autant au plan personnel que
relationnel.
 Au plan relationnel, l’adulte apparaît démuni et ne parvient pas (ou
difficilement) à gérer les aléas d’une relation interpersonnelle. N’a pas
développé de stratégie organisée.
 Style d’attachement = facteur de risque pour le développement ultérieur
personnel et social de la personne

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21
Q

Différence entre émotion et sentiment?

A

􀂉 ÉMOTIONS :
􀂉 Réactions spontanées à une situation: joie, peur, colère, surprise.
􀂉 Manifestations physiques (pâleur, rougissement, agitation, accélération des
battements cardiaques et du rythme respiratoire, transpiration, etc.)
􀂉 Manifestations psychologiques (pensées négatives ou positives, changement
d’humeur)
􀂉 Durée limitées dans le temps (un début et une fin)
􀂉 SENTIMENTS
􀂉 État affectif plus durable dans le temps et qui évolue: amour, haine,
confiance, méfiance, insécurité, bonheur

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22
Q

Vrai ou faux 93% la communication serait non verbale (ton, posture, l’intonation, le débit, le regard, la
distance, le toucher, etc)

A

Vrai

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23
Q

En rencontre avec le patient en tout temps:

A
  1. Maintenir le contact visuel
  2. Observer le non verbal du patient
  3. S’auto-observer comme physiothérapeute
  4. Écouter activement (rappel: chaque histoire est unique!)
  5. Impliquer le patient dans l’échange et le processus décisionnel
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24
Q

Incitation c’est quoi?

A

Incitation
• Déf: renforcer minimalement l’expression verbale du patient.
• But: inciter le patient à poursuivre son exploration, à élaborer davantage
en démontrant qu’il est écouté
• Habileté: Utiliser les éléments suivants:
– onomatopées : « hum, hum » « ha! » « ah oui? » « oh! », « ouf »
« aïe! »
– hocher de la tête

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25
Validation?
Déf: Confirme à l’autre personne que ce qu’elle vit, ressent, pense est porteur de sens pour elle (cela ne signifie pas que nous sommes d’accord). • Buts: Ficelle l’alliance, diminue les conflits, atténue les émotions (surtout lorsqu’elles sont intenses) et permet de mieux comprendre le « pourquoi » derrière ce qui est exprimé • Habileté: 􀂾 Je comprends que ce soit difficile en ce moment 􀂾 C’est décevant pour vous de constater que …. 􀂾 Tendre un mouchoir lorsque la personne pleure
26
Accentuation?
• Déf: Action de souligner quelque chose, de mettre en relief. • But (accentuation): • Inciter la personne à s’exprimer plus à fond sur ce qu’elle n’aborde qu’à moitié • Habileté: • Identifier les éléments ou sentiments qui ne sont que partiellement exprimés • Répéter un ou des mots stratégiques 􀂾 Patient: « j’ai très mal aux bras après avoir rangé ma corde de bois » 􀂾 Physiothérapeute: « ranger votre corde de bois…. »
27
Clarification
Clarification • Déf: Demande de précision et d’élaboration sur des affirmations vagues, confuses, ambiguës (ça, on, les gens, eux, c’est le fun, ça fait mal, etc.) • Buts: • Permettre au patient d’expliciter son message, de préciser ses pensées: sentiments, attitudes et comportements • Permettre au physiothérapeute de confirmer la justesse de sa perception • Éviter au physiothérapeute d’élaborer des hypothèses erronées • Permettre au patient et au physiothérapeute de savoir précisément ce qui est dit et ce qui est vécu. • Habileté: • identifier la partie des messages qui peut être vague ou confuse. 􀂾 Que voulez-vous dire par « très mal »?
28
Paraphrase
• Déf: – Redire en ses propres mots le message cognitif perçu. – Porte sur les éléments les plus importants du message • Buts: – Manifester concrètement son écoute – S’assurer que la compréhension du récepteur est exacte • Habileté: – Reformuler d’abord pour soi-même avant de transmettre la paraphrase au patient 􀂾 Si j’ai bien compris, ….. 􀂾 En résumé, vous me dites
29
Silence
• Déf: Constitue un langage en lui-même; est un mode de communication qui porte un sens • Buts: – Favoriser le contact avec soi (vie intérieure) – Permettre la réflexion, l’exploration et l’approfondissement de l’expérience en cours • Habileté: – Peut se produire à tout moment – Être attentif au besoin du patient (son rythme) – Tolérer le silence
30
Reflet phénoménologique
• Déf: Habileté qui permet de décrire au patient ce qui est observé et observable au plan non verbal. Il est judicieux de détailler d’abord le non verbal avant de détailler le niveau affectif. • But: Permet au patient de se savoir « vu » par l’autre • Habileté: 􀂾 Je remarque que vous froncez les sourcils lorsque …. 􀂾 Lorsque vous me parlez de votre accident, j’entends votre voix trembler. 􀂾 Je vous sens devenir inquiet lorsque je vous parle des exercices à pratiquer (il est possible d’ajouter « est-ce que je me trompe?)
31
Article « Impact of documentation…. »Quelles recommandations apportent-ils pour bonifier le liencommunicationnel patient-physiothérapeute?
Recommandations: Améliorer ses connaissances pour faciliter l'entrevue, Utiliser la pratique réflexive pour prendre conscience de l'impact de la communication pendant l'entrevue, Reconsidérer les questionnaires et outils (il faut poser nos questions en lien avec la conversation et non ex demander les attentes du patient à un moment pas rapport sans avoir discuter d'éléments en lien), prendre en compte l'organisation et la configuration d'un environnement de travail afin de réduire les longues pauses et les interruptions lors des interactions patient-physiothérapeute, Pratiquer les techniques d'entrevue apprises
32
Article « Impact of documentation À quels constats parviennent les chercheurs lorsqu’ils s’attardent à la communication patient-physiothérapeute pendant le recensement d’informations?
La communication au cours de l'entrevue était caractérisée par: des pauses dans la conversation, un ordre de questions préétabli, un contact visuel minimal, une communication directe et un accent mis sur l'objectivité.En outre, les caractéristiques de communication observées semblaient limiter la participation du patient et pourraient nuire à la réalisation d'une approche centrée sur le patient
33
Qu'est-ce qu'une critique?
• Déf : examen détaillé visant à établir la vérité, l’authenticité de quelque chose (réf: Larousse) • Attention: différence entre elle/il critique et FAIRE une critique • Une critique peut être transmise de façon non verbale (un regard, un ton, une mimique) et de façon verbale (des paroles, des questions insidieuses)
34
Vrai ou faux Même si la critique est transmise avec doigté, elle peut blesser quand même (si la blessure du récepteur est non pansé ou état mental fragile)
Vrai
35
Importance d’être prudent, de faire une lecture (du verbal/non verbal) de la personne, de réfléchir avant d’émettre une critique. But:
Préserver l'estime
36
.... est essentielle pour évoluer personnellement, s’améliorer, faire évoluer les relations.
la critique
37
``` Critique constructive • Recherche l’égalité et non la domination • Une bonne critique constructive: -.. -... -... ```
* Le récepteur sent que l’émetteur est de son côté, qu’il y a collaboration réciproque; personne n’est en danger. * Vise l’amélioration * Vise l’apprentissage et la recherche de solutions
38
Avant de faire une critique constructive, s’assurer que:
– le but visé est l’amélioration – Relation avec patient est bonne – Bon climat de confiance – Bonne alliance thérapeutique Centrer la critique sur des faits, des comportements, des observations (et non sur la personne!!!). Donc, miser sur le reflet phénoménologique pour éviter de verser dans le jugement
39
attitude à avoir lorsque quelqu'un nous donne un feedback?
« Quand quelqu’un vous donne du feedback, que vous l’ayez sollicité ou non, la première chose à faire est d’écouter. Essayez de vous détendre plutôt que de vous défendre. Évitez de poser des questions sans arrêt, de vous opposer systématiquement ou de banaliser ce que l’autre vous dit. Gardez vos objections pour vous et pensez plutôt à bien comprendre ce qu’on est en train de vous dire. Concentrezvous pour saisir en quoi cela peut vous aider à vous améliorer « Gardez deux choses en tête : un, ce n’est pas parce que vous écoutez silencieusement que vous êtes d’accord, et deux, même si vous n’êtes pas d’accord avec ce que l’autre personne vous dit, n’oubliez pas que ce qu’elle dit est vrai. Elle vous parle de sa réalité à elle, cela correspond à la perception qu’elle a de vous, même si cela ne ressemble pas à l’idée que vous avez de vous-même. Si vous balayez du revers de la main ce que vous entendez, vous n’apprendrez pas grand-chose. »
40
Vrai ou faux: Initier une critique: suppose que l’émetteur pourrait vouloir reprendre le contrôle ou rechercher le pouvoir. Cela n’est pas toujours conscient chez la personne qui critique. Le récepteur se doit de demeurer ouvert et garder son jugement actif.
Vrai
41
Critique constructive en physiothérapie : comment le faire ex:
• Expliquer le motif de la critique: en quoi elle peut être utile • L’émetteur doit s’impliquer personnellement dans la transmission en partageant son vécu (ex: lorsque je remarque qu’il y a plusieurs retards, je me demande ce qui se passe alors pour vous. Et de mon côté, cela m’occasionne de voir les autres patients en retard et entraîne des insatisfactions) • Apporter des solutions • Après une critique constructive, faire un suivi (renforcement positif qui encourage la poursuite, l’alliance)
42
Recevoir une critique peut être perçue comme une menace à l’égo. • Cette menace peut être réelle ou fictive et soulever des émotions dites « négatives ». • Gestion des émotions peut prendre 3 formes (F³ = fight, flight, freeze) expliquer ce que signifie les 3 F?
Ex: Répondre à la critique par une critique = attaquer : Induit que la critique semble avoir touché une zone sensible chez le récepteur et que celui-ci se défend (touché dans son ego/estime de soi) • Ex: Répondre à la critique en refusant de l’écouter = fuir : Induit que la critique semble avoir touché une zone sensible chez le récepteur et que celui-ci préfère éviter le sujet • Ex: Répondre à la critique en acquiesçant immédiatement de sa validité sans réfléchir dans le but d’ « acheter la paix » ou en demeurant sans mot = figer : Induit que la critique a touché une zone sensible chez le récepteur et que celui-ci est démuni; qu’il ne parvient pas à réfléchir et à demeurer en mode ouverture devant l’émetteur.
43
Vrai ou faux il est bon d'avoir de l'autocritique sévère?
FAUX:• Peut être une forme d’agression envers et contre soi-même par des comportements dommageables ou des pensées avilissantes. • Un indice d’autocritique sévère : difficulté à accepter les remarques positives, les compliments et tendance à banaliser ce que je réussis. • Auto-critique avec auto-compassion: porte un regard juste et sans jugement sur soi (attitude à privilégier)
44
Mots/expressions à éviter, car il sont porteurs de jugement? | Mots/expressions à favoriser?
• Pourquoi-» Qu’est-ce qui vous empêche de…? • Mais-» Et • Jamais -»A l’occasion, parfois • Toujours -»Souvent, régulièrement • Devoir-» Recommandation • Je vous -»Ensemble, vous et moi, en équipe, nous
45
Vrai ou faux sans communication non verbale (pas de contact visuel, de gestuel, etc), il est difficile de bien se faire comprendre
VRAI
46
Résistance | • Déf:
relation ambivalente et paradoxale, une façon d’être en relation qui exprime à la fois la tendance à se rapprocher et à s’éloigner.  l’expression d’une peur et/ou d’une souffrance reliée à la démarche thérapeutique  Le désir et la peur sont à la fois présents
47
Nommer des Comportements « résistants »
``` – Le retard répété – L’annulation répétée – L’absentéisme répété – La non observance répétée – Les réactions personnelles du physio (d’irritation, d’impatience, de colère, d’impuissance p/r au patient = indices de résistance chez patient) ```
48
Pour déjouer la résistance Le physio doit viser à établir une alliance fondée sur un lien émotif et une collaboration axée sur ...?
des tâches et des objectifs communs.
49
Vrai ou faux pour déjouer la résistance du patient le physio doit reconnaître son rôle dans l’impasse et aussi voir le problème du point-de-vue du patient (démontrer de l’empathie). Le problème ne provient pas d’un seul côté, mais d’un problème de communication dans l’interaction entre deux individus
Vrai
50
L'alternance peut aider à déjouer la résistance , qu'est-ce que c'est?
Alterner entre donner de l’information et en recevoir pour établir et maintenir un partenariat. Le physio dit qque chose et ensuite consulte le patient. Donc, plusieurs aller-retour dans la conversation. • Ex: le patient résiste aux recommandations du physio – « Je constate que nous n’avons pas la même façon de voir les choses » (physio « dit ») – « Est-ce aussi votre avis? » (physio « consulte »)
51
Attitude vs Comportement?
Attitude (déf): une constante qui se dégage, chez la personne, à partir de l’observation d’un ensemble de comportements. Elle relève du savoir-être et elle est enracinée dans les valeurs de cette dernière. • Comportement (déf): le geste, l’acte posé qu’il soit verbal ou non verbal. C’est l’action mesurable et observable qu’exécute une personne. Le comportement est en quelque sorte la preuve, la démonstration d’une attitude personnelle.
52
Nommer les attitudes + comportements facilitants
Présence : Être dans le moment présent Critique constructive (bienveillante) : Partager un commentaire favorisant l’apprentissage Respect : Reconnaître unicité, chaleur Empathie : Reformuler l’expérience subjective, utiliser langage approprié Authenticité : Être vrai, en accord avec soi, être naturel Écoute active :Inciter, paraphraser, reflet phénoménologique, silence, accentuer, clarifier Ouverture : Accueillir l’autre sans préjugé Confrontation empathique : Refléter les contradictions, les fausses croyances, les illusions
53
C'est la relation ou le patient qui est difficile?
La relation: Fiester (2012): vision conventionnelle du patient « difficile » par divers professionnels de la santé = une tendance à BLÂMER le patient • Ce serait plutôt l’expérience qualifiée de difficile. • Ce sont les émotions négatives que ces patients soulèvent chez le physiothérapeute, suite à un comportement jugé inapproprié, qui font en sorte que ce dernier les considère « difficiles »
54
Pourquoi le patient est jugé « difficile » ? | • 3 facteurs influencent la relation :
1. Facteurs en lien avec le patient ex: sphère biologique (pathologie, sx physiques) vision biomédicale, sphère psychologique(ex: trouble de la personnalité), sphère sociale (ex: s'autodiagnostique avec internet) 2. Facteurs en lien avec le professionnel Pauvres aptitudes psychosociales, difficultés à gérer ou à régler des conflits• Niveau de satisfaction du professionnel au travail (ex: charge de travail) • La relation avec patient: physiothérapeute adopte cpts erratiques (ex: ne pas considérer PT comme expert de sa maladie, ne pas arriver à un consensus, etc.) Peut dire que le PT est difficile car ne parvient pas à poser dx. Donc, difficile d’interagir et de le traiter = tension 3. Facteurs en lien avec l’organisation (milieu du travail) ex: Système de santé (aller + vite, diminuer temps alloué / patient, productivité, augmentation du nbre de patients).
55
La cause principale de la « relation difficile » est: ...
un problème ou une barrière à la communication
56
Empathie, qu'est-ce que c'est?
• Déf: capacité intuitive qu’a un intervenant de ressentir les émotions et les sentiments du patient sans en être bouleversé ni submergé. • Être une caisse de résonance des émotions des autres • C’est une pratique volontaire; une attitude facilitante • Le physiothérapeute fait la différence entre lui et l’autre (ce n’est pas moi qui vit la situation; c’est l’autre)!!!! *diff de sympathie • Pour y parvenir, demeurer ouvert et attentif à mon propre vécu. • La collaboration avec le patient dépend de ma capacité à être empathique. • La motivation à aider = préoccupation réelle et sincère pour le bien-être de l’autre. • Percevoir l’expérience subjective de la personne telle qu’elle est vécue par cette dernière et lui communiquer notre compréhension dans un langage approprié • Reconnaître les sentiments qui sont véhiculés dans les expressions verbales et non verbales de l’autre
57
L'empathie est-elle innée?
Selon les recherches, l’empathie serait innée. Cependant, il faut l’entretenir, la développer, l’encourager. On peut la perdre.
58
Empathie: 3 types, lesquels?
Empathie émotionnelle: reconnaître l’émotion de l’autre et mon émotion en raisonnance. • Ex: je vois votre tristesse Empathie cognitive: les pensées i.e comment je me représente l’état mental de l’autre, ce qu’il peut vivre (je pense à des hypothèses et je nomme la plus probable) • Ex: Avec ce que vous me dites aujourd’hui, je comprends que votre tristesse semble provenir de votre incapacité à courir depuis 2 mois. Empathie comportementale: c’est l’intervention; tendre la main vers l’autre; changement de la représentation de l’autre et aller à la rencontre de l’humain • Ex: je vois que votre tristesse semble provenir de votre incapacité à courir depuis 2 mois, et si j’étais à votre place, je serais triste moi aussi. Que diriez-vous si nous essayions ensemble de trouver des solutions? (ÉVITEZ de rassurer, de minimiser)
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Quels sont les avantages de l'empathie en physio et en général?
 Augmente la sécurité personnelle et relationnelle  Diminue les peurs et les résistances chez le patient  Facilite l’exploration et la compréhension du vécu du patient  La personne se sent écoutée et comprise (confiance)  Favorise le rapprochement avec le patient Et de façon plus générale:  Bénéfique pour mieux vivre en société  Bien-être personnel, réconfortant  Diminue le seuil d’anxiété et de dépression
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Comportements attendus du physiothérapeute empathique:
 Manifester au patient que vous êtes sensible à ce qu’il vit  Observer et tenir compte du verbal et du non verbal du patient  Vérifier la compréhension du patient et vérifier s’il a des questions  S’assurer de son accord  Reformuler l’émotion du patient, la raison de son émotion et mettez-vous à sa place
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Confrontation empathique qu'est-ce que c'est?
Déf: Attitude facilitante visant à refléter au patient avec EMPATHIE et BIENVEILLANCE les contradictions, les fausses croyances et les illusions pour faire évoluer la prise de conscience, la réflexion et la relation dyadique. Demande de la part du physiothérapeute une dose de « courage » (pourrait verser dans le « laisser faire », « c’est pas grave », « croire que ça ne changera rien de toute façon que de le dire »…. Donc = acheter la paix plutôt que de confronter les paradoxes
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Qui suis-je? Déf: tendance à s’attribuer (à soi) ce qui arrive à l’autre (le registre complet des émotions) • Aller vers une fusion entre soi et l’autre • Une contagion émotionnelle • Donc, difficulté à se mettre dans la perspective de l’autre.
sympathie
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Qui suis-je? Déf. aversion instinctive, non raisonnée, à l'égard de quelqu'un ; hostilité. Distance émotionnelle trop grande face au vécu de l’autre.
Antipathie et Apathie
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Qui suis-je?Déf. indifférence de quelqu'un poussée jusqu'à l'insensibilité complète ; nonchalance.
Apathie
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Qui suis-je?Déf : Sentiment de pitié qui nous rend sensible aux malheurs de l’autre.
Compassion
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Empathie : résumé du reportage
 Se mettre à la place de l’autre. Pas d’attente en retour à l’aide apportée  Facilite le travail d’équipe  Affiner notre empathie via les interactions sociales  Touche toutes les émotions (autant la souffrance que le bonheur)  Possible de ressentir la douleur de l’autre sans réelle douleur physique  Est une véritable émotion et non une simple pensée réfléchie  Au plan neurobiologique: se situe dans les zones responsables de la réaction affective et émotionnelle à la douleur visibles dans l’insula  Devant un adversaire = système de récompense peut être activé (se réjouir de la douleur de l’autre). Donc, pas empathie  A donc des limites sociales  Ne se contrôle pas sciemment  Mettre de côté nos préjugés favorables, pas toujours facile  Important: bien se connaître soi-même pour parvenir à se tourner vers les autres et à s’ouvrir à eux.
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Qui suis-je? c’est être vrai, nu devant les autres autant avec mes bons coups qu’avec mes travers (ex: rougir, trembler, vivre avec un écueil au niveau de notre santé mentale, avoir un passé trouble, ne pas être rasé ou maquillée devant les autres, avoir un appartement en désordre lorsque mon nouveau compagnon arrive, être fier de mes réussites, nommer mes qualités, ne pas savoir, ne pas être bon à ce moment-ci, etc) C’est oser être qui je suis.
Authentique
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Pourquoi je n’ose pas dire à l’autre (mon collègue, mon patient, mon ami, etc) qui je suis réellement?
Culpabilité: comme s’il y avait un juge à l’intérieur de moi qui me jugeait et me disait de ne pas le faire., m’encourageait à me taire. Cette culpabilité sert à me couper de ce qui se passe réellement. Je me rigidifie dans un faire semblant. Et parfois, je finis par y croire. J’ai alors peur, je paralyse et je retourne là où je connais mes repères. Et sous la culpabilité se cache la honte
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Et cela servirait à quoi d’être courageux et de me montrer, de me dire tel que je suis?
Oser dire qui je suis cultive la confiance en moi. Me faire confiance que je suis quelqu,un qui a une voix, qui a de la valeur et que j’ai le droit (voire le devoir) de me dévoiler. Et quand je me fais confiance, je ne crains plus autant les autres. Je peux avoir aussi confiance en eux.
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Quand je suis authentique, je deviens responsable. Pourquoi?
J’ASSUME mes idées, mes choix, mes mots, mes erreurs, mes bons coups. Je suis responsable de mes décisions. Je reprends le CONTRÔLE de moi. Je deviens MA PROPRE AUTORITÉ, je deviens LIBRE. Le juge en moi n’a plus de pouvoir sur moi. . Je ne suis plus sensible à la comparaison aux autres.Je suis LIBRE dans mes pensées. J’entends encore les jugements de Pierre, Jean, Jacques mais je ne suis plus dépendante d’eux. Ce n’est plus l’autre qui détermine ma valeur, mais c’est moi! C’est lâcher le RESULTAT au profit de l’expérience du moment présent, de ce que cela va m’apporter maintenant. Le résultat peut être agréable, mais l’expérience ENRICHIE SYSTÉMATIQUEMENT Être ma propore autorité veut aussi dire Être surpris de ce que je vais découvrir de MOI. Enfin, c’est être humble (de reconnaître mes défauts sans me dénigrer pour autant) et fier (de mes bons coups avec justesse)
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Qui suis-je Déf: C’est être en contact et en accord avec son expérience subjective immédiate. C’est être vrai, intègre et congruent. C’est être conscient de ses pensées, ses intuitions, ses sentiments, les vivre et les communiquer à l’autre lorsque cela est opportun et utile
Authenticité
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Qui suis-je :processus par lequel le récepteur organise en un tout significatif ce qu’il comprend de l’ensemble du message de l’émetteur i.e. ses signaux verbaux et non verbaux, ses pensées et ses émotions, et le transmet au locuteur pour vérification (démontre que le message a bien été capté) Il faut entendre, écouter, se mettre en action Nécessite l’application de compétences réflexives, affectives et interactives (présence à soi, à l’autre et à l’interaction) Compétence à pratiquer Implique une vérification
Écoute active
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Qui est le plus mêlé Hugo ou Nancy?
bonne réflexion
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Facteurs nuisibles à une bonne écoute:
Vitesse de la pensée Présupposer des propos du patient (deviner ce qu’il veut / va dire) Juger d’avance (la personne) Blocage émotif (être en réaction à l’autre, à ses propos) Préoccupation personnelles, besoins personnelles, etc. Le récepteur fait autre chose pendant que l’émetteur parle
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Facteurs favorisant une bonne écoute?
Entre autres: Garder le silence, questionner le patient Penser à tout ce que je vais dire plutôt que de dire tout ce que je pense Réguler les distractions internes et externes Éviter l’argumentation, la plaidoirie Adopter une attitude d’ouverture en demeurant centré sur le patient et ses besoins. NEUTRALITÉ
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Qui suis-je Déf: « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en termes d’un tel dommage »
Douleur
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Motivation intrinsèque (locus de contrôle est interne) c'est quoi?
l’action est conduite uniquement par l’intérêt et le plaisir que l’individu trouve à l’action, sans attente de récompense externe.
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Effets positif de la motivation intrinsèque?
– Sentiment compétence – Facteur de stabilité comportemental – Implication du patient dans le traitement – Jugement de la situation est positif – Vision utilitaire (ce sera profitable pour moi-même)
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Motivation extrinsèque:?
le locus de contrôle est à l’extérieur de l’individu (une récompense ou une conséquence) « La motivation extrinsèque est le processus mental qui pousse l’être humain à accomplir une action pour les avantages qu’elle présente (financiers, relationnels, etc.)
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Je me sens mal: douleur ou souffrance psychique?
Souffrance psychique
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Qu'est-ce que la souffrance psychique
Déf : La souffrance découle du sens qu’une personne accorde à son expérience. La souffrance survient lorsqu’une personne interprète son expérience comme une menace à son intégrité. Déf: Le terme « psychique » pour désigner toutes les réalités de la personne n’ayant pas trait au corps
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Lorsque le patient communique directement au physiothérapeute sa souffrance ou lorsque le physiothérapeute observe, au plan non verbal, des signes de souffrance affective chez son patient, comment doit-il intervenir en favorisant l’approche centrée sur le patient?
Réponse: 1) discuter avec le patient si une certaine alliance est en place. 2) Suggérer une référence auprès d’un professionnel spécialisé susceptible d’évaluer la situation (en psychologie, psychiatrie, médical)
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Qui suis-je Déf : Faculté à « rebondir », à vivre des situations traumatiques.), c’est « l’art de naviguer entre les torrents » • La personne arrive à vivre «avec » son trauma; ce qu’elle veut avant tout, c'est devenir l'auteur de son destin • Réapprendre à vivre autrement. • Un nouveau développement émancipatoire peut dès lors débuter et s’épanouir. C’est la reprise D’UN développement , ce n’est pas la reprise DU développement
Résilience
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Vrai ou faux La réussite et l’accommodation sont des facteurs de résilience
FAUX
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Le rôle du physiothérapeute devant l’adversité que vit son patient ? Devenir un « tuteur de résilience ». Comment?
Rép: en usant de créativité, par exemple, lors des tx
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Résilience: Facteurs de protection, nommer des exemples
``` 1. Figure d’attachement: le lien réussi entre la mère (ou son substitut) et l’enfant permet à ce dernier de construire un sentiment de confiance en soi et de sécurité, agissant comme une protection pour affronter les séparations et les épreuves ultérieures de sa vie. 2. Ressources individuelles • L’estime de soi • La confiance, l’optimisme et un sentiment d’espoir, ETC 3. Ressources familiales 4. Ressources sociales. ```
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Vrai ou faux dans la résilience, la personne utilise ses moyens de défense (aussi appelés adaptation) de façon positive plutôt que défensive, ce qui lui permet de résister au malheur et de devenir créative face à sa vie.
VRAI :D
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Qui suis-je Déf: « processus au cours duquel le sujet réduit l’influence du trauma sur son développement en annulant ou en diminuant les effets délétères qu’il provoque » • Pas de trajectoire de nouveau développement
Résistance
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Qui suis-je Déf: stratégies inconscientes ou pré-conscientes qui s’activent lorsqu’il y a une menace réelle ou imaginée à l’intégrité de la personne
Mécanismes d’adaptation • Aussi appelés mécanismes de défense ou mécanismes de protection. Terminologie différente selon les approches théoriques
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Qui suis-je Déf : faire comme si rien n’avait changé. Nier totalement. • Permet de moins souffrir, mais s’il dure trop longtemps, il « devient une amputation de la personnalité » • Une façon de sauver les apparences dans l’immédiat et cela m’empêche de régler le problème.
Déni
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Qui suis-je Déf: Similaire au déni mais d’intensité moindre. • La personne tente d’éviter une prise de conscience de son état même si elle connaît le connaît au fond
Dénégation
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Déf: Attribuer à l’autre ce qui, en fait, est en nous. • « L’autre est ce que je pense qu’il-elle est » • Donc, une carence empathique parce que difficulté à se mettre à la place de l’autre et croire que l’autre peut être différent dans un contexte
Projection
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Qui suis-je? Déf: Défaire ou faire l’inverse de ce qui est proposé par le professionnel. Le patient « annule » les propos du professionnel
Annulation ou invalidation
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Qui suis-je • Déf: Refuser d’exprimer des émotions. Justifier tout par des arguments rationnels. • Le patient qui explique tout, se justifie, débute leur phrase de façon défensive par « non, ce n’est pas ça, c’est (il apporte ensuite des faits
Rationnalisation
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Qui suis-je • Déf: Utiliser les blagues pour masquer un malaise • Peut aussi servir de moyen adaptatif (comme pour la résilience et l’autocompassion) – Rire de soi – Rire seul – Rire avec l’autre
Humour
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Nommer différentes sortes de mécanismes d'adaptation
``` Déni Dénégation Pojection Annulation ou invalidation Rationnalisation Humour ```
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Vrai ou faux Le toucher communique toujours quelque chose. Il n’est jamais neutre. Il informe sur les états physiologiques et émotionnels autant de la personne qui touche que de celle qui est touchée
Vrai
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Le toucher est-il sexiste? pourquoi?
• Le toucher est sexiste car davantage de méfiance quand le toucher est prodigué par un homme que par une femme • Le toucher est moins sexualisé lorsque les soins sont prodigués par une femme = rassurance de la figure maternelle. Donc, le toucher peut avoir une connotation sexuelle (envoyer un message d’intérêt à l’autre: patient physiothérapeute ET/OU physiothérapeute patient
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Le toucher: 3 registres affectifs lesquels?
– Brusque, agressivité, raide = pouvoir – Doux, tendre, attentif à l’autre = prendre soin de – Sensualité, sexualité, érotisation = débordement des frontières
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Quelles sont les 3 phases de rapprochement-éloignement
– Phase d’appel – Le rapprochement physique – La personnalisation
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Quels sont les six points de repères/frontières permettant une relation d’intimité équilibrée
1. Le rôle du soignant 2. Le but du tx 3. La durée du tx 4. Le lieu du tx 5. La communication 6. Les contacts physiques
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Si le physio réagit au transfert d'un patient sur lui il s'agit d'un ...
contre-transfert
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Qui suis-je lorsqu’une personne réagit à une autre personne comme si cette dernière en était une troisième personne, perçue de façon biaisée (figure significative de l’enfance). Il s’agit d’un comportement défensif. La personne (patient) reproduit constamment la même situation et la termine systématiquement de la même manière. Comme une pièce de théâtre qui rejoue sans cesse avec le même script et les mêmes personnages. Toutefois, les acteurs changent
Transfert
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Dans la relation thérapeutique, que veut le patient ?
Sans le nommer spécifiquement, le patient s’attend à ce que sa douleur (associée à une souffrance psychique) soit améliorée par le traitement du physiothérapeute.
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Dans la relation thérapeutique, que veut le professionnel?
– Désir de considération, de gloire – Évitement de la honte, de la culpabilité – Maintenir son estime de soi – Besoin de reconnaissance – Souhaite que le regard du patient envoie un message de bien-être, de reconnaissance, de satisfaction – Maintenir une stabilité interne
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Nommer des styles d'autorité?
Autocratique: impose les solutions les + efficaces par besoin d’être estimé, respecté, éviter honte D’endoctrinement: intervient selon ses croyances profondes et insiste auprès du patient. Besoin de considération à tout prix, de gloire De laisser-faire: néglige patient, l’abandonne, omet d’expliquer ses actions soignantes, limites les renseignements aidants. Besoin d’éviter la peur de se sentir coupable de ne pas poser les bons actes. Démocratique: fait participer le patient. Même si besoin de reconnaissance, plus de stabilité interne du soignant
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Vrai ou faux les styles; démocratique et autocratique seraient les plus stables car ils se prêtent davantage à un RÔLE et non à l’identité globale du professionnel
Vrai
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Types de physio vulnérables au débordement
1) Le professionnel qui ne reconnaît pas les limites de son cadre. 2) Le professionnel trop dévoué. Risque de commettre des abus de pouvoir qui est associé à la tendance du soignant à se fragiliser en aidant trop. 3) Le professionnel qui gère difficilement ses émotions (autant les + que les -) 4) Le professionnel qui vit une période de vulnérabilité
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Si vous notez des signes avant-coureur chez votre patient, vous êtes tenu de l’aborder avec lui (confrontation empathique) comment le faire?
1. Parlez-en d’abord à votre patron. Ne portez pas le malaise seul. Voyez ensemble s’il est préférable que vous le rencontriez seul ou avec un témoin ou que ce soit votre patron qui prenne en charge la situation. 2. Si vous le rencontrez (seul ou avec un témoin), soyez neutre. Expliquez le but de la rencontre et faites des reflets phénoménologiques (i.e. décrivez les faits). Évitez de partager vos émotions afin de maintenir un climat d’échange neutre. Ex: je remarque que vous m’appeler votre ami/e, que vous me toucher souvent l’épaule, etc. 3. Utilisez la règle de l’alternance: donnez ensuite la parole au patient en gardant, le plus possible, une posture non jugeante à son égard. Expliquez-moi ce qui vous amène à agir ainsi à mon endroit dans un contexte professionnel? 4. Bien que l’intervention puisse être adéquate, il est possible que le patient (e) devienne défensif, qu’il nie, qu’il suppose que vous exagérez, que vous interprétez faussement, que vous avez un problème, etc. 5. N’embarquez pas dans le contenu, ni dans l’argumentation. Ecoutez le patient et ensuite, remettez vos limites, réinstaurez le cadre professionnel en indiquant ce que vous souhaitez comme comportement de sa part à votre égard. 6. Si le patient accepte, vous devrez demeur vigilant sur le maintien du cadre et le rappeler IMMÉDIATEMENT à l’ordre s’il déroge (ex: je vous rappelle ce que nous nous sommes dit….). S’il continue à tester le cadre, référez-vous à votre patron pour qu’il prenne en charge le patient. Peut-être que vous aurez à transférer le patient. 7. Si le patient refuse (et il est possible qu’il soit irrité et qu’il se fâche contre vous), demeurez neutre, n’argumentez pas davantage et concluez. Ex: Je comprends que ce ne sera plus possible de travailler ensemble. Je vais donc vous référer à mon patron qui pourra vous attitrez un autre physiothérapeute. Si effectivement, le patient est référé, il sera de votre devoir d’expliquer au prochain physiothérapeute les limites éthiques dudit patient afin que dès le départ, le cadre soit mis et appliqué (cela protège autant le futur physio que le patient) 8. Ce genre de situation inconfortable est rarement totalement réglée pour le physiothérapeute qui l’a vécue. Il est recommandé d’en parler à d’autres collègues (surtout l’impact affectif) ou de consulter un psychologue / psychothérapeute pour réduire le malaise et APPRENDRE de cette situation.