Comprendre et traiter les dépendances avec substances Flashcards

1
Q

Le DSM-5 propose des critères diagnostiques spécifiques à chacune des 10 catégories de substances psychoactives. Lesquelles?

A
  • Alcool
  • Caféine
  • Cannabis (marijuana, haschich)
  • Stimulants (cocaïne, amphétamine, métamphétamine)
  • Tabac
  • Hallucinogènes
  • Inhalants
  • Opioïdes
  • Sédatifs, Hypnotiques, Anxiolytiques
  • Autres substances (ou substances inconnues)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Pour chacune des dix catégories de substances psychoactives, trois diagnostics principaux sont possibles (sauf la caféine). Lesquelles?

A
  • Intoxication à la substance
  • Sevrage à la substance
  • Trouble lié à l’utilisation de la substance
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Qu’est-ce que l’usage d’une substance ?

A

Utilisation d’une substance qui n’entraîne pas de dommages.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce que l’usage à risque ?

A

Dans certaines circonstances ou situations de consommation, cette consommation apparemment socialement acceptable est susceptible d’entrainer des dommages
- Représente la transition entre l’usage et la dépendance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

L’intoxication à une substance se caractérise par: (3)

A
  • Une utilisation récente d’une substance précise
  • Des symptômes précis, selon la substance consommée, qui se manifestent pendant ou suite à son utilisation
  • Des changements comportementaux ou psychologiques cliniquement significatifs qui se développent pendant ou peu de temps après l’utilisation de la substance. Ces changements comportementaux varient en fonction de la substance consommée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Par quoi se caractérise la tolérance à une substance?

A

• Le besoin de l’individu de consommer des quantités plus importantes de la substance
pour obtenir l’intoxication désirée

ET/OU

• Lors de l’utilisation continue d’une même quantité de la substance, les effets ressentis
par le consommateur sont considérablement diminués

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Par quoi se définit le sevrage?

A

À la suite de l’arrêt de la consommation, après avoir consommé fréquemment une substance pendant une période de temps prolongée (environ à tous les jours pendant au moins quelques mois), des symptômes se présentent à l’intérieur d’un laps de temps approximatif (p.ex. une semaine).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Vrai ou faux? Les durées de consommation et d’arrêt de la consommation nécessaires à l’apparition de symptômes de sevrage sont les mêmes peu importe la classe de substances consommée.

A

Faux. Les durées de consommation et d’arrêt de la consommation nécessaires à l’apparition de symptômes de sevrage varient en fonction de la classe de substances consommée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Vrai ou faux? Les symptômes rencontrés lors du sevrage varient en fonction de la classe de substance consommée.

A

Vrai. Les symptômes rencontrés lors du sevrage varient en fonction de la classe de substance consommée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Vrai ou faux? L’intensité et le nombre de symptômes de sevrage rencontrés varient d’un individu à l’autre.

A

Vrai. L’intensité et le nombre de symptômes de sevrage rencontrés varient d’un individu à l’autre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quelles sont les caractéristiques principales du trouble lié à l’usage d’une substance (DSM-5)? (5)

A
  • Inclut une gamme de symptômes cognitifs, comportementaux et physiques
  • La personne continue de consommer la substance, malgré les conséquences négatives significatives
  • Peut comprendre des symptômes de tolérance et de sevrage
  • L’utilisation répétée de la substance entraîne des changements dans les circuits neuronaux qui persistent dans le temps, et ce, malgré la désintoxication
  • Les effets comportementaux de ces changements neuronaux se manifestent par les rechutes répétées et la sensation de manque (craving) lorsque l’individu s’expose à des stimuli rappelant la substance consommée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Afin de correspondre au diagnostic de ce trouble, l’individu doit présenter…

A

Un mode d’utilisation problématique d’une substance menant à une souffrance cliniquement significative ou à de la détresse, caractérisé par la présence d’au moins deux des dix critères diagnostiques suivants, à un moment quelconque d’une période continue de 12 mois :

  1. La substance est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu
  2. Présence d’un désir persistant ou d’efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l’utilisation de la substance
  3. Une grande quantité de temps est passée à des activités nécessaires à l’obtention de la substance, à son utilisation ou à récupérer de ses effets
  4. Désir intense (craving) ou sentiment d’urgence quant à la consommation de la substance
  5. Utilisation récurrente de la substance résultant en l’incapacité de remplir adéquatement ses obligations professionnelles, scolaires ou familiales.
  6. L’utilisation de la substance est poursuivie malgré la présence persistante ou récurrente de problèmes sociaux ou interpersonnels causés ou exacerbés par les effets de la substance
  7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs sont abandonnées ou réduite à cause de l’utilisation de la substance
  8. Utilisation récurrente de la substance dans des situations où cela pourrait être dangereux physiquement
  9. L’utilisation de la substance est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant et récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la substance
  10. Tolérance caractérisée par l’un des symptômes suivants :
    a. Besoin de quantités notablement plus importantes pour obtenir l’intoxication ou l’effet désiré
    b. Effets notablement diminués lors de l’utilisation continue d’une même quantité de la substance
  11. Sevrage caractérisée par l’un des symptômes suivants:
    a. Syndrome de sevrage caractéristique de la substance
  12. Développement d’un syndrome spécifique d’une substance causé par l’arrêt (ou la réduction) de l’utilisation prolongée et massive de cette substance
    b. La substance (ou une substance très proche) est consommée pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est-ce que sont les facteurs prédisposants?

A

Certaines caractéristiques sociodémographiques prédisposent des individus à développer un trouble lié aux substances, indépendamment de la substance consommée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont les facteurs prédisposants à la dépendances aux substances?

A

− Sexe: être un homme
− Âge: être un adolescent ou un jeune adulte
− Statut matrimonial: être célibataire
− Statut socioéconomique: avoir un faible statut socioéconomique
− Scolarité: avoir un faible niveau de scolarité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Que permet la connaissance des facteurs de risque, notamment les facteurs individuels et environnementaux?

A

− D’élaborer des actions préventives ciblées, de façon adaptée et précoce
− De préciser le diagnostic psychiatrique et d’établir un pronostic
− D’établir un indice de gravité du trouble lié aux substances

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quels sont les facteurs individuels de vulnérabilité?

A
  • Le tempérament: Ensemble d’attitudes, de conduites et de comportements stables dans le temps, dont certains sont fortement prédictifs des troubles liés aux substances.
  • La comorbidité psychiatrique: Le développement d’un trouble psychiatrique à l’enfance ou à l’adolescence augmente les risques de développer un trouble lié aux substances.
  • L’influence des événements de vie sur le fonctionnement psychique.

VOIR LES EXEMPLES

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quels sont les facteurs de risque environnementaux?

A
  • Les facteurs culturels et sociaux
  • Les facteurs familiaux
  • L’influence des pairs

VOIR LES EXEMPLES

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Le modèle de Marlatt conceptualise la rechute d’un trouble lié à l’utilisation de l’alcool en présentant 2 facteurs, lesquels?

A
  • Les facteurs précipitants de la rechute

- Les facteurs de maintien de la dépendance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Que postule le modèle de Marlatt?

A

Le modèle postule qu’un individu ayant entamé un changement de comportement tel que l’abstinence devrait vivre une hausse du sentiment d’efficacité personnelle lié à ce comportement.Cette hausse du sentiment d’efficacité personnelle devrait continuer d’augmenter si le comportement d’abstinence se maintient, alors qu’elle pourrait être entravée par des situations favorisant la rechute (situations à haut risque)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Donner des exemples de facteurs précipitant la rechute: Les situations à haut risque selon le modèle de Marlatt.

A
  • Stress important souvent causé par un déséquilibre dans la balance plaisirs/obligations
  • Stress important causé par un évènement soudain ou peu commun
  • Reprise de contact avec des lieux ou des individus associés à la consommation
  • États émotionnels négatifs (anxiété, dépression, colère)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Même si le modèle de Marlatt considère les situations à haut risque comme les déclencheurs de la rechute, il stipule que c’est la _____ qui détermine s’il vivra une rechute.

A

«réponse de l’individu à la situation» Un individu offrant une réponse adéquate à une situation à risque (p. ex. quitter les lieux ou entretenir un dialogue interne positif) est moins sujet à vivre une rechute qu’un autre qui en est incapable

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Selon le modèle de Marlatt, qu’implique une augmentation et une diminution du sentiment d’efficacité personnelle?

A
  • Les individus qui réussissent à répondre adéquatement aux situations à haut risque vivront un sentiment d’efficacité personnelle accru envers leur capacité à maîtriser ces situations lorsqu’elles se présenteront de nouveau, ce qui diminue la probabilité d’une rechute
  • Les individus qui ont un faible sentiment d’efficacité personnelle envers la maîtrise des situations à haut risque sont plus à risque de vivre une perte de motivation à l’égard de l’abstinence et de de vivre une rechute
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Que cause les attentes envers les résultats de la consommation d’alcool?

A

Lors de situations à haut risque, les individus n’offrant pas de réponse adéquate à ces situations ont tendance à idéaliser les effets de la consommation à court terme. Le consommateur à risque place donc toute son attention envers ces bénéfices et néglige les conséquences négatives à long terme.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Qu’est-ce qui précipitent la première rechute ?

A

La diminution du sentiment d’efficacité personnelle jumelée aux attentes positives envers les effets
de l’alcool précipitent la première rechute.

25
Q

Vrai oui faux? Il existe une différence majeure entre la première rechute et un retour à une consommation
incontrôlée ou à un abandon de l’abstinence.

A

Vrai. Même si la recherche semble indiquer qu’une première rechute prédit l’occurrence de rechutes subséquentes, cette progression peut être évitée. Le lien entre la première rechute et les rechutes subséquentes dépend des réponses émotionnelles de l’individu face à la première rechute et aux causes qu’il lui confère.

26
Q

Vrai ou faux? Les individus qui s’attribuent la responsabilité de la première rechute tendent à vivre davantage d’émotions négatives envers la rechute initiale.

A

Vrai. Ces émotions mènent l’individu à consommer davantage afin de les atténuer.

27
Q

Vrai ou faux? Les individus qui attribuent la responsabilité personnelle de leur rechute à des facteurs stables de leur personnalité tendent à abandonner leur but associé à l’abstinence et recommencent à boire de façon incontrôlée.

A

Vrai. À l’inverse, les individus qui réagissent à la rechute initiale en analysant la situation et en tentant d’apprendre de celle-ci tendent à développer des réponses plus adéquates et sont moins sujets à des rechutes subséquentes.

28
Q

Quels sont les facteurs de maintien de la dépendance?

A
  • Rappel des effets physiologiques agréables de la substance
  • Renforcements des pairs associés à la consommation
  • Plus besoin de mettre d’effort pour combattre le trouble lié à la substance (voie facile)
29
Q

Quels sont les troubles les plus souvent répertoriés comme étant concomitants avec la toxicomanie?

A

– Troubles anxieux
– Troubles de l’humeur
– Troubles de la personnalité
– Troubles alimentaires

30
Q

Qu’est-ce qui cause quoi ? Aurélie est une personne très anxieuse. Lorsqu’elle arrive chez elle après le travail, elle sent une boule d’anxiété se nouer dans sa gorge en pensant au lendemain. Pour arrêter le flot de ses pensées, elle fume un joint de marijuana, ce qui la calme pour un moment. Elle a alors l’impression que son anxiété diminue.

A

L’automédication des troubles anxieux et dépressifs par la consommation d’alcool
et/ou de drogues.

31
Q

Qu’est-ce qui cause quoi ? Suite à de nombreux épisodes d’abus de cocaïne en un court laps de temps, Jonas a présenté de forts symptômes psychotiques, tels que des hallucinations visuelles et des idées délirantes. Après une prise en charge médicale, la présence de ces symptômes s’est atténuée pour ensuite disparaître.

A

Le développement de symptômes psychiatriques induits par la consommation de substances ou par le sevrage à une substance

32
Q

Qu’est-ce qui cause quoi ? À 20 ans et à 25 ans, Julie a présenté un épisode dépressif majeur, ce qui lui
confère le diagnostic de trouble dépressif majeur. Aujourd’hui, Julie a 30 ans et est en rémission complète de son trouble dépressif majeur depuis quelques années. Depuis deux ans, toutefois, Julie consomme de la cocaïne à une fréquence régulière, ce qui lui occasionne des symptômes de tolérance et de sevrage, de même que plusieurs conséquences dans sa vie. Récemment, elle a fait une demande de service dans un centre de réadaptation en dépendance pour adhérer à une thérapie de groupe.

A

L’indépendance des troubles où chacun persiste en l’absence de l’autre

33
Q

Qu’est-ce qui cause quoi ? Laurianne contrôle difficilement ses émotions et se considère comme une personne impulsive. Un jour, elle peut à peine se lever de son lit, tant elle se sent abattue, alors que le lendemain, elle se sent pleine d’énergie et confiante. Le jour d’après, elle peut tout aussi bien boire de l’alcool de façon non-contrôlée.

A

La vulnérabilité commune à l’anxiété, aux variations de l’humeur et à la toxicomanie

34
Q

Au Québec, différents instruments de dépistage et d’évaluation ont été développés/adaptés et sont utilisés en CSSS et dans les centres de réadaptation en dépendance. Quels sont-ils? (5)

A
  • Indice de gravité d’une toxicomanie (IGT) (adolescents: IGT-ADO )
  • DÉBA-Alcool/DÉBA-Drogues
  • Journal du consommateur
  • Les entrevues cliniques
  • L’analyse fonctionnelle de la consommation
35
Q

Quels sont les objectifs de l’Indice de gravité d’une toxicomanie (IGT)? (3)

A

− Évaluer la gravité de la surconsommation d’alcool ou de drogues
− Évaluer l’historique de la consommation, l’inventaire des produits consommés et les
problèmes associés
− Effectuer une évaluation globale de la personne

36
Q

Vrai ou faux? L’IGT s’utilise en clinique, généralement au moment de l’admission du client dans un programme de traitement.

A

Faux. L’IGT s’utilise en recherche et en pratique clinique, généralement au moment de l’admission du client dans un programme de traitement.

37
Q

Quels sont les objectifs du DÉBA – Détection et évaluation du besoin d’aide-?

A

• Assister les intervenants en 1re ligne (en CSSS) dans leur mandat en matière de détection et d’orientation des personnes ayant des besoins en dépendance. Les intervenants peuvent donc utiliser le DÉBA pour:
− Identifier le degré de gravité de la consommation d’alcool/drogues
− Apparier les degrés de gravité à des niveaux de soin pour permettre l’orientation vers des services adaptés à leur besoin d’aide
• Cet instrument a été construit pour permettre la description clinique des niveaux d’intensité des problèmes associés à une consommation d’alcool ou de drogues:
− La consommation à risque ou problématique, l’abus d’une substance (alcool/drogues), la dépendance à une substance (alcool/drogues)

38
Q

Qu’est-ce qu’un Journal du consommateur et comment est-il utilisé ?

A

Auto enregistrement quotidien d’abstinence et d’épisodes de consommation. Utilisé pour l’évaluation du problème mais aussi durant le traitement pour aider
l’individu à identifier les facteurs de risque et patrons de consommation.

39
Q

Que permet le Journal du consommateur?

A
  • Aide à la prise de conscience de l’étendue et de la gravité du trouble
  • Permet au thérapeute d’individualiser le traitement

• Pistes de réflexions fournies par l’outil:
− Le produit
− La quantité
− Le lieu
− Les amis consommateurs
− Etc. (La grille peut être adaptée selon les objectifs ciblés par sa complétion)

40
Q

Donner un exemple d’entrevue clinique?

A

Comprehensive Addiction Severity Index for Adolescents (CASI-A)
− Entrevue semi-structurée dont la passation varie entre 45-90 minutes
− L’entrevue s’intéresse aux:
• Facteurs de risque de la dépendance à une substance
• Comorbidités psychiatriques
• Conséquences en lien avec la consommation dans plusieurs sphères de vie

41
Q

Qu’est-ce que l’analyse fonctionnelle de la consommation?

A

Composante essentielle du traitement cognitif-comportemental dont l’objectif est de:
– Mettre en relief les facteurs responsables du renforcement et du maintien de la consommation. (analyses des déclencheurs et analyses des conséquences)

42
Q

Quels sont les approches les plus efficaces dans le traitement des toxicomanies?

A

− L’approche cognitive-comportementale
− L’approche de renforcement par la communauté
− Les approches motivationnelles
− Les approches basées sur les 12 étapes
− Les communautés thérapeutiques
− La thérapie psychodynamique d’expression et de soutien
− La prévention de la rechute

43
Q

Quels sont les objectifs principaux des interventions d’une TCC

A
  • Gérer les envies de boire et les situations à haut risque

* Maintenir l’abstinence (ou la consommation contrôlée) et prévenir la rechute

44
Q

Quels sont les obstacles principales du traitement en TCC?

A
  • Le maintien de l’abstinence à long terme

* Les troubles comorbides (s’il y a lieu)

45
Q

Quel est le déroulement typique d’une TCC en individuel ? (8)

A
  1. Accueil et évaluation
  2. Préparer le changement - entretien motivationnel
  3. Analyse fonctionnelle du client
    • Facteurs prédisposants, précipitants et de maintien
  4. Sevrage
    • Si le trouble est peu grave : suivi médical à domicile
    • Si le trouble est plus grave : en milieu hospitalier contrôlé ou en centre de réadaptation
  5. Thérapie cognitive
  6. Thérapie comportementale
  7. Prévention de la rechute
  8. Bilan
46
Q

Donner des exemples de techniques cognitives en TCC.

A
  • Identification des processus cognitifs en jeu lors de l’envie de consommer
  • Développement des capacités d’auto-observation et de repérage des envies
  • Entraînement à l’identification des conséquences associées à la consommation
  • Restructuration cognitive
47
Q

Donner des exemples de techniques comportementales en TCC.

A
  • Entraînement aux habiletés d’adaptation aux situations à haut risque
  • Entraînement aux habiletés de refus de la consommation
  • Désensibilisation systématique et progressive à des stimuli habituellement associés à la consommation
  • Augmentation des activités de remplacement à la consommation
  • Encouragement à gérer les sensations de plaisir liées aux stimuli associés à la consommation

• Développement de la gestion des envies: quelles stratégies mettre en place lorsque l’envie
de consommer se manifeste?

48
Q

Que vise la TCC familiale ?

A

Vise l’intégration des membres de l’entourage dans la thérapie ;
− Ces derniers ne comprennent pas toujours les objectifs thérapeutiques
− Ils vivent de la détresse en lien avec la consommation du client
− L’intégration des membres de la famille peut être nécessaire pour faciliter le transfert des acquis du client en milieu hospitalier vers son environnement personnel

49
Q

Que comprend la prévention de la rechute (PR)?

A

– Des stratégies spécifiques: qui favorisent le maintien de l’abstinence en se centrant sur les déterminants immédiats de la dépendance
– Des stratégies globales: qui favorisent un changement de style de vie plus global

50
Q

Qu’est-ce que la technique de l’auto-observation dans la PR?

A

– À l’aide d’une grille d’auto-enregistrement qui ressemble au Journal du consommateur, le
client identifie la fréquence, les circonstances et l’intensité des envies de consommer, de même que les pensées automatiques qui leur sont associées
– Cela lui permettra d’identifier les situations à haut risque de rechute et de trouver des stratégies pour leur faire face

51
Q

Qu’est-ce que la technique de l’Affirmation de soi dans la PR?

A

– Stratégie comportementale amenant le client à refuser la consommation dans diverses
situations sociales
– En thérapie, le client pratiquera l’affirmation de soi au moyen de jeux de rôle

52
Q

Qu’est-ce que la technique du kit de survie dans la PR?

A

– Le client prépare un aide-mémoire écrit qu’il placera dans son portefeuilles ou son sac à main, de façon à pouvoir le consulter en tout temps
– L’aide-mémoire comprend des numéros de téléphone à contacter en cas d’urgence, la liste des raisons l’amenant à préférer l’abstinence, des stratégies à mettre en œuvre en cas de fortes envies de consommation, etc.

53
Q

Qu’est-ce que la technique de l’adoption d’un mode de vie différent et de comportements de santé dans la PR?

A

– Le thérapeute et le client discutent et insèrent dans l’horaire de vie du client, des activités plaisantes et saines que le client avait abandonné au profit de la consommation de la
substance
– Le thérapeute peut aussi enseigner au patient des techniques de respiration et de relaxation simples que ce dernier pratiquera quotidiennement, mais aussi lorsqu’il vit des situations
stressantes ou une forte envie de consommer

54
Q

Qu’est-ce que l’approche de renforcement par la communauté?

A

Les renforcements environnementaux jouent un rôle crucial dans le
développement et le maintien des habitudes de consommation de substances, de même que dans sa réduction ou son arrêt.
• Cette approche utilise les renforcements issus de l’environnement du consommateur pour favoriser les changements

55
Q

Quelle est la cible principale de l’approche de renforcement par la communauté?

A

Réorganisation des contingences environnementales afin de

récompenser davantage les comportements de sobriété que de consommation.

56
Q

Qu’est-ce que sont les approches basées sur les 12 étapes ?

A
  • Modèle d’intervention efficace pour le traitement de la dépendance à l’alcool
  • Ce modèle est très répandu à travers le monde pour différentes problématiques

• Philosophie de groupes d’entraide: P.ex. Alcooliques Anonymes (AA), Narcotiques
Anonymes (NA)

57
Q

Quels sont les 12 étapes des approches basées sur les 12 étapes?

A
  1. Admettre son impuissance face à l’alcool et la perte de maîtrise de sa vie
  2. Croyance qu’une puissance supérieure à soi-même peut rendre la raison
  3. Décision de confier sa volonté et sa vie aux soins de Dieu, tel que conçu par la personne
  4. Création d’un inventaire moral minutieux face à soi-même
  5. Admission à soi-même, à Dieu et à un autre être humain de la nature exacte de ses torts
  6. Se rendre prêt à ce que Dieu élimine ses défauts de caractère
  7. Demande humblement à Dieu de faire disparaître ses déficiences
  8. Écriture de la liste de toutes les personnes lésées et consentement à réparer ses torts envers
    chacune d’elles
  9. Réparation de ses torts envers ces personnes, sauf lorsque cette tentative risque de leur nuire ou de
    nuire à d’autres
  10. Poursuite de son inventaire moral personnel et admission de ses torts au moment de la prise de
    conscience
  11. Prière et méditation visant à améliorer ses contacts conscients avec Dieu afin de connaître sa
    volonté et de l’exécuter
  12. À la lumière de ces étapes, prise de conscience d’un réveil spirituel et transmission de ce message à d’autres alcooliques en plus de mettre en pratique ces principes dans tous les domaines de sa vie.
58
Q

Que visent principalement les programmes de prévention? (3)

A

− Informer la population des dangers et conséquences liés à une consommation excessive de
substances psychoactives
− Sensibiliser la population aux indices d’une consommation excessive pour un proche ou
pour soi-même
− Pour l’alcool, inviter la population à limiter sa consommation à des doses raisonnables

59
Q

Quelles populations visent principalement les programmes de prévention?

A

La plupart des programmes de prévention ciblent les adolescents et les jeunes adultes.