CONCEPT TACTIQUE FEU DE VÉHICULES FONCTIONNANT AU GAZ / HYBRIDE ET / OU ELECTRIQUE Flashcards
(35 cards)
Ainsi, deux grandes familles peuvent être définies selon le risque maximum rencontré en cas de feu impactant l’ensemble des énergies embarquées :
=> les véhicules disposant d’un réservoir sous pression (GPL, GNV, AIR, AZOTE, H2), associé ou non à toute autre énergie (électrique/carburant d’origine fossile ou végétale) ;
=> les véhicules disposant d’une batterie de traction associée ou non à un moteur thermique.
En toutes circonstances, la MGO guide l’action des premiers intervenants, la règle des …
En toutes circonstances, la MGO guide l’action des premiers intervenants, la règle des 4 I (Identification, Inspection, Interdiction, Intervention) venant s’y insérer.
En France, le parc actuel est estimé à 200 000 unités de véhicules GNV ou GPL. Trois principaux types de gaz sont utilisés :
=> le méthane (CH4) ou gaz naturel. Difficilement liquéfiable (- 163°C à pression atmosphérique), ce gaz est transporté ou stocké essentiellement à l’état gazeux ;
=> le butane (C4H10) liquéfiable à 0°C (à pression atmosphérique) ;
=> le propane (C3H8) liquéfiable à – 41°C (à pression atmosphérique).
Caracteristique du GPL
Le Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) est un mélange de butane et de propane dans des proportions d’environ 50/50.
Le GPL est plus lourd que l’air. Toute recherche s’effectuera donc près du sol, voire dans les sous-sols
(caves, égouts, etc.).
GPL 23 /1965
BUTANE PROPANE 23/1011 D2.07 / LIE 1.8% / LSE 8.8%
PROPANE 23/1978 D1.52 / LIE 2.4% / 9.5%
Le GPL concerne principalement les véhicules légers dont le PTAC est inférieur à ….. tonnes. Dotés d’un moteur à essence ou, dans certains cas diesel, ces véhicules fonctionnent en bicarburation. L’utilisation de l’essence ou du diesel est obligatoire pour procéder au démarrage.
Le GPL concerne principalement les véhicules légers dont le PTAC est inférieur à 3,5 tonnes. Dotés d’un moteur à essence ou, dans certains cas diesel, ces véhicules fonctionnent en bicarburation. L’utilisation de l’essence ou du diesel est obligatoire pour procéder au démarrage.
Il existe deux types de réservoirs GPL :
=> torique (à la place de la roue de secours) ;
=> cylindrique (dans le coffre).
GPL - La pression de remplissage est de … bars. La quantité de carburant est limitée à … % de la capacité totale du réservoir, de façon à permettre l’existence d’un ciel gazeux.
La pression de remplissage est de 7 bars. La quantité de carburant est limitée à 80% de la capacité totale du réservoir, de façon à permettre l’existence d’un ciel gazeux.
GPL - Polyvanne - Elle a pour fonction :
=> de limiter le remplissage du réservoir ;
=> de limiter le débit de gaz sur la sortie en cas de rupture de la canalisation ;
=> d’interdire le retour de gaz dans la canalisation de remplissage grâce à des clapets ;
=> d’indiquer le niveau de gaz restant dans le réservoir.
La soupape se compose d’une valve (piston) maintenue en position fermée par un ressort. Elle est tarée à…… bars. Son ouverture permet de faire chuter la pression interne du réservoir chaque fois qu’elle est commandée.
La soupape se compose d’une valve (piston) maintenue en position fermée par un ressort. Elle est tarée à 27 bars. Son ouverture permet de faire chuter la pression interne du réservoir chaque fois qu’elle est commandée.
Risques liés aux accidents et aux feux de véhicules à gaz
Différents scénarios accidentels sont possibles :
=> fuite de gaz liée à un défaut d’étanchéité pouvant engendrer un VCE2 en présence d’une source d’inflammation ayant une énergie suffisante ;
=> apparition brutale et répétée d’une torchère sur un véhicule équipé d’une soupape de sécurité et soumis à
un incendie ;
=> explosion de type BLEVE en conséquence d’un échauffement important du réservoir suite à un feu.
Rapportés à des réservoirs GPL de 150 litres, les trois effets du BLEVE sont :
=> la projection d’éclats avec effet de missile pouvant aller jusqu’à 100 mètres ;
=> la création d’un flux thermique avec création d’une boule de feu dont le diamètre peut atteindre 30 mètres pendant 3 secondes ;
=> la création d’une surpression dont les effets peuvent être ressentis jusqu’à 120 mètres.
GPL - Conduite à tenir pour feu -Reconnaissance - Identifier
=> Identifier : Déterminer le type de véhicule (logo, motorisation, questionner le propriétaire, demande d’identification carburant au CSO, etc.).
GPL - Conduite à tenir pour feu -Reconnaissance - Inspecter
=>Inspecter : Contrôler les équipements liés à la source d’énergie sans toucher le véhicule, détecter les fuites éventuelles, etc.
GPL - Conduite à tenir pour feu -Reconnaissance - Interdire
=> Interdire :
– établir impérativement un périmètre de sécurité en tenant compte des
risques constatés, des caractéristiques du vent et de la configuration des
lieux. Il doit être d’au moins 50m ;
– le commandant des opérations de secours doit veiller à prendre en compte
les risques d’explosion dans ce périmètre (interdiction des matériels non ATEX).
GPL - Conduite à tenir pour feu -Établissement /Attaque -Intervenir
=>Intervenir:
– toutes les opérations s’effectuent en tenue de feu, sous ARI ;
– l’attaque à privilégier se fera selon un axe ¾ avant, selon la configuration
des lieux. N’engager dans ce périmètre de sécurité que le nombre de
personnes strictement nécessaire à l’extinction ;
– s’approcher et attaquer le feu par le 3/4 avant du véhicule, à l’aide
d’une première lance (250l/min), et en établir immédiatement une
seconde (250l/min) ;
– poursuivre l’attaque au moyen des deux lances ; en rabattant les flammes de loin, en jet droit pour figer le risque, puis en éteignant le feu en jet diffusé, au fur et à mesure de la progression du binôme, jusqu’à ce que la deuxième lance prenne le relais au contact du véhicule pour achever l’extinction, tandis que la première procède au refroidissement du réservoir , si une torchère se déclenche, le périmètre de sécurité sera élargi autant que possible et les intervenants se protégeront derrière des écrans : véhicules, murs etc.
– rappel : la soupape de sécurité GPL limite le risque d’explosion. En
revanche, elle peut créer un effet « torchère », par à-coups successifs,
jusqu’à 5 mètres de distance ;
– par contre, un réservoir de GNV ou d’H2 se videra en 2 minutes environ
d’une seule traite sous forme d’une torchère, dès lors que le fusible
thermique aura fondu ;
– si la flamme de GNV/GPL est bien visible, celle de l’hydrogène est
invisible ;
– faire attention à ne pas souffler ces flammes qui créeraient des mélanges
explosifs.
GPL - Conduite à tenir pour feu -Protection
– les opérations liées à la protection doivent être conduites le plus rapidement
possible et parallèlement aux opérations d’extinction ;
– des contrôles sont régulièrement réalisés au moyen de l’explosimètre. En cas
de difficulté, le chef d’agrès demande l’intervention des spécialistes NRBC.
GPL - Conduite à tenir pour feu - Déblai /dégarnissage
– le port des ARI sera maintenu jusqu’au retour à la normale.
GPL - Conduite à tenir pour feu - Surveillance
– après l’extinction, poursuivre le refroidissement (le risque de BLEVE
persiste tant que la pression interne du réservoir n’est pas retombée). Le
contrôle avec une CTHE est nécessaire.
Caracteristique GNV
LE GAZ NATUREL POUR VÉHICULE
Le GNV est composé à 97% de méthane, extrait de gisements. Difficilement liquéfiable, ce gaz est stocké dans des réservoirs à l’état gazeux à une pression de 200 bars.
METHANE 2331/1972 / D0.55 / LIE 6% / LSE 16%
Le GNV est donc plus léger que l’air.
GNV - BUS RATP - La conduite d’alimentation Monocorps,
La conduite d’alimentation Monocorps, elle est située côté latéral et est isolée par un passage en fourreau étanche. Des clapets antiretour, ainsi que des fusibles déclenchant à 100°C, sont disposés en partie supérieure sur le pavillon. Des
électrovannes permettent d’isoler les réservoirs du moteur. Des robinets de purge y sont associés.
GNV - BUS RATP -Les réservoirs
Les réservoirs
Au nombre de 1 à 9, leur capacité et leur localisation varient en fonction du véhicule. Résistants aux chocs, à la pression et à la température, ils sont en aluminium, en polyéthylène et/ou fibre de carbone. Ils sont protégés par des barres de contention en cas de rupture des fixations. Un capot peut les protéger.
Chaque réservoir est muni d’un fusible thermique déclenchant à 100°C, ainsi que d’un robinet d’isolement.
Les risques liés aux accidents et aux feux de véhicules équipés au GNV sont relativement réduits en raison :
=> de la nature du gaz : plus léger que l’air, le méthane se dilue très rapidement dans l’atmosphère ;
=> du positionnement des bouteilles : en raison de leur volume, les bouteilles sont généralement placées sur le pavillon, hors d’atteinte directe des chocs ;
=> des thermo fusibles placés sur chaque bouteille et sur la canalisation, qui fondent rapidement (100°C).
GNV - BUS a retenir
=> Le mode opératoire pour ce type de véhicules consiste à refroidir de façon offensive et le plus rapidement possible les réservoirs à l’aide d’une première lance puis d’éteindre l’habitacle avec une seconde lance.
=> En cas de doute sur la nature de la carburation d’un véhicule, ce mode opératoire s’impose.
LES BATTERIES DE TRACTION
Toutes les batteries embarquées à bord des véhicules sont susceptibles de « s’emballer » (prendre feu) dès lors qu’elles sont suffisamment chauffées. La durée moyenne de chauffe nécessaire est d’approximativement ……….
LES BATTERIES DE TRACTION
Toutes les batteries embarquées à bord des véhicules sont susceptibles de « s’emballer » (prendre feu) dès lors qu’elles sont suffisamment chauffées. La durée moyenne de chauffe nécessaire est d’approximativement 30 à 40 minutes.