Couleurs Flashcards
(41 cards)
propriété de la lumière associée à notre perception de la couleur
la longueur d’onde
lumière monochromatique
Lumière composée d’une seule longueur d’onde.
Cette situation est extrêmement rare et normalement la lumière dans notre
environnement contient une grande étendue de longueurs d’onde.
couleur achromatique vs chromatique
Couleur achromatique: Couleur produite avec une intensité égale à toutes les longueurs d’onde visibles. Les couleurs achromatiques sont celles situées dans l’étendue entre le blanc et le noir. (Clarté)
Couleur chromatique: Couleur produite avec une intensité plus forte pour certaines longueurs d’onde que pour d’autres. (tonalité, brillance, Saturation)
tonalité, clarté/brillance, saturation
On distingue trois dimensions par lesquelles une couleur peut être caractérisée.
Tonalité: Dimension au niveau de laquelle se distinguent le rouge, le vert, et le jaune, etc.
Clarté/brillance: Réfère à l’intensité lumineuse de la couleur — une couleur dite très claire se rapproche du blanc, une couleur moins claire (ou plus sombre) se
rapproche du noir. plus comme la luminosité
Saturation: Degré de différence entre une couleur donnée et un gris neutre. plus on s’éloigne ou s’approche du gris
composition spectrale
distribution de l’intensité de l’énergie lumineuse à travers
les différentes longueurs d’onde visibles.
courbe de réflectance
Propriété de la surface d’un objet qui concerne la proportion de l’énergie lumineuse qui est réfléchie (ou transmise) à travers l’ensemble des longueurs d’onde constituant le spectre visible. La réflectance (ou transmission) sélective produit des couleurs chromatiques.
- La composition spectrale de la lumière qui est réfléchie ou transmise par un objet est donc fonction à la fois de sa courbe de réflectance et de la composition spectrale de la source lumineuse.
- La couleur d’un objet est donc liée à la lumière et à la façon dont l’objet renvoie
cette lumière
blanc, gris =, noir aide à comprendre luminosité et niveau qu’on peut refléter… noir ne réfléchit rien, sauf noir parfait absorberait toute la lumière
- La réflectance dépend de la couleur, mais aussi de la lumière
- Projection sur du blanc, car possiblement peut réfléchir toutes les longueurs d’onde
- Bleu et jaune, quand on a une ligne qui traverse tout le spectre, c’est blanc… plus on additionne ça donne blanc
deux types de mélanges de couleur : soustractif
le + intuitif étant le mélange soustractif qui correspond à notre expérience des peintures.
- Mélange soustractif: Il est produit par le mélange de pigments (p. ex., en peintures) ou par la superposition de filtres colorés, chacun absorbant (pigments) ou bloquant (filtres) certaines longueurs d’onde. Observé lorsqu’on utilise des peintures.
> La peinture bleue absorbe toutes les couleurs et ne
reflète que les couleurs d’onde bleue (et un peu verte)
La peinture jaune absorbe toutes les couleurs et ne
reflète que les couleurs d’onde jaune (et un peu verte)
Les peintures bleues et jaunes absorbent toutes les couleurs et ne reflètent que les couleurs d’onde verte (le bleu et le jaune sont absorbés)
deux types de mélanges de couleur : additif
Mélange additif: Produit par la superposition de faisceaux lumineux. Ce procédé additionne l’énergie comprise dans les faisceaux qui sont superposés. La couleur résultante correspond à l’addition des compositions spectrales de chaque faisceau.
- Bleu et jaune, quand on a une ligne qui traverse tout le spectre, c’est blanc… plus on additionne ça donne blanc
Mélange moyen
Mélange produit par la juxtaposition spatiale ou temporelle des couleurs. à La courbe résultante est une courbe de réflectance qui est la moyenne des deux.
lien entre longueur d’onde et couleur
Les couleurs de la lumière sont liées à leur longueur d’onde
Les couleurs des objets sont liées aux longueurs d’onde qu’ils reflètent
Les mélanges de couleurs engendrent une augmentation de l’intensité pour les longueurs d’onde de la lumière ou causent une diminution des longueurs d’onde reflétées dans le cas de la peinture.
Newton : 1e système classification des couleurs, théorie
Le cercle des couleurs
> il n’y a pas de couleur associée aux longueurs d’onde. Les rayons lumineux ne sont que de l’énergie.
C’est notre système perceptuel qui fait que nous voyons une longueur d’onde de 450 nm comme étant bleue.
> Toutes les couleurs complémentaires ensemble, soit celle en face dans le cercle = donne du blanc
Pas la meilleure théorie, assez incomplète alors on veut proposer des ajustements
> limité dans sa capacité de représenter
l’ensemble des couleurs que l’on arrive à discriminer.
couleurs complémentaires
Paire de couleurs, qui, lorsqu’elles sont additionnées,
produisent du blanc. Sur le cercle des couleurs, les couleurs complémentaires sont situées en des positions diamétralement opposées l’une à l’autre.
Théorie trichomatique de Young-Helmholtz
La couleur de n’importe quelle longueur d’onde du spectre visible peut être reproduite en ajustant les proportions relatives de TROIS longueurs d’onde dans le stimulus de
comparaison.
notre vision des couleurs repose sur le fonctionnement de 3 types de photorécepteurs, chacun présentant une sensibilité spectrale différente. C’est le patron de réponse produit à travers les 3 types de photorécepteurs qui nous informe sur la composition spectrale de la lumière atteignant l’œil.
> Bâtonnets pas de réponse aux couleurs 1 seul pigments et cônes 3 types bleu-vert-rouge
métamères
quand deux activations différentes peuvent mener à des couleurs similaires, pour 1 seule on peut alors avoir des configurations différentes
contribution des 3 types de cônes
S bleu, M vert, L rouge
Pour une couleur bleue (cas en haut à gauche), les trois types de cônes sont activés par la lumière, mais les cônes S répondent avec le plus de force
Pour le jaune (cas en haut à droite), c’est une combinaison de fortes activités pour les cônes M et L et faible pour les cônes S
Vert : fort M, faible S-L
rouge : Fort L
mauve : fort S-L
Contribution égale = blanc
Théorie des processus antagonistes de Hering
L’illusion de l’image consécutive met également en évidence les oppositions rouge-vert, jaune-bleu, blanc-noir**
- Si on s’habitue à voir une certaine couleur verte et que ça s’arrête on peut voir la couleur antagoniste rouge
> Support de ces mécanismes intervient dans les années 1950-1960
Découverte de neurones dans le CGL qui réagissent différemment en fonction du spectre lumineux.
Neurones ‘‘B+Y-’’: augmentation de la fréquence de réponses de ces neurones lorsque le spectre est bleu; diminution lorsqu’il est jaune (ou Y+B-)
Neurones ‘‘R+G-’’: … Augmentation/rouge Diminution/vert (ou G+R-)
circuits neuronaux : Théorie des processus antagonistes de Hering
(1)
Voie excitatrice connectée aux cônes (S/bleu)
Voie inhibitrice connectée via un neurone intermédiaire
aux cônes M et L (rouge et vert)
(2)
Voie excitatrice connectée aux cônes (M/vert)
Voie inhibitrice connectée via un neurone intermédiaire
aux cônes (L/rouge)
- Avec les 3 types de cônes aussi, petit bout v = excitatrice
Dans le cortex: extension des processus antagonistes
Dans le cortex: extension des processus antagonistes
Certaines populations neuronales dans le cortex strié présentent également des champs récepteurs ayant une sélectivité chromatique antagoniste. Une minorité
de ces cellules a des champs récepteurs similaires à ceux retrouvés au niveau du CGL.
- Cette cellule est activée quand le centre reçoit de la lumière rouge et est inhibée quand la périphérie reçoit de la lumière verte.
Ici, lumière verte au centre à pas d’activation
Lumière verte en périphérie à Inhibition max
> La réponse est la + basse.
- Cette cellule est activée quand le centre reçoit de la
lumière rouge et est inhibée quand la périphérie
reçoit de la lumière verte.
Ici, lumière rouge au centre à activation max
Lumière verte en périphérie à Inhibition nulle
> La réponse est la + haute.
rectangle limite couleur théorie antagoniste
La majorité par contre présente un double antagonisme chromatique dans un champ récepteur
concentrique. Ce double antagonisme permet la détection de bordures colorées, ce qui n’est pas
possible avec un antagonisme simple.
- Le rectangle permet d’identifier les limites de bordures colorées, transition de changement couleur
- Couleur active la partie du cercle, le double antagoniste permet d’obtenir la limite
réponse neutre pour rectangle antagoniste
Cette cellule est activée quand le centre reçoit de la
lumière rouge et de la lumière verte en périphérie.
Elle est inhibée quand le centre reçoit de la lumière
verte et la périphérie de la lumière rouge.
Ici, lumière verte au centre à Inhibition (-)
Lumière verte en périphérie à activation (+)
OU contraire
Ici, lumière rouge au centre à activation (+)
Lumière rouge en périphérie à Inhibition (-)
réponse inhibition haut et activation bas pour rectangle antagoniste
Cette cellule est activée quand le centre reçoit de la lumière rouge et de la lumière verte en périphérie.
Elle est inhibée quand le centre reçoit de la lumière verte et la périphérie de la lumière rouge.
Haut:
lumière verte au centre à inhibition (- - -)
Lumière verte et rouge en périphérie à
Inhibition (-) et un peu activation (+ +)
Bas:
lumière rouge au centre à beaucoup activation (+ + +)
Lumière verte et rouge en périphérie à
Inhibition (- -) et activation (+)
De Valois
un mélange des deux théories, car nos 3 types de cônes nous aide à identifier les antagonistes (cônes > cellules > doubles antagonistes)
deux niveaux de traitement
niveau cortical
Ségrégation des cellules avec sélectivité chromatique dans le cortex strié
Dans l’aire V1, les régions “blobs” constituent des colonnes chromatiques. Ce sont dans ces colonnes chromatiques que s’effectue le traitement de la couleur dans
l’aire V1.
la vision des couleurs dépend de l’activité de nombreuses aires cérébrales
lésions V4
Lésions V4 chez humain : ACHROMATOPSIE, Centre de la couleur ?
Cette région est essentielle pour une performance normale dans des taches de perception de la couleur.