Cours 09 Application de la TCC aux troubles anxieux chez les enfants et les adolescents Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’anxiété?

A

La peur est une réaction d’alarme naturelle à un danger réel qui met notre corps et notre esprit en état de vigilance et de protection, ce qui nous incite à agir (réaction de fuite, mobilisation).

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2
Q

V ou F. L’anxiété peut être positive et même améliorer la performance, jusqu’à un certain point. Un certain niveau d’anxiété est donc adaptatif.

A

Vrai

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3
Q

Qu’est-ce qu’une anxiété problématique ou trouble anxieux ?

A

L’anxiété (p. ex., anxiété face aux examens, anxiété de séparation) et les phobies (p. ex., chiens, serpents, situations sociales) sont souvent des réactions d’alarme exagérées à des dangers qui peuvent être réels ou imaginaires (p. ex., les fantômes, les monstres).

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4
Q

Quand est-ce que l’anxiété est problématique (5)?

A

1) Notre évaluation de la probabilité d’un danger est exagérée
- Par exemple : Peur irrépressible que l’avion s’écrase
2) Notre évaluation de la gravité des conséquences d’un danger est exagérée
- Par exemple : Les répercussions d’un blanc de mémoire lors d’un exposé oral
3) L’objet de la peur est imaginaire
4) Les réactions d’alarme sont exagérées
5) Le sentiment de compétence personnel pour affronter un danger est faible
- Absence de confiance dans notre capacité à faire face

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5
Q

Quelles sont les distinctions d’un trouble anxieux clinique et sous clinique?

A

L’intensité et le nombre de manifestations

La fréquence et la durée des symptômes présenté

Interférence de l’évitement ou de la détresse (nombre d’heures par jour)

Le nombre de sphères de fonctionnement affectées (famille, école, amis, fonctionnement général)

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6
Q

V ou F. Environ 10 % des enfants et des adolescents ont un trouble anxieux.

A

Vrai

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7
Q

Entre quel pourcentage varie la présence de trouble anxieux chez les jeunes québécois?

A

Au Québec, entre 5 et 18 % des jeunes vont être atteints d’un trouble anxieux durant l’enfance ou l’adolescence.

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8
Q

Quels sont les trois TA les plus fréquents?

A

→ Anxiété de séparation
→ Anxiété généralisée
→ Phobie spécifique

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9
Q

Décrives les symptômes anxieux au niveau cognitifs, physiologiques et comportementaux

A

→ Cognitifs : les inquiétudes, la dramatisation, les erreurs de pensée
→ Physiologiques : le cœur qui bat vite, les maux de ventre, les maux de cœur, les étourdissements
→ Comportementaux : l’évitement, les crises de colère, les pleurs

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10
Q

V ou F. L’intensité et la gravité des symptômes (manifestations) ne varient pas dans le temps

A

FAUX, ils varient dans le temps

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11
Q

V ou F. Les manifestations anxieuses sont déclenchées ou exacerbées par les stresseurs rencontrés par l’enfant

A

Vrai

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12
Q

Est-ce que l’anxiété chez le jeune apparaît seul?

A

Rarement, on la retrouve souvent en comorbidité avec d’autres problèmes de santé mentale, comme le TDAH, trouble dépressif, autre trouble anxieux

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13
Q

Quelles sont les conséquences importantes que peuvent entraîner l’anxiété chez le jeune?

A

→ Évitement de situations importantes (voire primordiales) à ses apprentissages et à son développement
- Par exemple : l’enfant qui refuse d’aller à l’école, dans des fêtes d’amis, au terrain de jeu
→ Plusieurs plaintes somatiques entraînant parfois une assistance médicale
→ Impact négatif sur l’estime de soi et le sentiment de compétence
→ Développement de perceptions et de croyances erronées et durables face au monde et à l’avenir
→ Risque plus élevé de développer différents problèmes psychosociaux et de santé mentale.

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14
Q

Quel est l’objet de la peur pour l’anxiété de séparation ?

A

Objet de la peur : Être séparé des figures d’attachement principales (parents) ou des lieux physiques connus (maison)

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15
Q

Quelle est la prévalence de l’anxiété de séparation?

A

Selon la dernière enquête québécoise sur la santé mentale des jeunes de 6 à 14 ans et qui a porté sur 2400 jeunes (Breton et al., 1999), le taux de prévalence sur 6 mois serait de 4,9 %, pour les enfants âgés de 6-8 ans et de 1,3 % pour les adolescents âgés de 12-14 ans.

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16
Q

Quels sont les critères du DSM-V pour l’anxiété de séparation?

A

Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade de développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoigne la présence d’au moins trois des manifestations possibles.

Bien que les symptômes se développent souvent dans l’enfance, ils peuvent également se manifester chez l’adulte

Durée : 4 semaines (pour enfants et adolescents)

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17
Q

Comment peut-on identifier les enfants aux prises avec l’anxiété de séparation?

A

En général : Ce sont les enfants…
→ « Collants », ils suivent leurs parents partout
→ Qui manifestent le désir d’aller dormir avec les parents ou, lorsqu’ils se réveillent la nuit, vont retrouver leurs parents dans leur lit
→ Qui manifestent des craintes diverses : Peur des accidents, des voleurs, des agresseurs
→ Qui manifestent des préoccupations morbides pour l’intégrité de la famille : maladie, mort, séparation des membres
→ Qui présentent des préoccupations morbides pour leur propre survie : enlèvement, hospitalisation, maladie
→ Qui ont des cauchemars fréquents : séparation, mort, monstres (surtout entre 5 et 8 ans)
→ Qui peuvent avoir des préoccupations pour la mort (surtout entre 5 et 8 ans)

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18
Q

Quels sont les manifestations cliniques de l’anxiété de séparation chez le jeune?

A

Avant la séparation :
→ Les parents remarqueront les symptômes anxieux, tels que décrits précédemment, mais aussi des symptômes d’opposition :
-Par exemple : l’enfant fait une crise le matin avant d’aller à l’école, il crie, n’écoute pas, se met en colère

Suite à la séparation (à l’école) :
→ L’enfant est calme, triste ou léthargique
→ Il peut s’isoler, se mettre en retrait de ses camarades
→ L’enfant peut vivre des difficultés de concentration
→ Il semble vivre en attente anxieuse

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19
Q

Quelles sont les particularités à l’adolescence du trouble anxiété de séparation?

A

→ Avant la séparation : Agressivité et provocation
→ Faire face à une orientation professionnelle est une source de préoccupation additionnelle
→ Lorsque l’adolescent est loin de chez lui, il peut rapporter une nostalgie de chez soi, un sentiment de manque des membres de la famille.

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20
Q

Comment différencier l’anxiété de séparation du refus scolaire?

A

Dans l’angoisse de séparation, l’enfant a peur de perdre les figures d’attachement; aucun lien spécifique avec la situation scolaire… c’est le fait d’être éloigné des parents pendant une journée entière qui est la source d’angoisse

Refus (évitement) scolaire: il s’agit de la plus sévère manifestations de l’anxiété.. de 1 à 2% des enfants font du refus scolaire (fille comme gars)

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21
Q

Quel est l’objet de peur de l’Anxiété généralisée ou hyper anxiété?

A

Objet de la peur : L’incertitude, les inquiétudes, l’anticipation À propos de plus d’une activité ou d’un événement Sert à départager d’avec l’anxiété de séparation ou la phobie spécifique

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22
Q

Quel est la prévalence de l’Anxiété généralisée ou hyper anxiété?

A

Selon la dernière enquête québécoise sur la santé mentale des jeunes de 6 à 14 ans et qui a porté sur 2400 jeunes (Breton et al., 1999), le taux de prévalence serait de 3,1 %.
→ Âge d’apparition : Environ 8-9 ans
- Diminution de l’anxiété généralisée en début d’adolescence (entre 12 et 15 ans) et augmentation, un peu à la fin de l’adolescence (16-18 ans)

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23
Q

Quels sont les critères du DSM-V de l’Anxiété généralisée ou hyper anxiété?

A
  1. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événement ou d’activité (telles que le travail ou les performances scolaires)
  2. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation
  3. Chez l’enfant, l’anxiété et les soucis sont associés à 1 ou plus des six symptômes suivants: agitation ou sensation d’être survolté ou à bout, fatigabilité, difficultés de concentration ou trous de mémoire, irritabilité, tensions musculaires, perturbations du sommeil
  4. Détresse significative ou altération du fonctionnement
24
Q

Quels sont les manifestations clinique de l’Anxiété généralisée ou hyper anxiété?

A

À l’école et à la maison
→ Tendance à s’inquiéter de façon excessive quant aux compétences diverses et à la qualité du rendement scolaire ou sportif (même lorsque les performances ne sont pas évaluées)
→ Présence de préoccupations excessives par rapport à la ponctualité, à la météo, ou à la possibilité de survenue de catastrophes naturelles ou autres faits d’actualité (meurtres, fin du monde, etc.)
→ Hyperréactivité du système neurovégétatif : Tensions musculaires, réactions de sursaut exagérées au moindre bruit (ex : sonnerie du téléphone), mouvements nerveux (agitation des mains et des pieds) ou difficulté à demeurer en place.

Ce qui les distingue des autres enfants
→ Conformité excessive aux règles
→ Perfectionnisme : Refaire une tâche car le résultat n’est pas tout à fait parfait
→ Manque d’assurance …
- Recherche de réassurance sur les performances
- Recherche d’approbation

25
Q

Quelle est la compréhension du trouble selon l’approche TCC

A

Déformations spécifiques dans le traitement perceptif et interprétatif des menaces et des dangers en deux étapes :

a. Attention orientée vers les signaux de danger (même minime)
b. Une fois le danger perçu, les erreurs de pensée amènent l'enfant à surestimer le danger et à sous-estimer ses capacités à y faire face
26
Q

Quels sont les facteurs de maintien du trouble de l’l’Anxiété généralisée ou hyper anxiété?

A

Anticipation anxieuse :
→ Les dangers redoutés étant futurs et improbables, les solutions comportementales classiques (évitement, fuite) sont impossibles.
→ Stratégie cognitive : L’anticipation anxieuse comme moyen de faire face – L’enfant répète cette attente anxieuse car elle a des conséquences positives.

Les erreurs de pensées

27
Q

Qu’est-ce que l’Abstraction sélective ?

A

Dans une situation complexe, l’enfant ne perçoit et ne retient que ce qui est négatif (ou menaçant).

28
Q

Qu’est-ce que l’inférence arbitraire?

A

Devant un événement à connotation multiple, le jeune ne retient que ce qui est inquiétant

29
Q

Qu’est-ce que la Surgénéralisation?

A

L’enfant, dès un premier contact avec une situation ou une personne, conclut qu’elles sont dangereuses et les redoute. Cette erreur de pensée pourrait conduire à des craintes phobiques, mais dans l’anxiété généralisée, elle fonctionne de façon plus large : est perçu comme une menace ou un danger. tout ce qui est nouveau, non habituel ou inattendu

30
Q

Qu’est-ce que la Personnalisation?

A

L’enfant constate que les situations dont il a peur ne sont pas perçues comme un danger par les autres jeunes. Il développe donc la conviction que les événements redoutés sont dangereux pour lui, mais pas pour les autres.

31
Q

Quel est l’objet de la peur de l’anxiété ou phobie sociale?

A

Objet de la peur : Situations sociales (ou de performance) où l’on risque d’être jugé négativement

32
Q

Pourquoi les enfants aux prises avec l’anxiété/phobie sociale passent souvent inaperçus à la maison et à l’école? Quels sont leurs motifs de consultation?

A

Ils ne dérangent pas
Ce sont presque des enfants modèles (contrairement à ceux qui présentent des problèmes externalisés, tels que le trouble oppositionnel)

Motifs de consultation fréquents
→ Rarement la phobie sociale, mais un motif scolaire
-Chute des résultats, refus de faire les exposés oraux, les travaux d’équipe, les examens écrits, la lecture à voix haute ou d’aller à l’école

33
Q

Quels sont les types de situations entraînant l’anxiété/phobie sociale?

A

A. Rencontre d’inconnus ou de personnes non familières
→ Mal à l’aise lors de la rencontre et de l’interaction (adultes, enfants, adolescents)

B. L’angoisse de performance
→ Peur de perdre le contrôle de ses moyens dans une situation où il peut être évalué et jugé par les autres (surtout en contexte scolaire)
→ Situations où l’enfant est observé par les pairs ou l’enseignant ou lorsque ses compétences sont évaluées
→ L’enfant fait des auto verbalisations négatives et présente des symptômes physiques.
→ Il arrive que l’anxiété soit telle que, même si l’enfant connaît bien son texte ou la matière, il oublie tout et est incapable de répondre aux questions.

C. Angoisse de performance pour des activités quotidiennes
→ Situations qui, habituellement, ne provoquent pas d’anxiété
→ Dessiner, jouer, manger, boire, marcher

D. Situations d’affirmation ou de demandes
→ Réclamer que soit rendu un objet prêté
→ Manifester un refus, un désaccord
→ Demander un service, un conseil, une indication

E. Peur de montrer sa peur
→ Crainte de montrer des signes physiques qui rendent bien visible la peur ressentie
→ Principales manifestations des craintes : bégaiement, rougissement, blanc de mémoire, tremblements, transpiration

34
Q

Qu’est-ce que l’anticipation anxieuse et l’évitement en anxiété/phobie sociale?

A

L’enfant n’attend pas de se retrouver dans ce type de situation pour éprouver de l’anxiété Il sait qu’il aura peur et il se met donc à anticiper.

Plus il anticipe, plus il sera porté à éviter

Plus l’évitement perdure, plus il se généralise et plus il deviendra systématique

35
Q

Quels sont les conséquences de l’anxiété/phobie sociale?

A

Diminution importante des relations interpersonnelles

Diminution importante des activités

Diminution importante des performances scolaires allant jusqu’à l’échec scolaire

36
Q

Quel est l’objet de la peur de la phobie spécifique?

A

Objet de la peur : Animal, objet, lieu ou situation spécifique

37
Q

Quels sont les types de phobies spécifiques?

A

Animal : Gros animaux, petits animaux

Environnement naturel (tonnerre, eau)

Sang, injection et accidents

- Peur souvent présente à l’intérieur de la famille 
- Entraîne parfois l’évanouissement (choc vaso-vagal) 

Situationnel : Ascenseur, pont, avions, endroits clos

Autres : S’étouffer, vomir, contracter une maladie; chez l’enfant, bruits forts, personnages costumés, etc.

38
Q

Qu’elle est l’évolution de la phobie spécifique?

A

Les peurs apparaissant dans la petite enfance (0-5 ans) ont tendance à s’atténuer ou à disparaître

Lorsqu’elles ne disparaissent pas spontanément :
- Suivent le même cours que les autres peurs apparaissant autour de la deuxième enfance (6- 12 ans) :
―> Stables et persistantes, si elles sont non traitées

39
Q

Quels sont les phobies et les peurs dans le développement normal?

A

8 mois : Peur des étrangers

2-3 ans : Peur du noir (âge habituel des terreurs nocturnes)

3-6 ans : Peur des gros animaux (Loup, cheval, chien, vache, etc.)

5 ans et + : Peur des petits animaux, des personnages imaginaires

6-7 ans : Peur des microbes, des maladies, de la mort, des blessures, des hôpitaux, des injections, etc.

Au cours du développement : Peur des situations inhabituelles ou banales, des personnages fantaisistes et imaginaires, etc.

*Ces peurs sont normales dans le développement; elles ont tendances à s’atténuer spontanément ou progressivement.

40
Q

Le caractère pathologique des phobies à l’enfance se distingue par…

A

l’intensité, la fréquence, la durée au-delà de la période normale et le caractère dysfonctionnel

41
Q

V ou F. Certaines peurs persistent, MAIS n’occasionnent pas de conséquence dans la poursuite du développement et dans le fonctionnement

A

Vrai

42
Q

Quelle sont les principales étapes de la démarche thérapeutique pour le traitement des troubles anxieux à l’enfance?

A

→ CALMER le système d’alarme (Système nerveux)
→ PLANIFIER des solutions (moyens) à utiliser
→ AFFRONTER les obstacles
→ ÉVALUER les résultats (conséquences) et réajuster au besoin

43
Q

En quoi consiste (1) CALMER le système d’alarme (Système nerveux)

A

→ Respiration lente et contrôlée (respiration abdominale)
→ Prise de conscience des symptômes de stress
→ Modifier les PO (pensées obstacles) en PA (pensées aidantes)
→ Évaluer les peurs et l’anxiété sur une échelle (thermomètre de la peur)

Voici quelques stratégies à proposer aux parents et aux enfants afin d’offrir à ces derniers un mode de vie sain pouvant aider à prévenir, gérer et combattre l’anxiété :
→ Distraction, loisirs
→ Ventiler les émotions négatives et fêter les émotions positives Humour
→ Exercices physiques
→ Massage, relaxation, méditation, visualisation

44
Q

En quoi consiste (2) Planifier des solutions?

A

→ Développer la flexibilité des pensées (Changer les PO pour les PA) Remue-méninge des idées

- Talisman (objet qui apporte de la sécurité) 
- « Qu’est-ce qui t’aide à te calmer lorsque tu es stressé? » 
- Images, allégories (ex : Réservoir de courage) 

→ Jeux de rôle (pour développer des moyens et se sentir compétent dans la confrontation des situations anxiogènes; pour développer des habiletés de résolution de problèmes et des habiletés sociales)

→ Plan anti-anxiété « Je me pratique à affronter ma peur »

- Exposition OU « Plan de petits pas » 
- Désensibilisation ou imagerie mentale 

→ Place sécurisante réelle ou imaginaire (ex : Modélisation)

45
Q

En quoi consiste (3) Affronter les obstacles?

A

→ Tolérer l’ambiguïté
→ Apprendre à gérer les risques (expérimentation, exposition)
→ Acquérir un sens du courage (PA – Réservoir de courage –Talisman)
→ Valoriser le délai de gratification: « Plus je pratique, plus je m’améliore … et moins c’est difficile! »
→ Éviter d’éviter !!! Tolérer le malaise
→ Croire aux succès (prévoir l’atteinte de petits succès rapidement pour susciter et cultiver la motivation)

46
Q

En quoi consiste (4) Évaluer les résultats et réajuster au besoin?

A

→ Tableaux des réussites (Tableau, thermomètre, échelle)
→ Dessin des réussites
→ Travailler avec un ami, un parent ou un intervenant
→ Liste de contrôle des réussites et échecs
→ Journal personnel de suivi
→ On continue, on évalue et on se réajuste au besoin

47
Q

Quels sont les interventions cognitive?

A

(1) Psychoéducation
- Les thèmes généraux enseignés aux enfants et aux parents
- Le modèle général (les causes) du développement et du maintien de l’anxiété

(2) Changer les pensées obstacles (PO) pour des pensées aidantes (PA)
- Si elles sont réalistes (Pensées Aidantes = PA), elles permettent de mieux évaluer le danger réel et de diminuer l’anxiété; elles rassurent l’enfant et l’aident à affronter la situation anxiogène.
- Si les pensées sont irréalistes (Pensées obstacles = PO), elles augmentent l’anxiété, exagèrent les dangers et apportent beaucoup de détresse. Les enfants viennent à se faire des scénarios négatifs, morbides et sans issue; ils se sentent sans contrôle et dépourvus face aux dangers perçus.

48
Q

Dans l’intervention cognitive, en psychoéducation, qu’est-ce que l’Hiérarchisation des situations anxiogènes ?

A

Une bonne stratégie à utiliser auprès des enfants et des adolescents consiste à dresser une liste de toutes les situations qui entraînent de la peur ou de l’anxiété, au moyen de l’Inventaire des peurs pour enfants, puis, à l’aide du thermomètre, d’évaluer l’intensité de la peur et de l’anxiété pour chacune des situations identifiées.

49
Q

Quels sont les types d’interventions comportementales?

A

(1) La technique de résolution de problèmes
(2) L’exposition ou le plan de petits pas
(3) Le renforcement positif
(4) Le modeling et les jeux de rôles
(5) L’expérimentation
(6) Apprentissage des habiletés sociales

50
Q

En quoi consiste (1) La technique de résolution de problèmes

A

Technique qui vise à augmenter le sentiment de compétence par l’enseignement et la pratique de la résolution de problèmes pour les problèmes de la vie quotidienne

Le but est donc d’enseigner à l’enfant la résolution de problème en 6 étapes
1. Définir le problème
→ Quel est le problème et pourquoi?
→ Énoncer de façon claire et brève le problème rencontré

  1. Générer des options (stratégies)
    → Ne pas se limiter en évaluant tout de suite l’efficacité des solutions
    → Être créatif et générer le plus de solutions possibles, même les plus farfelues
  2. Évaluer les options : Avantages et inconvénients de chacune des solutions
    → Est-ce que cette stratégie m’aidera à résoudre mon problème?
  3. Choisir la meilleure stratégie
    → Celle qui est la plus avantageuse, mais aussi qui est applicable concrètement
  4. Établir un plan d’action pour appliquer la solution retenue
    → Qui, quoi, comment, où et quand?
  5. Évaluer les résultats et recommencer le processus au besoin
    → Le problème est-il résolu?
    → Est-ce que les résultats obtenus sont cohérents avec les résultats souhaités?
51
Q

En quoi consiste (2) L’exposition ou le plan de petits pas

A

Cette technique vise à apprivoiser la situation phobique ou anxiogène (DANS LA RÉALITÉ) en y allant de façon progressive (par petite étape) et en savourant ses succès à chacune des étapes.

Le but étant de faire un plan de petites étapes (du moins anxiogène au plus anxiogène) pour atteindre l’objectif désiré.

Les étapes:

  1. Percevoir des difficultés en terme de situations-problèmes + établir une liste des ces situations
  2. Hiérarchiser et décortiquer la situation problème de façon à identifier des étape d’exposition de la plus facile à la plus difficile
  3. Préparer la confrontation avec les situations
  4. Planifier l’affrontement
  5. Exposition
  6. Évaluation des résultats
  7. Généralisation
52
Q

En quoi consiste (3) Le renforcement positif

A

But :Vise à encourager les comportements positifs entrepris dans le but de mieux gérer l’anxiété, ce qui augmentera la probabilité que l’enfant répète à nouveau ces comportements positifs.

Types de renforcement :
→ Social - Encouragements verbaux : « Félicitation! Tu as réussis », « Je suis très fier de toi », « On va y arriver, tu vois que tu es capable de réussir! »
→ Matériel : Collants, surprises
→ Symbolique - Privilège : P. ex. Sortie spéciale avec maman, soirée pop-corn et film avec papa

Les renforcements peuvent être directs, plus subtils ou systématiques.

53
Q

En quoi consiste (4) Le modeling et les jeux de rôles

A

Vise à démontrer l’exemple dans la gestion de l’anxiété par un parent, un ami, un frère ou une sœur, etc.

On peut également utiliser le modèle du héros (d’un artiste, sportif, vedette, etc.) pour discuter de ses comportements (appropriés) dans les situations anxiogènes. L’enfant pourra tenter de reproduire ces comportements par la suite.

Les jeux de rôle permettent à l’enfant de pratiquer, à l’intérieur des séances ou avec ses parents, les techniques apprises

54
Q

En quoi consiste (5) L’expérimentation

A

La pratique est le meilleur moyen de développer des stratégies qui fonctionnent.

Encourager l’enfant à persévérer : Plus on pratique et plus on fait des essais, plus ça risque de fonctionner et plus on s’améliore (parallèle avec s’améliorer en ski, en peinture, au Volley Ball, … selon les intérêts de l’enfant)

Il faut toujours garder en tête : Qu’est-ce qui fonctionne le mieux avec cet enfant?

55
Q

En quoi consiste (6) Apprentissage des habiletés sociales

A

But : Apprentissage graduel des habiletés sociales déficitaires
→ Pertinent surtout pour l’anxiété sociale
→ Vise à augmenter le sentiment de compétence personnelle

Comment?
→ Améliorer : contact visuel, volume et inflexions de la voix, expressions faciales (sourire, insatisfaction)
→ Lectures des contingences sociales
→ Débuter et finir une conversation
→ Recevoir et faire des compliments
→ Poser des questions ou répondre à des questions
→ S’introduire dans un groupe
→ Exprimer ses émotions, son désaccord, mettre ses limites Anticiper les réactions des autres
→ Développer l’empathie et la coopération

56
Q

V ou F. Il faut abuser des renforcements (surtout matériels) afin que ça devienne la seule source de motivation pour l’enfant et la seule façon de l’aider.

A

Faux, il ne faut pas en abuser sinon cela deviendra la seule source… il ne peut pas que ça devienne la seule source