Cours 1 Flashcards

1
Q

Définir ce qu’est un comportement déviant.

A

C’est un comportement qui va à l’encontre des règles et normes répandues.

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Q

Quels sont les éléments qui caractérisent un comportement déviant ?

A
  1. Le. contexte du comportement (p.ex. frapper quelqu’un dans la rue et deux boxeurs qui dans un match)
  2. L’époque (c.-à-d. qu’un cpt était peut-être considéré déviant en 1930, mais plus ajd, p.ex. la viollence conjugale)
  3. Le lieu (c.-à-d. qu’un cpt peut être considéré déviant au Québec, mais pas ailleurs dans le monde, p.ex. la violence conjugale)
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3
Q

Quelles sont les formes de déviance ?

Appuyer d’exemples.

A
  1. Peu ou pas organisée : comportements individuels (p.ex. trouble du comportement)
  2. Modérément organisée : comportements individuels ou en sous-groupeen lien avec un. événement organisé (p.ex. consommation de cannabis avec un groupe d’amis ; 4/20)
  3. Fortement organisée : groupes déviants avec de nombreuses activités (p.ex. la Mafia ou les Hells)
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4
Q

Quels sont les trois types de déviants ?

A
  1. Sous culturels : personnes qui rejettent la société en se créant de nouvelles normes, règles et comportements - elles revendiquent (p.ex. les sectes ou les organisations terroristes)
  2. Transgresseurs: voir les normes comme valides, mais aller à l’encontre de celles-ci quand même ; transgression par intérêts et opportunités (majorité des personnes y sont)
  3. Atteint d’un trouble de comportement: volonté du passage à l’acte floue; acte commis par impulsivité ou par incompréhension de ses propres actions
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5
Q

Vrai ou faux. Il existe des comportements condamnés dans presque toutes les sociétés, qu’elles soient modernes ou anciennes.

Expliquer.

A

Vrai. Certains comportements sont condamnés dans presque toutes les sociétés, en dépit de l’époque et de l’endroit.
Ces comportements sont le vol et le meurtre. Ce qui change est la réponse de la société.

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6
Q

Expliquer pourquoi un individu opterait pour la vengeance.

A

Si les systèmes sont inefficaces, le réponse de la société sera la vengeance.

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7
Q

Quels sont les types de troubles de comportement ?

A
  1. Sur-réactif
  2. Sous-réactif
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8
Q

Qui observe et signale davantage les troubles de comportements chez des enfants ?

Expliquer.

A

Les enseignants
1. Ils passent plus de temps avec les enfants
2. Ils ont davantages de modèles différents pour comparer les agissements des élèves

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9
Q

Quelles sont les différences entre les conduites déviantes et les comportements téméraires ?

Appuyer d’exemples.

A
  1. Conduites déviantes : conduites désapprouvées. et jugées immorales par la majorité de la population (p.ex. consommation abusive de drogues)
    * Peuvent être jugées acceptables par certaines personnes
  2. Comportements téméraires : comportement mettant en danger la vie ou l’intégrité physique de soi ou d’autrui (p.ex. conduire imprudemment)
    * Agir sans réfléchir sur le moment
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10
Q

Qu’est-ce qu’un comportement délinquant ?

(Cusson, 1981)

A
  1. Cpt doit violer une disposition du Code criminel
  2. Cpt doit causer un dommage évident à autrui
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11
Q

Pour quelles raisons la définition de Cusson (1981) du comportement déviant est utile ?

A
  1. Exclusion des autres lois et règlements (p.ex. errer dans un parc après 23h)
  2. Exclusion de la délinquance statuaire (c.-à-d. comportement permit pour les adultes, mais proscrit pour les enfants , comme la consommation de l’alcool et du cannabis)
  3. Exclusion des conduites néfastes pour soi-même (p.ex. le suicide)
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12
Q

Vrai ou faux. On peut affirmer que le comportement définit la personne.

Expliquer.

A

Faux.
Si oui, pratiquement tous seraient délinquant : 80% des garçons et 50% des filles auraient commis un acte délinquant au cours de leur jeunesse.

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13
Q

Quels sont les éléments à considérer pour qualifier quelqu’un de délinquant ?

Élaborer.

A
  1. La fréquence des comportements : un seul comportement versus une répétition
  2. Le style de vie déviant : (a) quels sont les comportements ? ; (b) la personne voulait-elle faire du mal et provoyait-elle de causer des dommages ? ; (c) quels sont les choix de vie / le quotidien de la personne ?
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14
Q

Définir la délinquance commune.

A
  1. Occasionnelle : ça n’amène pas vers la cristallisation de la délinquance, ce sont des expériences
  2. Ne se traduit pas par de l’inadaptation sociale durable : c’est de faire plaisir ou de se faire plaisir, par exemple
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15
Q

Définir la délinquance distinctive.

A
  1. Elle est symbole d’une inadaptation à plusieurs niveaux : le jeune peut être entouré de facteurs criminogènes, il peut démontrer de l’agressivité, etc.
  2. Elle sera plus problématique : la délinquance va se diversifier
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16
Q

Quelles sont les deux manières de définir le crime ?

Nommer le problème à ces définitions.

A
  1. Normative : un comportement est un crime selon les normes actuelles
  2. Juridique : un comportement est un crime selon un texte de loi

Ces définitions posent problèmes, car
1. Il n’y a pas de consensus : la société décide qu’un comportement est un crime, mais cela ne signifie pas que tous estiment qu’il s’agit d’un crime.
2. Les contextes ne sont pas pris en considération (voir manuel)
3. Les lois (et normes) ont été instaurées par une classe à qui ça profite. Or, ça ne profite pas tous et ça n’a pas été décidé par tous : le crime ne se voit pas de la même manière selon la classe sociale.

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17
Q

Comment Émile Durkheim (1893) définit-il le crime ?

A
  1. Il n’y a pas de comportement qui soit partout et toujours interdit.
  2. Il estime que le crime doit heurter la morale (c.-à-d. la moralité de l’État) et non une personne.
  3. Le crime est un crime, car on le définit. comme tel et il amène un châtiment défini (comportement & peine associée)
  4. Même sile crime n’est pas conforme aux normes, il est normal. C’est-à-dire qu’il est inévitable. Une société. sans crime n’existe et n’existera jamais. Il y aura toujours des criminels et des crimes.
18
Q

Comment Donald Black (1983) définit-il le crime ?

A
  1. Le crime est un acte de justice - tout comme la sanction pénale (moyen de défense pour les sociétés sans système judiciaire ou employée par les criminels qui ne peuvent utiliser le système en place. pour défendre certaines activités)
  2. La peur de la vengeance agit comme contrôle social
  3. Moins le contrôle social sera efficace, plus il y aura de crimes, de recours et de changements à la loi pour contrôler les gens (sans contrôle, ce serait l’anarchie). Le crime est normal, mais des solutions peuvent être mises en place pour le diminuer ou le retarder.
19
Q

À quel auteur associe-t-on ces énoncés ?

A) Le crime est normal
B) La peur de la vengeance nous arrête de commettre un crime
C) Le crime est une manière de se défendre
D) Le crime ne cause pas de tord à la personne, mais à la moralité de l’État

A

A) Le crime est normal DURKHEIM
B) La peur de la vengeance nous arrête de commettre un crime BLACK
C) Le crime est une manière de se défendre BLACK
D) Le crime ne cause pas de tord à la personne, mais à la moralité de l’État DURKHEIM

20
Q

Compléter la phrase suivante en indiquant si le terme approprié est « moins »ou « plus » :
« Moins/plus le contrôle social est efficace, moins/plus il y aura de crime… et moins/plus il y aura de recours et de changements à la loi pour contrôler les gens. »

A

« Moins le contrôle social est efficace, plus il y aura de crime… et plus il y aura de recours et de changements à la loi pour contrôler les gens. »
Black, 1983

21
Q

Quelles sont les conséquences du crime pour la victime ?
Appuyer d’exemples concrets.

A
  1. Vie chaotique : difficultés à fonctionner (p.ex. stress post traumatique)
  2. Violation de l’intimité et du sentiment de sécurité (p.ex. peur d’être seul ou d’être seul avec quelqu’un)
  3. Changement de la routine (p.ex. emprunter un nouveau trajet pour se rendre à un endroit de sorte à éviter le lieu du crime)
  4. Perte de confiance en la société
22
Q

Quelles sont les conséquences du crime pour le criminel ?
Appuyer d’exemples concrets si possible.

A
  1. Casier judiciaire
  2. Incarcération
  3. Pauvreté (p.ex. en entrant en prison, la personne perd son emploi et des opportunités d’emploi)
  4. Victimisation (avant, pendant et après l’incarcération)
  5. Inadaptation (p.ex. perte de repères de par la perte de son emploi et de son entourage)
  6. Perte de contatcts sociaux (p.ex. parce qu’aux yeux de certains, malgré la réparation de l’erreur, les criminels seront toujours étiquettés et stigmatisés)
  7. Réputation brimée : la leur et celle de leur proche
23
Q

Quelles sont les conséquences du crime sur la communauté ?
Appuyer d’exemples concrets si possible.

A
  1. Coûts importants (p.ex. pour le système judiciaire qui est très coûteux)
  2. Privation de richesse, car certains individus ne seront jamais réinsérés (c.-à-d. que quelqu’un en prison ne contribuera pas ou beaucoup moins à la société)
24
Q

Le crime engendre des conséquences : qui est-ce qui les subit ?

A
  1. La victime
  2. Le criminel
  3. La communauté
25
Q

Qu’est-ce qu’un crime sans victime directe ?

A

Il s’agit d’un crime sans victime réelle. Par exemple, les bris de probation, les jeux illégaux, l’achat de service sexuels, la possession et le trafic de drogues sont des crimes sans victime.

26
Q

Définir la criminalité.

A

C’est l’étude du total des crimes commis à un certain endroit ou à un certain moment.
Cela permet d’étudier les variations de crimes dans le temps et dans l’espace.

Par exemple : comparer la criminalité entre Montréal et Québec ou entre 2020 et 2000.

27
Q

Vrai ou faux. Les statistiques sur la criminalité sont fréquemment utilisées.

A

Vrai.

28
Q

Quels sont les types de statistiques concernant la criminalité ?

A
  1. Officielles : crimes connus par la police
  2. Non officielles : par des sondages auto-révélés (réponses anonymes)
29
Q

Nommer trois limites à chacun des types de statistiques sur la criminalité.

A

OFFICIELLES
1. Utiles pour certains crimes seulement
2. Plusieurs crimes passent inaperçus
3. Une victime ne dénonce pas toujourd un crime vécu

NON OFFICIELLES
1. Données difficilement vérifiables : oublis, honnêteté, reportabilité d’événements qui datent de plus d’un an
2. Définition du crime varie
3. Certaines données demeurent sous évaluées (p.ex. avec les jeunes qui décrochent) : ce sont des estimations

30
Q

À quel type de statistiques sur la criminalité associe-t-on ces énoncés ?
1. On remarque une augmentation des délits avec violence commis par les adolescents au Canada depuis presque 20 ans.
2. Ces données permettent de croiser les crimes selon l’âge ou le sexe.
3. En 2019, on compte 4,92 agressions sexuelles par 1 000 habituants au Canada.
4. En 2019, on compte 83 agressions sexuelles par 1 000 habitants.
5. La criminalité des adolescents diminue depuis 25 ans au Canada.
6. La criminalité des adolescents demeure stable depuis 25 ans.
7. 10 % des adolescents québécois ont commis des crimes dans les douze derniers mois.

A
  1. On remarque une augmentation des délits avec violence commis par les adolescents au Canada depuis presque 20 ans. Officielles et non officielles
  2. Ces données permettent de croiser les crimes selon l’âge ou le sexe. Non officielles
  3. En 2019, on compte 4,92 agressions sexuelles par 1 000 habituants au Canada. Officielles
  4. En 2019, on compte 83 agressions sexuelles par 1 000 habitants. Non officielles
  5. La criminalité des adolescents diminue depuis 25 ans au Canada. Officielles
  6. La criminalité des adolescents demeure stable depuis 25 ans. Non officielles
  7. 10 % des adolescents québécois ont commis des crimes dans les douze derniers mois. Non officielles.
31
Q

Vrai ou faux. Les statistiques sur la criminalité n’enseignent pas sur la délinquance.

Expliquer.

A

Vrai : sauf pour le sexe et l’âge.

Il faut aller voir l’impact des pairs, de l’éducation, de la famille, etc.

32
Q

Expliquer la différence entre :
A) Le crime
B) La délinquance d’un individu
C) Les variations de la criminalité

A

A) Le crime : qu’est-ce qui a mené au crime ? qu’elle est la cause ? (p.ex. le gain, l’opportunité)
B) La délinquance d’un individu : comment la délinquance s’est-elle initiée, développée, persistée ou comment la personne s’est-elle « désistée » de la délinquance ?
C) Les variations de la criminalité : pourquoi la criminalité entre Montréal et Québec n’est pas la même

33
Q

Qu’est-ce qu’un facteur criminogène ?

A

C’est un facteur qui RISQUE d’encourager l’adoption d’un comportement ou d’un modede vie délinquant.
Différentes natures de facteurs criminogènes existent (p.ex. biologiques, sociaux, religieux, financiers, psychologiques, etc.)

34
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de protection ?

A

Ce sont des facteurs qui peuvent retarder ou empêcher l’adoption d’un comportement ou d’un mode de vie délinquant.
Différentes natures de facteurs de protection existent (p.ex. bonne relation ses parents, valeurs, éducation, etc.)

35
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de récidive ?

A

Ce sont des facteurs qui peuvent permettre de prédire les risques de récidive criminelle.

36
Q

Vrai ou faux. La prédiction des risques de récidive criminelle est assez, voire toujours, efficace.

Expliquer.

A

Faux. Ce n’est pas infaillible : les gens auront toujours un risque de récidive.

Les gens sont imprévisibles et vivent des événements.

37
Q

Qu’est-ce qui fait augmenter et diminuer les risques de récidive criminelle ?

A
  • Augmenter : présence de facteurs criminogènes et leur importance
  • Diminuer : présence de facteurs de protection
38
Q

Qu’est-ce qu’un facteur statique vs dynamique ?

A
  • Statique : On ne peut pas intervenir maintenant (p.ex. l’âge d’une personne, le fait qu’une personne ait été victime d’abus sexuels pendant l’enfance)
  • Dynamique : On peut intervenir maintenant (p.ex. la consommation actuelle des la personne et les pairs qui l’entourent)
39
Q

L’impact d’un facteur peut varier d’une personne à l’autre. Qu’est-ce qui influence cet impact ?

A
  1. L’importance qu’on accorde au facteur
  2. La présence ou l’absence d’autres facteurs
40
Q

Compléter la phrase qui suit.
Ce n’est pas parce qu’on a été ___(un mot)___ à tel ou tel facteur qu’on va automatiquement ______(deux mots)_______.

Expliquer.

A

Ce n’est pas parce qu’on a été ___exposé___ à tel ou tel facteur qu’on va automatiquement ______devenir délinquant_______.

Chaque personne interagit et réagit différement aux facteurs.

41
Q

Quels sont les critères permettant d’évaluer les théories sur le crime, sur le crimel et sur la criminalité ?

A
  1. Validité
  2. Cohérence interne
  3. Parcimonie
  4. Validité empirique
  5. Testabilité
42
Q

Vrai ou faux. Peu de théorie répondent à tous les critères (c.-à-d. les critères pour évaluer les théories).

A

Vrai.