Cours 1 Flashcards

1
Q

Pourquoi est-ce que les gens ont tendance à agir et penser comme les autres?

A

Parce que c’est la meilleure façon de s’intégrer socialement, et que les relations interpersonnelles réduisent le sentiment de solitude et sont source de validation.

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2
Q

Pourquoi est-ce que c’est important qu’il y ait un équilibre entre les mécanismes collectifs et individuels de l’identité?

A

Les deux sont importants pour bien s’intégrer.
Si on a juste des mécanismes d’identité individuelle (—> donc caractéristiques personnelles), on arrivera pas à s’intégrer parce qu’on sera pas assez semblable au groupe.
Et si on a juste des mécanismes d’identité collective (—> penser et agir comme les autres), on n’a rien d’unique à apporter au groupe (on est remplaçable donc on est pas si important pour le groupe), ET ça serait nuisible psychologiquement – on aurait trop peur que les gens prennent mal ce qu’on dit, on ferait trop attention…

Donc il faut être à la fois suffisamment semblable aux autres pour bien s’intégrer (être accepté par les autres)
ET être suffisamment différent (caractéristiques individuelles) pour être une valeur ajoutée (pas remplaçable)

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3
Q

L’Esprit/cerveau humain est une «usine» à fabriquer/adopter et défendre des ____.
Définition

A

Croyance : conviction relative à un objet psychologique.
Objet psychologique : n’importe quoi à quoi on peut penser et p/r auquel on peut avoir une perception, ex. individu, théorie, objet…

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4
Q

Ressemblances et différences entre connaissance et croyance

A

Les 2 sont des croyances, que ce soit vrai ou faux.
Les croyances n’ont pas de lien avec la réalité objective des choses.
• Preuves démontrant que Terre ronde/plate = connaissances
Conviction que la Terre est ronde/plate = croyance
• Ex. vaccin est efficace contre la covid (connaissance), donc on développe vaccin. Mais que ce soit vrai ou faux, y’a des gens qui vont y croire et d’autres que non (croyances).
Croyances et connaissances ont besoin l’un de l’autre, sont complémentaires.

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5
Q

3 niveaux de besoins

A

Besoins matériels : tout ce qui permet d’améliorer mes conditions matérielles de vie
Besoins sociaux : besoin d’appartenance et besoin de reconnaissance. Se satisfont via l’intégration et la socialisation

Besoins psychologiques :
- Défense de l’estime de soi
- Besoin de cohérence cognitive – protection de l’équilibre psychologique, réduction de l’incertitude et donc de l’anxiété. Via validation sociale et imitation

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6
Q

À quoi sert la validation sociale?

A

Quand on a des questions sans réponse, ça génère de l’anxiété, on est en état d’incohérence cognitive.
La validation sociale permet de vérifier si nos opinions sont plausibles/vraisemblables et ainsi réduire notre incertitude et par conséquent notre anxiété. Ça permet de satisfaire notre besoin psychologique de cohérence cognitive

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7
Q

Comment est-ce que notre besoin psychologique de cohérence cognitive fait qu’on s’entoure de gens qui pensent comme nous?

A

Un des moyens de réduire l’incohérence cognitive est par la validation sociale, vérifier si nos réponses sont plausibles en se comparant aux réponses des autres. S’entourer de gens qui pensent comme nous aura plus de chances de valider nos réponses/opinions, donc plus de chances de satisfaire notre besoin de cohérence cognitive.

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8
Q

Pourquoi est-ce que l’imitation permet de conserver la cohérence cognitive?

A

Parce que face à une question sans réponse, adopter la réponse de notre groupe nous permet de se débarrasser de notre questionnement, et donc de réduire l’incohérence cognitive générée par le questionnement,

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9
Q

L’humain a un rapport utilitaire, et non objectif, avec la réalité. Qu’est-ce que ça veut dire?

A

On n’adopte pas des croyances et des comportements en fonction de ce qui est objectivement vrai, mais plutôt en fonction de ce qui est utile pour nous. On adopte des croyances et comportements qui satisfont nos besoins, donc en fonction de leur utilité matérielle, sociale et psychologique (les 3 niveaux de besoins)

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10
Q

Comment est-ce que la découverte d’Eratosthène que la Terre est ronde a été intégrée ou non aux croyances des gens, en fonction de leurs 3 niveaux de besoins?

A

Quand la découverte a été faite, ça n’apportait rien de plus de croire que la Terre était ronde. Plus tard, c’est devenu utile matériellement pour les explorateurs d’y croire parce que ça leur permettait de se guider avec les étoiles, utile psychologiquement parce que de plus en plus de gens commençaient à y croire donc ça exerçait une pression sociale (donc nuisait à notre intégration sociale de ne pas y croire), et utile psychologiquement parce que ne pas y croire alors que beaucoup de gens commençaient à y croire créait de l’incohérence cognitive

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11
Q

À quoi servent les biais cognitifs et autres mécanismes? (pourquoi on les utilise)

A

Les biais cognitifs et autres mécanismes aident à rétablir/préserver la cohérence cognitive. En cas de dissonance cognitive, on cherche des réponses pour rétablir la cohérence cognitive et notre cerveau choisit la réponse qui a le plus petit coût psychologique, et donc cette réponse est susceptible d’être biaisée.

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12
Q

Pourquoi est-ce qu’on adopte des neuromythes?

A

Les neuromythes sont des mythes par rapport au fonctionnement du cerveau/esprit humain.
Croire aux neuromythes nous permet de justifier nos décisions/perceptions, qui sont pourtant teintées de biais cognitifs. Ça nous permet de conserver une certaine cohérence cognitive, en nous rassurant que notre jugement est le bon. Ex. croire en l’objectivité de la perception humaine nous permet de maintenir une cohérence cognitive.

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13
Q

Conséquences des biais cognitifs sur nos croyances

A

Les biais cognitifs sont des mécanismes psychologiques qui nous permettent d’interpréter notre environnement de façon à conserver une certaine cohérence cognitive. Donc ils font en sorte que nos croyances ont tendance à simplifier et à cristalliser (parce que ça permet d’avoir une meilleure cohérence cognitive).
Mécanismes de simplification et cristallisation contribuent à façonner la «grille d’analyse» utilisée par l’être humain pour connaitre et évaluer son environnement les gens et lui-même, et interagir avec ceux-ci.
Ces processus sont à l’œuvre dans le développement et le fonctionnement de l’identité.
* Cristallisation - Par exemple, l’effet de primauté est un biais cognitif qui fait que la première explication d’un phénomène à laquelle on est exposés a tendance à se cristalliser (on doit travailler plus fort pour s’en défaire, c’est plus difficile de la remettre en question), parce que si on accordait autant d’importance aux explications subséquentes, celles qui seraient contradictoires avec la première et créeraient de la dissonance cognitive.
* Autre exemple, quand il nous manque d’informations sur quelque chose, la mémoire cherche à combler les trous pour enlever la dissonance cognitive. On va donc remplir les trous avec des informaitons qui ne sont pas nécessairement vraies mais qui sont cohérentes avec celles qu’on a déjà. = simplification des croyances je crois. Ex. fiabilité des témoins oculaires, faut pas les laisser se parler

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14
Q

Définition identité

A
  • Ensemble de croyances sur soi
  • qui sont construites et partagées socialement (pcq servent à s’intégrer)
  • et qui sous-tendent le besoin humain d’être à la fois semblable et différent des autres
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15
Q

En quoi est-ce que s’entourer de gens qui pensent comme nous satisfait notre besoin de cohérence cognitive?

A

s’entourer de gens qui pensent comme nous est le principal moyen de valider nos croyances, ce qui permet cohérence cognitive

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16
Q

2 fonctions de l’identité collective (utilités)

A

La dimension collective de l’identité sert à répondre à notre besoin de (1) cohérence cognitive (par la validation sociale) et (2) d’intégration sociale (en partageant des caractéristiques avec les autres)

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17
Q

Comment se construit l’identité selon la théorie de l’identité sociale (Tajfel)

A

On se définirait d’abord par nos grandes catégories d’appartenance, puis ensuite par nos caractéristiques personnelles.
Dimensions collectives > dimensions individuelles

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18
Q

Estime de soi selon la théorie de l’identité sociale

A

L’évaluation de notre valeur se fait via un mécanisme de comparaison entre nos groupes d’appartenance (endogroupes) et les exogroupes (écart perçu), et dépend de comment nos endogroupes sont perçus dans la société

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19
Q

Selon la TIS, pourquoi est-ce que s’identifier à des catégories de « haut statut » aurait un impact positif sur notre estime?

A

Parce que notre estime de soi dépend de comparaisons intergroupes. Si on perçoit que notre endogroupe est supérieur à l’exogroupe ou que la société le perçoit comme ça, ça favorise notre estime de soi

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20
Q

Selon la TIS, pourquoi est-ce que l’appartenance et l’identification à des groupes de référence est importante pour l’identité?

A

L’identité sociale se définit/construit à travers la perception (croyance) qu’a l’individu de son appartenance à des groupes sociaux (catégories sociales d’appartenance)

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21
Q

Selon la TIS, pourquoi est-ce que les processus de construction de l’identité sociale et d’évaluation de l’estime de soi peuvent favoriser des biais perceptuels et des attitudes/comportements discriminatoires?

A

Pour développer une identité forte et défendre notre estime de soi, on a besoin de percevoir un écart entre notre endogroupe et l’exogroupe.
Si l’écart est trop petit, on peut avoir tendance à développer des biais perceptuels et des comportements/attitudes/croyances discriminatoires envers l’exogroupe pour augmenter l’écart qu’on perçoit (marquer les frontières, réduire la perméabilité des frontières entre les groupes).

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22
Q

Défi par rapport à la perméabilité des frontières entre l’endogroupe et l’exogroupe

A

Les frontières du groupe social doivent être continuellement «gérées»:
* Si les frontières deviennent figées (trop imperméables) –> risque d’isolement, de repli identitaire
* Si les frontières deviennent trop perméables (on perçoit pas bcp de différence entre nous et l’exogroupe) –> risque de perte d’identité collective

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23
Q

Catégories sociales d’appartenance VS groupes de référence

A

Catégories sociales d’appartenance – origine ethnique, religion, genre…
Sont souvent des grandes catégories identitaires p/r auxquelles on pourrait ressentir de la discrimination systémique. Dépend en partie du contexte social, ex. genre est bcp plus important mtn qu’avant
Groupes de référence – famille, amis, collègues, voisins… Sont bcp plus restreints

24
Q

En conclusion, pourquoi est-ce que les dimensions collectives de l’identité sont si importantes selon la TIS?

A

Parce que selon la TIS, l’identité se construit majoritairement par les interactions sociales, et que l’estime de soi est évaluée selon notre catégorie d’appartenance dans la société

25
Q

Selon la théorie de la catégorisation sociale (Allport), pourquoi est-ce que la catégorisation serait un processus inné

A
  • Parce que la catégorisation répond au besoin fondamental de l’humain de mieux composer avec la complexité du monde (en catégorisant pour simplifier les choses)
26
Q

Selon la TCS, comment est-ce qu’on catégorise ce qu’on perçoit?

A

Perception et catégorisation :
On réagit à la première information significative qu’on perçoit et on l’utilise pour catégoriser les informations subséquentes.
* Rôle de la saillance et de l’importance relative de l’information disponible, dans le processus de catégorisation.

27
Q

Comment la catégorisation s’applique à l’identité selon la théorie de la catégorisation sociale (Allport)?

A
  • On utilise les mécanismes de la catégorisation pour se définir et définir les autres.
  • Via un processus de comparaison sociale, on adapte notre Soi pour correspondre au prototype (représentation idéale) du groupe auquel on s’identifie.
    Ca nous permet de maintenir notre estime de soi (pcq permet de devenir la représentation idéale) et de réduire notre sentiment d’incertitude face à notre environnement social
28
Q

Stéréotypisation et lien avec la catégorisation (Allport)

A

Catégoriser les gens vient avec leur attribuer des stéréotypes – on leur associe des attributs qu’on croit être des caractéristiques des membres de cette catégorie
Stéréotypisation : processus d’attribution de caractéristiques à des personnes sur la base de leur appartenance à des groupes
—> Économie du temps de réflexion

29
Q

Stéréotypes/autostéréotypes et homogénéisation

A

Les stéréotypes envers un exogroupe peuvent mener à l’homogénéisation de l’exogroupe : on voit les membres de l’exogroupe comme étant tous pareils et interchangeables, alors qu’on voit les membres de notre groupe comme étant différents.
Les autostéréotypes (envers notre endogroupe) mènent à l’homogénéisation de l’endogroupe : on voit nos membres comme étant pareils, ce qui augmente la cohésion interne et la force des autostéréotypes

30
Q

Comment est-ce que les autostéréotypes favorisent la cohésion dans l’endogroupe?

A

Les autostéréotypes (envers notre endogroupe) mènent à l’homogénéisation de l’endogroupe : on voit nos membres comme étant pareils, ce qui augmente la cohésion interne et la force des autostéréotypes

31
Q

Quel est le problème d’utiliser des stéréotypes pour catégoriser (Allport)?

A

Effet de désindividuation - les stéréotypes font qu’on moins tendance à considérer individus des exogroupes en tant que personnes uniques, mais plutôt comme des représentants de la catégorie. On ne prend pas le temps de connaître la personne, on se fie juste sur les caractéristiques catégorielles (stéréotypes)
—> Déshumanise, désindividualise les membres de l’exogroupe.

Stéréotypes (caractéristiques collectives) > caractéristiques individuelles.

32
Q

Qu’est-ce qui arrive quand on rencontre un individu qui ne cadre pas avec les stéréotypes associés à son groupe (= rencontrer un cas exceptionnel)?

A

On ne modifie PAS nos stéréotypes du groupe pour faire fitter la personne. Plutôt, on crée un sous-groupe exceptionnel

33
Q

Le paradigme des groupes minimaux (PGM)

A

situations expérimentales où on répartit les individus en groupes distincts

34
Q

Paradigme des groupes miniimaux (PGM) - Qu’est-ce que ça permet de constater?

A

Répartir les individus en 2 groupes (endogroupe et exogroupe) sur une base arbitraire serait suffisant pour susciter le préjugé et la discrimination
(mène à des biais pro-endogroupe et différenciation maximale)

35
Q

PGM - Biais pro-endogroupe :
* Définition —> OK
* Qu’est-ce que ça permet? **
* Quand est-ce que ça survient? —> OK

A

Biais pro-endogroupe : tendance à favoriser les membres de l’endogroupe par rapport à ceux de l’exogroupe.
* Permet de protéger cohérence cognitive et intégration sociale (percevoir mon groupe comme étant au moins aussi bon ou meilleur que les autres)
* Aussitôt qu’on a l’impression que notre environnement/réalité est divisé en exo- et endogroupes, on a ce biais.

36
Q

Les expériences associées au PGM ont permis de développer le concept de différenciation maximale
* Qu’est-ce que la différenciation maximale?

A

(est une forme de biais pro-endogroupe)
Part du principe que notre identité et estime s’évalueraient en comparant endogroupe et exogroupe (comme la TIS)
Différenciation maximale :
phénomène psychologique qui fait en sorte qu’on ne cherche pas à maximiser ce que l’endogroupe possède, mais plutôt à maximiser l’écart perçu entre l’endogroupe et les exogroupes.
* Un individu serait prêt à se contenter de moins de ressources pour son endogroupe, si ça permettait d’augmenter l’écart avec l’exogroupe.
Différenciation maximale > gain maximal

Ex. on préférerait que l’endogroupe reçoive 25$ et l’exogroupe 5$, au lieu que les 2 groupes reçoivent 100$

37
Q

Paradigme des groupes minimaux (PGM) s’inspire des théories de l’identité sociale et de la catégorisation sociale. Selon le PGM, comment est-ce que les comparaisons sociales influencent la valeur de l’identité et l’estime de soi?

A

C’est par les comparaisons sociales que la valeur de l’identité est établie :
Comparaison sociale favorable à l’endogroupe (écart positif) –> identité sociale positive et gain pour estime de soi
Comparaisons défavorables à l’endogroupe —> identité sociale négative qui peut avoir un effet néfaste sur l’estime de soi

38
Q

Selon la théorie de l’équité qu’est-ce que le sentiment d’équité reflète et à quoi est-ce qu’il contribue?

A

Le sentiment d’équité…
- Refléterait nos croyances dans un monde juste et dans la justice sociale
- Et contribuerait à forger l’explication idéologique des relations intergroupes.

On veut et aime croire à la justice sociale et on veut contribuer à ce que les interactions humaines dont on est témoins et impliqués reflètent de la justice

39
Q

Selon la théorie de l’équité, qu’est-ce qui arrive quand on perçoit une injustice sociale?

A

Perception d’injustice sociale —> malaise psychologique —> on intervient pour rétablir l’équité perçue :
- Si c’est à notre avantage de rétablir l’équité (c’est nous qui sommes désavantagés), on intervient objectivement/matériellement.
- Si c’est trop compliqué ou si l’inéquité est en fait à notre avantage, on intervient psychologiquement – mécanismes psychologiques de réduction de la dissonance cognitive —> modifient notre perception de la réalité pour faire en sorte qu’on voit la situation comme étant juste, même si en réalité on est avantagés.
Ex. ils en ont moins, mais c’est parce qu’ils travaillent moins fort

40
Q

Selon la théorie de l’équité, pourquoi est-ce qu’on serait incapables d’avoir un rapport objectif avec l’équité/la justice? Ou bien pourquoi est-ce que l’équité serait inatteignable?

A

Notre perception de la justice n’est pas objective; elle est influencée par notre perception et par la façon dont notre groupe est situé par rapport à l’inéquité (est-ce que c’est notre groupe ou l’exogroupe qui est avantagé?).
Par exemple, si c’est notre groupe qui est traité plus favorablement, on va avoir recours à des mécanismes psychologiques de réduction de la dissonance cognitive qui vont nous faire percevoir que c’est équitable (alors qu’en réalité ça ne l’est pas). Ex. Ils en ont moins que nous mais on a travaillé plus fort qu’eux donc c’est juste
Donc justice et équité seraient inatteignables pcq c’est une question de perception

41
Q

Dans la théorie de l’équité, selon le biais pro endogroupe, quand est-ce qu’une relation intergroupe est perçue comme équitable (quel est le critère)?

A

Selon le biais pro-endogroupe :
Si le rapport entre la contribution (efforts) et les résultats de l’endogroupe est jugé au moins égal à celui de l’exogroupe —> relation intergroupe est perçue comme équitable.
Donc on perçoit de l’inéquité intergroupe seulement quand c’est l’endogroupe qui est désavantagé (=biais pro-endogroupe)
- On a travaillé 2 heures et on a reçu 20$ VS ils ont travaillé 1 heure et ont reçu 10$ –> perçu comme équitable
- On a travaillé 2 heures et on a reçu 20$ VS ils ont travaillé 2 heures et ont reçu 10$ –> perçu comme équitable (même si objectivement ils sont désavantagés ici. = biais pro-endogroupe)

42
Q

perspective intégratrice (Deaux & Martin). Leur modèle met l’emphase sur ____

A

Emphase sur la nature dynamique de l’identité (comment l’identité peut changer)

43
Q

Selon la perspective intégratrice de Deaux et Martin, notre identité serait le résultat de quoi?

A

Notre identité serait le résultat des interactions qu’on vit au cours de notre vie, et ce qu’on va en retenir (consciemment ou non)

44
Q

Selon la perspective intégratrice de Deaux et Martin, la TIS et la TCS mettent l’emphase sur ____ mais pas assez sur ____.
Comment est-ce que la perspective intégratrice remédie à ça?

A

TIS et TCS mettent l’emphase sur (1) l’influence des catégories sociales d’appartenance mais pas assez sur (2) les interactions/contextes relationnels à travers lesquels ces influences identitaires se construisent.
–> La perspective intégratrice intègre ces 2 niveaux d’analyse pour mieux comprendre comment les individus adoptent et maintiennent leur identité, et décident de changer et d’en adopter une autre (partiellement inconscient).

45
Q

La perspective intégratrice de Deaux et Martin. Qu’est-ce que ça explique et à partir de quoi?

A

La perspective intégratrice intègre 2 niveaux d’analyse - (1) les catégories sociales d’appartenance et (2) les réseaux/interactions interpersonnelles - pour mieux comprendre comment les individus adoptent et maintiennent leur identité, et décident de changer et d’en adopter une autre (inconsciemment; mobilité identitaire).

46
Q

Perspective intégratrice de Deaux & Martin - mobilité sociale et mobilité identitaire

A

Mobilité sociale : capacité des individus à changer leur statut social
- Souvent abordé en termes économiques – changer d’emploi, niveau d’études…
- Souvent défini en fonction de critères objectivement mesurables – scolarité, salaire, quartier…
La mobilité sociale a aussi une dimension identitaire, = la mobilité identitaire.
Ex. Changer de quartier (mobilité sociale) —> mon identité change (mobilité identitaire).
Mobilité identitaire : capacité humaine d’évaluer notre identité et de la faire évoluer

47
Q

Selon Deaux et Martin, de quoi dépend la mobilité identitaire?

A

Ca dépendrait d’opportunités qui nous sont présentées sous forme de relations interpersonnelles.
- Ces occasions nous sont généralement offertes en côtoyant des gens différents de nous
- Opportunités de mobilité autour de nous —> possibilité de mobilité identitaire (modification d’identité)

48
Q

Selon Deaux et Martin, comment est-ce que la mobilité sociale permet la mobilité identitaire?

A

Mobilité sociale (ex. changement de quartier) –> opportunités d’avoir des interactions avec d’autres groupes d’appartenance (donc différents de nous) –> = une opportunité de mobilité identitaire

49
Q

Modèle en trois actes (Deaux & Martin) - la construction de l’identité (développement, maintien, changement, etc.) constitue une démarche en 3 temps :

A

(1) Les catégories sociales d’appartenance initiales (ex. ethnie) –> orientent les premiers réseaux interpersonnels. –> réseaux fournissent un support social (plus ou moins) important —> dépendamment de ce support, les membres vont développer un certain niveau de sentiment d’identification à ces catégories
(2) Comparaisons sociales (basées sur catégories sociales d’appartenance) et opportunités de mobilité sociale –> si je suis insatisfait de mon statut/position —> processus de négociation de l’identité : je vais essayer d’intégrer d’autres réseaux sociaux qui pourraient me permettre de modifier mon identité (changer de catégorie sociale d’appartenance) et qui va me fournir le soutien social dont j’ai besoin.
Dépend de si j’ai des opportunités de mobilité sociale
(3) Renforcement ou non de la nouvelle identité : dépendra du degré de support que peut lui fournir son nouveau réseau social.
Plus le support (opportunités) offert sera important —> plus l’identification se renforcera (modifiant ainsi l’identité de l’individu).

50
Q

Selon la perspective intégratrice de Deaux & Martin, la principale source d’opportunités de mobilité identitaire est ____.
Comment est-ce que les interactions avec des gens semblables et moins semblables à nous ont un impact sur notre identité?

A

Interagir avec des gens différents de moi (gens de d’autres groupes d’appartenance) = principale source d’opportunités de mobilité identitaire
* Plus j’interagis avec des gens qui me ressemblent —> plus ça valide, renforce mon identité —> source de confort psychologique
MAIS me permettent pas bcp d’occasions de mobilité identitaire
* Interactions avec individus différents de moi —> moins de confort psychologique.
MAIS occasion ++ de changement et éventuellement de mobilité identitaire

51
Q

Selon la perspective intégratrice de Deaux & Martin, qu’est-ce que ça prend pour qu’on remette en question nos croyances (et éventuellement arriver à mobilité identitaire)?

A

Si j’interagis avec des gens qui sont différents de moi mais que j’aime/admire/estime —> incitation à me remettre en question
Je réalise qu’ils ont fait des choix différents des miens mais ils sont quand même des gens intéressants, donc je questionne mes certitudes

52
Q

Selon la perspective intégratrice de Deaux & Martin, il faut trouver un équilibre entre ____ et ____ dans nos relations interpersonnelles.

A

Faut trouver un équilibre entre les interactions avec les gens qui nous ressemblent (—> rassurent, valident, renforcent notre identité, etc.) et les gens qui sont différents de nous (—> offrent possibilités de se remettre en question)

53
Q

Le modèle de Deaux & Martin est une perspective ____

A

anthropologique

54
Q

Théorie anthropologique de Deaux & Martin - relation entre changement de groupe d’appartenance et changement d’identité

A

Selon eux, y’a pas de changement de groupe d’appartenance sans changement d’identité. Le changement d’identité suit automatiquement quand on change de groupe d’appartenance.
Parce que sinon dissonance cognitive

55
Q

Quelles sont les conditions de la mobilité identitaire?

A

Il faut avoir des opportunités de mobilité sociale (occasion de changer d’emploi, de niveau de scolarité, de quartier…), ce qui offre des occasions d’interagir avec des catégories sociales d’appartenance différentes. Dépendamment du niveau de support offert par ces groupes, on va plus ou moins s’y identifier et ainsi modifier notre identité (donc mobilité identitaire.)