Cours 1 Flashcards

(80 cards)

1
Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES :

A
  1. Hôpital du Haut-Richelieu
  2. Derrière l’église Notre-Dame-des-Neiges
  3. Quartier Saint-Henri
  4. Une discothèque, rue Sainte-Catherine
  5. Hôpital Sainte-Justine
  6. Sous un porche du Vieux-Québec
  7. Institut Philippe-Pinel de Montréal
  8. Dans les beaux quartiers
  9. Hôtel-Dieu de Québec
  10. Autoroute 40
  11. Rue Marcil, 22 h 30
  12. Laboratoire Sandoz, Bâle, Suisse
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Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES

  1. Hôpital du Haut-Richelieu
A

Un petit garçon s’est fracturé le bras. Il pleure à chaudes larmes, car il éprouve une vive douleur. Le médecin lui prescrit de la codéine pour atténuer sa douleur.

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3
Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES

  1. Derrière l’église Notre-Dame-des-Neiges
A

À la sortie du collège, un petit groupe d’ados fument un « joint » de marijuana avant de rentrer à la maison. Ils absorbent ainsi une dose de THC.

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4
Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES

  1. Quartier Saint-Henri
A

Un homme dans la cinquantaine marche, la mine triste. Licencié à la fermeture de l’usine où il travaillait, il est en pleine dépression et sous traitement au Prozac®.

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5
Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES

  1. Une discothèque, rue Sainte-Catherine
A

L’annonce d’une soirée techno a attiré un grand nombre de jeunes. Au cours de la nuit, de petits comprimés d’ecstasy circulent… Quelques jeunes dansent sans arrêt jusqu’aux petites heures du matin.

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6
Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES

  1. Hôpital Sainte-Justine
A

Un nouveau-né est victime de convulsions. La pédiatre prescrit une injection de barbiturique.

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7
Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES

  1. Sous un porche du Vieux-Québec
A

Un travailleur de rue découvre un jeune affalé sous un porche, une seringue près de lui. De toute évidence, il vient de s’injecter une dose d’héroïne.

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8
Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES

  1. Institut Philippe-Pinel de Montréal
A

Un homme entend des voix qui l’effraient. Il y a quelque temps, le psychiatre a établi un diagnostic de schizophrénie et le traite avec de la clozapine.

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9
Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES

  1. Dans les beaux quartiers
A

Au cours d’une soirée mondaine, quelques invités « sniffent » une ligne de poudre blanche, de la cocaïne.

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10
Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES

  1. Hôtel-Dieu de Québec
A

Une femme en phase terminale de cancer repose amaigrie dans son lit : accompagnement et soins palliatifs, douleur intolérable… morphine.

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11
Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES

  1. Autoroute 40
A

Une auto-patrouille de la Sûreté du Québec prend en chasse une voiture qui zigzague d’une voie à l’autre. L’alcootest auquel on soumet l’automobiliste est positif : les facultés du conducteur sont affaiblies. Abus d’alcool, adieu permis de conduire…

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12
Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES

  1. Rue Marcil, 22 h 30
A

En instance de divorce, Colette n’arrive plus à dormir. Son médecin lui a prescrit 15 mg d’Apo®-Oxazepam au coucher, mais après une semaine, voyant qu’elle ne dort pas plus, Colette a décidé de doubler la dose.

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13
Q

DOUZE SITUATIONS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES

  1. Laboratoire Sandoz, Bâle, Suisse
A

« Les visages des gens autour de moi apparaissaient comme des masques grotesques et colorés1 » (Hofmann, 1989). En 1943, Hofmann a synthétisé le LSD et vient d’en absorber une petite quantité. Le premier « trip » de l’histoire…

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14
Q

1. Hôpital du Haut-Richelieu (Un petit garçon s’est fracturé le bras)

La codéine

  1. Quel rôle joue-t-elle?
  2. Quelle sensation provoque-t-elle?
  3. Elle agit sur quoi?
  4. C’est une molécule extraite de quoi?
A
  1. Rôle d’un agent analgésique
  2. Apaise la douleur
  3. Des cibles cellulaires du système nerveux central
  4. Extraite de l’opium
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15
Q

L’opium est une substance provenant dequoi?

A

Une substance sécrétée par une plante : le pavot (Papaver somniferum)

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16
Q

2. Derrière l’église Notre-Dame-des-Neiges (petit groupe d’ados fument un «joint» )

  1. THC =
  2. Le THC se trouve où?
  3. Qu’arrive-t-il quand il fume le joint?
  4. Quelle sensation provoque le THC?
  5. Le THC agit comme quoi?
  6. Qu’est-ce que le THC modifie transitoirement?
A
  1. Une molécule naturelle : tétrahydrocannabinol
  2. Dans la résine d’une plante, le cannabis
  3. Le THC se volatilise et passe de leurs poumons à leur cerveau
  4. Impression particulière de bien-être
  5. Agit comme agent psychodysleptique
  6. La personnalité
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17
Q

3. Quartier Saint-Henri (Homme en dépression et sous traitement au Prozac® )

Prozac:

  1. Quel type de molécule?
  2. Où agit le prozac?
  3. Agit comme quoi?
A
  1. Molécule synthétique médicamenteuse
  2. Synapses de certaines cellules nerveuses, sur un médiateur chimique, la sérotonine
  3. Comme anti-dépresseur (par l’activation de sérotonine = vrai anti-dépresseur)
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18
Q

4. Une discothèque, rue Sainte-Catherine (soirée techno grand nb de jeune)

Comprimés d’ecstasy :

  1. Proche de quel groupe de molécules ( ou substances)?
  2. Quelle type de drogue?
  3. Que provoque-t-elle lors de sa consommation?
  4. Qu’entraîne sa consommation?
  5. Elle agit comme quoi?
  6. C’est une drogue dites de quoi?
A
  1. Les amphétamines
  2. Synthétique
  3. Augmentation fréquence cardiaque et tension artérielle et possède propriétés hallucinogènes
  4. Troubles psychologiques accompagnés de: confusion, de dépression, d’anxiété et de symptômes de paranoïa
  5. stimulant
  6. Dites d’abus
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19
Q

5. Hôpital Sainte-Justine (nouveau-né convulsions; injection de barbiturique)

Barbiturique :

  1. C’est quel type de molécules?
  2. Que fait-il?
  3. Agit comme quoi?
A
  1. Molécule médicamenteuse synthétique.
  2. Met fin convulsion et empêche réaparition
  3. Anticonvulsivant
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20
Q

6. Sous un porche du Vieux-Québec (jeune affalé ; injection dose d’héroïne)

Héroïne :

  1. Quel type de molécule?
  2. Fabriqué à partir dequoi?
  3. Effets?
  4. Activité psychotrope?
  5. Elle entraîne quoi?
A
  1. Molécule synthétique
  2. Morphine
  3. Presque identiques à morphine; Différence: délai, intensité et durée de l’action
  4. Effets euphorisants importants mais transitoires
  5. Perturbation capacités mémorisation et réflexion; Provoque une certaine apathie
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21
Q

7. Institut Philippe-Pinel de Montréal (Homme diagnostic schizophrénie; traité avec clozapine )

Clozapine :

  1. Type de molécule?
  2. Agit sur quoi?
  3. Type de médicament?
A
  1. Médicament synthétique
  2. Sur le cerveau en bloquant les récepteurs de la dopamine, un neurotransmetteur
  3. Médicament antipsychotique
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22
Q

8. Dans les beaux quartiers (soirée mondain invités « sniffent » une ligne de cocaïne)

Cocaïne :

  1. Quel type de drogue?
  2. Extrait de quoi?
  3. Procure quels sensations?
  4. Crée quoi?
A
  1. Drogue naturelle
  2. Feuilles d’un arbuste d’Amérique du Sud, la coca (Erythroxylon coca)
  3. Excitation, bien-être et euphorie
  4. Illusion de performances intellectuelles et physiques accrues
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23
Q

9. Hôtel-Dieu de Québec (femme en phase terminale de cancer, soins palliatifs, douleur intolérable; morphine)

Morphine:

  1. Quel type de molécule?
  2. Extrait de quoi?
  3. Utilisée comme quoi?
  4. Effets secondaire/néfaste?
A
  1. Alcaloïde
  2. Opium
  3. Analgésique narcotique
  4. Réduction motilité gastro-intestinale, Dépression respiratoire et Nausée
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24
Q

10. Autoroute 40 (automobiliste facultés affaiblies par l’acool)

Acool:

  1. Type de molécule?
  2. Issue de quoi?
  3. Cheminement?
  4. Sans modération –> effets?
A
  1. Naturelle
  2. Fermentation des sucres contenus dans fruits et grains
  3. Tube digestif -> le sang -> cerveau
  4. Réflexes ralentis, tendance à l’endormissement, et Attention diminuée
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25
11. Rue Marcil, 22 h 30 (Divorce, femme n'arrive plus à dormir; prescrition 15 mg d’Apo®-Oxazepam) Apo®-Oxazepam: 1. Quel type de substance? 2. Propriétés? 3. Quel classe de médicaments? 4. Cette classe de médicaments est utilisée l'insomnie over quel autre classe? 5. Pourquoi?
1. Anxiolytique 2. Traiter troubles liés à anxiété et traiter anxiété liée aux symptômes dépressifs 3. Benzodiazépines 4. toute autre classe de médicaments hypnotiques 5. À cause durée d’action courte et relative innocuité
26
12. Laboratoire Sandoz, Bâle, Suisse (Hofmann, 1989; consommation petite dose de LSD) LSD: 1. LSD = 2. Type de substance 3. Provient de quoi? 4. Effets 5. Quel type d'agent?
1. Acide lysergique diéthylamide 2. Synthétique 3. Synthétisé à partir d’alcaloïdes naturels d’un champignon parasite du seigle, l’ergot de seigle (Claviceps purpurea) 4. Transforme sa personnalité, et Hallucinations visuelles violentes 5. hallucinogène ou psychodysleptique
27
1. D’après le Dictionnaire illustré des termes de médecine (Garnier et Delamarre, 2000), on tend à réserver le mot « drogue » à quelles substances? 2. Selon le Grand Dictionnaire terminologique (Office québécois de la langue française, 1999), une drogue est:
1. Aux substances dont l’abus peut entraîner une pharmacodépendance 2. « une substance médicamenteuse ou non dont il est fait un usage abusif dans des buts non médicaux et qui peut entraîner une pharmacodépendance. »
28
PSYCHOTROPE:
Une substance licite ou illicite qui modifie le fonctionnement du cerveau en provoquant des changements dans l’humeur, la perception, le niveau d’excitation, l’attention, la capacité d’apprentissage et la mémoire
29
Les substances psychotropes se divisent en deux grandes catégories :
1. les substances licites (permises) et 2. les substances illicites (interdites)
30
DROGUE
Sont compris parmi les drogues les substances ou mélanges de substances fabriqués, vendus ou présentés comme pouvant servir : a) au diagnostic, au traitement, à l’atténuation ou à la prévention d’une maladie, d’un désordre, d’un état physique anormal ou de leurs symptômes, chez l’être humain ou les animaux ; b) à la restauration, à la correction ou à la modification des fonctions organiques chez l’être humain ou les animaux ; c) à la désinfection des locaux où des aliments sont gardés. »
31
LICITE OU ILLICITE ?
32
Par définition, une substance psychotrope licite signifie que
sa consommation est permise par la loi.
33
Substances licites:
* La caféine. * L’alcool et le tabac. Leur vente est autorisée et contrôlée, et leur usage est réglementé. * Les médicaments psychoactifs prescrits dans un cadre thérapeutique (benzodiazépine, antidépresseur, antipsychotique, opiacés). Leur production et leur usage sont strictement contrôlés et leur obtention nécessite une ordonnance.
34
Par contre, si l’on détourne l’usage normal d’une substance licite elle peut devenir illicite. De ce fait,
tous les psychotropes sont des drogues, mais les drogues ne sont pas toutes des psychotropes.
35
Les substances illicites sont régies par des lois qui
en répriment la possession, l’usage, la production, l’importation, l’exportation et le trafic.
36
Les substances illicites:
On trouve le GHB, la mescaline, la cocaïne, l’ecstasy, le LSD, le PCP, la psylocibine, l’héroïne, les amphétamines, etc. Le cannabis est une substance illicite, mais sa consommation est parfois autorisée dans un cadre médical bien précis.
37
38
Il existe trois comportements de consommation des substances psychotropes, peu importe que la substance soit licite ou illicite :
1. Récréatif 2. Abus 3. Dépendance À ces trois comportements s’ajoute l’usage thérapeutique de substances psychotropes.
39
Usage récréatif d’une substance
« Il s’agit de la consommation d’un psychotrope qui n’entraîne ni complication pour la santé ni trouble du comportement pouvant avoir des conséquences néfastes sur soi-même ou les autres. » (American Psychiatric Association, 2000) Dans le cadre d’un usage récréatif, « le psychotrope n’est consommé que lorsqu’il est socialement acceptable de le faire et qu’il est facilement accessible. Le sujet ne cherche pas des occasions de consommation. » (Léonard et Ben Amar, 2002, p. 111)
40
Abus d’une substance
« L’usage abusif est une consommation susceptible de provoquer des dommages physiques, psychologiques, économiques, judiciaires ou sociaux pour le consommateur et pour son environnement immédiat ou lointain. - Les risques liés à l’abus dépendent principalement de la dangerosité spécifique du produit, des dommages pour la santé et des conséquences sociales de la consommation. - Les risques pour la santé : L’usage est abusif lorsqu’il entraîne une détérioration de l’état physique ou psychologique, l’aggravation de certaines maladies, voire des décès prématurés. - Les risques pour la vie quotidienne : L’usage est abusif dans les situations où la consommation et ses effets peuvent occasionner un danger ou entraîner des dommages pour soi ou pour les autres (par exemple : conduite d’un véhicule moteur sous l’influence de l’alcool ou d’une drogue). » (Ben Amar, 2014, p. 9-10)
41
On parle d’abus lorsqu’on peut constater « l’utilisation d’une substance dans des situations qui comportent des dangers :
- relâchement de la vigilance (conduite d’un véhicule moteur, manœuvre d’une machine dangereuse) - des infractions répétées, liées à l’usage d’une substance (délits commis sous l’effet d’un produit, accidents divers sous l’effet d’une substance) - l’aggravation de problèmes personnels ou sociaux causés ou amplifiés par les effets de la substance sur les comportements (dégradation des relations familiales, difficultés financières, etc.) - des difficultés ou l’incapacité de remplir ses obligations dans la vie professionnelle, à l’école, à la maison (absences répétées, mauvaises performances au travail, résultats médiocres, absentéisme, exclusion, abandon des responsabilités) - l’incapacité de se passer d’une substance pendant plusieurs jours (toxicomanie) - la mise en péril de la santé et de l’équilibre d’autrui (par exemple : risques que fait encourir une femme enceinte à la santé de son bébé) » (Ben Amar, 2014, p. 9-10)
42
Dépendance à une substance... ... Il existe deux types de dépendance :
Brutale ou progressive selon les produits, la dépendance s’installe quand on ne peut plus se passer de consommer une ou plusieurs substances, sans éprouver de souffrances physiques ou psychologiques. Il s’agit donc d’un comportement de toxicomanie. La vie quotidienne tourne largement ou exclusivement autour de la recherche et de la prise du produit : on est alors dépendant.... la dépendance physique et la dépendance psychologique. (Ben Amar, 2014, p. 10)
43
Dépendance physique
« Cet état implique que l’organisme s’est adapté à la présence continue de la drogue. Lorsque la concentration de la drogue diminue au-dessous d’un certain seuil, l’organisme réclame alors le produit. Cela se traduit par divers symptômes physiques de l’état de manque, appelé également syndrome de sevrage. » (Ben Amar, 2014, p. 12)
44
Dépendance psychologique
« Également appelé dépendance psychique, cet état implique que l’arrêt ou la réduction brusque de la consommation d’une drogue produit des symptômes psychologiques caractérisés par une préoccupation émotionnelle et mentale reliée aux effets de la drogue et par un désir obsédant (craving) d’en reprendre. » (Ben Amar, 2014, p. 11)
45
Résumé 1. Usage récréatif 2. Usage abusif 3. Dépendance
1. L’usage récréatif est un terme bien imprécis pour définir un mode de consommation de drogue qui s’inscrit généralement dans un contexte de loisir. 2. On parle d’un usage abusif d’une substance lorsqu’il y a surconsommation de cette substance, et ce, de manière répétée au fil du temps, que la substance soit licite, illicite, ou qu’elle soit consommée dans le cadre d’un usage thérapeutique. 3. La dépendance se caractérise quant à elle par une perte de contrôle de l’usage de la substance. En général, des symptômes physiques sont observés lors de l’arrêt de la consommation de ladite substance.
46
Ce quil faut retenir sur les substance psychotropes:
Peuvent être utilisées à des fins thérapeutiques ou récréatives, et que l’usage qu’on en fait peut être licite, illicite ou abusif.
47
La _polyconsommation_, qui représente une multiplication des dangers, est un phénomène fréquemment observé avec l’usage de substances psychotropes. Se définit comme étant: Ce type de consommation est souvent associé à:
1. Le fait de consommer au moins deux substances psychoactives. 2. Un effet d’entraînement ou à la recherche de nouvelles sensations, ou vise à atténuer les effets de certains produits. Il entraîne une augmentation des risques inhérents à la consommation des psychotropes.
48
Ex de polyconsommation fréquente:
- PCP et cannabis (killer weed) - Alcool et cannabis - Cocaïne et alcool
49
Alcool et cannabis risque:
Le risque de provoquer un accident mortel est multiplié par 15.
50
Cocaïne et alcool effets et risque:
Ce mélange est particulièrement dangereux. Les effets et les risques sont plus que multipliés : on peut boire beaucoup sans ressentir aussi vite que d’habitude les effets de l’ivresse, mais cela augmente la possibilité de tomber dans un coma éthylique et d’occasionner des dommages au foie. De nombreux consommateurs réguliers de cocaïne deviennent alcooliques.
51
La tolérance:
C'est un état d’hyporéactivité de l’organisme se traduisant par une diminution de la réponse au psychotrope et par la capacité de supporter, sans manifester de symptômes d’intoxication, des doses jugées élevées pour le novice.
52
Comment se manifeste la tolérance?
Elle se manifeste par une diminution de l’efficacité et de la toxicité du psychotrope.
53
Quels sont les deux mécanismes de tolérance?
La tolérance fonctionnelle La tolérance métabolique
54
La tolérance fonctionnelle
_La tolérance fonctionnelle_ « se caractérise par une perte de sensibilité des neurones à l’action du psychotrope à la suite d’une administration répétée. L’effet du psychotrope diminue, malgré la présence de concentration identique du médicament dans le cerveau. »
55
La tolérance métabolique
_La tolérance métabolique_ « se caractérise par une augmentation de la vitesse à laquelle l’organisme métabolise un psychotrope à la suite d’une consommation répétée. Il en résulte une élimination plus rapide du psychotrope, et donc une réduction de sa durée d’action et même souvent de son pic d’intensité. »
56
Il existe divers types de tolérance (5):
La tolérance naturelle s’observe lors de la première consommation d’un psychotrope. Elle est liée à des facteurs génétiques. La tolérance acquise se caractérise par le fait que, pour obtenir les mêmes effets, il faut continuellement augmenter la dose à la suite d’une exposition chronique. La tolérance aiguë se caractérise par une réduction rapide de la réponse à un psychotrope. La tolérance croisée se caractérise par le fait que, quand le consommateur devient tolérant à un psychotrope, il devient également tolérant à d’autres substances de la même famille. La tolérance inversée est un phénomène qui est à l’opposé de la tolérance. Il se caractérise par une augmentation de la réponse avec la même dose de psychotrope.
57
L’intolérance:
C'est un état d’hyperactivité de l’organisme se traduisant par une réponse anormalement élevée au psychotrope. Elle se manifeste donc par une augmentation de l’efficacité ou de la toxicité du psychotrope.
58
Il existe deux types d’intolérance :
L’intolérance naturelle L’intolérance acquise
59
L’intolérance naturelle
_L’intolérance naturelle_ se définit de la même manière que la tolérance naturelle. "S’observe lors de la première consommation d’un psychotrope. Elle est liée à des facteurs génétiques."
60
L'intolérance acquise
_L'intolérance acquise_ est un « phénomène de sensibilisation qui apparaît graduellement. Lors des premières administrations du médicament, le sujet répond normalement, mais après un certain temps, on observe une réaction disproportionnée à la dose de médicament administrée. Cela ressemble à une réaction allergique. »
61
LA LOI DE L’EFFET
(E = PIC) Substance (Produit) × Individu × Contexte = Effet (Ministère de la Santé et des Services sociaux, 2014)
62
Facteurs pouvant influencer les effets des substances psychotropes : (5)
1. La susceptibilité des individus et les différences génétiques 2. L’action pharmacologique d’une substance 3. La dose administrée 4. La voie d’administration 5. La quantité ou la fréquence d’usage
63
Facteurs pouvant influencer les effets des substances psychotropes La susceptibilité des individus et les différences génétiques
Les différences génétiques peuvent expliquer différentes réactions à l’administration d’une substance psychotrope. Par exemple, 10 % de la population caucasienne ne possède pas l’enzyme hépatique responsable de la conversion de la codéine en morphine. Par conséquent, l’individu continue de souffrir malgré une administration de codéine.
64
Facteurs pouvant influencer les effets des substances psychotropes L’action pharmacologique d’une substance :
Dans certaines conditions, une substance peut induire un effet pharmacodynamique particulier. Par exemple, un fumeur supporte mieux la caféine qu’un non-fumeur. Pourquoi ? Certains produits contenus dans la fumée de cigarette contribuent à augmenter la quantité de l’enzyme hépatique qui transforme la caféine en métabolites inactifs. La caféine est donc métabolisée plus rapidement. L’éveil produit par la caféine est donc ressenti sur une plus courte période.
65
Facteurs pouvant influencer les effets des substances psychotropes La dose administrée :
Lorsque l’effet principal attendu de l’administration d’une substance psychotrope ne se manifeste pas, il est normal de penser à augmenter la dose. C’est ce que la majorité des consommateurs expérimentent lors d’un usage répété d’une substance : la tolérance.
66
Facteurs pouvant influencer les effets des substances psychotropes La voie d’administration :
L’effet ressenti par le consommateur est grandement influencé par la voie d’administration. Par exemple, l’administration intraveineuse d’héroïne produit l’euphorie recherchée. Par contre, si le toxicomane s’administre la même dose d’héroïne par voie orale, les effets seront pratiquement nuls.
67
Facteurs pouvant influencer les effets des substances psychotropes La quantité ou la fréquence d’usage :
Un usage aigu unique d’une substance produit des effets aigus qui se manifestent à court terme comme lors d’une soirée bien arrosée entre amis. Par contre, un consommateur d’alcool qui boit de grandes quantités quotidiennement subira des effets chroniques dus à une utilisation continue de la substance.
68
La prise conjointe de substances : Dans le cas d’usage abusif, les substances psychotropes sont souvent associées. On parle alors de polyconsommation. Dans ce cas, il faut considérer:
les effets non pas d’une drogue seule, mais de l’association de plusieurs drogues.
69
70
Cinq types de substances pour classifier les différents psychotropes
1. les dépresseurs du SNC, 2. les stimulants du SNC, 3. les perturbateurs du SNC, 4. les médicaments psychoactifs, 5. les androgènes et stéroïdes anabolisants
71
Dépresseurs 1. Effets : 2. Comprennent principalement les substances suivantes :
1. Ces substances ralentissent les fonctions psychiques d’un individu en diminuant le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau. Elles relaxent leur utilisateur. Celui-ci est alors moins conscient de son environnement. 2. alcool, benzodiazépines, GHB, opiacés et substances volatiles
72
LES STIMULANTS 1. Effets : 2. Comprennent principalement les substances suivantes :
1. Ces substances stimulent les fonctions psychiques d’un individu. Elles augmentent le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau. Les stimulants accélèrent le processus mental. Le consommateur est alors plus alerte et plus énergique. 2. amphétamines, cocaïne, tabac et caféine/méthylxantines
73
LES PERTURBATEURS 1. Effets : 2. Comprennent principalement les substances suivantes :
1. Ces substances, appelées hallucinogènes, perturbent les fonctions psychiques d’un individu. Elles provoquent des altérations plus ou moins marquées du fonctionnement cérébral, de la perception, de l’humeur et des processus cognitifs. 2. cannabis et dérivés, LSD, mescaline, PCP, kétamine, psilocybine et ecstasy
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LES MÉDICAMENTS PSYCHOACTIFS 1. Effets : 2. Comprennent principalement les substances suivantes :
1. Les médicaments psychoactifs représentent les principales substances psychoactives prescrites pour la thérapie des troubles mentaux. 2. antipsychotiques, antidépresseurs, benzodiazépines et stabilisateurs de l’humeur
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ANDROGÈNES ET STÉROÏDES ANABOLISANTS 1. Effets : 2. Comprennent principalement les substances suivantes :
1. Les stéroïdes anabolisants sont des analogues synthétiques de la testostérone. Bien qu’ils aient très peu d’applications thérapeutiques, les stéroïdes sont très employés dans le monde du sport. 2. Depo-Testosterone, Oxandrolone, Oxymetholone, Danazol, Nandrolone
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1. Anxiolytiques et sédatifs 2. Antipsychotiques 3. Antidépresseurs 4. Stimulants psychomoteurs 5. Psychomimétiques (ou psychotomimétiques) 6. Renforceurs cognitifs
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