Cours 1 : première victimologie Flashcards
(33 cards)
Est-ce qu’il y a une définition propre à la victime ?
Non, pas de définition propre, change selon le « domaine » (droit, victimologie, etc.)
Quel est le sens étymologique de victime ?
« sacrifice » et « offrande »
Qui a fait les premières utilisations du mot victime?
Von hentig : the criminal and his victim (1er à sortir et à étudier le mot)
Wertham (psychiatre américain) : the show of violence
Comment conceptualisons-nous le mot victime?
Rarement employé avant la fin du 15e siècle. Ajd, personne ayant subi un grave dommage corporel, souvent mortel.
Par abus de langage, toute personne qui subit un préjudice, quel qu’il soit, personnel, moral, aux biens ou autre.
Quelles questions se poser pour aborder la définition du concept de victime ?
Pourquoi telle définition ?
Qui se trouve inclus ou surtout exclus de cette définition ?
Quelle est l’intention de l’auteur de la définition ? (message derrière celle-ci).
Quelles sont les cinq définition possibles de la victime?
- Définition positiviste de la victimisation (plus à la mode)
- Définition féministe
- Définition radicale-critique
- La définition interactionniste
- La définition phénoménologique
Comment la victime est revenue dans la pensée scientifique ?
Le crime, Ferri et Garofalo (1893) : Nécessité d’appliquer la peine dans une optique de réparation des dommages pour ceux qui ont subi l’acte criminel
1950 et les premières réflexions victimologiques pures de Von Hentig et Mendelsohn (pourquoi guerre, pourquoi génocide durant la guerre ?)
Parenté de la victimologie discutée : Von Hentig (mot) ou Mendelsohn ? (Fait science victimologique)
Comment peut-on « résumer » la première victimologie ?
Criminologie étiologique
Contribution de la victime au passage à l’acte criminel
Premiers travaux d’envergure principalement médicale (médecine pure)
Dans la typologie de Hans Von Hentig, quels sont les types généraux de victime ?
- Les jeunes
- Les femmes
- Les personnes âgées
- Les immigrants
- Les minorités
- Les personnes de faible intelligence
Dans la typologie de Hans Von Hentig, quels sont les types « psychologiques » de victimes ?
- Les personnes déprimées
- Les personnes avides
- Les personnes dévergondées (surtout les femmes)
- Les personnes solitaires
- Les personnes qui tourmentent les autres (surtout dans les relations familiales)
- Les personnes acculées à une situation impossible à vivre (drogue, suicide).
Quelle est la théorie de Henri Ellenberger ?
Relation névrotiques et psychobiologiques qui caractérisent l’attraction complémentaire et réciproque de deux types de personnes.
Le criminel-victime
La victime latente (vrai victime)
À quoi correspond le criminel-victime ?
sujets qui sont susceptibles d’être successivement criminels et victimes selon les circonstances
Sujets qui peut être simultanément criminel et victime.
Aspect inconnu de la personnalité qui peut ressortir dans 5 séries de circonstances…. (à un moment donné de la vie)
qu’est-ce que la victime latente ?
sujet présentant des dispositions inconscientes, épisodiques ou permanentes à jouer le rôle de victime, à la manière de l’attraction de « l’agneau par le loup »
Prédisposition générales : Victimes nées ou « récidivistes de la victimisation »
Prédispositions spéciales :
- à l’âge
- au métier excercé
- à des états psychopathologiques
- à la situation sociale
- aux situations dites « vitales »
Qu’est-ce que la typologie de Benjamin Mendehlson ?
Comme il existe un « penchant à devenir agresseur, existe un penchant subconscient à devenir victime, à souffrir. » (IMPORTANT)
- La victime totalement innocente dite victime idéale (ex : enfants)
- La victime de moindre culpabilité ex : victime ignorante, femme qui s’avorte et meurt
- La victime aussi coupable que l’infracteur (ex : pacte de suicide, victime volontaire)
- La victime plus coupable que l’infracteur (ex: victime provocatrice)
- La victime uniquement coupable (ex : légitime défense, victime imaginaire, paranoïaque)
Qu’est-ce que la typologique d’Ezzat Fattah ?
« L’équité ne demande pas seulement une différentiation de la répression selon la nature de l’infraction et de la personnalité de l’agresseur, mais aussi selon les qualités de la victime et de ses agissements. »
« Comme il y a parmi les coupables de normaux et des anormaux, il y a des victimes innocentes et des victimes coupables. »
Quels sont les victimes conscientes selon Fattah ?
- La victime désireuse ou supplicative ex : mineure qui incite un majeur à avoir relations sexuelles avec elle en connaissant son âge.
- Victime conscentant librement et consciemment ex : viol statutaire, veux monter dans le rang social
- La victime non-conscentante (qui provoque l’infraction même si elle n’est pas conscentante) ex : laisse clefs dans voiture, se fait voler.
Que cherche à faire Fattah avec sa théorie ?
Il essai de lutter contre la peine de mort. Déculpabilise un peu l’agresseur en mettant le blâme sur la victime, afin de transformer une peine de mort en peine d’emprisonnement.
Quels sont les facteurs victimogènes de nature socio-démographiques ?
- Jeune âge ou âge avancé
- Le sexe de la victime
- L’état physique de la victime
- Les perturbations de la personnalité de la victime
- La dépendance aux toxiques
Quels sont les facteurs victimogènes de nature socio-culturels ?
- Statut social ou professionnel
- Certains lieux urbains, certains styles de vie :
- Fréquentations
- Activités nocturnes
- Aller dans les bars, les salles de jeu…
- L’isolement social ou spatial
- La marginalisation ethnique dans les quartiers défavorisés
Quelle est la première raison de ne pas blâmer la victime ?
Le crime ne dépend-il vraiment que de l’interaction entre le criminel et la victime ? Peut-on encore parler du « couple pénal » ?
- Part de la société
- Part de l’entourage
- Part du contexte
Quelle est la deuxième raison de ne pas blâmer la victime ?
De Greef et le processus de réduction de la victime :
Le criminel réduit toujours l’importance et la valeur de l’intégrité de la personne ciblée par le délit : dépréciation, dévalorisation, rejet afin de justifier son acte…. Pourquoi des théories criminologiques feraient-elles la même chose ?
Quel est la troisième raison de ne pas blâmer la victime ?
L’apport des théories phénoménologiques des années 1970 ?
La plupart des victimes (surtout de crimes contre la personne) :
- Se sentent souvent coupable
- ont honte de leur victimisation
- Cherchent à expliquer elles-mêmes leur victimisation par leur comportement et se blâment elles-mêmes.
Ces victimes vivent les conséquences de la victimisation plus difficilement que les victimes qui parviennent à déplacer le blâme sur l’agresseur.
Qu’est-ce que la définition positiviste de la victime ?
Définition étiologique : Victimes pourquoi ?
A fortement teinté la victimologie
Code criminel
Être une partie intégrante de la scène du crime ?
Une relation obligatoire entre la victime et l’agresseur ?
Qu’est-ce que la définition féministe ?
Teinté d’un certain militantisme
Définition de la victime élargie
S’étend à la discrimination sexuelle, tous les types de harcèlement, l’atteinte à la sécurité et au développement de l’enfant.
Toute forme de violence commise par les hommes en général et par un système social conçu à leur avantage.