Cours 10 Flashcards

1
Q

1) Piaget voyait l’âge de 7 ans comme un important point tournant sur le plan cognitif où l’enfant voyait prendre place des changements fondamentaux ______________ dans sa pensée.
2) PAR CONTRE, aujourd’hui, on voit cette transition comme plus ______________, se bâtissant sur les habiletés ____________ (changements _______________).
3) Comment les habiletés évoluent à l’âge scolaire ?

A

1) QUALITATIFS (DÉVELOPPEMENT EN STADES !)
2) graduelle, déjà présentes, quantitatif
3) Les habiletés se raffinent, se complexifient, deviennent plus robustes et se généralisent.

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2
Q

Quelles sont les changements principaux entre la période préscolaire et la période scolaire ?

A
  1. Capacité de pensée logique et systématique
  2. Intégrer plusieurs informations différentes (diminution de la centration)
  3. Habileté à percevoir la réalité sous-jacente en dépit des apparences superficielles
  4. Capacité exécutive : attention, planification & mémoire.
  5. Avancées dans la théorie de l’esprit (pas encore complète)
  6. Métacognition (capacité nouvelle à l’âge scolaire)
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3
Q

Je suis la capacité de réfléchir à sa PROPRE réflexion, de penser à ses processus de pensée.

A

La métacognition (aka raisonnement appliquée à soi-même)

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4
Q

L’âge scolaire correspond à quel stade selon la théorie de Piaget ?

A

Stade opératoire (7-11 ans)

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5
Q

Qu’est-ce qui est caractéristique du stade opératoire ? Quelles sont les opérations qui ont commencé à apparaître au préscolaire et qui se consolident à l’âge scolaire ? Quelle opérations apparaît à l’âge scolaire ?

A

Développement de la capacité à faire des opérations (actions mentales logiques) —-> développement en stades

Opérations préscolaires qui se consolident à l’âge scolaire ?

  • conservation
  • classification
  • sériation & inférence transitive (évolue pas tant à l’âge scolaire tho…)

Opération qui apparaît à l’âge scolaire:
- Le raisonnement spatial

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6
Q

Quelle est l’idée de base du concept de conservation ?

A

En l’absence d’addition ou de soustraction, les quantités demeurent les mêmes en dépit de transformations dans l’apparence superficielle.

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7
Q

À ________ ans, la plupart des enfants comprennent à un niveau logique abstrait la conservation des quantités physiques. Pourquoi ? Quelles types de quantités physiques ?

A

10 ans

Ils maîtrisent la conservation pcq ils comprennent la logique de celle-ci (un principe unique qui s’applique à toutes les quantités physiques)

Quantités physiques:

  • Nombre
  • Longueur
  • Aire
  • Masse
  • Volume liquide
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8
Q

C’est quoi l’approche du traitement de l’information sur la conservation ?

A

Les enfants se mettent à utiliser des procédures mentales plus appropriées pour comprendre et résoudre les problèmes de conservation. La théorie du traitement de l’information offre une explication de cette avancée sur les changements de procédures mentales (règles) que les enfants utilisent.

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9
Q

La théorie du traitement de l’information offre une explication de cette avancée basée sur les changements dans les procédures mentales (règles) que les enfants utilisent…

Comment ça évolue de l’âge préscolaire à l’âge scolaire ?

A

Âge préscolaire :
- Les règles sont erronées (quand on leur pose des questions sur la conservation, utilisent des règles erronées —> mauvaises réponses… ex: plus d’eau dans verre plus long)

  • Puis, apparaissent les vérités contingentes : basées sur ce qu’on peut mesurer avec nos sens (quantité d’eau égale lorsque l’eau revient dans le 1er verre) —> comprend pas le principe sous-jacent (on a rien soustrait ni ajouté)

Âge scolaire:
- Les enfants (10 ans) utilisent des règles basées sur les «vérités nécessaires» (absolues), donc maîtrisent la conservation à un niveau plus logique/abstrait

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10
Q

Les enfants (10 ans) utilisent des règles basées sur les «vérités nécessaires» (absolues), donc maîtrisent la conservation à un niveau plus logique/abstrait …

Dans ce contexte, c’est quoi une vérité nécessaire ?

A

Même si l’Apparence de quelque chose change, sa quantité demeure la même si rien n’y a été ajoutée ou enlevée.

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11
Q

Selon l’approche du traitement de l’information sur la conservation, quelles réponses vont donner les enfants selon les différents stages dans la situation suivante ? :

5 jetons… d’abord on les placent de manière tassées, après on les espace. («Il y en avait plus avant ou maintenant ?»)

[Rappel]
Âge préscolaire :
- Les règles sont erronées

  • Puis, apparaissent les vérités contingentes : basées sur ce qu’on peut mesurer avec nos sens

Âge scolaire:
- Les enfants utilisent des règles basées sur les «vérités nécessaires» (absolues), donc maîtrisent la conservation à un niveau plus logique/abstrait

A

1) réponse erronée («il y en a plus après pcq les jetons sont plus étendues»)
2) réponse correcte s’il peut compter les jetons (donc, utilisation de la vérité contingente (selon les sens)) … bonne réponse, mais ne comprennent pas le principe sous-jacent.
3) Vers 10 ans, réponse correcte immédiate en raison d’un raisonnement correct (basé sur les nécessitées logiques, les vérités nécessaires absolues) «il y en a pareil avant et après pcq on n’a rien ajouté ni soustrait)

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12
Q

Comment les habiletés de classification évoluent de l’âge préscolaire à l’âge scolaire ?

A

À l’âge préscolaire, l’enfant peut faire de la classification, mais de manière unidimensionnelle, selon UNE dimension à la dois

C’est avec le déclin de la centration (âge scolaire) que l’enfant peut comprendre des systèmes de classification plus complexes.

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13
Q

Quelles sont les deux types de classification ?

A
  1. Classification hiérarchique

2. Classification par matrice

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14
Q

C’est quoi la classification hiérarchique ?

A

Le système de classification dans lequel les items sont catégorisés selon une hiérarchie de classe subordonnées et supra-ordonnées

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15
Q

C’est quoi la classification par matrice

A

C’est le système de classification dans lequel les items sont catégorisés simultanément selon au moins deux dimensions INDÉPENDANTES (telles la forme et la couleur).

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16
Q

Je suis le système de classification dans lequel les items sont catégorisés selon une hiérarchie de classe subordonnées et supra-ordonnées

A

Classification hiérarchique

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17
Q

Je suis le système de classification dans lequel les items sont catégorisés simultanément selon au moins deux dimensions indépendantes, telles la forme et la couleur.

A

Classification par matrice

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18
Q

Comment se fait la classification hiérarchique ?

A

Les classes sont relatives les unes aux autres : elles sont subordonnées ou supra-ordonnées les une par rapport aux autres.

Les SUBordonnnées sont incluses dans les SUPRA-ordonnées. Ainsi on peut appartenir à deux classes…
—> Si on fait parti des subordonnées, on fait nécessairement partie de la supra-ordonnée.

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19
Q

Donne un exemple pour bien s’assurer que tu as bien compris le principe de subordonnée et supra-ordonnée.

A

Les saumons sont des poissons, les poissons sont des animaux.

Saumon = subordonnée de poisson (supra-ordonnée)

Poisson = subordonnée de animaux (supra-ordonnée)

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20
Q

Vrai ou Faux : Les éléments de la supra-ordonnée sont incluses dans la subordonnée.

A

FAUX !

  • Certains poissons ne sont pas des saumons
  • Certains animaux ne sont pas des poissons
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21
Q

Pourquoi faut-il que la centration soit acquise pour bien comprendre la classification hiérarchique ?

A

Parce qu’il s’agit d’un système à plusieurs niveaux.

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22
Q

Quelle est la compréhension des enfants d’âge scolaire par rapport à la classification hiérarchique ?

A

L’enfant comprend de mieux en mieux ce type de classification, mais seulement au sujet d’objets concrets (ex: grand-père, poisson). Les principes abstraits sous-jacents leur échappent (apparaît seulement à l’adolescence).

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23
Q

Comment la capacité de classifier par matrice évolue du préscolaire jusqu’à 12 ans ?

A

Préscolaire : L’enfant remarque une seule dimension à la fois, il ne peut pas combiner les classes selon deux dimensions (en raison de leur problème de centration)
—> Difficile de comprendre que item est à la fois un camion ET qu’il est bleu.

6-7 ans : Classe d’abord selon une dimension (ex: forme), puis subdivise selon l’autre dimension (ex: couleur). DONC, réussi la tâche de classification, mais ne peut pas faire les 4 piles directement. Planification de stratégie (fonction exécutive)

8-9 ans : Les enfants peut considérer deux dimensions à la fois (faire les 4 piles)

9-12 ans: Capables de classifier de plus en plus de dimensions à la fois (3+).

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24
Q

Quelle est la capacité qui consiste à comprendre l’espace qui nous entoure ?

A

Raisonnement spatiale

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25
Q

Donne un exemple de raisonnement spatial.

A

Avoir une représentation mentale de grands espaces familiers (ex: école, quartier, maison), souvent appelée «carte cognitive».

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26
Q

Lire ou créer une «carte cognitive» (raisonnement spatial) requiert quelle habileté ?

A

Ça requiert de la prise de perspective et d’inférer un tout à partir de parties séparées : tâche cognitivement demandante.

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27
Q

La capacité de raisonnement spatiale est-elle présente au préscolaire ?

A

Cette capacité est TRÈS PEU présente au préscolaire. Elle se développe à l’âge scolaire, donnant aux enfants une meilleure notion de l’espace physique.

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28
Q

Comment le développement du raisonnement spatial évoluent-il entre 7, 9 et 11-12 ans ?

A

7 ans : Capacités très limitées

9 ans : Capables de dessiner des cartes de grands espaces bien organisées, avec des points de repères, et de donner des instructions claires à quelqu’un pour se rendre du point A au point B (peuvent s’imaginer mentalement un trajet sans le parcourir).

11-12 ans : Capacités avancées. Se représentent fort bien de grands espaces, peuvent dessiner et lire des cartes facilement, même quand l’orientation diffère de la leur. Comprennent la notion d’échelle. N’ont pas besoin que les symboles sur la carte ressemblent aux vrais objets.

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29
Q

[Rappel : Quelles sont les 3 principales fonctions exécutives ?]

A
  • Attention
  • Planification
  • Mémoire
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30
Q

Rappel : L’attention est une ressource LIMITÉE. Les enfants de 3-5 ans ne comprennent pas le besoin d’utiliser avec parcimonie leur attention. Ne comprennent pas qu’en portant attention à tout, ils finissent à puiser toute leurs ressources attentionnelles. À l’âge scolaire, deviennent plus conscient de ce phénomène.

Quelle est la conséquence qui vient suite à la compréhension de la nature de l’attention comme ressource limitée à l’âge préscolaire ?

A

(Méta-cognition), ils deviennent de plus en plus organisés pour utiliser leur attention, ils développement des STRATÉGIES pour diriger et maintenir leur attention à l’endroit approprié pour diminuer les distractions.

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31
Q

À partie de quand les différences individuelles par rapport aux habiletés attentionnelles sont le plus apparentes ?

A

À partir de l’âge scolaire : certains enfants sont beaucoup plus habiles que d’autres à gérer leurs ressources attentionnelles, pour d’autres c’est plus difficile (TDA/H).

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32
Q

Quelles sont les 2 grands progrès par rapport aux développements attentionnelles à l’âge scolaire ?

A

L’attention devient plus :

  • Sélective
  • Flexible
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33
Q

L’attention devient de plus en plus sélective et flexible à l’âge scolaire.

1) Ça veut dire quoi de l’attention sélective ?
2) Ça veut dire quoi de l’attention flexible ?

A

1) SÉLECTIVE : Choisir de porter attention de manière délibérée aux aspects pertinents de l’information et choisir d’ignorer les autres.
2) FLEXIBLE : Focaliser son attention sur un aspect de l’information, puis sur un autre au besoin. Capacité de changer de façon fluide son focus d’attention.

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34
Q

L’attention sélective et flexible peut être aussi utilisée efficacement dans des situations de plus en plus complexes, comprenant plus de distractions.

Ces progrès aident le développement de ____________________.

A

La planification

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35
Q

Ça veut dire quoi planifier ? En quoi ça consiste l’habileté de planification ?

A

1) Mettre en point une stratégie pour réussir une tâche qui comporte plusieurs étapes : prévoir quoi faire dans quel ordre et à quel moment, organiser une séquence d’étapes efficaces.
2) Ensuite : implanter le plan, suivre de près comment il fonctionne, et le réviser au besoin

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36
Q

La planification est une habileté complexe sur le plan cognitif et demande la coordination de plusieurs habiletés simples… Lesquels ?

A

Ça demande une coordination de l’attention avec d’autres processus cognitifs : mémoire, inhibition, flexibilité

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37
Q

Vrai ou Faux: La planification est une habileté qui se développe à partir du préscolaire.

A

FAUX ! La planification est une habilité presque INEXISTANTE à l’âge préscolaire. Vers un progrès REMARQUABLE entre 6 et 12 ans.

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38
Q

Le développement de la mémoire à l’âge préscolaire implique des avancées dans :

A
  • la capacité de mémoire
  • la connaissance
  • les stratégies de mémoire
  • la mata-mémoire
39
Q

La capacité de mémoire implique l’emmagasinage de l’information sur 2 plans … lesquels ?

A
  • Capacité à long terme

- Mémoire à court terme

40
Q

C’est quoi la différence entre la capacité à long terme et la mémoire à court terme ?

A

Capacité à long terme : capacité illimité

Mémoire à court terme : capacité LIMITÉE, qui augmente pendant l’enfance

41
Q
  1. Pourquoi la mémoire à long terme est impossible à mesurer ?
  2. Pourquoi la MCT est plus facile à mesurer ?
A
  1. Parce que c’est difficile de dire jusqu’à quel point la MLT continue de se développer & à quel moment ça cesserait de croître (pcq c’est une capacité illimitée).
  2. Pcq c’est une capacité limité ! On peut l’évaluer avec, par exemple, des empan mnésiques (ex: répéter chiffres dans l’ordre ou ordre inverse).
42
Q

Pourquoi la MCT augmente-elle pendant l’enfance ?

A

C’est dû à

  • L’augmentation du rythme et de l’efficacité du traitement de l’information (de plus en plus rapide et efficace) ;
  • Le développement cérébral : myélinisation (permet à l’information de circuler de manière plus rapide et efficace dans les neurones)
  • La pratique (plus de pratique = plus de ressources pour se souvenir de choses complexes)
43
Q

Comment Piaget désignait le terme «connaissance» ?

A

La mémoire au sens large : terme pour désigner la quantité totale de connaissances contenue dans les structures d’entreposage à long terme.

44
Q

Pourquoi les connaissances favorisent grandement la mémoire et l’apprentissage ?

A

Parce qu’elle procure un cadre dans lequel on peut emmagasiner les nouvelles informations.
—> Si l’enfant peut intégrer les nouvelles information à l’intérieur d’un cadre de référence déjà établi, il est beaucoup plus susceptible de s’en rappeler.

45
Q

Je suis le comportement intentionnel disant à améliorer la mémoire ?

A

Stratégies mnémoniques

46
Q

Quelles sont les 3 types de stratégies mnémoniques ? (Met les en ordre croissant de sophistication)

A
  1. Répétition
  2. Organisation
  3. Élaboration
47
Q

Je suis la stratégie mnémonique d’arranger l’information à mémoriser en catégories significatives

A

Organisation

48
Q

Je suis la stratégie mnémonique de se répéter l’information de nombreuses fois

A

Répétition (duh)

49
Q

Je suis la stratégie mnémonique de créer quelque chose (ex: image, mot, histoire,etc.) en faisant des connections entre les items à mémoriser.

A

Élaboration (+ sophistiqué)

50
Q

Je suis la connaissance de la mémoire des processus de mémoire.

A

La Méta-mémoire

51
Q

Qu’est-ce que méta-mémoire amène aux enfants?

A

Une fois que les enfants réalisent que le stratégies mnémoniques améliorent le rappel, ils sont plus susceptibles de les utiliser (constatent qu’elles sont efficaces).

Les enfants connaissent de mieux en mieux leur propre capacité de mémoire, et donc la nécessité d’avoir recours à des stratégies (et lesquelles fonctionnent pour eux).

52
Q

Quelle théorie est voisine de la méta-cognition ?

A

La THÉORIE DE L’ESPRIT

53
Q

Comment la théorie de l’esprit évoluent-elle après l’âge préscolaire ?

A

L’enfant d’âge scolaire devient plus raffiné dans sa compréhension de ce qui se passe dans la tête des autres.

Il voir l’esprit non comme un simple contenant d’information, mais comme un processus actif, qui sélectionne et transforme l’information.

Comprennent que les connaissances viennent non seulement de l’observation direct du monde, mais aussi des inférences/opérations mentales, de la capacité à tirer des conclusions logiques.

54
Q

Après l’âge préscolaire les enfants voient apparaître chez eux la capacité de raisonner simultanément au sujet de ce que 2 (ou plus) personnes distinctes pensent ou connaissant….

Là j’ai écrit une description, mais c’est quoi qui apparaît ?

A

La pensée récursive

55
Q

1) En quoi consiste la pensée récursive ?

2) La pensée récursive leur permet de comprendre quoi ?

A

1) À être conscient que les gens pensent aux pensées des autres.
2) Les croyances de second ordre (ex: L’enfant se dit que Julie pense que Marie pense que son jouet est dans un tiroir)

56
Q

Comment évalue-t-on les croyances de second ordre (fausses croyances)?

A

Voir diapo 33…. ALLER REGARDE LA DIAPO 33 !!!!

57
Q

Y a-t-il des différences individuelles quant au développement cognitif ? Si oui :

1) quand est-il possible d’observer cette différence ?
2) quand ces différences deviennent-elles évidentes ? Pourquoi ?

A

oui: )
1) Les différences quant au rythme du développement cognitif existent dès les premiers mois de vie

2) À l’âge scolaire, en raison du contexte objectif que constituent l’école et les exigences de réussite.

58
Q

Avec quel outil pouvons nous quantifier les différences individuelles sur le plan cognitif ?

A

Avec des tests d’intelligence

59
Q

Quel est l’origine du test d’intelligence ?

A

Au 20e siècle, un psychologue français, Binet, a eu comme mandant de trouver un outil permettant de prédire la performance scolaire et la nécessité d’assistance. Il la été nommé le test Binet-Simon.

Ensuite, ce test a été révisé par l’université Stanford et est devenu le : Stanford-Binet Test —> 1er grand test d’intelligence classique connu

60
Q

Quelles sont les échelles d’intelligence utilisées aujourd’hui ?

A

Les échelles de Wechsler :

  • WPPSI = préscolaire
  • WISC = 6-16 ans
  • WAIS = adultes
61
Q

Qu’est-ce qui ressort d’un test d’intelligence ? Décrit ce que c’est.

A

Le quotient intellectuel (QI):

  • Méthode pour quantifier la performance d’un test d’intelligence
  • Le QI est une comparaison de la performance d’un enfant au test à la performance moyenne des enfants de son âge (moyenne = 100)
  • Divisé en QI verbal et QI non-verbal
  • Peut être subdivisé en sous-composantes plus spécifiques
62
Q

Le sujet du QI est assez controversé, car c’est quoi l’intelligence au juste ?

Pourquoi le QI n’est pas satisfaisant pour mesurer l’intelligence ? Quelle solutions ont été rapportées?

A

Parce que le QI est trop étroit ! L’intelligence est vaste, alors il y a d’autres composantes de celle-ci.

Par conséquent, il y a plusieurs tentatives plus ou moins fructueuses dans la littérature pour définir de manière plus large l’intelligence en ajoutant d’autres composantes à celle-ci.

63
Q

Pour tenter d’élargir la définition de l’intelligence, deux composantes ont été ajoutées… Lesquelles ?

A
  1. L’intelligence académique

2. L’intelligence pratique

64
Q

Je suis la capacité intellectuelle mesurée par la performance à des tâches souvent incluses dans les tests de QI ou rencontrées à l’école.

A

Intelligence académique

65
Q

Je suis la capacité intellectuelle telle que reflétée par une bonne performance dans les contextes naturels quotidiens non académiques (résolution de problèmes concrets).

A

Intelligence pratique

66
Q

C’est quoi l’intelligence académique ?

A

Capacité intellectuelle mesurée par la performance à des tâches souvent incluses dans les tests de QI ou rencontrées à l’école.

67
Q

C’est quoi l’intelligence pratique ?

A

Capacité intellectuelle telle que reflétée par une bonne performance dans les contextes naturels quotidiens non académiques (résolution de problèmes concrets)

68
Q

Quelle est l’approche que Gardner a amené pour tenter de classer l’intelligence de manière plus large ?

A

LES INTELLIGENCES MULTIPLES

Il propose 8 types d’intelligences (qui sont des sous-divisions de l’intelligence académique et pratique)… Les voici :

INTELLIGENCE ACADÉMIQUE:

  • Linguistique
  • Logique-mathématique
  • Spatiale

INTELLIGENCE PRATIQUE:

  • Musicale
  • Corporelle-kinesthésique
  • Naturaliste
  • Intrapersonnelle
  • Interpersonnelle
69
Q

Je suis la type d’intelligence qui caractérise la compréhension et l’utilisation du langage

A

Intelligence LINGUISTIQUE

70
Q

Je suis la type d’intelligence qui caractérise l’habileté avec la création de la musique

A

Intelligence MUSICALE

71
Q

Je suis la type d’intelligence qui caractérise la pensée et le raisonnement logique au sujet des quantités.

A

L’intelligence LOGIQUE-MATHÉMATIQUE

72
Q

Je suis la type d’intelligence qui caractérise la compréhension du positionnement des objets dans l’espace

A

L’intelligence SPATIALE

73
Q

Je suis la type d’intelligence qui caractérise l’habileté avec tout ce qui comporte des mouvements corporels complexes ou fins

A

Intelligence CORPORELLE-KINESTHÉSIQUE

74
Q

Je suis la type d’intelligence qui caractérise l’habileté à reconnaître et classifier les animaux, minéraux et plantes.

A

Intelligence NATURALISTE

75
Q

Je suis la type d’intelligence qui caractérise la compréhension de ses propres sentiments & motivations

A

Intelligence INTRAPERSONNELLE

76
Q

Je suis la type d’intelligence qui caractérise la compréhension des sentiments & motivations des AUTRES

A

Intelligence INTERPERSONNELLE

77
Q

C’est quoi le modèle d’intelligence de Sternberg ? Elle consiste à quoi ?

A

La théorie triarchique de l’intelligence «à succès».

Sternberg nous propose de voir les composantes de l’intelligence, mais qui fonctionnent ensemble pour produire un comportement intelligent.

78
Q

C’est quoi un comportement intelligent (selon Sternberg) ?

A

Le comportement intelligent consisterait à coordonner, équilibrer ces 3 composantes de l’intelligence afin d’atteindre ses objectifs …

  1. Analytique : Habileté de traitement de l’information
  2. Créative : Capacité de résoudre des problèmes nouveaux
  3. Pratique : Capacité de mettre ses habiletés en pratique
79
Q

C’est quoi la différence entre les théories de l’intelligence de Sternberg et Garner ?

A

Gardner : Propose surtout que des gens différents ont des forces différentes

Sternberg : Propose plutôt que chaque personne doit utiliser des types d’intelligence variés

80
Q

Qu’est-ce qu’ont les théories de Sternberg et de Garner ont en commun ?

A

Les deux théories visent d’aller au delà de l’intelligence académique (QI) & de nous rappeler que l’intelligence est un concept beaucoup plus large.

Ont le grand mérite de nous rappeler que l’intelligence est plus que les habiletés de raisonnement abstrait typiquement mesurées par les tests d’intelligence.

81
Q

Pourquoi on mesure souvent seulement le QI, et non les autres aspects de l’intelligence ?

A

Parce que, malheureusement, on possède peu d’outils aussi bien validés que les tests de QI pour mesurer les intelligences proposées par Sternberg ou par Gardner.

Donc: propos largement théoriques, peu appuyés par la recherche scientifique pour le moment, donc utilisation de QI

82
Q

Comment se fait-il que certains enfants sont plus «intelligents»/préforment mieux que d’autres dans des épreuves de QI ?

A

Le QI résulte d’interactions complexes entre les influences génétiques ET environnementales (réponse pas simple)

  • Influences génétiques : implique plusieurs gènes
  • Influence environnementale : implique plusieurs éléments pré et post-nataux (contaminants, nutrition, soins médicaux, stimulation cognitive, interactions sociales…)
83
Q

Il est vrai que le QI résulte d’interactions complexes entre les influences génétiques ET environnementales, mais il y a quand même un modèle qui fait consensus dans l’explication des différences individuelles entre les enfants en ce qui concerne l’intelligence…. Laquelle ?

A

Quand l’enfant vient au monde, il arrive avec un étendu de QI possible (génétique) variant de (ex) 85-110.

Ensuite, où l’enfant va se retrouver entre 85 et 110 est SURTOUT expliqué par les influences environnementales.

84
Q

Le QI se comporte comme __________________.

A

Le tempérament

85
Q

La stabilité du QI __________________ avec l’âge, et est assez ___________ avant l’arrivée de l’école.

A

La stabilité du QI [augmente] avec l’âge, et est assez [faible] avant l’arrivée de l’école.

86
Q

Plus les enfants ______________________, plus les tests de QI deviennent de bons prédicateurs de QI adulte,

A

Vieillissent

87
Q

V ou F: En général, les tests de QI sont de très bons prédicteurs du succès scolaire.

A

VRAI !

88
Q

Pourquoi les tests de QI sont de très bons prédicteurs du succès scolaire ?

A

Parce que le mandat de Binet n’était pas de mesurer l’intelligence, mais d’identifier les enfants qui allaient bien réussir à l’école & dépister ceux qui allaient avoir plus de difficulté scolaire.

Bref, fait bien ce que c’était censé faire.

89
Q

Quel est le principal défaut du QI &

A

Il est très susceptible aux biais culturels. Le biais culturel peur affecter la performance aux tests de QI de plusieurs façon.

90
Q

Le biais culturel peur affecter la performance aux tests de QI de plusieurs façon… Lesquelles ?

A
  • Aisance avec la langue
  • Connaissances des références culturelles (ex: si empan de chiffre commence par 514, plus facile pour un montréalais de s’en rappeler)
  • Différences culturelles quant à ;l’importance accordée aux différentes dimensions de l’intelligence
  • Contexte dans lequel le test est administré (ex: se faire poser des question par un adulte dans une pièce fermée… sketch…)
91
Q

Sachant que l’intelligence «pure» est quasi-impossible à mesurer, qu’est-ce que mesure la performance académique à un test de QI ?

A
  • L’intelligence académique ET
  • L’aisance de l’enfant dans ce contexte de testing ET
  • SES expériences préalables, influencées par sa culture.
92
Q

Vrai ou Faux : Les tests d’intelligence permettent de bonnes comparaisons inter-culturelles.

A

FAUX ! Les comparaisons inter-culturelles relèvent pratiquement de l’impossible.

Par contre, les tests d’intelligence permettent de bonnes comparaisons à l’intérieur d’une culture ou d’une sous-culture .

93
Q

Quelles sont les principales avancées cognitives à l’âge scolaire ?

A

En fait, l’enfant ne devient pas drastiquement différent sur le plan cognitif… il raffine surtout des habiletés qui avaient DÉJÀ commencé à se développer :

  • conservation
  • classification
  • fonctions exécutives
  • théorie de l’esprit
  • planification

Ces habiletés deviennent plus robustes et l’enfant les utilise de façon plus délibérée et plus généralisée.

Les différences individuelles deviennent plus marquées.

94
Q

Qu’est-ce qu’il reste à être développé sur le plan cognitif à l’âge scolaire ?

A
  • Le raisonnement abstrait & hypothétique (débute à peine)

- La capacité à faire des déductions logiques abstraites (adolescence)