Cours 10 - la psychanalyse Flashcards

(60 cards)

1
Q

À quoi s’intéressait la psychanalyse ?

A

Ne s’intéressait pas a la science mais de comprendre les cas devant eux, qu’est ce qui se passe chez eux. Pas de labo, pas de science, seulement base sur cas cliniques.

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2
Q

Sigmund Freud

A

Médecin ambitieux

trouble mental = condition psychique

psychanalyse : succès et polémiques (recommandé la cocaïne)

esprit de l’époque (Zeitgest) : sexualité était mal vue, ca fit bien d’en parler

freud a été son propre patient (très loin de l’objectivité)

conception ancrée et développée dans l’exp clinique

tout au long de sa vie, il révisait sa théorie

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3
Q

Définition de la psychanalyse

A

« Psychanalyse est le nom :
1) d’un procédé d’investigation des processus psychiques, qui autrement sont à peine accessibles; (tout ce qui est inconscient)

2) d’une méthode de traitement des troubles névrotiques, qui se fonde sur cette investigation; (traitement se fait en même temps que le développement de la théorie)

3) d’une série de conceptions psychologiques acquises par ce moyen et qui fusionnent progressivement en une discipline scientifique nouvelle. » (pas qu’une théorie)

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4
Q

Pulsion

A

le representant psychique des excitations issues de l’intérieur du corps et parvenant au psychisme.

Apporte l’idée de pulsion qui a déjà été rapport auparavant. Mais l’a utilisé pour créer une conception plus solide : On née avec pulsions, le corps a des besoins, les pulsions sont des representations de nos psychiques.

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5
Q

sexualité

A

Excitations et activités procurant du plaisir, et qui sont reliées à l’assouvissement d’un besoin physiologique fondamental, mais qui ne sont pas réductibles à l’assouvissement de ce besoin (il peut donc y avoir plaisir sexuel sans qu’un besoin ait été répondu, comme bébé qui tête la suce au lieu du sein).

C’est pas juste avoir besoin des relations sexuelles. On parle de sexualité lorsqu’on fait une activité qui permet de répondre à un besoin, assouvir une pulsion biologique.

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6
Q

Libido

A

Énergie fondamentale de l’individu, à la base des pulsions sexuelles.

Si une personne n’a pas de libido, elle serait morte. C’est ce qui nous fait vivre.

pulsions de vie (eros) et pulsions de mort (Thanatos)

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7
Q

Pulsions de vie (Eros)

A

Pulsion de vie (garde l’individu vivant) :
auto-preservation : fait des comps pr rester vivant
Abaissement des tensions : comp pour abaisser un besoin biologique (faim, amour, proximité, gym)
Liaisons : la pulsion de vie nous amènent à faire des liens (relationnels mais aussi au niveau de nos pensées)

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8
Q

Pulsions de mort (Thanatos)

A

Pulsion de mort (pulsion qui amène à nuire au fait de rester en vie, on les a tous) :
Abolition des tensions : on veut détruire les tensions, personne qui fait une tentative de suicide, coupure complètement des tensions
Déliaison : on coupe les liens avec les autres, notre corps va couper le lien entre psychisme et le corps.

Faut pas imaginer la pulsion de mort toujours à l’extrême. Desfois ca apporte une certaine satisfaction: sauter d’un parachute, nous fait sentir vivant, les gens qui prennent de la drogue, nuit a la santé mais amène un plaisir.

Les pulsions de mort viennent reguler les pulsions de vie pour avoir une balance.

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9
Q

Première topique selon Sigmund Freud

A

Face au psychisme, Freud a voulu faire un modèle des zones des psyches. ( Conscient, préconscient et inconscient)

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10
Q

Conscient

A

Système « perception conscience »; situé à la périphérie de l’appareil psychique.

ce à quoi a on accès dans le moment present, les idées qu’on est capable d’exprimer dans le moment present.

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11
Q

préconscient

A

Système dont les contenus sont accessibles au conscient.

mémoire, les souvenirs, les idées mais qui sont accessibles au conscient sans y être present.

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12
Q

inconscient

A

Système comprenant les contenus jugés inadmissibles au conscient.

ce qui est jugé inadmissible au conscient. Notre psyche n’est pas capable de tolérer, des angoisses et des désirs que notre conscient est pas capable d’accepter. Les choses qui se sont passes dans notre vie avant même qu’on est capable de les verbaliser.

Des éléments qui ressortent dans le jeu, dans l’inconscient de l’enfant, pas verbaliser par l’enfant. Travail du thérapeute pour y mettre des mots. Censure, c’est une façon de nous protéger. Desfois ca regroupe des pulsions très profonde qui prennent trop de place que ca nuit à notre santé mentale et physique et il faudra le remonter à la conscience.

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13
Q

Deuxième topique selon Sigmund Freud

A

Première topique ne représente pas le dynamism qui se passe dans le psyche des gens. La deuxième topique vient juste completer la première topique.

Le ça, le moi et le surmoi

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14
Q

Le ça

A

Instance qui représente le pôle pulsionnel de la personnalité.

On a un ça pure à la naissance, qui regroupe toute les pulsions, ce qui nous pousse à répondre à nos besoins biologiques, à la base de la motivation, de la personnalité éventuellement.

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15
Q

Moi

A

Instance responsable de trouver des compromis entre le Ça et le Surmoi.

Peu a peu à force de se developer, pas possible de répondre juste aux pulsions, il va y avoir un délai, des exigences exterieures, j’ai pas le contrôle, le moi se développe. Médiateur entre le ça et le surmoi, veut répondre minimalement au ça mais tout en prenant conscience de la réalité extérieure.

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16
Q

Surmoi

A

Instance qui juge, joue le rôle de censeur à l’égard du Moi.

  • Conscience morale
  • Idéal du moi

Le surmoi se développe lorsque l’enfant realise qu’il y a des choses bien vues et qui répondent à mes besoins et que d’autres seront mal vues/moins acceptés, conscience morale transmis par les parents. Le surmoi va aussi englobler l’ideal du moi, l’adulte va se créer une image des attentes des gens à l’extérieur sur quesqui devrait être. On va finir par l’intérioriser.

il va toujours y avoir une angoisse car on répond pas à tous également

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17
Q

Angoisse

A

Tension libidinale accumulée et non déchargée

angoisse réelle
angoisse névrotique
angroisse de conscience morale

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18
Q

angoisse réelle

A

déclenchée par une menace réelle

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19
Q

angoisse névrotique

A

lorsque le moi est sur le point d’être submergé par le ça

les besoins du ça ne sont pas assez répondues

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20
Q

angoisse de conscience morale

A

lorsque l’individu contrevient ou est sur le point de contrevenir

lorsqu’on fait trop de place au ça, le surmoi prend un coup. Le moi arrive pas à bien gérer les deux.

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21
Q

Mécanismes de défense du moi

A

Moyens utilisés par le moi pour déguiser les aspects anxiogènes de la réalité de manière à les rendre plus tolérables.

ils sont insconscient et déforment la réalité

refoulement
sublimation
projection
rationalisation
formation réactionnelle

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22
Q

Refoulement

A

le fait de refouler un évènement, un désir, une idée qui est intolerable, qui amènerait trop d’angoisse, qu’on vient cacher dans notre inconscient pour pas y faire face. Prend bcp d’effort pr le ressortir.

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23
Q

sublimation

A

vient des pulsions sexuelles, on tourne cette énergie pulsionnelle vers une activité socialement acceptable, le fait d’exprimer les pulsions de vie et de mort dans l’art.

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24
Q

Projection

A

le fait de projeter, une émotion, une angoisse à l’extérieur de soi car pas tolerable de la garder à l’intérieur de soi.

Le surmoi trouve ca intolerable d’avoir une idée comme ça. Un qui veut tromper sa femme et commence à être très jaloux d’elle et commence à dire qu’elle va le tromper.

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25
rationalisation
le fait de se donner des raisons intellectuelles aux causes de nos idées alors qu’en vrai la raison serait bcp plus intolerable. Une adolescente qui decide de fuguer et va faire de la drogue avec son copain et lorsqu’on explore avec elle, elle va dire si j’avais pas vécu dans un environnement comme ca, j’aurais pas fait ça. Cette pulsion lui appartient mais c’est intolerable de l’accepter.
26
formation réactionnelle
faire le contraire du désir qui est intolerable, une persnne homosexuelle où elle vit dans une société qui n’accepte pas les homosexuelles et finit par coucher avec plein d’hommes et dit detester les femmes. Alors qu’en vrai c’est le contraire qu’elle veut
27
Développement psychosexuel
Stade oral Stade anal Stade phallique Période de latence Adolescence/génital
28
Stade oral
0-2 ans conflits : sevrage psycho-logique zones érogènes: bouche, peau objets: soi-même et sein maternel modes relationnels: fusionnelle plaisirs : sucer, têter, mordre, incorporer angoisses (si conflit pas réglé): destruction, morcellement fixation: manger, parler, fumer
29
angoisse de destruction
si mère est détruite, enfant est détruit car plus personne pour répondre à ses besoins
30
angoisse de morcellement
prend finalement conscience qu'il est séparé de la mère, plus psychique ici car on perd contact avec la réalité
31
anal
2-3 ans conflits : propreté, contrôle de la relation zones érogènes: muqueuse ano-rectale objets: mère, parents modes relationnels: anaclitique plaisirs : retenir/expulser angoisses: abandon (se demande si ses parents vont l'abandonner s'il se fâche trop fixation: dépendance affective, contrôle, perfectionnisme
32
stade phallique
3-6 ans, complexe d'oedipe conflits : identité, corporelle, rivalité zones érogènes: organes génitaux objets: parent auquel l'enfant s'identifie modes relationnels: génital plaisirs : uriner, se masturber, se montrer angoisses: castration fixation: curiosité, s'exhiber, rivaliser
33
Façon saine de régler le complexe d’Oedipe
: si père accepte que enfant va aller vers la mère, et que la mère ne se fusionne pas toujours à l’enfant. Sinon, fixation au stade.
34
Période de latence
6-11 ans accalmie pulsionnelle pas de conflit psychosexuel période d'apprentissage pour le Moi ( enfant veut développer ses connaissances) le psyche met tellement d'effort pour refouler les pulsions théoriques durant la période phallique
35
adolescence/génital
12 ans et plus montée pulsionnelle manque de l'enfance ressurgissent déparentalisation de la sexualité tous les stades vont pouvoir ainsi se réjouir.. mais dans un contexte différent Si parent réagit avec colère, et ne veut pas que adolescent s’éloigne, conflit ne se réglera pas. Les conflits peuvent donc venir se régler à cette période là ou bien empirer.
36
psychopathologie dans la vie quotidienne
acte manqué humour
37
acte manqué
erreur relativement banale se produisant dans la vie quotidienne faire des lapsus par exemple ( cache un besoin, un désir qu'on assume pas)
38
humour
Moyen socialement acceptable de laisser libre cours à des pensées refoulées / à satisfaire un désir inconscient. type sarcastique, cynisme, cache des pulsions de morts, pulsions de destructions, de détruire l’autre.
39
Cure analytique de Josef Breuer et Freud
méthode cathartique : idées pathogènes exprimées de façon consciente diminuent les symptômes associées cas de Anna O. Hypnose idées pathogènes (des idées chargées d'émotions, ne pouvant s'exprimer directement, se manifestaient par des symptômes physiques )
40
Cas de Anna O.
symptômes de l'hystérie (paralysie des bras ou des jambes, troubles de la vue ou de la parole, perte de mémoire, désorientation) Josef l’a hypnotisé et lui a demandé de se rappeler de l’évènement juste avant la première fois d’être paralysé. Ces évèvements étaient souvent de type traumatiques, les traumas étaient refoulés, Anna n’avait pas conscience, le corps s’exprimait avec des symptoms physiques. Il a donc décidé de ramener les évènements traumatiques ou les idées pathogènes à sa conscience après l’hypnose = ca vient soigner Anna.
41
Le premier ayant utilisé l'hypnose avant même Breuer ou Freud
Jean-Martin Charcot, l'a utilisé afin de démontrer l'origine psychique des symptômes hystériques Lorsqu’il y a des symptoms physiques qui ne s’expliquent pas de façon physiologique sont expliqués de façon psychique.
42
pros and cons du recours à l'hypnose
Avantages : diminue les défenses (on cherche des enjeux trop resistant), travail se fait moins de façon douloureuse, accès aux enjeux plus facile, moins vue de façon de faire à tous les clients, se fait encore aujourd’hui pour des blocages très massifs, pas de changement qui veut se créer. Désavantages : faut que la personne soit capable d’être vulnerable pour se laisser aller dans l’hypnose, pas une façon de traiter des problems plus aigu (trauma), la personne quqi hypnotise peut induire des souvenirs qui n’ont pt pas eu lieu.
43
origine de l'association libre
Avec l’hypnose, les gens ont trop de resistance, ils ne réfléchissent pas ca consciemment de leurs insconcients. Les mécanismes de défense sont trop forts Freud a donc proposé l'association libre pour explorer l'inconscient de la personne sans qu'elle ait à creuser
44
association libre
Consiste à exprimer toutes les pensées (idées, images) sans discrimination, et de manière spontanée inapplicable dans toute sa rigueur:pas vrai qu’on a pas de censure, il y a tellement de chose qui se passe, quand même de la censure, reste une façon relativement efficace pour chercher les élèments sous-jacents. ce que l'on remarque: silence, lacunes du discours, lapsus, les coq-à-l'âne
45
Analyse du rêve
Freud : le rêve = voie royale vers l'inconscient processus à l'oeuvre : déplacement, condensation, symbolisation contenu manifeste vs contenu latent
46
contenu manifeste vs latent
manifeste : chat qui dort à côté de moi, comment le rêve s’est passé Latent : signification sous-jacente du rêve, tout est symbole dans le rêve, pas vraiment un chat qui est a côté de moi
47
déplacement
le fait de rêver à un objet qui a une representation qui ressemble à notre angoisse de façon symbolique, souvenir refoulé, représente notre inconscient, vagin = contenant, donc on va rêver à une caverne, ou encore on veut rêver à l’amour maternel = on va rêver à de la chaleur.
48
condensation
plusieurs de nos idées, de nos angoisses qui sont condensés dans un seul contenant
49
symbolisation
symbole très spécifique selon ce qui a vécu dans son enfance, regroupe le déplacement et la condensation, le fait d’utiliser des symbols dans le rêve.
50
Exemples d'analyse de rêve
1.a) Son oncle fume une cigarette, bien que ce soit un samedi. b) Une femme l'embrasse et le caresse comme son enfant. ------------> complexe d'oedipe et interdiction 2. Elle se tient devant le tiroir de son bureau dont le contenu lui est tellement familier qu'elle s'aperçoit aussi de la moindre intervention d'une main étrangère. ----> tiroir = vagin
51
Transfert
processus par lequel les désirs inconscients s'actualisent: sur certains objets; dans le cadre d’un certain type de relation; dont la relation thérapeutique.
52
exemple de transfert
Psychologue finit par vivre le transfert, donne bcp d’information aux désirs sous-jacents du patient. Patient est persuade que le psy est ennuyé par elle, qui la trouve plate, qui a pas d’intérêt à l’écouter : donne des infos sur les invalidations vécues aux passes, elle rejoue les enjeux qu’elle a vécu dans le passé.
53
contre-transfert
ensemble de réactions inconscientes du thérapeute à l'égard de son patient, et plus particulièrement au transfert de celui-ci au début = élément essentiellement négatif, nuisible, mais maintenant c'est un précieux outil Un psy peut vouloir arrêter la relation thérapeutique mais ca vient du désir du client à vouloir s’accrocher au psy = stade oral, la personne a besoin de s’accrocher à des repères pour fonctionner. donne des infos sur ce que le client cache derrière qu'elle a pu refouler
54
Trois processus complémentaire de la cure analytique
remémoration (se rappeler de ce qui aurait pu être refoulée) répétition (prendre conscience de ce qui se répète) perlaboration (aller petit à petit quand la prsn baisse ses défenses) selon Freud, but de la cure analytique = passer du symptôme à l'idée refoulée, et offrir une meilleure solution que celle du refoulement
55
les influences de Freud
Nietzsche : lutte perpétuelle entre les tendances irrationnelles (dionisiaques) et rationnelles (appolliennes) Schopenhaueur : concept de sublimation, refoulement des idées indésirables dans inconscient, résistance lorsqu'on tente de rappeler à la conscience des idées refoulées Darwin: les humains comme les animaux sont motivés par leurs instincts (pulsions) >> raison
56
impacts de la psychanalyse
Mise en évidence des forces inconscientes. La conception freudienne s’applique à montrer comment les contraintes du monde social affectent la vie pulsionnelle et le développement des névroses. La théorie du développement psychosexuel, encore très en vogue à ce jour, a notamment été empruntée par de nombreux humanistes. approche la plus complète en psychologie car offre des pistes de compréhension par rapport aux problématiques cliniques les plus complexes
57
psychanalyse = Science ?
est une science interprétative Le cadre psychanalytique et association libre permettent d'étudier le psychisme humain avec une méthode semblable aux sciences empiriques (on veut pas influencer le client, on le laisse parler de façon libre, on finit par développer une théorie)
58
approche psychanalytique tendait à être dévalorisée
car pas assez prouvée par la science = integration de la neuropsychanalyse pour venir chercher des appuis scientifiques, on observant le cerveau, pour aller supporter des éléments psychanalytiques. La neuropsychanalyse implique l’opérationnalisation des notions freudiennes en s’appuyant sur le substrat neurophysiologique ainsi que la formulation d’hypothèses vérifiables expérimentalement.
59
critiques de la psychanalyse
Méthode de cuillete de données : pas de femmes, classe élévée, difficile de généraliser la théorie avec un échantillon aussi petit. Dogmatisme autour de la psychanalyse : Ceux qui ont suivi freud ne voulaient pas reviser les theories, ca brimer leur reputation Importance excessive attribuée à la sexualité : on a commence donc à mettre ça de côté, on est aller vers ce qui est plus concret (behaviorisme) La durée, le cout et l’efficacité : très longue, difficile de refuter, peu importe ce que la persone fait ca va pas contredire la théorie car ce sera expliqué par l’inconscient. manque de réfutabilité Psychanalyste en tant qu’expert du patient : on voit une hiérarchie, suggestibilité
60
évolution de la psychanalyse après Freud
Si la psychanalyse a continué à évoluer sur le plan théorique (pensons à l’apport de Bion, Winnicott et Kernberg, par exemple), son essor a été ralenti par des argumentations abstraites parfois trop loin de la réalité clinique. Anna Freud ( enfants ne se souviennent pas des expériences traumatisantes précoces, ils manifestent les exps développementales au moment qu'elle se produisent ) et Mélanie Klein (thérapie par le jeu)