Cours 11 Flashcards

1
Q

Quel est le cadre conceptuel incontournable à utiliser dans l’intervention de toustes et surtout chez les personnes de la diversité sexuelle et de genre

A

Intersectionnalité

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2
Q

Pourquoi est-il important d’adopter une posture intersectionnelle lors qu’on intervient auprès de personnes de la diversité sexuelle et de genre (2)

A
  • Ne pas responsabiliser les éléments qu’iels subissent
  • Éviter des micro-agressions qui revictimisent

Bref, mieux comprendre la personne et mieux comprendre nos interactions cette personne

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3
Q

Mets en opposition les concepts de privilèges et d’oppressions

A

Privilèges : position de pouvoir et absence d’obstacles
Oppressions : marginalités, discrimination et présence d’obstacles

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4
Q

Nomme les facteurs socioculturels des dysfonctions sexuelles (6)

A
  • Âge
  • Génération
  • Éducation
  • **Statut socioéconomique
  • Statut relationnel
  • Contextes développementaux pertinents
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5
Q

Quelles composantes est-ce qu’on se penche lorsqu’on explore le facteur de l’âge lié aux dysfonctions sexuelles? (4)

A

Connaissance de soi, expériences sexuelles, affirmation de soi, vieillissement

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6
Q

Comment le facteur de la génération peut avoir un impact sur les dysfonctions sexuelles? (2)

A
  • Opinions qui varient sur transphobie / biphobie / homophobie, sexualité prémaritale
  • Dans les générations plus récentes, tendance à avoir + d’ouverture face à la sexualité et à la santé mentale
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7
Q

Comment le facteur de l’éducation peut avoir un impact sur les dysfonctions sexuelles?

A

niveau faible d’éducation → moins d’ouverture et de connaissances
Et donc plus de dysfonctions

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8
Q

Comment le facteur du statut socioéconomique peut avoir un impact sur les dysfonctions sexuelles? (3)

A
  • Prédicteur d’une moins bonne santé mentale et physique
  • Accessibilité limitée
  • Instabilité / stress quant aux besoins de base

** C’est une variable déterminante

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9
Q

Comment le facteur du statut relationel peut avoir un impact sur les dysfonctions sexuelles? (2)

A
  • les célibataires ont une plus grande prévalence des dysfonctions sexuelles vs les personnes en couple
  • parce que dans un couple, il y a un niveau de confiance, d’intimité, d’engagement ; ingrédients favorables à se laisser-aller et à diminuer la place de la performance

**Parfois tho, si la qualité du couple est faible, présence d’hostilité, le contexte du couple peut être un facteur de maintien

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10
Q

Comment le facteur des contextes de développementaux pertinents peuvent avoir un impact sur les dysfonctions sexuelles? (2)

A
  • Culture et religion
  • Ex. liens avec parents, messages (in)directs quant à la sexualité, aux genres, aux orientations sexuelles, au mariage et divorce

BREF, il est important d’aller explorer les idéaux communiqués par les parents/entourage

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11
Q

Avec quel modèle doit-on évaluer les difficultés multifactorielles sexuelles liées au vieillissement?

A

modèle biopsychosocial

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12
Q

Quels sont les facteurs psychosociaux notables dans l’évaluation des difficultés sexuelles multifactorielles liées au vieillissement (5)

A
  • Transitions de vie (ex. retraite, départ des enfants du foyer familial, veuvage, deuils)
  • Éducation sexuelle → Connaissances quant à la sexualité
  • Habitudes sexuelles → Diversifier le répertoire, car il y a des changements biogènes qui peuvent nous pousser à briser notre routine habituelle
  • Santé mentale → Comprendre les impacts de certaines maladies mentales sur la fonction et le désir sexuel
  • Milieu de vie
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13
Q

Quand on se penche sur le vieillissement, comment le facteur du milieu de vie peut avoir un impact sur la sexualité? (3)

A
  • Plusieurs personnes âgées doivent quitter leur domicile pour aller dans des établissements pour personnes âgées adapté à leur degré d’autonomie
  • Facteur le plus important pour l’exercice de la sexualité
  • Dans plusieurs milieux de vie pour les personnes en perte d’autonomie, la sexualité est très restreinte
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14
Q

Quels sont les facteurs biologiques notables dans l’évaluation des difficultés sexuelles multifactorielles liées au vieillissement (4)

A
  • Médicaments (effets secondaires) → Souvent c’est la job des sexologues à démystifier les effets secondaires d’un médication
  • État cognitif (consentement et dangerosité) → est-ce que la personne peut donner un consentement libre et éclairé
  • Maladie (ex., diabète, problème cardiaque, cancer)
  • Effet de l’âge sur la fonction sexuelle
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15
Q

Très rapidement, quels sont les effets de l’âge sur la fonction sexuelle?

A
  • Personnes possédant un vagin : ménopause et douleur / lubrification
  • Personnes possédant un pénis : baisse de la testostérone et difficulté érectile
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16
Q

Les influences sociales moulent notre conception et notre vision de la sexualité. Ce processus passe par…

A

L’intériorisation des messages envoyés par l’entourage et par les médias.

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17
Q

Qu’est-ce que la théorie de scripts sexuels de Simon et Gagnon soutient.

A

Des normes sociales découlent des scripts sexuels qui indiquent le scénario sexuel attendu
*souvent présence de dynamique de pouvoir

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18
Q

Les influences sociales moulent notre conception et notre vision de la sexualité. En intervention, on cherche à amener la personne à …

A

Faire le tri de ce qui leur appartient et de ce qu’iels ont intégré
BREF, on veut amoindrir le conflit interne et nos propres réactions

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19
Q

Nomme les 5 prémisses du modèle Queer

A
  • Sépare le sexe du genre et reconnaît leur caractère socialement construit
  • Déconstruit la binarité traditionnelle des genres et des sexualités
  • Reconnaît la diversité sexuelle et de genre
  • Reconnaît la fluidité sexuelle et de genre
  • Reconnaît différentes configurations relationnelles (ex. polyamour)
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20
Q

Inspiré du modèle queer, en intervention, on ne ne doit pas pousser la personne à adhérer à une étiquette. Qu’est-ce que cela signifie?

A

il est important de ne pas assumer l’identité de genre ou l’orientation sexuelle des personnes et de ne pas chercher non plus à obtenir une réponse claire et précise. Ces concepts sont complexes et il est important de laisser les personnes se définir comme elles le souhaitent, en temps et lieu

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21
Q

L’approche affirmation est en réaction au …

A

modèle médical pathologisant

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22
Q

Quelles sont les 3 composantes de l’approche affirmative.

A
  • Confort : Montrer à la personne qu’on est confortable d’aborder le sujet pour renforcer sa propre aisance à le faire
  • Langage : Adopter un langage inclusif et compréhensif, vérifier auprès de la personne
  • Connaissances : Être autonome dans l’acquisition de connaissances, éviter que le poids de notre éducation retombe sur les épaules de la personne aidée
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23
Q

Quels sont les 6 principes de l’approche affirmative.

A

1) Mettre en évidence comment les symptômes de dépression et d’anxiété peuvent être des réponses normales au stress minoritaire

2) Reconnaître comment les expériences en lien avec le stress minoritaire peuvent enseigner aux personnes appartenant à une minorité sexuelle des leçons négatives sur eux-mêmes (intériorisation des messages extérieurs haineux, besoin de déculpabiliser)

3) Permettre aux personnes appartenant à une minorité sexuelle de faire face efficacement à l’injustice et les répercussions du stress minoritaire (donner des stratégies concrètes)

4) Aider les personnes appartenant à une minorité sexuelle à construire des relations solidaires et authentiques

5) Promouvoir les forces uniques chez les personnes appartenant à une minorité sexuelle (elle n’est pas seulement son identité de genre ou son orientation sexuelle)

6) Comprendre les identités croisées (intersectionnalité) comme des possibles sources de stress et de résilience

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24
Q

Vrai ou faux
toutes les personnes trans vivent une dysphorie de genre?

A

FAUX
la dysphorie est la détresse significative liée à l’incongruence/dissonance entre l’identité et le sexe assigné à la naissance

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25
Q

Quels sont les facteurs qui ont un impact sur l’expérience subjective des personnes de la diversité de genre (4)

A
  • Si hormonothérapie → type et changements
  • Si chirurgie affirmative → types de chirurgie, rétablissement et satisfaction
  • Dysphorie absente/présente (peut être un facteur étiologique ou de maintien d’une dysfonction sexuelle)
  • Facteurs psychologiques (ex. trauma, stress minoritaire, discrimination)
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26
Q

Quelles sont les dualités pouvant être ressenties par les personnes de la diversité de genre (2)

A

Diminution de la dysphorie de genre vs. Augmentation des dysfonctions
ET
Augmentation de la dysphorie de genre vs. Absence de dysfonction

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27
Q

Qu’est-ce que la dysphorie quant aux organes génitaux.

A

Souffrance significative exprimée chez un sujet vis-à-vis ses organes génitaux

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28
Q

La dysphorie de genre peut avoir des impacts négatifs sur la sexualité. Donne 3 exemples qui en témoignent

A
  • Certaines personnes trans ont rapporté qu’iels ne pouvaient pas apprécier leur sexualité à cause de leur dysphorie corporelle (laisser-aller est difficile)
  • Les femmes trans qui vivent davantage de dysphorie de genre rapportent moins de désir sexuel que les femmes trans avec pas ou peu de dysphorie de genre.
  • Les personnes trans qui vivent de la dysphorie de genre chronique rapportent plus d’inactivité sexuelle et des difficultés orgasmiques

BREF : traitements affirmatifs du genre → diminution de la dysphorie de genre → plus de satisfaction sexuelle, même si certaines dysfonctions sexuelles peuvent apparaître ou se maintenir

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29
Q

Dysfonctions sexuelles chez les personnes trans: qu’en est-il des troubles de l’intérêt ou de l’excitation sexuelle chez les hommes trans/transmasc ?

A

L’hormonothérapie augmente le désir sexuel, l’excitation sexuelle et la fréquence d’activités sexuelles chez les hommes trans

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30
Q

Dysfonctions sexuelles chez les personnes trans: qu’en est-il des troubles de l’intérêt ou de l’excitation sexuelle chez les femmes trans/transfem ? (4)

A

L’hormonothérapie diminue le désir sexuel et la fréquence d’activités sexuelles chez les femmes trans
MAIS : Une étude montre toutefois que la diminution du désir sexuel ne cause pas de détresse pour la majorité des femmes trans au sein de l’échantillon

*Certaines rapportent un nombre plus élevé de rapports sexuels, plus de désir sexuel et plus d’excitation sexuelle après une chirurgie affirmative du genre (dysphorie corporelle)
MAIS : des difficultés de lubrification vaginale sont possibles post-vaginoplastie et sont associées à plus de détresse (tendance à se replacer tho)

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31
Q

Dysfonctions sexuelles chez les personnes trans: qu’en est-il des troubles de l’orgasme chez les hommes trans/transmasc ? (3)

A
  • Près de 43% des hommes trans rapportent des difficultés orgasmiques.
  • Prévalence moins élevée chez les hommes trans ayant subi une chirurgie affirmative du genre que chez ceux sous hormonothérapie uniquement.
  • Orgasmes plus courts, mais plus intenses (hormonothérapie).
32
Q

Dysfonctions sexuelles chez les personnes trans: qu’en est-il des troubles de l’orgasme chez les femmes trans/transfem ? (3)

A
  • Orgasmes plus longs à atteindre, mais durent plus longtemps.
  • 25-79% des femmes trans décrivent une augmentation de l’intensité et de la durée des orgasmes après la vaginoplastie par rapport à leur expérience pré-vaginoplastie.
  • La satisfaction par rapport à son propre corps et ses organes génitaux est associée à une meilleure capacité orgasmique
33
Q

Dysfonctions sexuelles chez les personnes trans: qu’en est-il des troubles lié à la douleur génito-pelvienne ou à la pénétration chez les hommes trans/transmasc ? (4)

A
  • Parmi les répondants d’un sondage, environ 10% déclarent des douleurs vulvaires. Parmi ceux-ci, environ 62% sont actuellement sous hormonothérapie (testostérone)
  • Changements génitaux connus associés à la prise de testostérone : hypertrophie clitoridienne, l’atrophie vaginale et diminution de l’épaisseur de l’épithélium vaginal.
  • La douleur vulvaire peut provoquer ou maintenir une dysphorie importante chez les personnes trans (double sentiment de « ne pas fit in » )
  • Près de 4x plus de douleurs après les relations sexuelles chez les hommes trans ayant reçu une phalloplastie.
34
Q

Dysfonctions sexuelles chez les personnes trans: qu’en est-il des troubles lié à la douleur génito-pelvienne ou à la pénétration chez les femmes trans/transfem ? (3)

A
  • Une étude montre qu’environ 27% des femmes trans ressentent des douleurs pendant les relations sexuelles et environ 17% ressentent des douleurs après les rapports sexuels.
  • Les femmes trans ayant reçu une chirurgie (vaginoplastie) ressentent beaucoup plus de douleurs pendant les rapports sexuels par rapport aux femmes trans sous hormonothérapie sans chirurgie.
  • Changements génitaux associés: + cicatrices intravaginales ou manque de dilatation vaginale au cours de la première année postopératoire
35
Q

Quelle la prévalence des personnes intersexes dans la population?

A

2%

36
Q

Nommes les 4 informations importantes à retenir sur la réalité des personnes intersexes.

A
  • Les personnes intersexes sont extrêmement différentes entres elles (autant génotype et phénotype), il est donc difficile de faire de généralités
  • Difficultés dépendent selon les chirurgies / mutilations génitales subies.
  • Plusieurs ne savent pas qu’iels sont intersexes avant d’essayer d’avoir des enfants.
  • Plusieurs ne savent pas avoir subi des chirurgies / mutilations d’assignation de sexe en enfance.
37
Q

Une étude réalisée auprès de 39 individus intersexes, dont 28 sexuellement actifs·ves. Nommes les 2 conclusions de l’étude.

A
  • 100% des personnes actives sexuellement présentaient des difficultés sexuelles
  • Surtout chez les celleux ayant subies une chirurgie clitoridienne en enfance → anorgasmie
38
Q

Sexualité entre personnes possédant un vagin : quelle est la prévalence du trouble de l’intérêt ou de l’excitation sexuelle et trouble de l’orgasme.

A

Moins prévalent chez femmes lesbiennes cis que chez femmes hétérosexuelles cis
→ Détresse significative moins élevée
→ Activité sexuelle plus élevée, plus longue et plus variée (baisers, fantasmes, masturbation, sexe oral, sexe vaginal, sexe anal etc.)

39
Q

Sexualité entre personnes possédant un vagin, trouble de l’intérêt ou de l’excitation sexuelle et trouble de l’orgasme: Lesbian bed death: mythe ou réalité?

A

Diminution + accrue de l’activité sexuelle que les couples hétéros
→ Toutefois, niveau de satisfaction stable.
→ Pourquoi? : Maintien et augmentation d’actes sexuels/affectifs qui contribuent à la connexion émotionnelle et moins reconnus par la littérature

40
Q

Sexualité entre personnes possédant un vagin, trouble de l’intérêt ou de l’excitation sexuelle et trouble de l’orgasme: chez les femmes lesbiennes cis et les femmes hétéros cis, la diminution du désir sexuel post-ménopause similaire, MAIS…

A

Le niveau satisfaction sexuelle serait + maintenu chez les femmes lesbiennes cis que les femmes hétéro cis
Parce qu’il y a moins de pathologisation de la baisse du désir de la part de la partenaire

41
Q

Vrai ou faux
Les femmes lesbiennes cis ne pratiquent pas la pénétration vaginale ou anale

A

Faux!
Environ 70% des femmes lesbiennes cis rapportent pratiquer entre elles la pénétration vaginale et 20% rapportent pratiquer la pénétration anale
→ il est important de ne pas écarter la possibilité de douleurs liées à la pénétration!

42
Q

Sexualité entre personnes possédant un vagin, : qu’en est-il du trouble lié à la douleur génito-pelvienne ou à la pénétration? (3)

A
  • Zones douloureuses ne diffèrent pas entre femmes lesbiennes et hétéros
  • Niveau comparable ou plus faible de douleur chez lesbiennes cis versus hétéros cis
  • MAIS Moins de détresse chez couple lesbien: satisfaction plus élevée pour symptômes similaire = rôle de la communication
43
Q

Sexualité entre personnes possédant un pénis : qu’en est-il de la diminution du désir sexuel? (2)

A
  • Peu ou pas de différence significative entre hommes cis hétéros et HARSAH
  • MAIS caractéristiques différentes à considérer dans l’évaluation
44
Q

Sexualité entre personnes possédant un pénis, diminution du désir sexuel : quelles caractéristiques différentes doit-on considérer dans l’évaluation? (3)

A

1) Activité sexuelle + fréquente et avec plus de partenaires différents
2) Plus de couples non monogames : Augmente la difficulté à s’accorder au désir sexuel de son.ses partenaire.s
3) Déclin moins important de la sexualité avec le temps : Oui la testostérone baisse avec le temps et amènent ses conséquences normales, mais ce n’est pas nécessairement qqch auquel on veut s’habituer

45
Q

Sexualité entre personnes possédant un pénis : qu’en est-il des troubles érectiles (2)

A
  • Prévalence plus élevée chez les HARSAH (jusqu’à 2X)
  • Probablement causé par l’anxiété de performance
46
Q

Sexualité entre personnes possédant un pénis, trouble érectile : quels éléments peuvent alimentés une anxiété de performance? (3)

A
  • Comparaison entre partenaires
  • Rigidité pénienne nécessaire aux rapports anaux
  • Variabilité dans les relations intimes (+ partenaires, - longtemps) : L’anxiété du départ n’aurait pas le temps de disparaitre graduellement
47
Q

Sexualité entre personnes possédant un pénis : qu’en est-il des éjaculations précoces et retardées (2)

A
  • Prévalence moins élevée chez les HARSAH
  • Éjaculation retardée moins prévalente : stimulation plus fréquente de la prostate = atout
    Bémol : Peu ou pas de données…
48
Q

Qu’est-ce que l’anodyspareunie?

A

Douleur anale environ 75% du temps et anticipation de la douleur

49
Q

Sexualité entre personnes possédant un pénis : qu’en est-il des douleurs sexuelles (3)

A
  • Prévalence plus élevée de douleurs sexuelles
  • Prévalence à vie d’environ 14%
  • Causé par l’étroitesse du sphincter anal, absence de lubrification naturelle, etc.
50
Q

Que doit-on retenir sur le sujet des douleurs sexuels chez les HARSAH

A

Attention à ne pas banaliser la douleur liée à la pénétration anale, mais ne pas catastrophiser ça non plus
ET surtout, ne pas dire « bin arrête si ça te fait mal… »

51
Q

Sexualité entre personnes possédant un pénis : qu’en est-il des facteurs de risque

A
  • Facteurs de risques additionnels pour les HARSAH
52
Q

Qu’est-ce que l’asexualité?

A

Orientation sexuelle qui se caractérise par l’absence ou un niveau faible d’attirance sexuelle envers d’autres personnes
**Il existe tout un spectre quant au besoin de s’engager dans des activités sexuelles seul.e et/ou avec partenaire.s

53
Q

Donne 2 raisons pour lesquelles les personnes asexuelles sont à risque de vivre de la détresse.

A
  • Statut de double minorité → ne pas appartenir à la culture hétérosexuelle prédominante NI à la culture sexuelle prédominante au sein de la communauté LGBTQ (isolement et sentiment de devoir s’effacer)
  • Historique de coercition sexuelle et relations non-consentantes à considérer
54
Q

Quel mécanisme est souvent documenté quand on cherche à expliquer les difficultés sexuelles chez les personnes LGBTQ+

A

Le stress minoritaire

55
Q

Meyer (2003) conceptualise le modèle de stress des minorités selon trois processus différents. Nomme-les.

A
  • Externe → Événements stressants comme les expériences de victimisation ou de discrimination liées à l’orientation sexuelle (l’environnement est source de discrimination)
  • Trans/Homophobie intériorisée → phobie tournée contre soi-même / honte profonde de son orientation sexuelle ou identité de genre
  • Attentes internes de victimisation/discrimination → Croyance que l’environnement aura systématiquement des comportements stigmatisants (dissimulation, self-concealing)
56
Q

iQu’est-ce que l’hétéronormativité /cissexisme? (2)

A
  • Affirmation de l’hétérosexualité/cissexualité comme norme sociale ou comme étant supérieure aux autres identités de genre/orientations sexuelles
  • Pratiques sociales qui occultent la diversité des orientations et des identités sexuelles dans les représentations courantes, dans les relations et les institutions sociales, entre autres en tenant pour acquis que tout le monde est hétérosexuel ou cisgenre
57
Q

Qu’est-ce que l’homophobie intériorisée & féminophobie?

A

Homophobie tournée contre soi-même (sentiments de honte, peut inclure de la discrimination envers les personnes plus affichées)

58
Q

Comment chez les personnes de la diversité sexuelle et de genre l’homophobie intériorisée & féminophobie peuvent se traduire? (3)

A
  • Chez les personnes trans: adopter au maximum le comportement attendu sur la base du sexe assigné à la naissance : Ex. être le plus féminine possible pour éviter que l’identité de genre masculine ne soit ressentie et perceptible, Peur d’être ambigu donc on se moule grandement aux rôles et stéréotypes de genre
  • Sur GrindR (application de rencontre pour HARSAH) il est fréquent de lire NO FEM faisant référence à « pas d’hommes efféminés »
  • Chez les FARSAF: peur de paraitre « trop » féminine et d’être considérée comme une lesbienne non-légitime, remise en question par autrui
59
Q

Les personnes LGBTQ+ sont … à risque de vivre une ou plusieurs formes d’agression

A

plus

60
Q

Nomme les types d’agressions vécues par les personnes LGBTQ+ (3)

A
  • Agression psychologique
  • Agression sexuelle
  • Agression physique
61
Q

Chez les personnes LGBTQ+, quelles formes peuvent prendre l’agression psychologique(2)

A
  • Menace de dévoiler l’orientation
  • Intimidation et exclusion sociale accrue en milieu scolaire
62
Q

Quelle est la prévalence des personnes LGBTQ+ qui ont été victimes d’une agression sexuelle

A
  • 63% des individus issus des minorités sexuelles rapportent avoir vécu une agression sexuelle au cours de leur vie
    ** Les taux sont plus élevés chez les femmes bisexuelles et lesbiennes (chez les personnes trans également : Femme trans = objectification, Homme trans = façon de nier son identité de genre (viol de conversion))
63
Q

Nomme la prévalence des personnes LGBTQ+ qui ont été victimes d’une agression physique

A
  • Violence dans les relations intimes: 43,5 % des étudiants LGBTQ ont rapporté de la violence dans leurs fréquentations au cours des 12 derniers mois
  • Prévalences comparables aux personnes hétérosexuelles MAIS + de répercussions négatives (Moins de recherche d’aide, communauté interreliée, peur de dénoncer)
64
Q

Quelles sont les manifestations observables en contextes cliniques des répercussions psychologiques de la cishétéronormativité et des violences envers les personnes LBGTQ+ (5)

A
  • Sentiment de honte qui freine l’envie d’affirmation
  • Méfiance (p.ex., peser ses mots, dévoilement limité, attitude défensive)
  • Difficultés identitaires (peur d’explorer ce que l’on aime)
  • Peur d’être perçu.e comme étant LGBTQ+ (ou pas assez pour l’exprimer)
  • Difficultés à affirmer ses relations intimes et amoureuses
65
Q

Comparativement aux jeunes hétérosexuel-le-s, les jeunes LGBTQ+ ou en questionnement indiquent des niveaux plus élevés de…

A

comportements sexuels à risque (p.ex., partenaire inconnu, absence de protection), consommation de drogue et d’alcool, et d’absentéisme scolaire

66
Q

Comparativement aux jeunes hétérosexuel-le-s, les jeunes LGBTQ+ ou en questionnement indiquent des niveaux plus élevés de comportements sexuels à risque (p.ex., partenaire inconnu, absence de protection), consommation de drogue et d’alcool, et d’absentéisme scolaire. Pourquoi? (2)

A
  • Plus de détresse vécue = stratégies de coping : réduit la tension
  • Éducation à la sexualité cishétéronormative = pas de repères
67
Q

Quelles sont les pistes d’intervention sexologique pour l’intervention auprès de personne LGBTQ+ (4)

A
  • Laisser l’espace à la personne pour se déployer (dans tous ses questionnements!) : Respecter le besoin de s’émanciper d’une case et d’avoir une complexité qui nous est propre
  • Créer un lien de confiance et un filet de sécurité (Attention à la re-traumatisation, réseau parfois restreint)
  • Favoriser l’empowerment (Souligner les forces personnelles, Client.e = l’expert.e de sa réalité)
  • Faire usage de discrétion et de jugement clinique (Ce n’est pas parce que l’on comprend/identifie quelque chose chez le.la client.e que ce sera thérapeutique de lui communiquer!, Respecter le rythme et l’agentivité de la personne)
68
Q

Qu’est-ce que le Chemsex

A

Participation à des activités sexuelles sous l’influence de substances

69
Q

La consommation de quelles drogues serait plus fréquentes chez les HARSAH lors de relations sexuelles

A

La consommation de drogues stimulantes (Crystal Meth, Cocaïne, GHB, MDMA)

70
Q

Qu’est-ce que des poppers, comment ça fonctionne et quel est son avantage?

A

Poppers: nitrites d’alkyle
- Inhalation directe ou ambiante
- Effets: relaxant, euphorisant, propriété vasodilatatrice, désinhibition
- Avantages: facilite la pénétration anale réceptive et atténue la douleur

71
Q

Quels sont les risques reliés à la consommation de poppers? (3)

A
  • Plus d’activités sexuelles non-protégées
  • Danger de dépasser la limite de son confort physique et douleur non-désirée (p.ex., douleur rectale, abrasions au pénis)
  • Peut servir de panacée pour un trouble du désir, sans toutefois régler le problème
72
Q

Quel est l’effet de la prise d’anabolisants sur la fonction sexuelle?

A

Les anabolisants qui nuisent à la fonction érectile

73
Q

Pourquoi la prise d’anabolisants est un sujet que l’on doit prendre un considération chez les hommes homosexuels? (4)

A
  • Corps musclé = Norme esthétique autant pour les hommes hétérosexuels que homosexuels
  • MAIS Le phénomène serait + présent dans la communauté gaie
  • Les hommes gais et bisexuels seraient généralement moins satisfaits de leur masse musculaire, désireraient être plus musclés
  • L’insatisfaction corporelle accrue serait associée à une plus grande prise d’anabolisants qui nuisent à la fonction érectile
74
Q

Il existe 2 trajectoires que l’on constate souvent quand la prise de substance commence à affecter la sexualité. Quelles sont les 2 troubles qui en résultent?

A
  • Trouble du désir
  • Difficultés érectiles
75
Q

Il existe 2 trajectoires que l’on constate souvent quand la prise de substance commence à affecter la sexualité. Explique les étapes de la trajectoire qui résulte en un trouble du désir.

A
  1. Consommation de drogues
  2. Changement des neurotransmetteurs (Sérotonine, Dopamine)
  3. Changement de l’humeur les jours suivant la consommation (irritabilité, dépression)
  4. Trouble du désir suivant les changements neurochimiques
76
Q

Il existe 2 trajectoires que l’on constate souvent quand la prise de substance commence à affecter la sexualité. Explique les étapes de la trajectoire qui résulte en des difficultés érectiles.

A

1- Consommation de drogues
2- Changement dans la pression artérielle et muqueuse plus sèche qui peuvent causer de la douleur
3- Difficultés érectiles
4 - Difficulté à mettre un condom
5- Relations sexuelles non-protégées ou plus “bottom”, ou évitement

77
Q

Quelles sont les éléments à garder en tête lorsqu’on intervient au près d’une personne qui consomme en contexte sexuel? (4)

A
  • 1ère question : Pourquoi la personne consomme-t-elle en contexte de sexualité?
  • Avantages/coûts pour elle à le faire (liste de pour/contre) : Si la personne sent que c’est son choix, moins d’impuissance/frustration
  • Ne pas sous-estimer la centralité du plaisir pour certain.e.s (ex. : pour certain.e.s = plus d’énergie, plus facile de connecter avec autrui, plus facile de s’accepter en tant que personne, pousser ses limites, vivre de nouvelles expériences et sensations = Y a-t-il d’autres moyens d’obtenir ces mêmes avantages?)
  • Services actuels ne prennent pas toujours en compte les besoins des personnes (Pour certain.e.s, l’arrêt de consommation = perte de la sexualité. AINSI il faut fournir les moyens d’avoir une sexualité la plus sécuritaire possible selon les choix de la personne (réduction des risques))