Cours 12 Flashcards
(33 cards)
Pourquoi certaines personnes deviennent dépendantes aux drogues (3 raisons)?
- Potentiel addictogène varie selon la substance consommée : toutes les substances addictogènes ↑ la libération de la dopamine dans le circuit de la récompense
- Tempérament impulsif plus prononcé de certains individus : haut niveau d’impulsivité prédispose au développement de compulsions
- Dysfonctionnement du système de la récompense d’origine génétique :
traitement de l’information défaillant au niveau des réseaux reliant le striatum au cxPréf
Qu’est-ce que l’impulsivité et quel est le circuit sous-jacent ?
Impulsivité = incapacité à interrompre l’initiation de l’action
Circuit du striatum VENTRAL – thalamus – cxpréf VENTROMÉDIAN – striatum ventral
Qu’est-ce que la compulsivité et quel est le circuit sous-jacent?
Compulsivité = incapacité à finaliser l’action en cours
Circuit du striatum DORAL – thalamus – cxpréf ORBITOFRONTAL – striatm dorsal
Quelle est l’explication neurochimique sous-jacente au passage de la consommation à l’addiction (dépendance)?
*Quand les drogues sont prises de façon fréquente, la consommation impulsive peut impliquer le système des habitudes chez les personnes prédisposées → entraîne cascade neuroadaptative du circuit du striatum VENTRAL à DORSAL → conduit au manque, au craving et à l’obsession = initie le cercle vicieux de l’addiction
* C’est la migration du système ventral vers le système dorsal qui supporte le passage vers l’addiction.
*hypofrontalité fonctionnelle équivalente chez les toxicomanes à celle retrouvée dans la SZ ou les TCC … mais réversibilité possible quand on arrête la substance
Quels sont les mécanismes d’action de l’alcool?
- Effet inhibiteur du GABA par modulation allostérique positive du récepteur postsynaptique GABAA Cette MAP s’exerce spécialement sur le récepteur GABAA de soustype δ.
- Blocage des récepteurs GABAB présynaptiques
* Antagonisme des récepteurs GABAB présynaptiques empêche le contrôle (inhibition) sur la libération du GABA dans espace synaptique. ⇢. DONC: Libération GABA - ¯ Libération de glutamate et donc réduit la neurotransmission excitatrice au niveau des synapses glutamatergiques.
* En effet, ALCOOL inhibe les récepteurs glutamatergiques métabotropes (mGluR) et les canaux calcium à voltage-dépendant présents au niveau présynaptique: cette action empêche la libération du glutamate. - ALCOOL peut aussi réduire directement ou indirectement l’action du glutamate au niveau
des récepteurs NMDA et mGluR au niveau post-synaptique.
Substance à effet biphasique : induit à la fois une sédation et une stimulation, selon la dose (Marczinski, 2014)
Quelle est l’action à long terme de l’alcool sur la chimie cérébrale?
*L’alcool cause une augmentation de la rigidité de la membrane cellulaire du neurone.
*Cela a pour effet :
1. De réguler à la hausse les récepteurs NMDA ( des récepteurs NMDA du glutamate) DONC: activité du glutamate Þ agitation
2. De réguler à la baisse les récepteurs GABAergiques (¯ récepteurs du GABA) DONC : ¯ activité du GABA Þ agitation
Quels sont les effets de l’alcool sur le circuit de la récompense (causes neurochimiques du renforcement) ?
- Transmission GABA au niveau de l’aire tegmentale ventrale.
- ¯ Transmission glutamate dans aire tegmentale ventrale et noyau accumbens via action inhibitrice présynaptique (récepteurs glutamate métabotropes) et sur les canaux calcium à voltage-dépendant.
- Action sur les récepteurs des opiacés µ* (mu) de l’aire tegmentale ventrale qui entraînerait la libération de la dopamine dans le noyau accumbens soit en agissant directement sur les récepteurs µ ou en libération d’enképhaline (opioïde endogène). Cause l’euphorie.
* Action sur le GABA et glutamate dans l’ATV via interneurones.
Quels sont les symptômes de retraits de l’alcool et quelle est l’explication neurochimique sous-jacente ?
- Les changements liés à la consommation chronique causent donc une excitation, mais aussi longtemps que l’alcool est consommé, l’excitation est contrecarrée par les effets inhibiteurs décrits précédemment. * Quand il y a un arrêt de la consommation = effet excitateur prédomine avec :
1. Tremblements (6-8h après l’arrêt)
2. Anxiété et agitation
3. Irritabilité
4. Insomnie et cauchemars
5. HTO, tachycardie
6. Photophobie
7. Maux de tête, fatigue
8. Inconfort abdominal, crampes abdominales
9. Nausées/vomissements
10. Perturbations perceptuelles (psychose)
11. Convulsions
12. Delirium tremens (cas sévère)
Nommer quelques effets immédiats de l’alcool et des effets de l’alcoolisme chronique.
- ¯Attention
- ¯ Mémoire
- Changements de
l’humeur - Somnolence
- Incoordination motrice
chronique:
Volume de l’hippocampe ++ et volume cérébral en général
¯ Volume du cervelet
Syndrome de Korsakoff
Dépression majeure
Chute et TCC
Cirrhose du fois – POURQUOI?
ROH = métabolisée par le foie
Nommer 7 maladies ou conditions reliées à la consommation à risque d’alcool et 5 systèmes affectés.
Autres troubles d’abus 7.
de substances
8.
Dommage cérébral
9. Maladie hépatique:
hépatite alcoolique, 10. cirrhose
11.
Plusieurs types de
cancer: bouche, gorge, estomac, etc… 12.
Pancréatite
13.
Troubles de santé mentale Suicide
Ulcères d’estomac
Hypertension artérielle
AVC
Maladie cardiovasculaire Diabète de type-2
(insulino-résistance)
Maladies transmises sexuellement
- Système immunitaire
- Stress
- Digestion
- Cœur, sang, poumons
- Cerveau : mémoire, cognition
- Système endocrinien
- Système musculaire
- Fertilité
- Système dermatologique
- Développement
Nommer 3 opioïdes endogènes, leurs récepteurs et le noyau par lequel ils sont produits.
Récepteurs (delta). = abondants dans le système opioides μ (mu), κ (kappa), δ:
Enképhalines
Endorphines
Dynorphineslimbique et les régions corticales
Ils sont libérés par des neurones prenant naissance au niveau du noyau arqué qui se projette à la fois dans l’aire tegmentale ventrale et le noyau accumbens (à l’origine du circuit de la récompense).
Sont sécrétés entre autres quand on se blesse et/ou quand nous avons mal.
Nommer 5 opiacés pouvant être prescrits et 2 opiacés de rue ainsi que leur mode d’action et l’indication médicale.
Oxycodone
Hydromorphone
Fentanyl
Morphine
Codéine
De rue
Opioïdes exogènes drogues dites dures
Héroïne
Opium
Ø AGONISTES des récepteurs opioïdes μ (mu), κ (kappa), δ (delta), et plus particulièrement sur les sites μ (mu). Ø Quelle indication (médicale) ? traitement de la douleur sévère et/ou chronique
Quelles sont les conséquences d’une prise chronique d’opiacés pouvant aller jusqu’à la surdose ?
- Tolérance : les récepteurs opioïdes s’adaptent très rapidement à l’administration chroniques d’opiacés → deviennent moins sensibles aux effets agonistes des opiacés.
CONSÉQUENCE : ↑ doses - Dépendance : besoin d’augmenter la dose sans cesse pour soulager la douleur ou retrouver l’état d’euphorie → danger de surdose
Surdose = dépression respiratoire et coma
Quels sont les symptômes associés au syndrome de sevrage ?
- Dysphorie, anxiété, irritabilité
- Mydriase
- Rhinorrée
- Crampes musculaires
- Signes d’hyperactivation du système nerveux autonome: tachycardie, tremblements, hypersudation
- Pilo-érection de type «chair de poule», frissons
- Ressenti subjectif est terrifiant: raison pour laquelle le toxicomane cherche à redémarrer la consommation au 1er signe de sevrage, besoin urgent de reprendre une dose
- Premier 24h : ↑ TA, fréquence respiration et température, diarrhée, no/no
Point culminant du sevrage : 2-3 jours post dernière dose. Crise est généralement résolue entre 7 et 10 jours Si abstinence totale.
Quels sont les symptômes associés au syndrome de sevrage ?
- Dysphorie, anxiété, irritabilité
- Mydriase
- Rhinorrée
- Crampes musculaires
- Signes d’hyperactivation du système nerveux autonome: tachycardie, tremblements, hypersudation
- Pilo-érection de type «chair de poule», frissons
- Ressenti subjectif est terrifiant: raison pour laquelle le toxicomane cherche à redémarrer la consommation au 1er signe de sevrage, besoin urgent de reprendre une dose
- Premier 24h : ↑ TA, fréquence respiration et température, diarrhée, no/no
Point culminant du sevrage : 2-3 jours post dernière dose. Crise est généralement résolue entre 7 et 10 jours Si abstinence totale.
Nommer 2 traitements pour la dépendance aux opiacés ?
Naloxone/Naltrexone Antagoniste des récepteurs opioïdes µ
* Traitement des surdoses
* Bloque les effets plaisants et engendre un effet de manque drastique
Suboxone : buprénorphine + naloxone Composé mixte agoniste et antagoniste des opioïdes
* Traitement de maintien
* Inhibe l’euphorie associée
* Tentatives d’abus sont très déplaisantes : idéal pour diminuer rechute
Quel est le mode d’action du cannabis?
Principe actif du cannabis= Tétrahydrocannabinol (le THC)
Le THC est donc un AGONISTE des récepteurs cannabinoïdes CB1* et CB2*.
*Les récepteurs CB1 ® présents au niveau du système limbique
*Rôle dans régulation des émotions
*Interaction avec système DA mésolimbique (substrat des effets renforçateurs). Le cannabis stimule la libération de DA dans le système de la récompense mésolimbique.
*Présence de récepteurs CB1 dans le thalamus: en lien avec altérations sensorielles rapportées par usagés.
*Les récepteurs CB2 ® présents sur les cellules immunitaires.
Quel est le mode d’action du cannabis?
Principe actif du cannabis= Tétrahydrocannabinol (le THC)
Le THC est donc un AGONISTE des récepteurs cannabinoïdes CB1* et CB2*.
*Les récepteurs CB1 ® présents au niveau du système limbique
*Rôle dans régulation des émotions
*Interaction avec système DA mésolimbique (substrat des effets renforçateurs). Le cannabis stimule la libération de DA dans le système de la récompense mésolimbique.
*Présence de récepteurs CB1 dans le thalamus: en lien avec altérations sensorielles rapportées par usagés.
*Les récepteurs CB2 ® présents sur les cellules immunitaires.
Quels sont les effets du cannabis à doses habituelles?
- Sensation de bien-être
- Sensation de détente (relaxation)effets
- Sensation de communion avec les pairs
- Une modification de la temporalité: confusion entre le passé et le présent
- Ralentissement de la vitesse du traitement de l’information (augmentation du temps de réaction; diminution des réflexes)
- Amnésie antérograde relative
- Impression d’avoir un niveau supérieur de perception
- Certains expérimentent: dysphorie, anxiété, agitation et suspicion (paranoïa)
Quels sont les effets/risques du cannabis à fortes doses ?
- État de panique
- Labilité émotionnelle
- Délires aigus
- Épisode psychotique (rare)
Quels sont les effets/risques du cannabis à fortes doses ?
- État de panique
- Labilité émotionnelle
- Délires aigus
- Épisode psychotique (rare)
Quels sont les effets d’un usage chronique du cannabis ?
risque d’émergence de la schizophrénie
Exacerbation d’une schizophrénie
Syndrome amotivationnel survient dans les cas où il y a une consommation quotidienne massive
Plusieurs autres effets sur la santé : gain de poids, bronchite, yeux injectés de sang, apathie, pensée brumeuse, jugement altéré, modification des taux de testostérone, augmentation du risque de dépression et d’anxiété, risque pendant la grossesse et l’allaitement, risque de cancer (cigarettes de cannabis), augmentation des sx psychiatriques
Quelles indications MÉDICALES pour le cannabis?
- Combattre la perte d’appétit liée au SIDA
- Combattre les nausées et vomissements associés à la chimiothérapie anticancéreuse (Nabilone)
- Traitement de la spasticité dans sclérose en plaques
- Indication de 3ième ligne pour traitement de la douleur aiguë ou chronique, et neuropathique chronique causée par la sclérose en plaques, le VIH (SIDA)
Pouvez-vous nommer quelques hallucinogènes?
Kétamine
LSD
Mescaline
PCP
MDMA, ecstasy
Tryptamines