Cours 2 Flashcards
(32 cards)
Qu’est-ce que la classification?
Placer des objets dans des catégories distinctes, ou sous-groupes, à partir de certaines règles
Dans l’approche dimensionnelle, que classifie-t-on?
Des items (cognitions, émotions, sentiments, attitudes, comportements, pratiques parentales, etc.)
On classifie des items pour former des…
Des dimensions, ou construits latents, ou traits latents
Qu’est-ce qu’on cherche dans l’analyse factorielle?
On cherche une structure factorielle qui permet de classifier tous les items qui définissent le (ou les) construit d’intérêt dans des dimensions qu’on veut mutuellement exclusives (non-corrélées)
Pourquoi dit-on que les dimensions ou traits sont bipolaires?
C’est parce qu’on identifie des différences entre les individus le long d’un continuum. Il est assumé que tous les individus « possèdent» le trait, mais à divers degrés. On identifie donc des différences quantitatives entre les personnes (du pôle positif/socialement acceptable au pôle négatif/socialement inacceptable)
Avec l’approche dimensionnelle, on doit choisir un *** pour déterminer si un niveau (i.e. un score) est normal ou «anormal».
Un critère
Pourquoi est-ce qu’on classifie des individus?
On classifie des individus pour former des types, ou prototypes, ou profils latents ou classes latentes. (On ne veut pas de regroupements d’items, mais des regroupements de personnes)
De quelles façons les regroupements de personnes (ou types) peuvent être établis?
1) Sur une base exclusivement théorique (c’est souvent le cas)
2) À partir des connaissances tirées des résultats de la littérature scientifique (c’est parfois le cas)
3) Sur une base empirique (c’est plus rarement le cas)
Pourquoi est-ce qu’on identifie des différences qualitatives entre les personnes?
On cherche une classification, ou une typologie (appelée parfois taxinomie) qui permet de classifier tous les individus d’une population ou d’un échantillon dans des catégories discrètes, c’est-à-dire mutuellement exclusives.
Quels sont les problèmes avec la validité des diagnostics du DSM?
1) La complexité de l’adaptation humaine fait qu’il est souvent irréaliste de dichotomiser (diviser) (perd sévérité).
2) Tous les symptômes pertinents ne sont pas nécessairement présents dans la liste préétablie.
3) Problèmes avec algorithmes de classification.
Comment différencier l’évaluation du dépistage?
1) Le dépistage veut prédire des problèmes pas encore présents ou pas encore cliniquement graves.
2) L’évaluation est demandée lorsqu’un problème est présent ou fortement suspecté et on veut clarifier sa nature et sa gravité.
Comment différencier un trouble d’un diagnostic?
1) Le trouble est la condition clinique d’un.e patient.e
2) Le diagnostic est l’étiquette qui représente l’information à propos de cette condition suite à une évaluation diagnostique.
Comment différencier un diagnostic d’une hypothèse clinique/diagnostique?
1) Diagnostic: Assignation formelle d’un individu dans une catégorie d’un système de classification (e.g., DSM-5)
2) Hypothèse diagnostique: Hypothèse de travail clinique servant à faire une conceptualisation de cas et à guider l’intervention (peut être dérivée des mêmes critères)
- Une hypothèse diagnostique est ouverte; elle peut changer en cours d’intervention suite à l’ajout de nouvelles informations cliniques ou suite à la réaction de l’intervention.
Qu’est-ce qu’un pronostic?
C’est un jugement porté sur l’évolution, la durée ou la stabilité d’une condition clinique et les conséquences futures dans le cas où aucune intervention ne serait effectuée.
Que faut-il connaitre pour établir un pronostic valide et fiable?
1) Continuité/Stabilité de la condition clique ou trouble
2) Facteurs de risque, d’aggravation, de persistance et de récidive/rechute
3) Facteurs de protection et de désistement
Qu’est-ce qu’un diagnostic différentiel?
Processus complexe en 4 grandes étapes
1) Sommes-nous vraiment en présence d’un problème, d’une psychopathologie, ou est-ce un problème contextuel ou réactionnel transitoire?
2) Considérer explicitement différentes hypothèses diagnostiques plausibles.
3) Décider quelle est l’hypothèse diagnostique principale à partir du cadre théorique choisi, des données cliniques recueillies et surtout, du niveau d’urgence.
4) Établir une hypothèse pronostique.
Qu’est-ce que la comorbidité?
Terme médical qui signifie la présence simultanée de deux (ou plus) diagnostics chez un individu.
- Pour les tenants de l’approche dimensionnelle, on utilise plus souvent le terme co-occurence.
- À noter qu’en évaluation clinique ou psychoéducative, on tente d’expliquer le pourquoi de la comorbidité autant que celui du diagnostic principal.
Qu’est-ce qu’une évaluation diagnostique?
- L’objectif est explicitement de poser un diagnostic.
- Ne s’intéresse généralement pas aux causes ni aux processus expliquant le pourquoi du problème.
- Les psychoed. ne peuvent pas légalement poser un diagnostic, mais peuvent collaborer à une évaluation diagnostique (appréciation, contribution).
Qu’est-ce qu’une évaluation fonctionnelle?
- L’objectif de l’évaluation est de collecter des données afin d’aider à comprendre les processus explicatifs (i.e., facteurs de risque et de protection, mécanismes de développement, trajectoire) et les fonctions d’un problème d’adaptation.
Quel est le point de départ d’une évaluation?
Ça doit toujours être le motif de référence.
Quel est l’objectif de l’évaluation en psychoéducation?
- Appréciation de la nature et sévérité des problèmes d’adaptation et des facteurs et processus explicatifs.
- Estimer le potentiel adaptatif (PAD).
- Proposer un plan d’intervention (PI).
Selon le modèle compréhensif d’évaluation (MCÉ), conceptuellement, l’évaluation doit être:
1) Multidimensionnelle: Multiples dimensions de l’adaptation doivent être évaluées.
2) Multi-contextuelle (Multiniveau): Multiples contextes dans lesquels l’individu évolue doivent être évalués.
3) Dynamique (Développementale): Ce sont les processus de développement qui s’opérationnalisent par les interactions entre les dimensions et les contextes qui sont importantes.
Dans l’évaluation multiniveau, quels sont les deux types de contextes qu’on met de l’avant?
1) Contextes distaux: Statut socioéconomique, communauté (ou quartier), culture (valeurs, croyances partagées), etc.
2) Contextes proximaux: Structure familiale, pratiques parentales, relations avec les pairs, relations avec les enseignants, activités routinières, etc.
En évaluation psychoéducative, on se concentre sur les contextes proximaux, plus propices au changement.
En somme, il faut une approche écosystémique de l’évaluation. La psychoéducation met de l’avant l’importance de l’environnement (e.g., PEX)
Vrai ou faux? Ce n’est pas tant les niveaux sur les dimensions individuelles ou contextuelles évaluées qui sont importantes, mais plutôt les interactions entre tous ces éléments pour un individu en particulier… et à travers le temps.
Vrai.
- Dans un rapport d’évaluation psychoéducative, l’anamnèse est ipso facto de nature développementale.
- Les sections clés d’un rapport que sont la synthèse clinique et le jugement clinique sont aussi par la force des choses développementales.