Cours 2-3 : Approche psychodynamique et psychanalytique : conception freudienne de la personnalité Flashcards

1
Q

Quel était le contexte lors de l’émergence de la théorie psychanalytique de Freud ?

A
  • On repproche la sur-analyse de la sexualité, mais la sexualité, à l’époque, était refoulée à cause du contexte religieux ;
  • Après guerre : élan de vie, questions sur les pulsions sexuelles, les désirs, etc.
  • La théorie freudienne semble décalée du climat social actuel. C’est pourquoi nous devons replacer sa théorie dans le contexte de l’époque.
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2
Q

Qu’est-ce que l’approche psychanalatique ?

A
  • Une conception de la vie psychique
  • Place du rêve et du fantasme dans la compréhension de la vie psychique (comme voie d’accès à l’inconscient)
  • Le symptôme exprime et cache en même temps une problématique psychique propre à l’individu (notion de conflit
  • La notion de conflit interne est au centre de la compréhension de la souffrance psychique
  • Pas de séparation entre normalité et pathologie, mais plutôt un continuum.
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3
Q

Pourquoi ne s’attaquons jamais directement au symptôme ?

A

Le symptôme :

  • est associé à un conflit intérieur ;
  • est une tentative de guérir le conflit ;
  • a un sens et nous cherchons à comprendre la source du symptôme.

Avec l’approche psychanalytique, on ne s’attaque jamais au symptôme, car le symptôme est une tentative de résoudre le problème / un mécanisme de défense (il est là pour une raison).

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4
Q

Qu-est ce qu’un conflit intérieur ?

A

Apparaissent quand les désirs du Ça et les règles du Surmoi ne coïncident pas.

Ne pas se permettre de vivre quelque chose que nous vivons déjà. (ex: je suis en couple, mais j’ai du désir pour quelqu’un d’autre)

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5
Q

L’être humain est fondamentalement :

A

conflictuel (désirs, idéaux, plaisir, devoirs, etc.)

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6
Q

L’aspect historique de l’inconscient :

A

l’enfance, avant l’enfance (la vie inconsciente de nos parents)
Ex : ma mère a perdu sa mère jeune et ça a teinté se manière d’agir avec moi.

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7
Q

L’approche psychanalytique fondée par Freud est à la fois :

A
  • Une théorie de la personnalité
  • Une méthode thérapeutique spécifique
  • Une méthode de recherche qui met en évidence le sens inconscient (à partir des associations libres du sujet)
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8
Q

Définissez Angoisse :

A

Sentiment de tension désagréable qui va provenir d’un flux d’excitation interne ou externe.

Ex :
- Angoisse externe : pandémie mondiale
- Angoisse interne : angoisser à cause d’une déprime
Rôle du MOI : diminuer l’angoisse.

Les mécanismes de défense permettent de diminuer l’angoisse.

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9
Q

En résumé (structure, processus, croissance & dév., pathologie et pathologie et changement thé.)

A
  • Structure : topique et dynamique (Inconscient, Préconscient, Conscient, Ça, Moi, Surmoi)
  • Processus : comment gérer les pulsions et l’angoisse, notamment par les mécanismes de défenses
  • Croissance et développement : traversée des stades psychosexuels organisées autour des zones érogènes du corps (conflits à résoudre)
  • Pathologie et changement thérapeutique : transfert, élaboration, appropriation subjective / c’est un continuum* entre la normalité et la psychopathologie
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10
Q

Quelles sont les deux structures (topiques) sur la personnalité ?

A
  1. Inconscient, préconscient et conscient

2. ÇA, MOI ET SURMOI

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11
Q

Décrivez la 1ère topique.

A

1er topique : Inconscient, préconscient et conscient

Dans l’appareil psychique inconscient, la censure protège les pulsions que la conscience ne souhaite pas traiter.

Dimension énergétique : quantité d’énergie qui monte selon les pulsions.

L’inconscient d’un point de vue topique : comment c’est organisé
• Le refoulement n’est pas une décision consciente et intentionnelle du patient
• Au départ, l’inconscient est vu comme un système autonome (première topique : inconscient, préconscient et conscient)
• Dans la seconde topique : l’inconscient est vu comme une qualité propre à chaque partie de l’appareil psychique (Moi, Ça, Surmoi)
• Le Ça est la partie la plus inconsciente.
• L’inconscient est hors temps, toujours actif, quel que soit l’âge
• L’inconscient se fait entendre en tant qu’autre qui parle en nous et nous surprend
• Dans une relation intersubjective, les productions inconscientes de l’autre stimulent les sources de mon inconscient et réciproquement.

  • Refoulement = inconscient
  • 1ère topique : gestion quantitative
  • 2e topique : gestion qualitative

Inconscient = sentiment d’un « autre » actif en nous-même.

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12
Q

Donnez un exemple que la rencontre de 2 inconscients s’entre stimuleraient :

A

La psy écourte une rencontre d’un patient inconsciemment, ce qui vient faire remonter une émotion qui a pu être analysée à la séance suivante (l’émotion étant un symptôme de l’inconscient)

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13
Q

Définissez les notions de transfert et de contre-transfert en clinique.

A
  • Transfert : ce que le patient fait vivre au Psy en partageant
  • Contre-transfert : ce que le Psy ressent à la réception de ce que le patient dit et ce qu’il lui repartage inconsciemment.
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14
Q

Décrivez la 2e topique.

A

2e topique : Ça, Moi et Surmoi

  • Ça : siège des pulsions innées et des désirs refoulés fonctionnement régit par le processus primaire, répond au principe de plaisir-déplaisir
  • Moi : se forme par différenciation du ça au contact de la réalité. Fonctionnement dominé par le processus secondaire. Répond au principe de réalité
  • Surmoi : intériorisation des interdits parentaux et culturels. De lui dépend l’estime de soi et la culpabilité
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15
Q

Décrivez le ÇA

A
  • Pulsions
  • Principe : Plaisir / déplaisir
  • Désirs refoulés
  • Besoins primaires
  • Processus primaire
  • « Je veux tout et maintenant »
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16
Q

Décrivez le MOI

A
  • Différenciation du ÇA au contact de la réalité
  • Processus secondaire
  • Principe : Réalité
  • On prend conscience des signaux extérieurs qui expliquent des situations : ceci crée des frustrations (le moi doit dealer avec)
  • Fonction d’adaptation aux impératif de la réalité (tout en ressentant les stimuli internes et externes)
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17
Q

Décrivez le SURMOI

A
  • Intériorisation des interdits et des idéaux
  • Survient lors du complexe d’Œdipe (interdit de l’inseste, du meurtre, de l’ordre social)
  • Estime de soi et culpabilité
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18
Q

Nommez une image qui représente l’interaction du surmoi, du moi et du ça.

A

Ça : eau qui bouille
Surmoi : couvercle qui empêche l’eau de sortir
Moi : tient le couvercle pour permettre à l’eau de bouillir sans qu’elle explose.

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19
Q

Décrivez l’inconscient selon un point de vue DYNAMIQUE.

A
  1. L’inconscient comme lieu et processus du refoulement
  2. Poussée des représentants pulsionnels, censure et refoulement, retour déguisé du refoulement
  3. Symptôme : compromis
  4. Le symptôme permet au refoulé de passer la barrière de la censure tout en étant partiellement masqué

Dans l’inconscient : une émotion refoulée. Si le conflit est trop grand, l’information refoulée sera ressortie plus tôt que tard.

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20
Q

Décrivez l’inconscient selon un point de vue ÉCONOMIQUE.

A

Régulation / gestion de la quantité (permet de ne pas vivre toutes les émotions, les stimuli en tout temps) : gestion de la quantité.

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21
Q

Définissez Psychodynamique.

A

L’humain est un être inconscient avec de l’angoisse et des conflits. Il utilise divers moyens pour répondre aux pulsions tout en respectant les idéaux (compromis). Ceci démontre le potentiel créateur des individus.

22
Q

Nommez les deux dualismes pulsionnels.

A

1er dualisme pulsionnel
• Pulsion de moi : soi
• Pulsion sexuelle : s’adresse à l’extérieur de soi

2e dualisme pulsionnel
• Pulsion de vie
• Pulsion de mort : état zéro

23
Q

Qu’est-ce qu’un mécanisme de défense ?

A
  • *défense : terme peut paraître pessimiste pour certains. On peut aussi les appeler ‘adaptation’.
  • On pour but de diminuer l’angoisse et aide à composer avec la vie en général
  • Ils vont exclure ce qui cause désagrément de la conscience / certains conflits potentiels (ex : lorsque les désirs vont à l’encontre de la morale)
  • Mécanismes inconscients
  • Comment est-ce que je vis une situation ? (on ne réagit pas tous de la même façon dans une situation donnée) ; peut dépendre des fixations, gravité de la situation, vécu, etc.
  • Ça peut aider à se défendre contre : honte, peur, deuil, etc.
  • Certaines défenses vont être plus « coûteuses » que d’autres : certains peuvent compromettre la personne (ex : être en déni d’un pan complet de la réalité)
24
Q

Définissez le DÉNI.

A

Mécanisme de défense du moi qui consiste à nier une perception traumatisante de la réalité extérieure.

25
Q

Définissez la PROJECTION.

A

Attribuer à l’autre ses propres pulsions, désirs ou émotions désagréables / jalousie : projection de ses propres désirs d’infidélité.

26
Q

Définissez l’ISOLATION.

A

L’affect est dissocié de la représentation. L’affect est isolé et donc maintenu dans l’inconscient. (ex : parler sans émotion d’un gros accident de voiture vécu). Ciblé sur une situation/un événement.

27
Q

Définissez l’ANNULATION RÉTROACTIVE.

A

« Pensée magique » / un geste ou une pensée permettant d’effacer la pensée et le geste non voulu. Par des rituels compulsif par exemple (ex : un enfant qui a une pensée haineuse envers son parent se met à éviter 3 lignes de trottoir afin d’effacer sa pensée)

28
Q

Définissez la FORMATION RÉACTIONNELLE.

A

Socialement acceptable. Transformer la pulsion inacceptable en son contraire (quelque chose se cache derrière / sert à préserver la personne)
ex : être fâché contre quelqu’un, mais être vraiment gentil avec lui
ex2 : ressentir de l’envie vis-à-vis de l’autre, mais lui dire qu’on est vraiment content pour eux.

29
Q

Définissez la RATIONALISATION.

A

Explication logique qui va donner une justification acceptable à une situation désagréable
ex : après une séparation, se dire que c’était mieux comme ça
ex2 : échouer un examen et mettre ça sur le dos de la pandémie

30
Q

Définissez la SUBLIMATION.

A

Diriger la pulsion non voulue vers un objectif créatif/constructif/socialement acceptable.
ex : sublimer une pulsion agressive en étant chirurgien
ex2 : un chanteur qui transforme sa douleur en sublimation (ceci peut être un tentative de sublimer un problème, sans fonctionner à 100% par moments)

31
Q

Définissez le REFOULEMENT.

A

L’affect est dissocié de la représentation. La représentation ( de l’événement) est refoulée. L’affect reste. Peut rester sous forme de symptôme physique, sous forme d’émotions.
ex : se sentir triste sans savoir pourquoi

32
Q

Définissez l’INTELLECTUALISATION.

A

Discours abstrait. Abstraction intellectuelle pour éviter de faire face à la réalité (pas ciblé sur une situation)
Ex : parler des principes d’efforts et de compris au sein du couple quand on craint de faire face à la réalité que l’on veut quitter l’autre

33
Q

Notions de la croissance et du développement de la personnalité :

A

La personnalité se définit par la capacité de l’individu à traverser les stades développementaux.

Les aspects la plus fondateurs (piliers) de notre personnalité, c’est-à-dire la traversée des stades développementaux, se forment à l’enfance (les 5 premières années de l’existence).

La personnalité ne change pas par la suite. Ces constructions se maintiennent tout au long de la vie et constituent notre personnalité, même à l’âge adulte.

CONCEPTS :
Perspective psychanalytique du développement : une traversée de stades inhérente à la maturation du corps

Zone érogène : chaque stade focus sur une région du corps « érogène », sensible, qui va susciter des enjeux s’il y a fixation. L’ordre est stades est déterminée par la maturation du corps.

Notion de fixation :

  • les fixations aux différents stades sont des organisateurs de la personnalité / spécificités propres à chaque personne va perdurer toute la vie
  • Arrêt ou interruption du développement à un stade donné. Ce qui n’empêche pas la personne de poursuivre l’exploration des autres stades.
  • Une fixation sur une partie du corps et cela a un enjeu psychique
34
Q

Stades du développement psychosexuel

A
  • Traversée développementale et une maturation physique, concomitante à une maturation psychique.
  • Ironiquement, nous n’avons pas accès à cette phase déterminante, car elle est refoulée.
  • Nous pouvons avoir des fixations à plusieurs stades.
  • La personnalité est relativement stable.
  • Stade oral
  • Stade anal
  • Stade phallique l’enfant prend consciente de ses organes génitaux et de la différence entre les siens et ceux des autres.
  • Période de latence : pas de conflits à résoudre. Accalmie pulsionnelle.
  • Stade génital
35
Q

Stade oral

A
  • 0 à 1 an
  • Zone érogène : la bouche
  • Plaisir/satisfaction : alimentation, succion, etc…
  • Première phase : passif et réceptif (boire)
  • Phase tardive : plaisirs liés à l’agression, arrivée des dents (mordre, mâcher, croquer…)
  • Tâche développementale : le sevrage (le donneur de soin prends la décision de donner le sein, ce qui permet à la bouche d’être libérée / se fait en ajustements selon les réactions de l’enfant)
  • Fixation : comportements relevant de l’oralité (fumer, trop manger, trop parler, potiner, boire constamment un breuvage différent, etc.) Si le sevrage a lieu de façon trop brusque, trop tôt ou trop tard.
36
Q

Stade anal

A

• Environ 1-3 ans (2e année de vie) Terrible 2. Dire non constamment pour sentir qu’il prend le contrôle sur lui-même. (Intéressant de se questionner à savoir si cette phase du non serait associée spécifiquement au monde occidental où l’individualisme est valorisé)
• Zone érogène : l’anus
• Plaisir/satisfaction : expulsion et rétention (conflit)
Confusion possible autour du fait de déféquer : voir le caca comme un cadeau, avoir l’impression de perdre une partie de soi, etc.
• Tâche développementale : apprentissage de la propreté
Gestion de la colère et de l’agressivité : apprend à ne pas se faire mal, ni à faire mal aux autres
• Conflit entre individu et société
• Fixation : ordre, parcimonie, obstination ou l’inverse, contrôle, sous du détail.

37
Q

Stade phallique

A

• 3-5 ans
• Zone érogène : parties génitales
• Tâche développementale : complexe d’Œdipe / renoncer à l’amour conjugal d’un parent et s’inspirer du parent rival en comprenant qu’il est possible de trouver un partenaire amoureux, plus tard, qui ressemble au parent dont on était « amoureux ».
- Jeune garçon : attiré sexuellement par sa mère et craint son père qui pourrait le castrer par sa force. Ça se règle lorsqu’il se rapproche de son père et donc « partage » sa mère
- Jeune fille (complexe d’Électe) : d’abord attirée par sa mère, mais se rend compte qu’elle n’a pas de pénis, ce qui la déçoit. Elle s’intéresse donc à son père. Rivalité s’installe avec la mère, mais s’y rapproche en vieillissant en réalisant qu’elle aura accès au phallus autrement.
- Il y a une relation inconsciente par rapport au fait qu’une jeune fille « manque » son pénis et que le jeune garçon possède encore ce symbole important.
- *Ces concepts ont été revus par des psychanalystes modernes afin que cela s’adapte davantage aux réalités de genre modernes (ex : constater une différence entre moi et l’autre)
- Le surmoi : lègue du complexe d’Œdipe
- Ex : une jeune fille va dire à sa mère : c’est laid les vêtements que tu m’as acheté. Ton souper est pas bon, etc.
• Fixation : comportements qui défient l’autorité, triangles amoureux, défis sur le plan de la séduction… Avoir des problèmes avec l’autre.
• Angoisse de castration (garçon) /envie du pénis (fille)
• Interdit de l’inceste, interdit du meurtre, différence des générations
• Le surmoi se développer au moment où l’enfant intègre les interdits.

38
Q

Période de latence

A
  • 6/7-12 ans
  • Accalmie pulsionnelle
  • Pas de zone érogène
  • Tâche développementale : développement des mécanismes de défense
  • Sortie du stade : Travaux scolaires, activités avec les amis, etc.
39
Q

Stade génital

A
  • Adolescence (12-17 ans…)
  • Zone érogène : parties génitales
  • Reprise du conflit œdipien sous le primat du génital
  • Maturation du corps et des organes génitaux
  • Sortie du stade : Développement de l’intimité sexuelle/amoureuse…
40
Q

Le développement psychosocial d’Erikson (8 stades)

A
  • Développement tout au long de la vie (jusqu’à la vieillesse)
  • Développement psychosocial (et pas que psychosexuel)
  • 8 stades organisés autour de préoccupations d’ordre social : voir page Word.
41
Q

Évaluation psychodynamique de la personnalité

A
  • Les tests projectifs et leur rationnel
  • Le test de Rorschach (taches abstraites d’encre présentées au patient)
  • Le test d’aperception thématique (TAT) (images mettant en scène une situation ; on demande au patient de créer une histoire avec ces images)
42
Q

Psychopathologie : quels sont les types de personnalité ?

A
  1. Structure psychotique
  2. Structure névrotique
  3. États limites

Nous sommes tous sur un continuum entre normalité et psychopathologie.
Chacun trouve sa singularité à travers les structures.
Un événement désorganisateur ferait ressortir la structure de la personne.

43
Q

Décrivez les structures névrotiques et psychotiques.

A

Névrotique :

  • Angoisses reliées au complexe d’Œdipe
  • Mécanismes de défense : Rationalisation, refoulement, etc.

Psychotique :

  • Enjeux plutôt archaïques (premiers stades de développement)
  • Angoisses de morcellement, effondrement
  • Mécanismes de défense : Délire, déni, hallucinations, etc.
44
Q

Psychopathologie : régression selon les fixations de la personne

A

Lorsqu’il y a un trauma ou une situation stressante (événement désorganisateur), il peut y avoir régression. La régression va se passer au niveau de la fixation (analogie : un vase qui tombe au sol va se briser aux endroits où il y a déjà des fissures)

45
Q

Psychopathologie : symptôme

A

Faire le deuil d’un désir laissera nécessairement des traces.

46
Q

CHANGEMENT ET PROCESSUS THÉRAPEUTIQUE : Comment allons-nous travailler en thérapie ?

A

L’association libre et l’interprétation des rêves

Le transfert

  • Le patient voit son psy comme une personne de son entourage.
  • La thérapie crée un espace où la personne peut rejoint ses scénarios intérieurs
  • C’est pourquoi après plusieurs thérapies une sorte de relation s’établie

Technique psychanalytique et dispositif de la cure
- Pour supporter le travail du psychologue
Ex : Le patient couché, pour qu’il ne voit pas l’analyste
Ex2 : Le silence (les idées et les enchaînements du patient)
Ex3 : Voir souvent le patient, pour aider à renforcer la relation patient-psy

Évolution de la cure psychanalytique

  • Psychodynamique (application des théories psychanalytiques à la clinique)
  • Psychothérapie psychanalytique
  • Psychothérapie psychodynamique (l’interprétation du transfert n’est plus au centre du travail, ni le dispositif type, ex : divan)
47
Q

La question de la guérison

A

« Les visées thérapeutiques de la psychanalyse ne sont pas tant la disparition des symptômes que la transformation psychique, le développement des capacités de transformation, de symbolisation et d’appropriation subjective qui rendront l’individu plus autonome, davantage capable d’aimer, d’être aimé, de prendre en charge sa propre vie et ses désirs. Ces transformations psychiques en libérant l’individu des conflits devraient le libérer de la nécessité de développer des symptômes coûteux et inhibant » Louis Brunet, dans Profession psychologue

48
Q

Quelles sont les forces de l’approche psychanalytique en ce qui a trait à la personnalité ?

A
  • Facilite la découverte et l’exploration de nombreux phénomènes (théorie du développement complexe et complète)
  • Application en recherche et en clinique (+++) « Père » de la psychologie par la parole
  • Reconnaissance de la complexité du monde psychique
  • Embrasse un large éventail de phénomènes (phénomènes pathologiques, la normalité, etc.)
  • Théorie du développement complète et complexe
49
Q

Quelles sont les limites de l’approche psychanalytique en ce qui a trait à la personnalité ?

A

• Définition parfois floue de certains concepts
• Vérification empirique difficile (critère de réfutabilité de Karl Poppers)
Pour qu’une théorie scientifique soit valable, elle doit être réfutable. Celle de Freud ne l’est pas, car il s’agit d’hypothèses à la suite d’études de cas.
• Théorie sujette à controverses (individu conçu comme système d’énergie, perspective féministe)
Phallocentrique, binaire, dépeindre le féminin comme le dimension reliée au manque, la facilité, etc.

50
Q

Qu’est-ce qui a amené à formuler des théories de la personnalité ?

A

Les questionnements autour de la personnalité ont débuté autour du contexte clinique, notamment par la psychanalyse qui avançait que chaque personne avait une histoire qui venait l’influencer.