Cours 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’il faut savoir concernant notre évolution personnelle et professionnelle dont il est question dans les 2 pyramides?

A

La 1ère pyramide

  • Dans notre évolution personnelle, il faut d’abord satisfaire nos besoins physiologique, de sécurité, d’appartenance et d’estime (de pouvoir) pour atteindre le haut de la pyramide. Rendu-là, on va atteindre l’accomplissement personnel (on est rendu bien et accompli).

La 2e pyramide

On peut aussi avoir une évolution professionnelle en tant qu’intervenante.

  • Les connaissances générales: réfèrent à tout ce qu’on a appris au cours de notre vie (scolarité, développement, valeurs, etc.), c’est notre base.
  • Les connaissances sociales et psychologiques: on commence à développer une compréhension sur les besoins des individus, à connaître mieux comment ils doivent se comporter et comment nos connaissances nous permettront d’aider les gens à aller plus loin.
  • Les connaissances en intervention: surtout nos cours spécialisés, c’est la connaissance en intervention.
  • La connaissance déontologique: la déontologie c’est un écrit.
  • La morale: on parle de la notion du bien et du mal. Elle nous amène à aller plus loin dans notre connaissance générale et de soi.
  • L’éthique: c’est se poser des questions, elle est au-delà de la déontologie puisqu’elle nous amène à intervenir et à nous comporter dans notre vie professionnelle en nous questionnant sur tout, avec tout notre bagage, l’éthique est une façon de vivre VS la déontologie est un écrit.

Notre cheminement dans la 2e pyramide va nous apporter une nouvelle connaissance de soi et de l’intervention qu’on donne. On chemine donc dans 2 aspects de notre vie, soit personnellement et professionnellement.

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2
Q

Quelle est l’origine de la déontologie?

A

La déontologie est le terme créé par Jemery Bentham. Il était philosophe, jurisconsulte et réformateur britannique.

  • Ce terme vient du grec et désigne la science des devoirs.
  • Selon Bentham, ce qui est important, qui distingue la déontologie de la discipline, du droit, des droits de l’homme: c’est l’ensemble des règles liées à une profession donnée.
  • Il dit comment nous devons intervenir et travailler avec nos obligations en intervention.
  • Il y a des règles communes à différentes intensités.
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3
Q

Qu’est-ce qu’est la déontologie?

A

C’est une branche de l’éthique qui établit les fondements des devoirs d’une personne en fonction de la morale.

S’applique au monde professionnel en établissant une série de règles et de devoirs auxquels sont soumis les membres d’une même activité professionnelle ou d’un corps de métier.

  • Le code de déontologie ne nous parle pas vraiment de nos droits à nous, plutôt ceux de nos clients.
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4
Q

Qu’est-ce qui différencie l’éthique professionnelle de la déontologie professionnelle?

A

À la différence de l’éthique professionnelle, qui définit ce qu’un individu particulier estime comme moralement correct dans sa profession, la déontologie professionnelle est un code de conduite qui s’applique à tous les professionnels.

  • L’éthique professionnelle: Ce que l’individu considère comme étant moralement acceptable n’est pas nécessairement la même chose pour tout le monde.
  • La déontologie professionnelle est là pour encadrer la pratique des membres d’un ordre.
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5
Q

Donnez 3 exemples de règles déontologiques.

A
  • Le secret médical dans les professions de la santé et l’interdiction de dévoiler des informations sur leurs patients;
  • Le secret professionnel pour les avocats et l’interdiction de dévoiler des informations sur leurs clients;
    • Les avocats sont la seule profession dont le secret professionnel ne peut pas être relevé.
  • L’interdiction pour un policier de profiter de sa fonction pour obtenir des avantages en sa faveur.
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6
Q

Qu’est-ce qu’est la morale?

A

Du latin moralis «relatif aux mœurs».

  • Désigne l’ensemble des règles ou préceptes, obligations ou interdictions relatifs à la conformation de l’action humaine aux mœurs et aux usages d’une société donnée.
    • La morale n’est écrite nulle part.
  • C’est la science du bien et du mal en plus d’être notre petite voix.
  • C’est un ensemble de règles de conduite considérées comme valables de façon absolue et socialement considérées comme bonnes;
  • La morale concerne tout le monde. Série de règles qui vont faire l’objet d’un consensus absolu.
  • Dans une société, ensemble des habitudes et des valeurs qu’on se donne à un moment donné dans un endroit donné sur le plan des valeurs. Dépend donc de la culture;
  • Elle s’impose à l’ensemble des individus et on attend qu’elle soit intériorisée.
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7
Q

Pourquoi l’éthique et la morale sont étymologiquement proches?

A

Puisque certains traducteurs de philosophes antiques ont utilisé ces 2 termes sans nette distinction selon les époques pour traduire le mot grec ethikos.

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8
Q

De quoi la morale se distingue-t-elle en s’intéressant à la question du bien et du mal?

A

En s’intéressant à la question du bien et du mal, la morale se distingue de la logique (dont les valeurs sont le vrai et le faux), du droit (le légal et l’illégal), de l’art (le beau et le laid) et de l’économie (l’utile et l’inutile).

  • C’est d’après ces valeurs que la morale fixe des principes d’action, qu’on appelle les DEVOIRS de l’être humain, vis-à-vis de lui-même ou des autres individus, ou de l’ensemble de la société et des principes qui définissent ce qu’il faut faire et comment agir.

La morale est déterminée par notre vécu.

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9
Q

Quelles sont les visions de Kant et Bentham concernant la morale?

A

Emmanuel Kant, philosophe: On ne devrait jamais faire une mauvaise utilisation d’un individu. Sa pensée est axée sur le devoir. Tous les individus sont égaux, raisonnables et ils méritent le respect. (déontologie)

  • Selon lui, chaque personne a son autodétermination et a le droit de choisir.

Bentham: On peut faire une mauvaise utilisation des individus si ceci amène plus de bénéfices, de «plaisirs» vs «peines». (utilitarisme)

  • Vision du Gouv → On considère le bien de tous avant le bien individuel.

En tant que criminologue, nous devrions adopter la vision de Kant plutôt que celle de Bentham, puisque tous les individus sont égaux, donc on regarde le bien de notre client et on a un Code déontologique à respecter.

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10
Q

Quelle est la définition du devoir?

A

Le devoir désigne l’ensemble des règles générales qui guident la conscience morale. Il est accompli par obligation, en dehors de toute autre considération de volonté ou de désir. …

Pour Kant, un acte n’a de valeur morale que s’il est fait par devoir.

  • On a un Code de déontologie qui nous amène à agir d’une certaine façon, mais la morale a aussi une influence sur notre façon d’agir (valeurs personnelles, etc).
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11
Q

Est-ce que la morale est universelle?

A

Non, chaque société a sa propre morale qui évolue dans le temps et en fonction de la société.

Exemple: aux USA, au premier rang des plus sérieuses offenses, c’est un homme qui tue sa femme durant une dispute VS au Koweït au premier rang c’est un femme qui commet un adultère.

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12
Q

Qu’est-ce qu’est l’éthique?

A

Le mot Éthique vient du Grec Ethos, qui fait référence au comportement et au caractère d’un individu, et sa manière d’être en général.

C’est aujourd’hui une branche de la philosophie qui étudie l’ensemble des normes morales qui influencent nos actions et leur fondement.

C’est en quelques sortes la science de la morale qui essai de définir ce qui est bien et ce qui est mal.

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13
Q

Quelle est la finalité de l’éthique?

A

La finalité de l’éthique est de définir les comportements des hommes dans le but d’obtenir une société idéale et le bonheur de tous.

C’est la science de la morale, l’art de diriger les conduites.

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14
Q

En résumé, qu’est-ce qu’est la morale?

A

La morale est intrinsèque à l’individu

  • Elle est individuelle à chacun.
  • «Avec la morale, le [criminologue] peut se juger, dans l’action, sans se questionner en profondeur sur le sens des règles ou des valeurs qu’il intègre ou qu’il rejette.»* (Richard, 2007; p.19).
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15
Q

En résumé, quelles sont les différences entre l’éthique et la morale?

A

La morale fait le choix des valeurs alors que l’éthique questionne le sens des valeurs, le «pourquoi» du respect de la règle.

La morale permet de déterminer s’il est juste ou non de poser tel ou tel acte. L’éthique en contrepartie, nous renvoie au pourquoi il est juste ou non de poser tel ou tel acte.

La morale pose donc la question «quoi faire?» alors que l’éthique se penche plutôt sur le «pourquoi?».

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16
Q

En résumé, qu’est-ce qu’est la déontologie?

A

C’est la formalisation d’une éthique approuvée par un groupe professionnel.

La déontologie consiste de règles, de devoirs et d’obligations, qui dictent une conduite professionnelle.

Cette déontologie est fondée sur une réflexion éthique.

17
Q

Quels sont les 3 principes éthiques?

(Brunet et Sabourin, 2001)

A
  1. L’éthique des droits: Les codes de déontologie sont mis en place pour respecter les droits des clients. On ne veut pas nuire à l’individu, on veut l’aider.
  2. L’éthique de la responsabilité: C’est la responsabilité du criminologue … on est responsable de faire attention à nos clients et de les respecter, mais on est aussi responsable de protéger la société.
  3. Le respect de la démarche scientifique: il faut continuer d’être à jour dans les connaissances pour s’assurer que nos méthodes sont déontologiques et éthiques au niveau de la science. Permet de savoir si une décision est la bonne décision à prendre.
18
Q

Déontologique VS éthique

A
19
Q

Est-ce qu’il y a une déontologie universelle?

A

Non

Si on regarde un peu partout dans le monde, les codes de déontologie des psychologues se ressemblent, mais ils ne sont quand même pas universels.

  • Chaque pays a des codes de déontologie et des critères différents.
20
Q

Est-ce que tous les criminologues doivent respecter le secret professionnel?

A

Non

Si on n’est pas membre de notre ordre, on a une confidentialité à respecter, mais on n’a pas de secret professionnel.

Le secret professionnel vient avec le Code déontologique, donc pas d’ordre, pas de secret professionnel.

21
Q

Qu’est-ce que l’auteur retient des entrevues qu’il a fait auprès de praticiens sociaux concernant leur perception, dans leur pratique quotidienne, sur la question de l’éthique professionnelle?

(«Les praticiens sociaux et leur code de déontologie», René Auclair)

A

En général les praticiens sociaux connaissent leur code de déontologie de façon superficielle, et que cela tiendrait au fait que leur formation éthique formelle est limitée. Ils font plutôt rarement usage de leur code, ne le font pas connaître de façon spécifique à leurs clients. Enfin, même s’ils dou­tent de son efficacité, ils continuent de croire à la nécessité du code de déontologie.

22
Q

L’industrialisation rapide de la société québécoise et la révolution technologique provoquée par la WW2 ont con­sidérablement modifié les conditions de travail et les caractéristiques de la main-d’oeuvre.

Quels sont les 3 phénomènes particuliers relatifs à cette modification et concernant le corporatisme professionnel dans une société en mutation?

(«Les praticiens sociaux et leur code de déontologie», René Auclair)

A

1. La salarisation de la main-d’oeuvre:

  • Entraînée par une prise en charge croissante des activités de travail par des grandes entreprises privées ou publiques.
  • La notion d’autonomie a été remplacée par l’interdépendance de sorte que les travailleurs ayant des compétences spécialisées sont devenus des salariés.
  • Ce qui a considéra­blement réduit la contribution des corporations professionnelles au contrôle de la distribution des services professionnels.
  • Conclusion de l’auteur sur le phénomène: la salarisation de ces travailleurs a stabilisé la production et la distribution des services comme l’avait fait (avant) le mécanisme de la corporation professionnelle pour les services offerts en pratique privée.

2. Le morcellement des activités de travail et l’éclatement des champs de connaissances:

  • Division croissante du travail qui est morcelé et spécialisé. Le champ d’activité du travailleur qualifié devient de + en + spécialisé au dépend d’un champ d’activité plus global.
  • Avec le morcellement des activités est venu l’éclatement des champs de connaissances → + de connaissances spécifiques et - de connaissances globales.
  • Conclusion de l’auteur sur le phénomène: Les domaines sont de - en - nombreux où la corporation professionnelle autonome constitue le seul mécanisme de contrôle d’un producteur offrant des ser­vices complets à l’intérieur d’un champ de connaissances étendu et exerçant sa profession individuellement, en pratique privée.

3. L’intervention de l’État dans la production des services essentiels:

  • Le corporatisme professionnel comblait un besoin social important qui est désormais bcp moins présent depuis que certains droits sociaux fondamentaux ont été reconnus et que l’État a commencé à intervenir dans la production des services essentiels.
23
Q

Quels sont les 2 groupes de corporations professionnelles présentés par Auclair?

(«Les praticiens sociaux et leur code de déontologie», René Auclair)

A
  1. Les corporations constituées depuis plus de 50 ans sont habituellement composées de membres exerçant majoritairement en pratique privée, détiennent un exercice exclusif, disposent de revenus plus importants et exercent à un plus haut niveau les acti­vités de protection du public qui constituent les 4 indicateurs;
  2. Les corporations constituées plus récemment sont habituellement composées de personnes n’exerçant pas à leur propre compte, ne détiennent pas d’exercice exclusif, disposent de revenus moins éle­vés et exercent peu les activités de protection du public concernées.
24
Q

Quels sont les actes dérogatoires à l’honneur et à la dignité de la profession de criminologue?

A

Mis à part les actes dérogatoires inscrit au Code des professions (art. 57, 58, 58.1, 59, 59.1), sont des actes dérogatoires dans le Code de déontologie des criminologues, le fait de…

  1. Encourager quelqu’un à recourir à nos services;
  2. Réclamer de l’argent au client en plus des honoraires payés par le tiers;
  3. Encourager notre client à commettre des actes illégaux;
  4. Entrer en contact avec un plaignant sans autorisation - Ex: dans le cas de madame Lafleur, celle-ci ne pouvait pas contacter son ex-conjoint puisqu’il est le plaignant.
  5. Ne pas signaler à l’Ordre des mauvaises conduites d’un autre criminologue;
  6. Faire des faux documents;
  7. Demander d’être payé sans avoir donné le service;
  8. Charger le client pour communiquer avec notre syndic;
  9. Ne pas le dire si on pense que quelqu’un ne devrait pas faire partie de l’Ordre;
  10. Laisser quelqu’un porter le titre de criminologue en sachant qu’il n’est pas membre;
  11. Inciter notre client à venir nous rencontrer en pratique privée, se faire de la pub.
25
Q

Comment est définie la déontologie par Bolduc (1991)?

A

La déontologie quant à elle se distingue légèrement de l’éthique. L’origine de ce terme vient de la fusion des mots grecs deon, ontos et logos qui signifient respectivement «ce qu’il faut faire» et «discours». La déontologie se définit donc comme étant la science qui s’intéresse aux devoirs à remplir.

  • La déontologie est écrite, elle mentionne les obligations qu’on a et elle va régir une profession donnée;
  • VS l’éthique = plutôt un questionnement par rapport à une situation.
26
Q

Quel est le paradoxe qu’implique l’intervention clinique auprès de délinquants adultes par rapport au secret professionnel?

(«La question du secret professionnel dans l’intervention clinique auprès des délinquants adultes», Richard Lusignan)

A

Le paradoxe du droit du client au secret professionnel et de la «contraignabilité» des cliniciens professionnels en cour criminelle.

27
Q

Quelle est la définition de droit au secret professionnel inscrit dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec?

(«La question du secret professionnel dans l’intervention clinique auprès des délinquants adultes», Richard Lusignan)

A

Par définition, celui-ci suppose que toute personne possédant des renseignements confidentiels, révélés en raison de la profession qu’elle exerce, ne peut les divulguer à moins de n’y être autorisé par celui qui a fait ces confidences, à moins aussi qu’elles ne constituent une exception spécifique prévue par une loi.

28
Q

En ce qui concerne la question de la confidentialité, quelles sont les 2 situations liées au suivi de personnes violentes?

(«La question du secret professionnel dans l’intervention clinique auprès des délinquants adultes», Richard Lusignan)

A

1. Dans le cas d’un acte violent projeté:

  • Dans cette situation, le devoir d’avertir, sinon de protéger, les tierces parties en tant que victimes possibles d’un individu potentiellement dangereux peuvent amener le psychiatre traitant à dénoncer son client aux autorités policières.

2. Dans le cas d’un acte violent déjà accompli:

  • Par comparaison, lorsqu’il est question de crimes passés, situation plus fréquente que celle du complot criminel, celle-ci est très peu abordée dans les écrits sur la question.
29
Q

Quels sont les jugements d’ordre clinique que doit porter le criminologue dans le cadre de ses activités cliniques auprès des délinquants?

(«La question du secret professionnel dans l’intervention clinique auprès des délinquants adultes», Richard Lusignan)

A
  1. D’une part, il doit se prononcer à la fois sur la gravité (objective et subjective) du délit sanctionné, sur la dynamique de l’individu impliqué et sur les possibilités de récurrence de comportements déviants ou criminels.
  2. D’autre part, les objectifs cliniques à poursuivre dans l’immédiat et les moyens d’intervention spécifiques à utiliser s’inscrivent dans le sillage de l’évaluation, sans qu’il y ait nécessairement une nette distinction entre les deux types d’actions.
30
Q

Quelles sont les 2 conclusions de Lusignan concernant les agissements réels et les agissements officiels?

(«La question du secret professionnel dans l’intervention clinique auprès des délinquants adultes», Richard Lusignan)

A

1. Tous les délits ne sont pas connus des instances officielles:

  • Certains délits ne font pas l’objet d’un signalement aux autorités pour plusieurs raisons et tous les signalements ne se traduisent pas par des accusations, et ces dernières n’entraînent pas nécessairement des condamnations.

2. Les résultats obtenus par les questionnaires de délinquance révélée permettent de penser que:

  • Lorsqu’un individu est sentencé en fonction d’un délit particulier, ce dernier n’est ni son délit de prédilection, ni celui qu’il commet le plus fréquemment et que, ce délit ne révèle ni la gravité ni la diversité du comportement délictuel de l’individu.