cours 2 - la perception sociale Flashcards
(36 cards)
La réalité tel qu’on la perçoit est un construit de l’esprit, quel est le nom du concept qui décrit ce construit au sein de la société ?
La réalité socialement partagée
Qui suis-je : je suis une conviction relative à un objet psychologique.
Une croyance
Qu’est ce qu’un objet psychologique ?
Tout ce qui est possible de se représenter, y compris les individus. Peut être concret ou abstrait, réel ou imaginaire.
Relié à la conscience.
La croyance peut être évaluée sur un continuum allant du … à la …
-doute
-conviction
Par quoi se fait l’acquisition de nos croyances ?
- l’expérience personnelle
- l’information donnée par autrui
- par inférence/supposition
Quel sentiment est à la base de la création par l’humain de croyances ?
L’anxiété créée par l”incertitude et le fait d’être à la merci du hasard (=perte de contrôle)
Quel est le principe de base de la théorie émise par Jones & Davis en 1965?
Théorie des inférences correspondantes = attribution d’une disposition (ou d’un trait) qui correspond directement à la nature du comportement observé.
Théorie testée en laboratoire.
Selon la théorie des inférences correspondantes, quelles sont les trois questions que nous allons poser pour faire une inférence ?
- ecq la personne avait le choix d’agir autrement ?
- ecq le comportement correspond aux attentes des autres ?
- Quelles sont les conséquences particulières de son comportement ?
Que va-t-on déduire si la personne n’avait pas le choix d’agir autrement ?
On n’associera pas son comportement à ses traits de personnalité.
Que va-t-on déduire si le comportement observé correspond aux attentes sociales ?
Nous aurons plus tendance à penser que l’individu s’est conformé aux attentes et donc son comportement ne reflète pas ses traits de personnalité.
Que va-t-on déduire si le comportement de l’individu a des conséquences particulières et distinctives ?
Il sera donc plus susceptible d’attribuer un comportement saillant aux traits de personnalité de l’individu car se démarque du comportement des autres.
Qu’est ce que l’effet inhibiteur de la réalité sociale ?
Le fait d’assumer que les gens agissent de manière moins forte et plus réservée en public qu’en privé.
Selon cette théorie, en présence de nombreuses données, nous procédons généralement à la manière d’un scientifique pour déceler la cause d’un comportement. De quelle théorie s’agit-il ?
La théorie de la covariation de Kelley
Selon la théorie de la covariation de Kelley, quels sont les trois critères que nous utilisons pour faire un attribution ?
- critère de constance
- critère de caractère distinctif
- critère de consensus
Quelle question se pose-t-on pour évaluer le critère de constance ? Quelles seront les conclusions faites selon la réponse ?
La personne agit-elle toujours ainsi ?
oui : son comportement ne dépend pas des circonstances
non : son comportement doit dépendre de circonstances particulières.
Quelle question se pose-t-on pour évaluer le critère de caractère distinctif ? Quelles seront les conclusions faites selon la réponse ?
La personne agit-elle de cette manière uniquement envers ce stimulus ?
oui : son comportement est spécifique à ce stimulus (cause externe).
non : son comportement ne dépend pas du stimulus (cause interne).
Quelle question se pose-t-on pour évaluer le critère de consensus ? Quelles seront les conclusions faites selon la réponse ?
est ce que les autres personnes se comportent de la même manière ?
oui : on ne fera pas d’attribution à la personne (attribution externe).
non : le comportement lui est propre. On fait alors une attribution à la personne (attribution interne).
Le “consensus” tel que présenté dans la théorie de la covariation de Kelley est il interchangeable avec le concept de “désirabilité sociale” ?
Non il ne s’agit pas exactement de la même chose.
Le consensus est plus spécifique au groupe présent à un moment précis.
Qu’est ce que l’erreur d’attribution fondamentale ?
Tendance à sous-estimer l’influence de la situation et à surestimer celle des facteurs internes en tant que causes du comportement d’autrui.
Pourquoi faisons-nous cette erreur d’attribution fondamentale ?
- acquis culturel (les gens sont considérés comme étant responsables de leurs actes)
- saillance perceptive qui fait que l’on attribue généralement la cause à l’objet de notre attention
- Les attributions internes demandent moins de travail cognitif
Que propose le modèle tridimensionnel de Weiner ?
Que nos attributions peuvent êtres catégorisées selon trois dimensions :
- causes = internes/externes, contrôlables/incontrôlables et stables/instables.
Le type d’attribution aura un impact sur la réaction affective et les attentes de la personne qui faire l’attribution.
En quoi consiste la formation d’une impression ?
Processus cognitif par lequel nous organisons divers éléments d’information sur une personne afin de former un tout. Repose sur l’attribution et l’intégration de l’information.
Vrai ou Faux : La première impression, bien qu’ayant un impact au début, n’a pas beaucoup d’influence sur l’avis que l’on se fait de quelqu’un ensuite.
Faux : la première impression va en général influencer toutes les autres impressions que l’on se fait de quelqu’un par la suite.
L’être humain doit faire appel à deux systèmes de pensée lorsqu’il doit juger son environnement social, quels sont ces systèmes ?
système I : processus “automatiques” majoritairement inconscient.
système II : réflexion plus formelle et contrôlée qui mobilise la pensée consciente et les fonctions exécutives assurant le contrôle du soi.