Cours 3 : cortex visuel (2) Flashcards
Vrai ou faux : pour démontrer qu’une région a un rôle particulier à jouer dans la reconnaisance d’objets, visages ou scène, l’activation de cette région cérébrale en réponse à ces stimuli est suffisante.
Faux : La démonstration qu’une région est impliquée dans une fonction donnée demande la mise en relation entre son activation et l’exercice de la fonction en question par l’observateur
Ex : MT est activé lors de la présentation des 3 catégories d’objets…
Méthode d’analyse privilégiée pour démontrer l’implication d’une région dans la reconnaissance d’un stimulus particulier + exemple
Méthode de régression :
Manipulation de la qualité de la stimulation (masquage rétroactif, occlusion, bruit visuel, image fragmentée, réduction de la durée ou du contraste de la
stimulation) et ont examiné les effets conjoints sur la performance perceptive et sur l’activation cérébrale pour les objets et visages.
Aute méthode pour démontrer le rôle du gyrus fusiforme dans la perception des visages
Utilisation de figures ambigues, qui donnent lieu à des percepts
bi-stables : stimulus vase-figure de Robin :
FFA + activé lorsque la personne perçoit des visages qu’un vase.
Étude qui démontre la corrélation entre perception des visages et activité cérébrale dans la région occipitale-latérale (LO) et le gyrus fusiforme (FFA), mais pas dans les aires V1 et V4.
Utilisation de stimuli près du seuil de détection (33 ms suivi d’un
masque)
Différence dans l’activation de LO et FFA pour visage non-détecté, détecté ou identifié mais pas pour V1 et V4.
La même étude démontre également des activations LO et FFA dans les cas de détection erronnée ( fausse alarme).
Vrai ou faux : L’état actuel des connaissances sur le système visuel suggère l’existence d’une grande variété de régions cérébrales qui sont activées par des catégories spécifiques d’objets.
Vrai
Pourquoi est-il difficile d’établir que les régions activées par des catégories spécifiques d’objets sont effectivement des aires visuelles?
Les régions de traitement de haut niveau présentent une rétinotopie relativement floue comparativement aux aires de bas niveau (grands champs récepteurs)
4 régions spécifiques à des catégories d’objets reconnues
1- Aire visuelle de la forme des mots dans le gyrus fusiforme
2- Aire extra-striée du corps
3- Gyrus fusiforme des visages (FFA)
4- gyrus parahippocampique des lieux
Cette apparente subdivision des aires visuelles de haut niveau est compatible avec l’observation de…
Déficits spécifiques à certaines classes d’objets dans les cas de lésions cérébrales (ex: visages, matériel écrit, objets biologiques, etc.).
Théories historiques en ce qui concerne les régions de haut niveau (en particulier LOC et
VOT) qui présentent des zones activées spécifiquement par une
classe d’objets (6)
1- C’est pas vrai : pas parfaitement bien distribué, études mal faites : en réalité, la voie ventrale est uniforme.
2- Système distribué unique pour la reconnaissance d’objet : pas uniforme finalement.
3-Modules spécifiques à une classe d’objet (pour les visages et les lieux) complémentés par un troisième module “general
purpose” pour la reconnaissance d’objets (catégorie : autres)
4- Modules spécifiques aux attributs sémantiques des objets (organisés en fonction de catégories sémantiques précises).
5- Système unique subdivisé en zones définies par ses particularités quant au traitement visuel effectué : capacités (ex : zone bonne pour discriminations visuelles fines donc importante pour la reconnaissance des visages).
6- Ensemble d’aires rétinotopiques distinctes selon leur facteur de magnification corticale, certaines préférant la stimulation centrale (visages) et d’autres la stimulation périphérique (lieux).
Hypothèse généralement admise comme cadre d’analyse du traitement des objets par le système visuel (sans entrer en contradiction avec les autres théories)
Hiérarchie de traitement effectué par une séquence d’aires visuelles :
Aires de bas niveau : traitement des aspects locaux de la stimulation qui sont liés de près aux caractéristiques de l’image rétinienne.
Plus on avance dans la hiérarchie, plus les représentations qui sont construites sont supposées être globales, abstraites et invariantes à certains aspects accidentels de l’image.
Aires de bas niveau (V1-V2) :
a. Spécificité
b. Rétinotopie
c. Sensibilité des champs récepteurs à… (2)
a. Activations dans pratiquement tous les cas de stimulation visuelle.
b. Fortement rétinotopiques
c.
1- Propriétés locales de la stimulation (e.g. orientation de contours locaux)
2- Le contraste (aspects accidentels)
À mesure qu’on avance dans la hiérarchie visuelle :
a. Spécificité
b. Rétinotopie
c. Organisation hiérarchie de traitement
a. Augmentation de la spécificité des réponses à une classe de stimuli ou à une dimension de la
stimulation
b. Rétinotopie de moins en moins précise.
c. Pas une seule hiérarchie de traitement, mais au moins deux voies distinctes (occipito-temporale et occipito-pariétale).
Étude sensibilité aires visuelles aux paramètres rétiniens de la stimulation : Bas niveaux
Bas niveaux :
Réponse V1 en fonction du contraste : augmente proportionnellement, peu importe la fréquence du réseau.
L’amplitude de la réponse covarie avec la probabilité de détection
du stimulus, suggérant ainsi une relation causale
Hauts niveaux : Plus on avance dans la hiérarche de la voie occipito-temporale, plus les activations observées deviennent indépendantes du niveau de contraste.
Vrai ou faux : Dans la voie occipito-temporale, on constate une dépendance croissante du niveau d’activation en fonction de la taille du stimulus à mesure que l’on progresse dans la hiérarchie des aires qui la constitue.
Faux : indépendance
À l’appui de l’hypothèse d’une globalisation croissante du traitement effectué à mesure que l’on avance dans la hiérarchie visuelle, des travaux récents démontrent…
Une augmentation de la taille des champs récepteurs (CR) entre V1 et hV4 (avec IRMf)