Cours 3 : Effets du vieillissement et de l'immobilisation Flashcards
(32 cards)
Rappel : Comment le muscule affecte-t-il le mouvement ?
- La relation force-longueur qui montre que le muscle répond aux changements de longueurs en produisant une tension :
- En passif : Courbe de tension passive
- En actif : Courbe de tension totale (courbe active + courbe passive)

Vrai ou Faux,
La courbe de force-longueur est la même pour tous les muscles ?
Faux,
Elle est légèrement différente pour les groupes msuculaire en fonction de :
- Surface de section physiologique (force) du muscle
- Angle de pennation
- Architecture spécifique du tissu conjonctif
- Niveau de la commande motrice (tension active)
- Effets du bras de levier interne (tension active)
- Effets des réflexes d’étirement ou de raccourcissement (tension active)
- Vitesse à laquelle l’étirement est effectué (tension passive)
Où est produite précisement la commande volontaire ?
Au niveau cérébral, soit par l’activation :
- Des cortex sensorimoturs primaires controlatéraux
- De l’aire motrice supplémentaire bilatérale
- Du cervelet ipsilatéral au mouvement produit
Quel effet a l’augmentation de la force produite sur les trois aires de production de la commande volontaire ?
Elle permet d’augmenter l’activité de ces aires.
Qu’est-ce qu’une commande intégrée ?
Il s’agit d’un concept pour décrire la situation lorsque les motoneurones alpha, activés par la moelle épinière dans la corne antérieure, prend en compte les activité excitatrices et inhibitrices qu’ils recoivent.
Qu’est-ce qui détermine si l’intégration des influences provonant des afférences sensorielles se traduit ou non en potentiel d’action ?
Les motoneurones alpha ne s’activent que si l’ensemble de cette activité est plus excitatrice qu’inhibitrice.
L’ordre d’activation des unités motrices dépend de quel principe ?
Le principe d’Henneman, soit le principe de taille selon lequel :
Les motoneurones avec les corps cellulaires les plus petits, soit les unités motrices lentes de type I sont plus facilement excitables et donc s’activent en premiers lors d’une commande motrice.
Vrai ou Faux,
Les unités motrice lentes de type I peuvent être les seules à s’activer ?
Vrai,
Si la commande de force est de petite intensité.
Quels sont les facteurs qui permettent d’atteindre une contraction maximale ?
- Lorsque toutes les unités motrices seront actives
- Lorsque les unités motrices seront actives à leur fréquence de décharge maximale (soit lorsque le nombre de potentiels d’action moteur par seconde est au maximum)
Quelles sont les atteintes possibles de la commande motrices pouvant altérer la mobilité active ?
- Accident vasculaire cérébral causant les hémiplégies (hémiparésies)
- Lésions plus ou moins complètes de la moelle épinières causant la paraplégie (paraparésie) et la tétraplégie (tétraparésie)
- Atteintes des noyaux gris centraux (maladie de Parkinson)
- Dépression
- Appréhension de la douleur
- Manque de motivation
* -plégie = atteinte partielle et -parésie = atteinte complète
Quelles sont les lésions puvant affecter la transmission de la commande motrice et la production de force ?
Rappel :
- Une fois que le motoneurone est activé, la commande motrice transite dans un nerf périphérique par l’axone du motoneurone alpha qui se divise et fait synapse avec plusieurs fibres musculaires.
- Un motoneurone alpha et les fibres musculaires associées forment une unité motrice.
- Au niveau de la plaque motrice (la synapse entre le motoneurone et la fibre musculaire), la libération d’acétylcholine provoque différents mécanismes conduisant à la libération d’ions Ca2+ autour des myofibrilles.
- Grâce à l’organisation des myofibrilles (striation et possibilités de formation de ponts d’actine-myosine), la libération d’ions Ca2+ va aboutir à la production de tension musculaire, selon le mécanisme connu comme la théorie des filaments glissants.
- Cette production de tension musculaire utilise les faibles stocks d’Adénosine TriPhosphate (ATP) présents dans la cellule musculaire. Ces stocks sont reconstitués pendant et après la contraction par trois voies métaboliques (anaérobie alactique, anaérobie lactique et aérobie), qui utilisent différents substrats.
- Transmission de la commande motrice (influx nerveux) :
- Lésions traumatiques des nerfs périphériques
- Pathologies limitant le fonctionnement des nerfs périphériques (diabète, Guillain-Barré, névrites)
- Lésion articulaire pouvant entrainer une inhibition réflexe, puis une atrophie rapide
- Myasthénie grave (maladie auto-immune qui perturbe la communication entre les nerfs et les muscles)
- Intoxication aux poisons (tétanos, tetrodotoxine, curare, toxine botulique)
- Production de la force :
- Myopathie (maladie héréditaire qui entraine diminution du tonus musculaire et une faiblesse musculaire)
- Myosites (maladie non-héréditaire qui entraine diminution du tonus musculaire et une faiblesse musculaire)
- Atrophie musculaire
- Maladie génétique de la dystrophie musculaire de Duchenne
- Blessure traumatique (claquage) (change l’intégrité du muscle)
- Maladie systémique (problème rénaux) qui cause un désiquilibre en concentration en ions
Quelles sont les lésions puvant affecter la transmission de la force musculaire ?
Rappel :
- Une fois que la force est produite par l’interaction entre l’actine et la myosine, celle-ci doit être transmise aux os afin de déplacer le segment ou au contraire de résister aux contraintes extérieures.
- C’est le rôle du tissu conjonctif, en particulier des tendons, qui sont formés dans le prolongement du tissu conjonctif intra-musculaire (endomysium, périmysium et épimysium), de réaliser cette transmission.
- Il faut aussi se rappeler que l’architecture, en particulier l’angle de pennation et la longueur des fibres musculaires, influence cette transmission.
- Il faut aussi que le tendon se mette en tension (mise en tension de la composante élastique série). Pour que la transmission de la force soit efficace, il faut que le bras de levier interne, par lequel la force musculaire agit, soit suffisant. Il faut aussi qu’il n’y ait pas de résistance anormale offerte par l’articulation elle-même (hypomobilité) ou par les muscles antagonistes (hypoextensibilité ou co-contraction pathologique).
- Atteintes tendineuses
- Lésions articulaires touchant le cartilage articulaire ou les ménisques*
- Lésions périarticulaires touchant les ligaments ou la capsule*
- Atteintes neurologiques centrales qui mène au phénomène de spasticité (contraction anormale d’un muscle, parfois intense, en réponse à son étirement)
- Raideur musuclaire associée à la maladie de Parkinson
*Affecte le point de vue mécanique (augmentation de la friction articulaire, mauvais guidage), mais aussi la douleurau cours du mouvement
Quelles sont les causes globales d’une réduction de mobilité ?
- Causes primaires :
- Perte de mobilités passives imposée par la pathologie
- Immobilisation imposée par la pathologie
- Sous-utilisation imposée par la pathologie
- Causes secondaires :
- Conséquences directes de la pathologie
- Conséquences de la sous-utilisation de la première phase
Quelles sont les trois composantes de la production de la force qui sont influencées par la réduction de mobilité ?
- La possibilité de mobiliser l’articulation
- La possibilité de produire une activité musculaire contre une résistance
- L’influence trophique lié à l’innervation
Qu’est-ce est nécessaire au maintien des qualités des tissus conjonctifs et contractiles ?
- Mouvement
- Mise en charge
- Tension
- Facteurs trophiques
- Hormones
- Facteurs de croissances
Qu’est-ce que l’influence trophique ?
C’est ce qui se rapporte à la nutrition d’un tissu vivannt à travers une utilisation fonctionnelle de la plaque motrice. En effet, sans la solicitation des neurotransmetteurs, autres que l’acétylcholine, qui sont normalement échangés entre la fibre musculaire et la fibre nerveuse, la synapse se désorganise et devient non fonctionnelle. C’est l’échange de ces neurotransmetteurs qui représente l’influence trophique sur la synapse.
De quoi dépend la mobilité ?
- Des structures péri-articulaires
- Des tissu musculaire
- De la commande motrice
Quelles sont les conséquences de l’immobilisation ou du vieillissement sur la fonction musculaire ?
- Modification de la structure du tissus musculaire
- Modification des propriétés du tissus msuculaire
- Modification de la fonction (soit de la capacité à générer de la force) du tissu musculaire
- Changement d’excitabilité du système nerveux
Qu’est-ce qui augmente les conséquences sur la fonction musculaire lors du vieillissement ?
- Réduction de la circulation des hormones
- Réduction de la circulation des facteurs de croissance
- Réduction de l’activité physique
- Modifications immunologiques
- Modifications nutritionnelles
Vrai ou Faux,
Les phénomènes reliés à l’immobilisation sont réversibles ?
Vrai,
Les effets négatifs peuvent être corrigés par la remobilisation, passive ou active, subséquente. Cependant, il faut garder en tête que les capacités de récupération sont réduites chez la personne âgée, en particulier du fait des changements cellulaires et systémiques liés au vieillissement.
Quels sont les effets de l’immobilisation sur la fonction musculaire ?
Tissus conjonctif intra-musculaire :
- Diminution de l’extensibilité musculaire causé par :
- Augmentation relative du tissu conjonctif musculaire
- Atrophie rapide du tissu contractile
- Réduction de l’espace entre les fibres musculaires.
- Diminution de l’angle de pennation qui réduit indirectement la force que le muscle peut produire. (Cette hypoextensibilité musculaire pourrait être un mécanisme protecteur des fibres musculaires, afin d’éviter leur allongement excessif.)
- Diminution de la force de rupture du muscle (surtout pour les muscles immobilisés en position courte)
- Diminution de la quantité de capillaires intramusculaires
- Fragilisation de la jonction myo-tendineuse, entre le tendon et le corps musculaire
Tissu musculaire contractile :
- Atrophication = diminution de la masse musculaire et de la surface de section physiologique, principalement due à :
- Réduction du nombre de myofibrilles causé par une dégradation supérieure à la synthèse
- Réduction de la capacité de production de force du muscle.
Muscle en général :
- Transformation rapide des fibres de type I en type II
- Principalement dans les muscles toniques antigravitaire en raison de l’absence de tension importante et de facteurs trophiques
- Augmentation de la fatigalibité du muscle
- Diminution de la capacité du muscle à produire de l’énergie par les processus anaérobie et aérobie
- Pour le muscle tonique, le métabolisme oxydatif est plus atteint que le métabolisme anaérobique
- Pour le muscle phasique, le métabolisme anaérobique est plus atteint que le métabolisme oxydatif
De quoi dépend le niveau de l’atrophie du tissus musculaire contractile?
- Durée d’immobilisation
- Atrophie rapide au début puis ralentie
- Longueur à laquelle le muscle est immobilisé
- Cette atrophie est plus importante lorsque les muscles sont immobilisés en position courte (amplitude interne), et elle s’accompagne alors d’une diminution du nombre de sarcomères en série
- Activité contractile du muscle dans la position **
Qu’est-ce qui explique que certains muscles ne sont pas affectés par la longueur d’immobilisation, comme le tibial antérieur ?
- Dénervation du muscle
- Il réduit les effets (principalement la diminution du nombre de sarcomères) produits par l’immobilisation en position raccourcie.
- Activité contractile (action inverse)
- Elle augmente les effets causés par la position raccourcie
Vrai ou Faux,
L’atrophie peut également être secondaire à des maladies chroniques ?
Vrai,
C’est le cas pour les cancers, les MPOC, l’insuffisance cardiaque ou rénale et le SIDA. Dans ces cas, l’atrophie généralisée et non réversible.


