Cours 3 - Sexisme Flashcards Preview

Intersectionnalité > Cours 3 - Sexisme > Flashcards

Flashcards in Cours 3 - Sexisme Deck (15)
Loading flashcards...
1
Q

Binarité & conception:

A

Dualisme = conception qu’on ne peut aimer que H, F, 2. Conséquences de pathologiser personnes qui ne correspondent pas à cette vision ou sont attirés par (intersexes, trans, non-binaires)

Conception: deux spectres opposés, catégories au centre du continuum sont pathologiséed

  1. Identité de genre = façon dont on expérimente, définit notre genre / rôles sociaux qu’on s’identifie, perception de notre personnalité à la lumière de ce qu’on comprend des genres
  2. Expression de genre: façon dont on présente le genre à travers actions, vêtements, comportements et comment ces représentations sont perçues au niveau social / intériorisation des normes de genre
  3. Sexe anatomique: traits physiques de naissance et développement, qu’on considère liés au sexe et correspondant à celui assigné: organes, configuration des chromo, hormones
  4. Attirance
2
Q

Conception non-binaire:

A

Conception H et F distinctes, mais pas opposées tel qu’un continuum. Modèle qui permet à ceux au centre de se reconnaître. Supprime dynamique dichotomique où que H ne peut pas que H sans avec d’autres aspects.

3
Q

Construction sociale du genre

A

Perpétue rapport inégalitaires dans les scripts sociaux

4
Q

Sexisme:

A

Oppression systématique des femmes par les hommes. Basé sur croyance que H sont intrinsèquement supérieurs. Sexisme englobe actions, croyances économiques, politiques, sociales, institutionnelles et perpétuent répartition inégale des privilèges, ressources et du pouvoir entre H et F

Patriarcat = système de croyance macro duquel l’oppression des femmes découle. C’est l’idéologie qui façonne toutes les institutions

5
Q

Sexisme traditionnel + moderne & trois formes

A

Trad: attitudes verbales, conceptuelle en rapport aux normes/rôles de genre + fondée sur supériorité

Dissimulé, nature traditionnelle moins mis de l’avant, manifestations en trois formes, on reconnaît ajd que certaines affirmations sur femmes sont stéréotypées ou désuètes

Formes:

  1. Le déni de la discrimination continue
  2. L’antagonisme envers les demandes des femmes (hostilité)
  3. Le ressentiment à propos des faveurs perçues comme « spéciales » pour les femmes (on reproche mesures de discrimination positive)
6
Q

Le privilège masculin:

A

Enraciné dans patriarcat, renforcé par normes sociales androcentriques développées par et pour les hommes

Avantage dont profites H au détriment de F sur la seule base du genre

7
Q

L’invisibilité de l’oppression:

A
  1. La culture dominante se concentre sur les individus et masquent les dynamiques au niveau du groupe
  2. La culture populaire produite par les entreprises privées est omniprésente et s’infiltre dans nos vies (médias, pubs)
  3. Les manifestations quotidienne du sexisme sont obscurcies par l’idéologie selon laqurlle l’Occident serait civilisé et libéré en opposition à d’autres régions considérées à l’inverse (minimise nos acquis sexistes par comparaison)
  4. Socialisation et comportements/perceptions intériorisés: Chez H & F, intègrent notions sexistes et processus deviennent invisibles
8
Q

Manifestation du sexisme:

A
  1. Médias
  2. Science et médecine:
    - L’androcentrisme (médocs étudiers sur et conçus pour H qui = modèle universel?)
  • Concepts psychologiques problématisés attribués aux femmes (sans considérer socialisation)
  • Naturalisme et complémentarité, déterminisme bio
  • Occultation du plaisir féminin (clito, frigidité en rapport à orgasme vaginale, phénomènes remis en questions comme éjacultation, phallocentrisme
  • Violences obstétricales…
    3. Sphère intime: tâches domestique, sexualité, double standard, slut-shaming, culture du viol
9
Q

Double standard

+ 3 dimensions interdépendantes qui permettent au double standard de perdurer

A

Ensemble de normes qui dictent différemment la permissivité sexuelle des H/F évaluant positivement H et négativement F

  1. La polarisation des sexualités hétérosexuelles: sexualités H/F en opposition, dichotomie bonne fille vs mauvaise facilite controle des H sur F
  2. Rôles M actifs et F passifs: idéologie établis une norme qui permet de confiner F à des rôles pris en charges par H
  3. Des récits de luttes de pouvoir: interactions sexuelles basées sur lutte inégale plutôt que partage. H bénéficie de + pouvoir sexuelle et besoins + importants donc F doit y répondre
10
Q

Stigmate de pute

A

Forme de discrimination qui sert à attaqué le caractère d’une feme en fonction de comportements sexuels réels ou perçus

Attaque autonomie des F même dans un contexte qui n’est pas sexuel - une femme avec pouvoir se fait discréditée et traitée de bitch

Sert de justification aux H pour garder F dans sphère d’objet sexuel

Outil de contrôle: compromet leur légitimité sociale et régule leur sexualité (peur)

11
Q

Culture du viol

A

« Croyances qui encouragent les agressions sexuelles perpétrées par les H et soutient la violence contre F. »

Société ou la violence est romancée et la sexualité violente est érotisée. Les F y perçoivent un continuum de violences dont elles sont menacées de propros sexuels à l’harcèlement, les attouchements et le viol

Pratiques culturelles qui reproduisent et justifient la perpétration de violences sexuelles à l’égard de F: s’intéresser aux schémas et environnements qui banalisent ces violences en reproduisant discours sexistes, misogynes ou toxiques.

12
Q

Phénomènes qui maintiennent un environnement et climat favorable à cette culture

A
  1. Le double processus: messages contradictoires de société - dit dénoncer violence mais perpétue objectification et tolère modèles de violence dans culture. On rend justice à quelques victimes dites « légitimes », mais nie validité de ces expériences et répercussions et individualisent récits
  2. Le stéréotype du vrai viol: victime irréprochable, agresseur inconnu, interaction violente. Les incidents qui sorte de ce script idéal sont minimisés, contournés, questionnés.
  3. Fausses croyances ou mythes sur VS: servent à justifier l’agression des H sur F.
    - Habillement provoquant
    - Si F ne refuse ou ne se débat pas
    - H = incapable de résister/arrêter, trop excité
13
Q

Sous représentation de l’adhérences à ces stéréos car implicites:

A

Mythes ont fonction sociale mais aussi psycho:

  1. Victime = permet de se distancer
  2. Agresseur = justifie sa tendance à s’engager dans comportement et permet distanciation de la nature de ces actes
14
Q

La culture du viol à l’échelle macro:

A
  1. Climat de scepticisme vis a vis des dénonciations
  2. Taux de fausse dénonciation minime mais emphase incessante sur cet enjeux
  3. Tendance à responsabiliser victime et excuser agresseur
  4. Faible taux de dénonciation en raison de mauvaise perception sociale du viol, contraintes au silence par cet ensemble de valeurs mis en place ( + faible taux occulte réalité de fréquence )
  5. Coercition sociale: pression pour suivre scripts sexuels en raison de normes
15
Q

Évolution de la conceptualisation sur le consentement:

A
  1. Approche du Non c’est non: c’est au partenaire qui reçois d’exprimer sa volonté
  2. Approche interpesonnel: Sans oui, c’est non. On mise sur consentement enthousiaste et déplace charge de responsabilité aux 2 partenaires.
  3. Responsabilité du consentement repose sur société: pas uniquement apprendre à dire oui/non/limites mais examiner petites formes de bris de consentement ailleurs
  4. S’intéresser au non-verbal: H/F socialisé différemment quant à perception/interprétation et émission des comportements et désirs.
    F = consentement plus verbal (passif)
    H = non-verbal (actif)