Cours 4: L'attribution Flashcards

0
Q

Dans la recherche des causes s’un comportement, pourquoi privilégions-nous l’efficacité plutôt que la rationnalité?

A

Nous avons besoin d’asseoir nos relations avec autrui sur certaines certitudes.
Nous privilégions les attributions internes parce qu’elles demandent moins d’effort cognitif.
Cette tendance relèverait de la désirabité sociale.

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1
Q

Pourquoi utilise-t-on des attributions sociales?

A
  • Comprendre et donner un sens à notre environnement social.
  • Prédire les événements et les comportements des autres, augmente la sensation de contrôle.
  • Protèger, maintenir et augmenter notre estime de soi personnelle.
  • Régir la communication et les intéractions interpersonnelles.
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4
Q

Les attributions sociales sont utilisés quand?

A
  • Si quelqu’un nous demande d’expliquer les causes d’un événement ou d’un agissement.
  • Dans l’incertitude.
  • Lorsque surviennent des événements inatendus.
  • Lorsqu’on subit un succès ou un échec.
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5
Q

Quelles sont les explications possibles par rapport aux agissements des gens?

A
  1. C’est l’individu, à cause de sa personnalité, de ses intentions ou de ses motivations.
  2. C’est la situation, à cause du contexte, des circonstances ou du hasard.
  3. C’est les deux, à cause de l’interaction entre l’individu et la situation.
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6
Q

Nommez les 3 éléments de la création des attributions sociales.

A
  • Observateur
  • Acteur
  • Contexte
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7
Q

Qu’est-ce que la théorie de la perception de soi? (Daryl Bem, 1972)

A

Dans une situation nouvelle, si les indices internes sont faibles, ambigus ou non interprétables, l’acteur devient auto-observateur pour inférer ses traits, attitudes, émotions…

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8
Q

Qu’est-ce que la théorie des inférences correspondantes? (Jones et Davis, 1965)

A

À partir d’un seul comportement,

Il y a attribution d’une disposition (ou d’un trait) qui correspond directement à la nature du comportement observé.

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9
Q

Quelles sont les 3 questions que l’individu se pose dans l’inférence correspondante?

A
  1. Critère de choix: l’individu avait-il la possibilité d’agir autrement?
  2. Critère de désirabilité sociale: se comporte-t-il conformément à ce qu’on attend de lui dans de telles circonstances?
  3. Critère d’effets distinctifs: s’il avait agi autrement, les conséquences auraient-elles été différentes?
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10
Q

Qu’est-ce que la théorie de covariation? (Kelley)

A

À partir de plusieurs comportements, il y a perception d’un lien entre le comportement et la cause quand le comportement varie systématiquement dans le temps.

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11
Q

Quels sont les 3 critères de la théorie de covariation?

A
  1. Constance: la personne agit-elle toujours de cette façon dans cette circonstance particulière?
  2. Caractère distinctif: la personne agit-elle de cette façon dans toutes les circonstances?
  3. Consensus: la personne agit-elle de cette façon avec tout le monde? Est-ce que tout le monde agi comme la personne?
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12
Q

Qu’est-ce que le modèle intéractif? (Daniel Gilbert, 1998)

A
  1. Catégorisation automatique du comportement.
  2. Attribution automatique de correspondance (dispositionnelle)
  3. Correction consciente de l’attribution.
  4. Attribution finale.
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13
Q

Qu’est-ce que le biais acteur / observateur? (Jones & Nisbett, 1972)

A
  1. Causes du comportement attribuées à des facteurs:
    - externes: par l’acteur
    - internes: par l’observateur
  2. Différence dans le centre d’attention, l’information disponible et le besoin de protéger son estime en cas d’échec.
  3. Avec le passage du temps, ce biais s’accentue.
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14
Q

Qu’est-ce que l’attribution de responsabilité injustifiée? (Chaiken & Darley, 1973)

A

Quand un malheur arrive à quelqu’un d’autre…

  1. Émotions négatives: l’anxiété ressentie pousse à trouver rapidement une explication.
  2. L’hypothèse d’un monde juste: les gens “méritent” ce qu’ils leur arrive… Sauf pour la victime.
  3. Attribution défensive: négation du fait que l’événement pourrait aussi nous arriver.
  4. Connaissance après les faits: l’observateur juge l’événement après avoir pris connaissance des faits. Il blâme la victime de n’avoir pas été prévoyante, or elle ne pouvait pas tout prévoir.
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15
Q

Qu’est-ce que le biais de complaisance? (Égocentrique) (Miller & Ross, 1975)

A

L’acteur émet des attributions:
- interne en cas de succès
- externe en cas d’échec
La tendance est inverse pour l’observateur.
Dans les travaux d’équipe:
- la proximité relationnelle préserve contre ce biais. (Près ou distants du groupe)

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16
Q

Qu’est-ce que l’erreur d’attribution fondamentale? (Ross, 1977)

A

Pour expliquer le comportement d’autrui, les gens ont tendance à:
- surestimer les influences dispositionnelles (interne)
- sous-estimer les influences situationnelles (externe)
S’applique aux événements positifs et négatif.

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17
Q

Qu’et-ce que le biais confirmatif de soi? (Kulik, Sledge & Mahler, 1986)

A
  • Écart entre concept de soi et le résultat de l’action = attribution externe
  • Accord entre son concept de soi et le résultat de l’action = attribution interne
18
Q

Comment peut-on contrer les biais?

A
  1. Trait du besoin de structure faible.
  2. Être motivé à arriver à la conclusion la plus juste.
  3. Avoir peur de se tromper.
  4. Se sentir responsable des conséquences possibles de nos jugements.
  5. Avoir du temps pour arriver à la conclusion.
  6. Prendre le point de vue de l’acteur.
  7. Rechercher plus d’information.
  8. Porter plus d’attention aux influences situationnelles.
19
Q

Quelles sont les 3 dimensions du modèle tridimensionnel pour expliquer les causes de nos comportements et ceux des autres? (Weiner, 1986)

A
  1. Lieu de causalité: les causes sont-elles internes ou externes?
  2. Contrôlabilité: les causes sont-elles contrôlables ou non?
  3. Stabilité: les causes sont-elles stables ou instables?
    * Globalité: les causes sont-elles globales ou spécifiques?
20
Q

Quelles est la théorie de Weiner sur la Typologie des causes?

A

Un même événement (exemple: l’échec à un examen) peut être expliqué en fonction de différentes attributions en fonction du lieu de causalité, contrôlabilité et stabilité.