Cours 4 - Langage écrit : compétences de haut niveau Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’effet Mathieu ?

A

Un enfant qui arrive avec des habiletés de LO plus faibles arrive avec plus de difficulté à développer son LÉ = boucle moins payante

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2
Q

Quelles sont des différences avec l’oral ?

A

o Vocabulaire à l’écrit :
 Niveau de complexité nettement supérieur
 Plus riche; moins fréquent; lié à une discipline (ex. Vocabulaire en sciences)
 Compréhension/utilisation plus de mots morphologiquement complexes (Mcompl)
o Syntaxe:
 À l’oral, plus « linéaire » car doit enchainer ses idées avec fluidité au fur et à mesure
 À l’écrit, davantage de temps pour analyser (CÉ)…
* Phrases plus denses,
* Proportion plus grande de phrases complexes
…et pour revoir, raffiner, reformuler (PÉ)
o Pragmatique:
 À l’oral, réparation « immédiate » des bris de communication
 En lecture, détection des pertes de sens peut être limitée si lecture faite seul
 En écriture, pas de rétroaction du lecteur sur d’éventuels bris de communication (Différence dans les réseaux sociaux)
o Discours / types de textes:
 À l’oral, jeunes exposés + à la structure narrative (car j’ai raconté des histoires, des événements passés, j’ai regardé la télévision/des films).
 À l’écrit, variété ++ de types de textes et complexification des grammaires textuelles (vocabulaire plus soutenu, plus diversifié)

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3
Q

Quel est le rôle de l’environnement familial et scolaire ?

A

o Littératie présente dans la famille: enfants exposés à diverses situations de lecture et écriture  influence positive
o Pendant la scolarisation: rôle important de l’enseignant et des parents (enseignement explicite, questions, explications, etc.) = ne tombe pas du ciel

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4
Q

Quelle est la définition de la compréhension en lecture ?

A

o Processus intentionnel et complexe… qui demande plusieurs connaissances/habiletés
 Requérant de nombreuses connaissances et habiletés
 Combinant l’extraction et la construction du sens à travers l’interaction entre le texte et le lecteur.
o Le lecteur met les idées du texte en relation avec ses expériences et connaissances personnelles → pour se construire une représentation mentale cohérente.
o La compréhension écrite se réalise via:
 L’identification de mots (CB) = mais la compréhension écrite n’est pas de l’identification de mots (décodage)
 Les divers traitements langagiers réceptifs et métalangagiers (sémantiques, syntaxiques, morphologiques, discursifs, inférentiels, etc.)
o Les compétences et habiletés non langagières:
 Attention
 Fonctions exécutives, mémoire
 Métacognition
 Traitement visuel
 Connaissances antérieures
o Le jeune est appelé à utiliser des habiletés cognitives complexes :
 Prédire
 Analyser
 Évaluer
 Comparer
 Inférer
 Interpréter
 Synthétiser
*Voir pyramide

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5
Q
  • La compréhension écrite est importante pour…
A

o La réussite scolaire (diverses disciplines; beaucoup de textes d’information)
o La participation sociale (ex.: lire un courriel, lire un contrat d’achat pour une maison)
o Le travail (ex.: écriture, lecture scientifique)
o Et bien sûr, pour la lecture faite pour le simple plaisir!

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6
Q

La compréhension écrite est influencée par des facteurs tels que …

A

o Sociaux-cognitifs: par ex. la motivation, l’intérêt pour le sujet, la disponibilité mentale et affective, (Ou même des habiletés intellectuelles), etc.
o Liés au contexte dans lequel la lecture est faite : par ex., pour le plaisir vs pour un examen vs pour apprendre sur un sujet dans le cadre d’une recherche, etc.
o +Rôle de l’enseignant et du parent

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7
Q

Modèle conceptuel bottom-up et top-bottom ?

A

Voir tableau

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8
Q

Quelle est la vision contemporaine de la compréhension écrite ?

A

MODÈLE HYBRIDE
o La compréhension écrite repose sur:
 L’identification de mots
 Les habiletés langagières et métalangagières
 Les connaissances antérieures

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9
Q

Habiletés langagières et métalangagières en jeu en compréhension écrite - Le lexique

A

o Comprendre un vocabulaire varié, abstrait, moins fréquent et MCompl
o Accéder au sens littéral et figuré de plusieurs mots/expressions
o Saisir des relations sémantiques complexes
o Détecter/identifier les mots inconnus, questionner leur sens
o Utiliser des stratégies d’analyse pour comprendre la signification d’un mot inconnu

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10
Q

Habiletés langagières et métalangagières en jeu en compréhension écrite - la syntaxe

A

o Comprendre, analyser, des structures syntaxiques complexes, peu fréquentes
o Comprendre le découpage syntaxique marqué par la ponctuation
o Analyser la classe grammaticale des mots (ex: nom) et leur rôle dans la phrase (ex: sujet)
o Comprendre les nuances apportées par les marqueurs de relation
o Comprendre les nuances apportées par les marques morphologiques grammaticales
o Détecter une incompréhension syntaxique et utiliser des moyens pour solutionner l’incompréhension: relecture avec la prosodie selon la ponctuation, identification de la phrase « principale » vs l’ajout d’une précision sur le GN, etc.

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11
Q

Habiletés langagières et métalangagières en jeu en compréhension écrite - la pragmatique et sa conscience

A

o Comprendre les intentions (Me convaincre ? Donner son opinion ?), les buts de l’auteur du texte pour contextualiser sa lecture.
o Comprendre le point de vue de l’auteur

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12
Q

Habiletés langagières et métalangagières en jeu en compréhension écrite - le discours et les inférences

A

o Faire des inférences en cours de lecture et après la lecture: nécessaire pour maintenir la cohérence de ce qui est lu.
o Impact de la connaissance du sujet pour faire des inférences justes

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13
Q

Habiletés langagières et métalangagières en jeu en compréhension écrite - le discours et la conscience discursive

A

o Connaitre une diversité de schèmes soutient l’accès au sens (facilite les prédictions; « classement » de l’information) = se développent selon nos expériences

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14
Q

Habiletés langagières et métalangagières en jeu en compréhension écrite - les habiletés non langagières

A
  • Au fil des expériences personnelles:
    o Développement de connaissances sur divers sujets
    o Construction de schèmes de contenu qui:
     Facilitent la compréhension et la rétention de l’information / mise en relation des informations du texte avec les connaissances du jeune.
     Diminuent la charge cognitive, facilitent la détection de l’incompréhension et la génération d’inférences, etc.

 Exemple : même si j’ai plusieurs bonnes capacités langagières, mais que je n’ai jamais fait de plomberie, il se peut que je ne comprenne pas plus les mots

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15
Q

Comment se fait le développement de la compréhension écrite ?

A
  • Transition graduelle de l’allocation des ressources cognitives consacrées à l’IdM vers la CÉ
  • Lecture factuelle vers une lecture impliquant de prendre plusieurs points de vue
  • La compréhension textuelle se développe sur une longue période
  • Apprentissage graduel des grammaires textuelles (en lien avec les connaissances discursives), selon le niveau scolaire → Compréhension des textes narratifs vers des textes informatifs vers des textes argumentatifs…
    + Voir schéma
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15
Q

Comment se fait le développement de la compréhension écrite ?

A
  • Transition graduelle de l’allocation des ressources cognitives consacrées à l’IdM vers la CÉ
  • Lecture factuelle vers une lecture impliquant de prendre plusieurs points de vue
  • La compréhension textuelle se développe sur une longue période
  • Apprentissage graduel des grammaires textuelles (en lien avec les connaissances discursives), selon le niveau scolaire → Compréhension des textes narratifs vers des textes informatifs vers des textes argumentatifs…
    + Voir schéma
16
Q

Quelle est la définition de la production écrite de texte

A
  • Processus intentionnel et complexe, requérant de nombreuses connaissances et habiletés, menant à la production d’un texte cohérent et cohésif.
    → le lecteur doit pouvoir se construire une représentation mentale cohérente
  • Les fonctions exécutives et la métacognition jouent un rôle important (rôle central de la mémoire de travail) (voir la section Facteurs non langagiers)
  • PÉ + exigeante cognitivement et prend + de temps que la CÉ; haut niveau d’engagement nécessaire. = aspect motivationnel joue un grand rôle
  • La production écrite se réalise via:
    o L’orthographe lexicale (CB) et grammaticale
    o Les diverses habiletés langagières expressives et métalangagières (lexico-sémantiques, syntaxiques, morphologiques, pragmatiques, discursives)
    o Les compétences et habiletés non langagières:
     Attention
     Fonctions exécutives, mémoire
     Métacognition
     Connaissances antérieures
     Registre littéraire
     Motricité
  • La capacité à produire des textes est importante pour:
    o La réussite scolaire
    o La vie professionnelle
    o La participation sociale (par ex., écrire une lettre d’opinion dans un journal, rédiger un argumentaire pour un projet, etc.)
  • Elle est influencée par des facteurs :
    o Sociaux-cognitifs (sur quoi a-t-il le goût, le désir d’écrire ?):
     Par ex. la motivation, l’intérêt pour l’écriture, la disponibilité mentale, émotionnelle (Et même la créativité)
  • Liés au contexte dans lequel l’écriture est faite (par ex., pour un examen vs la rédaction du contenu d’une recherche, etc.)
  • Liés à ses expériences et sa culture personnelle (et la culture en tant que tel)
  • Elle est également influencée par :
    o La guidance donnée en classe
    o Les opportunités d’écriture
    o Les rétroactions constructives (enseignant.e, parents) = Pas juste une grille d’évaluation
    o Et le milieu familial/littératie?
  • Écrire via l’utilisation des médias sociaux
  • Changements comme:
    o Émoticônes,
    o Contenu abrégé,
    o Réparation possible des bris de communication car interactif, même si on est à l’écrit
17
Q

Quels sont les modèles conceptuels de la production écrite ?

A
  • Divers modèles conceptuels de la production de textes proposés dans les années 80-90
  • Nomenclature variée
  • Tous les modèles reconnaissent 3 processus cognitifs sollicités:
  • Modèle de Signer et Bashir : Ce modèle est orienté sur la démarche de production:
    o Planifier : sélection des idées à communiquer
    o Générer : transposition des idées en représentations linguistiques, encodage et écriture.
    o Organiser : structuration des idées de façon à atteindre les buts du texte et à produire l’effet désiré sur le lecteur.
    o Réviser: vérification afin que le texte traduise l’intention du scripteur et respecte les conventions linguistiques (pendant et après l’écriture).
  • Modèle Simple View of Wirting : Ce modèle est orienté sur les habiletés sollicitées:
    o Production du texte: habiletés langagières (lexique, sémantique, syntaxe, etc.)
    o « Transcription »: calligraphie (ou clavigraphie), orthographe
    o Fonctions exécutives: attention, planification, révision, auto-régulation (stratégies d’…), en interaction avec la MdT
18
Q

Habiletés langagières et métalangagières en jeu en production écrite - Lexique, sémantique et leurs consciences

A

o Utiliser un vocabulaire varié et précis (dont des synonymes)
o Utiliser la morphologie dérivationnelle pour générer de nouveaux mots de vocabulaire, mais aussi pour prédire l’orthographe de mots morphologiquement complexes
o Réviser son texte: vérifier le choix des mots (justes, précis), rechercher des synonymes ou groupes du nom de substitution, s’il y a redondance, etc.

19
Q

Habiletés langagières et métalangagières en jeu en production écrite - Syntaxe, morphologie flexionnelle et leurs consciences

A

o Maîtriser des structures syntaxiques variées, propres au registre littéraire
o Utiliser des connecteurs (marqueurs de relation, organisateurs textuels) pour faire des liens
o Utiliser une ponctuation adéquate
o Maîtriser les flexions morphologiques pour l’orthographe grammaticale
o Réviser son texte: vérifier la ponctuation, la construction des énoncés, l’utilisation de connecteurs ainsi que l’orthographe grammaticale; modifier la formulation d’énoncés pour varier les structures.

20
Q

Habiletés langagières et métalangagières en jeu en production écrite - Pragmatique et sa conscience

A

o Différence importante à l’écrit par rapport à la « responsabilité » de la communication

o Respecter l’intention d’écriture choisie ou donnée
o Produire un texte dont l’intention sera comprise du lecteur et cela, sans rétroaction:
 Introduire, développer et clore un sujet pour assurer une progression thématique, en développant ses idées de façon structurée
 Utiliser des formulations et un langage précis
 Se mettre à la place du lecteur: informations adaptées au contexte et au lecteur –pas de rétro possible de la part du lecteur
o Réviser son texte: Est-ce que le texte produit correspond bien à l’intention d’écriture? Respecte le thème donné? Est-ce que la quantité d’infos est suffisante, ajustée à l’interlocuteur? –voir la cohérence discursive (Questions que l’enfant peut se poser)

+Voir tableau

21
Q

Habiletés langagières et métalangagières en jeu en production écrite - Discours et sa conscience

A

o Connaitre une diversité de schèmes et de grammaires de textes pour produire des textes variés
o Assurer la cohérence discursive en permettant au lecteur de saisir les relations logiques, en s’assurant d’une bonne progression thématique,…
o Assurer la cohésion discursive par l’utilisation, notamment, du maintien des temps de verbes, de références anaphoriques claires, de connecteurs pour lier les idées.
o Réviser son texte: vérifier la cohérence et la cohésion –faire les corrections requises (par ex., ajouter des infos; corriger des temps de verbes, etc.)

22
Q

Habiletés langagières et métalangagières en jeu en production écrite - HNL (Connaissances antérieures)

A

o Expériences personnelles et connaissances générales: alimentent les PÉ du jeune (idées)
o Diversité des expériences et amplitude des connaissances générales = atouts.

23
Q

Comment se fait le développement de la production écrite ?

A
  • Transition graduelle de l’allocation des ressources cognitives consacrées à l’orthographe  production textuelle
  • Développement lent et graduel, sur plusieurs années, des habiletés de PÉ, étant donné leur grand niveau de complexité et l’impact de nombreuses variables
  • Peut expliquer aussi qu’un même jeune ait des performances variables.
  • Avec l’âge/le niveau scolaire,
  • utilisation progressive d’un/e:
    o lexique de + en + riche,
    o syntaxe de + en + complexe et dense,
    o ponctuation juste (Gradation dans l’apprentissage de la ponctuation),
    o application adéquate des règles grammaticales
  • maîtrise graduelle des grammaires textuelles /écriture de textes de divers types en classe
    → production de textes narratifs vers des textes informatifs vers des textes argumentatifs; seront de + en + longs, organisés et cohérents.
  • Développement progressif des habiletés de/d’:
    o planification
    o organisation
    o révision
  • Variabilité interindividuelle -voir la section sur les Fex et la métacognition
  • En maternelle: écriture de cartes, courtes lettres, avec les mots accessibles visuellement/les enfants les copient
     amorce d’une réflexion sur les idées à exprimer dans des contextes concrets
  • En 1ière année  2e (6-7 ans): développement de l’orthographe +, mais amorce de courtes PÉ descriptives (animal, école, eux-mêmes) avec structures syntaxiques simples, lexique fréquent.
  • 3e année (8-9 ans):
    o Augmentation significative des exigences/ attentes du milieu scolaire
     combinaisons d’énoncés simples et complexes;
     formulation en paragraphes organisés et clairs, transmettant les idées principales et secondaires
     production de textes pour raconter, informer, convaincre/+ difficile au plan pragmatique! …
  • En 5e année (10-11 ans):
    o davantage d’élaboration…
    o plus de clarté et de précision (détails)…
    o meilleure organisation des idées, dans divers genres textuels (narratif, informatif, procédural, …)
  • Au secondaire, augmentation complexification et élaboration (par ex., récit: épisodes plus nombreux, sous-épisodes, etc.); divers genre textuels dont l’argumentation, qui requiert de tenir compte du point de vue de l’autre/contrearguments.
24
Q

Quels sont les facteurs non langagiers ?

A

-Habiletés cognitives
-En compréhension écrite:
* Pour intégrer les idées/le sens d’un texte, le lecteur doit être conscient du but de sa lecture et gérer sa compréhension pour atteindre ce but
 via sa métacognition (autogestion), mais dépend aussi de ses Fex, de son contrôle attentionnel et de sa mémoire de travail.
-En production écrite:
* Pour planifier le contenu/les idées de sa production, réaliser sa transposition à l’écrit (mots, phrases, …) et réviser, l’auteur doit faire appel à ces mêmes habiletés et fonctions pour atteindre son but et s’assurer de produire un texte cohérent et cohésif.

  • Métacognition
    o Orchestration consciente par l’individu de ses diverses habiletés cognitives pour effectuer une tâche complexe donnée
    o Permet de:
     planifier
     gérer
     vérifier
     évaluer
     réviser
     les stratégies employées pour comprendre et pour écrire un texte.
    o En compréhension écrite:
     Coordination requise pour gérer les nombreux processus de tx de l’information
     Plus le registre langagier d’un texte est élevé, plus la métacognition sera sollicitée pour se faire une représentation mentale cohérente.
    o En production écrite:
     Métacognition requise à toutes les étapes de la production pour planifier, sélectionner, organiser, formuler les idées; s’ajuster en fonction du lecteur, du contexte; réviser et corriger.

o mais, avoir la connaissance de stratégies de gestion de la CÉ ne suffit pas: il faut qu’elles soient autorégulées efficacement (Ce n’est pas pcq j’ai les connaissances que je sui sciable de les utiliser adéquatement)
o Auto-régulation en lecture –voir les FEx
 Auto-régulation…à l’intersection de la métacognition et de la motivation
 Auto-régulation de ses apprentissages et de…
* l’inhibition, la flexibilité, la MdT
* ses attitudes et comportements dans la tâche
…planifier sa lecture, se donner des buts, sélectionner ce qui est pertinent à lire, organiser et emmagasiner l’info, trouver les moyens pour maintenir sa motivation, monitorer son progrès, etc.

  • Fonctions exécutives
  • Définition
    o Fonctions « supérieures » (ensemble de processus cognitifs) qui permettent de:
     Réguler intentionnellement ses actions et sa pensée…pour atteindre un but précis
     Gérer des situations nouvelles, non routinières ou des tâches complexes
    o Diverses définitions, conceptualisation, mesures et modèles ainsi que multiples typologies
    o Comprennent des processus complexes comme:
     L’inhibition (incluant l’auto-régulation)
     La flexibilité
     La planification
     La mémoire de travail (variable selon les auteurs)
    Et, selon les auteurs, la catégorisation, l’abstraction, l’attention divisée, etc.
    o Rôle central dans le développement des:
     Habiletés sociales
     Habiletés cognitives
     Apprentissages scolaires (une des assises)

o Divers « critères situationnels » peuvent entrainer l’utilisation des Fex, par ex.:
 Nouveauté de la situation
 Recherche active et planifiée d’info en MLT
 Coordination de deux tâches réalisées simultanément
 Détection d’erreurs, etc.
o Plusieurs de ces critères peuvent être présents lors d’une CÉ ou d’une PÉ  Fex sollicitées +
o Fex « imbriquées » dans le langage: difficiles à dissocier dans l’analyse des performances en CÉ et PÉ
o Développement des fonctions exécutives
 Se développent tout au long de l’enfance, jusqu’au début de l’âge adulte
 Lié au aux processus de maturation du cortex préfontal  long et tardif
 Impact du développement du langage  effets bénéfiques des verbalisations
 Variables socio-économiques en modulent le développement: lien avec l’impact sur le dév. langagier….puis exécutif?
o Inhibition:
 Apparaît très tôt dans le développement
 Développement rapide 0-5 ans
 Développement graduel jusqu’à l’âge adulte
 « Prédictif » des comportements adultes
o Flexibilité
 Développement graduel et linéaire
o Planification
 Entre 6 et 15 ans: amélioration progressive et constante; ralentissement ensuite.
*crucial en PÉ et CÉ et expliquer comment

  • Attention et mémoire
  • l’attention
    o sélective et soutenue principalement, mais aussi partagée et divisée
  • la mémoire de travail (MdT)
    o Par ex., en CÉ: analyse syntaxique complexe, inférences, liens, etc.
    o Pa ex., en PÉ: conserver le « fil des idées » dans son texte, manipuler l’info récupérer en MLT pour l’intégrer à son texte; maintenir/manipuler l’info lors de la révision.
    o Développement de la mémoire de travail
    o S’amorce tôt; graduel et linéaire, progression lente et s’étalant sur de nombreuses années
     Tâches d’empan (à l’envers; complexes): hausse linéaire progressive des performances de 3 à 11 ans (performance proche de l’adulte)
     Boucle phonologique: processus de répétition sub-vocale n’apparaît que vers 7 ans.
     Calepin visuo-spatial: vers 7-8 ans, tendance à utiliser la voie phonologique pour encoder et stocker les images (i.e. qu’ils les nomment/récupèrent la forme phonologique pour les retenir plutôt que de retenir des infos visuospatiales)
    *Retenir l’essentiel, pas les âges de développement.

-Facteurs sociaux-affectifs
-Facteurs instrinsèques à l’enfant
* Caractéristiques personnelles
* Disponibilité affective lors de la tâche
* Intérêt et motivation envers l’écrit
o En CÉ, mais encore plus en PÉ car:
 générer/créer du contenu plutôt que prendre connaissance comme en CÉ
 « minimum » de soutien pendant la tâche
 grande complexité de la tâche
 activité solitaire, sans rétroaction immédiate
 nécessité de faire des efforts soutenus
-Facteurs extrinsèques à l’enfant

-Habiletés périphériques (pas à apprendre)
* Traitement visuel
* Traitement auditif
* Geste moteur associé à la production de la calligraphie ou à la clavigraphie