Cours 4 - Le Moyen-Âge : la justice du Roi Flashcards

1
Q

Au Moyen-Âge, pourquoi dit-on que le droit est basé sur la coutume?

A

Les partiques sont très locales, il y en a donc plusieurs

Usages traditionnels s’imposent avec le temps

Coutume d’abord orale puis écrite

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2
Q

Qui est l’autorité au nom de qui est rendu justice?

A

Le Roi (monarque)

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3
Q

Quelles sont les 3 instances au Moyen-Âge?

A
  1. Cour seigneuriale
  2. Cour ecclésiastique
  3. Cour Royale
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4
Q

Expliquer la Cour seigneuriale

A

Le fait de posséder des terres = le seigneur a donc la juridiction pour traiter les crimes. Dans le serment de vassalité, le Seigneur rend justice au nom du monarque.

Organe de justice locale, la plus commune

Juridiction s’étend à presque tous les crimes (droit de haut et basse justice)

Décisions le plus souvent sans appel

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5
Q

Expliquer la Cour ecclésiastique

A

Uniformisation de droit (même droit religieux qui s’applique)

Juge les membres de l’Église pour tous les crimes

Juridiction universelle pour crimes religieux

Application de la peinse reste aux autorités civiles (surtout pour la peine de mort)

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6
Q

Expliquer le Cour Royale

A

Répond directement au Roi via l’officier nommé par ce dernier

Au départ, juridiction limitée aux crimes politiques graves (trahison)

Nombre et juridiction grandissent au fil du temps (reconnaissance que le Roi peut rendre justice si c’est quelque chose qui va l’encontre de lui-même spécifiquement)

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7
Q

Comment peut-on décrire le juge médiéval?

A

Très autonome, surtout dans la considération des preuves et de la gravité du crime

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8
Q

Quel est l’élément de preuve principal au Moyen-Âge et pourquoi?

A

L’aveu, car il rend la vérité claire et manifeste (en se confessant, la personne devient l’outil de la justice)

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9
Q

Qu’utilise-t-on pour obtenir un aveu au Moyen-Âge?

A

Emploi de la question (torture judiciaire).

C’est le juge qui donne quelle est la gravité de la souffrance de la question (sans aveu=innocente)

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10
Q

La détermination de la gravité tient compte de différents facteurs atténuants ou aggravants, donner des exemples

A
  • Âge du coupable
  • Lieu et moment du crime
  • Récidive
  • Statut social du coupable et de la victime
  • Gravité des blessures (sang versé)
  • Emploi d’outils spécialisés

Si le crime est commis PAR un noble = jugé moins sévèrement

Si le crime est commis envers un noble = jugé sévèrement

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11
Q

Quel est le principe central de la justice au Moyen-Âge?

A

la rétribution (donner une conséquence à la hauteur du crime commis)

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12
Q

Quel est l’objectif de la rétribution?

A

Rétablir l’état antérieur à la commission du crime.
Ceci dit, c’est avant tout un acte de justice personnalisé.

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13
Q

Pour les peines au Moyen-Âge, quelle est la fonction de la souffrance?

A

Fonction réparatrice

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14
Q

Expliquer la dimension symbolique des peines au Moyen-Âge

A

démonstration du pouvoir suprême du Roi

Rituel qui dit : quel que soit le crime commis, la Justice est plus forte

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15
Q

Nommer 3 exemples de peines au Moyen-Âge

A
  1. Amende
  2. Peines infâmantes
  3. Peine capitale
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16
Q

Expliquer la peine de l’amende

A

Châtiment très fréquent, c’est une source de revenu des tribunaux

sanctionne les crimes moins graves (fraude, vol mineurs, adultère)

17
Q

Expliquer les peines infâmantes et donner des exemples

A

Sert à déshonorer ou humilier le coupable, ou infliger une légère souffrance

Exemple de peines fréquentes : pilori, carcan (attacher la personne dans un lieu public et faire face au déshonneur)

Exemple de peines rares/particulières : percement, marque, fouet, galère (bateau)

18
Q

Expliquer les peines capitales

A

Qui infligent la mort = réservées aux crimes les plus graves

Il y a deux types communs, pour les crimes graves normaux et exceptionnels.

Normaux (homicide, émeute) : Pendaison, décapitation

Exceptionnels : Roue (parricide, viol), bûcher (magie, sodomie, hérésie), écartèlement (lèse-majesté)