Cours 4 - Rogers Flashcards

(37 cards)

1
Q

Différences entre Freud et Rogers -

A
  • Freud : La personnalité est façonnée par les expériences de l’enfance et les conflits inconscients. Le thérapeute interprète les pensées et les rêves du patient.
  • Rogers : La personnalité évolue constamment. L’accent est mis sur le présent et l’expérience subjective. Le thérapeute ne dirige pas, il aide le client à se découvrir et à trouver ses propres réponses.
  • Contexte historique très différent
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2
Q

À quoi fait référence le mot Zeitgeist?

A
  • Zeitgeist de l’époque (mot allemand espoir du temps) : Après la Seconde Guerre mondiale, l’Amérique croit au changement et à l’espoir. L’individu est vu comme fondamentalement bon et capable de se transformer positivement.
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3
Q

3 éléments essentiels de la thérapie selon Rogers ?

A

1. Compréhension : Le thérapeute doit écouter et comprendre le client.
2. Acceptation inconditionnelle : Le client doit être accepté sans jugement.
3. Empathie : Le thérapeute doit ressentir les émotions du client et comprendre sa perspective.

=

Bonne alliance thérapeutique

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4
Q

Chez Rogers, qui est responsable du changement du client ?

A

* Client : Le client est responsable de son changement. Le thérapeute est là pour créer un environnement sûr et aider le client à se reconnecter à ses besoins et à ses valeurs.

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5
Q

Différences entre l’approche béhavioriste et rogérienne

A
  • Béhaviorisme : Se concentre sur la modification des comportements observables par renforcement/punition. Le thérapeute est un acteur externe qui façonne le comportement.
  • Rogérienne : L’individu est responsable de son changement. Le thérapeute crée un environnement empathique et non-directif pour que le client trouve ses propres solutions et puisse s’auto-déterminer.
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6
Q

Quel rôle prend le thérapeute dans sa relation avec le client? Et pourquoi lui est-il possible d’adopter ce rôle selon Rogers?

A

Le rôle du thérapeute est celui de facilitateur. Il crée un environnement d’acceptation inconditionnelle et d’empathie, permettant au client d’explorer ses émotions et son vécu. Le thérapeute ne dirige pas, il soutient le processus de croissance du client.

  • Pourquoi lui est-il possible d’adopter ce rôle selon Rogers? :
    Rogers croit que l’individu est intrinsèquement capable de se réorganiser et de se diriger lui-même. Le thérapeute peut adopter ce rôle car il est convaincu que chaque personne possède en elle les ressources nécessaires pour évoluer, et que sa perception subjective de la réalité est la clé pour comprendre ses besoins et ses changements.
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7
Q
A
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8
Q

Définition de la phénoménologie

A

l’étude de l’expérience subjective de l’individu, manière dont chaque personne perçoit et vit le monde qui l’entoure.
l’expérience vécue et les perceptions personnelles / Réalité vécu de l’individu

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9
Q

Pourquoi il est nécessaire pour le thérapeute de collaborer avec le client?

A

Pour que le thérapeute puisse accompagner efficacement le client, il doit collaborer activement avec lui, car le client seul détient les clés de sa propre réalité et de son changement.

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10
Q

Qu’est-ce que Rogers amène de nouveau par rapport aux autres approches de l’époque?

A
  • Client qui est responsable et qu’il a les réponses à l’intérieur de lui, incompatible avec la vision qu’avait Freud de la personnalité
  • L’idée de la potentialité humaine et du développement personnel a influencé des mouvements comme la psychologie positive et des pratiques thérapeutiques variées - qui cherchent à développer le bien-être et la créativité humaine plutôt que de se concentrer sur les déficits
  • Ce changement a été déterminant dans notre façon de penser la psychothérapie avec le client
  • Son approche s’est étendue à l’éducation, aux relations interpersonnelles et à la résolution deconflits politiques
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11
Q

Notion de champ phénoménal?

A

Zones de perceptions qui définissent notre expérience. Construction subjective (représente le monde intérieur (besoins, croyances, buts personnels) et le monde extérieur

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12
Q

À quoi fait référence le sentiment d’authenticité ?

A

référence à la congruence entre les expériences internes (émotions, valeurs, désirs) et les actions externes d’une personne. Lorsqu’un individu agit en fonction des attentes des autres plutôt que de ses propres convictions, il peut ressentir un décalage, une déconnexion de son soi authentique, générant ainsi un malaise intérieur. Pour Rogers, atteindre la congruence est essentiel pour la santé mentale et le bien-être.

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13
Q

Notion de caractère positif de la motivation humaine?

A

-La nature est fondamentalement positive selon Rogers
-Il pousse vers le développement positif (et non destructrice comme pensait Freud)

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14
Q

La structure -
La Structure selon Rogers Globalement

A

L’expérience de l’individu :

La structure de la personnalité est faite des sentiments, de la conception du monde et de soi-même, expériences intimes, personnelles, subjectives qui structure le monde intérieur d’une personne.

-L’approche phénoménologique : Comment la personne perçoit les évènements de sa vie détermine comment elle va y répondre, comment elle va agir. La phénoménologie est cette expérience subjective, unique à une personne.

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15
Q

La structure -
Le soi VS Le soi Idéal

A

Le Soi :
* Définition du Soi (concept de soi) : Expériences concernant la personne elle-même (je, moi),comment on se voit, comment on se sent, c’est quoi les expériences déterminantes, concernela personne elle-même. Le Soi n’a aucun contrôle sur nous.
* -Représentations intégrées, organisées : Perdure dans le temps et vont vraiment caractériser l’individu et détermine la santé mentale. Configuration organisée et cohérente des perceptions.

Le Soi idéal :
* Définition du Soi idéal: Ce que l’individu aspire à être, réaliste, amélioration du soi réel. Le Soi idéal peut être destructeur ou constructif. « Work in progress »
* -Quand il est inatteignable, souvent relié à la détresse psychologique, ça ne doit pas être un rêve, mais bien une aspiration.
* -Les gens qui ne sont pas bien on souvent un Soi idéal inatteignable. Toujours en situation d’échec.
* Rôle du Soi idéal : Nous pousser au quotidien à se lever avec un objectif, nous aide à nous améliorer, à faire mieux, à trouver des aspirations qui vont donner un sens à notre vie.

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16
Q

La structure -
Le Soi idéal est-il néfaste pour l’individu ?

A

-Non ! Deux options, soi qu’au quotidien le Soi idéal nous pousse à réussir ou au quotidien on se retrouve en situation d’échec, parce qu’on n’arrive jamais à répondre à notre idéal.

17
Q

La structure - C’est quoi le test Q-Sort ? Ses 2 aspects?

A

-Un classement de carte : Ce qui me ressemble vs ce qui ne me ressemble pas (très différent de moi, ni différent et ni ressemblant, très ressemblant de moi)

-Le Q-Sort est une méthode d’évaluation idiographique et de données autodescriptives (s) et recherche corrélationnelle.

-Aucun barème ou normes pour la cotation : l’individu compare l’évolution de ses scores autravers du temps

-Possible d’estimer le degré de concordance entre les deux Soi

Deux aspects à ce test :
1. Juste milieu entre instrument de mesure fixe et instrument de mesure flexible
2. Possible de déterminer le Soi idéal en ordonnant selon ce qu’il veut être.

18
Q

La structure -
Selon Rogers, quel type d’écart est-il préférable d’avoir entre son Soi et son Soi idéal?
Puis est-ce une mesure exhaustive?

A

un petit écart – plus il y a un écart important, moins la personne est en état de congruence (harmonie) par rapport à elle-même

Non Exhaustive : Non car ne capture pas l’ensemble du concept de soi dans toute sa complexité et ses dynamiques. D’autres outils ou approches seraient nécessaires pour avoir une mesure plus complète et dynamique du concept de soi.

19
Q

Le processus -
La source de motivation ?

A

Une seule source de motivation :
L’actualisation de soi
-Définition et origine : Tendance innée d’une personne d’accomplir ses objectifs. Processus motivationnel. Pour réussir cette tendance, la personne doit bien connaître ses besoins, ce qu’elle ressent, ce qu’elle perçoit.

Rôle de l’expérience et du soi : C’est à partir de son expérience et l’interprétation qu’elle enfait que la personne sera capable de reconnaître ses besoins actuels pour s’autoactualiser.

20
Q

Le processus -
1er mécanisme de régulation chez l’individu?

A

Évaluation (évaluer comme négative ou positive une expérience selon si ça répond à besoin d’actualisation ou pas – donc personne sait ce qui est bon pour elle et cela lui permet de valoriser expériences qui lui sont sources d’actualisation) -

21
Q

Le processus -
Congruence VS Incongruence?

A

La personne sait ce qui est bon pour elle et cela lui permet de valoriser expériences qui lui sont sources d’actualisation et aussi en accord avec manière dont elle se perçoit avec son Soi (entre expérience et son soi) -
VS si personne déforme ou nie véritable expérience = incongruence

-Rogers n’a créé aucun instrument pour le mesurer, mais d’autre l’ont fait (ex : questionnairede Ryff)

22
Q

Le processus -
Un besoin clé ?

A

Le besoin de considération positive

-Définition et origine :
* C’est un besoin universel et inné de se sentir respecté, accepté et valorisé par les autres.

  • La recherche de considération fait que les gens s’exposent à ignorer ou déformer l’expérience de leurs sentiments et désirs personnels
  • Conditions de valorisation de soi: Chacun des critères d’évaluation d’une personne qui ne reposent pas sur les sentiments, préférences, penchants véritables de cette personne, mais source que les autres considèrent comme étant des formes d’actions souhaitables (adaptions de l’enfant pour plaire à ses parents par exemple - ou de se dire une bonne personne ne se met pas en colère)
23
Q

Le processus -
2 types de réponses au besoin de considération positive?

A
  1. Si regard positif inconditionnel sur le soi de la personne - congruence avec soi et expérience (ex : Parents qui respectent et encouragent le choix d’étude de leur enfant)
  2. Si regard positif conditionnel sur le soi de la personne - Pourrait pousser l’enfant à déformer ses expériences selon les autres. La personne va tenter de s’actualiser pas selon son soi, mais plutôt pour obtenir considération positive des autres (incongruence)
24
Q

Le processus -
2e mécanisme de régulation chez l’individu?

A

Condition de valorisation de soi (condition de valeur apprise – tente de s’actualiser non pas en besoin de ses besoin véritable mais pur obtenir considération positive des autres et pour se percevoir positif de manière apprise)

25
Le processus - L’actualisation de soi
Rogers croyait que le comportement humain n'était pas déterminé par des pulsions primaires, comme l’avait proposé Freud, mais plutôt par une **tendance fondamentale à se développer, à se réaliser et à s’épanouir**. L’actualisation de soi fait référence à ce **processus naturel de croissance, où une personne cherche à devenir ce qu’elle est capable de devenir**. Rogers décrit ce processus comme une algue en forme de palmier, poussant résolument malgré un environnement difficile. Il met en avant le développement de l'indépendance, la réduction des tensions internes, et l’atteinte de l’épanouissement personnel.
26
Le processus - La cohérence et la congruence l’incohérence et l’incongruence
**Cohérence** : La cohérence désigne l’absence de conflit dans la perception du soi. En d'autres termes, c’est lorsque les actions d'une personne sont en accord avec son concept de soi. Si une personne se perçoit comme compétente en orthographe, elle adoptera des comportements qui confirment cette image. **Congruence** : La congruence se réfère à l’harmonie entre l’expérience vécue et le concept de soi. Par exemple, si une personne se perçoit comme empathique, mais qu'elle agit de façon froide, cela crée un conflit entre son concept de soi et son comportement, générant ainsi de l'incongruence. **Incohérence/Incongruence** : L’incongruence survient lorsque les expériences vécues sont en conflit avec la perception de soi, ce qui peut entraîner des sentiments de malaise ou d'anxiété. Par exemple, une personne qui se considère gentille mais agit de manière agressive aura du mal à réconcilier son comportement avec son concept de soi, d'où l'incongruence.
27
Le processus - Les mécanismes de défense
Mécanismes de défense lors d’un état d’incongruence : -Dû à l’anxiété qui est le résultat d’une divergence entre une expérience et perception de soi -Mécanismes permettent de défendre le soi, visent à prévenir la perte d’une perception de cohérente et intègre du soi **1.Subception** : Ce mécanisme se produit lorsque la personne perçoit une expérience menaçante sans en avoir une représentation consciente. Elle peut enregistrer l'expérience de manière inconsciente, ce qui permet de réduire l'impact immédiat sur son concept de soi. **2.Déformation** : Ici, l'individu modifie l'expérience pour qu'elle s’aligne mieux avec son concept de soi. Par exemple, si une personne avec une faible estime d'elle-même obtient une bonne note, elle pourrait se dire "C’était de la chance" ou "Ce professeur n’est pas très intelligent", pour éviter l’anxiété liée à l’incongruence. **3.Déni** : Le déni consiste à refuser d’accepter une expérience qui semble menaçante pour le soi. Par exemple, une personne qui nie ressentir de la haine envers quelqu'un, malgré des signes évidents de ressentiment.
28
Le processus - □ Le besoin de considération positive et les conditions de valorisation de soi*
**Le besoin de considération positive :** * Définition : Selon Rogers, le besoin de considération positive est un besoin psychologique essentiel qui pousse les individus à rechercher l'acceptation et le respect d'autrui. C’est un besoin qui dépasse les nécessités biologiques de la vie (nourriture, abri) et englobe une dimension psychologique, où l'individu cherche à être aimé, respecté, et reconnu pour qui il est. * Impact sur le développement de l'enfant : L'amour **inconditionnel** d'un adulte est primordial pour qu'un enfant se développe harmonieusement. Un enfant a besoin d'un regard positif et inconditionnel de la part de ses parents pour comprendre ses valeurs et s'accepter lui-même. Si cet amour dépend de son comportement ou de ses actions, il risque de conditionner sa propre valorisation à la satisfaction de certains critères externes **(les "conditions de valorisation de soi")**
29
La croissance et le développement- Lien entre les processus et la croissance et le développement chez Rogers
-Besoin de considération positive joue un rôle important dans le développement du soi de l’enfant
30
La croissance et le développement - Rôle des parents et conséquences de leurs réactions dans le développement de l’enfant
Si les parents démontre regard positif inconditionnel envers les sentiments et le soi de l’enfant alors l’enfant se sentira libre de se développer et de s’actualiser selon ses besoin véritables – climat qui laisse l’enfant se développer état de congruence saine entre son soi son expérience er ses besoins d’actualisation VS si seulement respecté selon certains comportements état d’incongruence et désavoué, déformer son soi véritable Donc rôlr des parents est = créer environnement optimale ou bien qui impose conditions de valorisation se soi
31
La croissance et le développement- Idées globales des résultats des études présentées
-Rogers ne croyait pas comme Freud que le développement de la personnalité se limite aux premières années de vie. -Toute leur vie les gens progressent vers l’actualisation de soi. -Tôt dans la vie, le soi se distingue du champ phénoménal et se développe pour devenir une entité à part entière pour se complexifier toute la vie durant. -Enfants qui se sentent rejetés ont tendance à devenir rebelles, instables, agressifs. -Regard qu’un parent pose sur son enfant reflète souvent le regard sur soi-même. -Relations interpersonnelles à la maison et environnement impactent l’estime de soi. -Estime de soi repose sur trois conditions : l’acceptation totale ou presque totale de l’enfantpar ses parents, la mise en place et l’application de limites claires et le respect et la tolérancedes actions de l’enfant qui ne dépassent pas les limites. -Liberté psychique, libre d’exprimer leurs idées et donc plus de potentiel créatif
32
Psychopathologie - C’est quoi la psychopathologie selon Rogers?
Selon Rogers, la psychopathologie part d’un désaccord entre le Soi et l’expérience. * Névrosé, image de soi qui ne correspond pas avec l’expérienceExpériences pas adéquates au Soi sont alors déformés ou niés * Le Soi est rigide afin de se défendre devant expériences qui menacent son unité etnuisent à son estime de soi * En déformant ses expériences, observateur et la personne ne savent pas ce qu’est le vrai Soi * Rogers rejette l’idée de plusieurs psychopathologies, mais distingue quand même différents mécanismes de défense
33
Psychopathologie - 3 conditions thérapeutiques nécessaires au changement et la définition de la thérapie centrée sur le client
-Si le thérapeute offre ces trois conditions d’une façon significative pour le client sur le planphénoménologique, le changement thérapeutique pourra avoir lieu. **1. Authenticité (congruence)** : Thérapeute exprime ses vraies pensées et ses vraissentiments. Pas de façade scientifique ou médicale, il reste transparent autant négatifque positif, vraie relation interpersonnelle qui s’établit. **2. Considération inconditionnelle positive** : Montrer que le thérapeute se soucieréellement du client comme individu. Qu’on l’apprécie dans son intégrité et d’unemanière inconditionnelle, permet au client d’explorer en toute confiance son soiintime. **3. Empathie** : Capacité du thérapeute à comprendre les expériences de son client tellesqu’elles sont vécues par le client, percevoir dans les yeux du client, se mettre dans sapeau. -Pour qu’une thérapie fonctionne, le client doit arriver à une meilleure adéquation entre sonSoi réel et son Soi idéal.
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Psychopathologie - Définition de le thérapie centrée sur le client?
* Applique technique du reflet (communiquer au client le sentiment d’être écouté et comprisclairement et en profondeur, réagi aux propos du client en résumant ou en commentant) etjoue un rôle plus actif dans la compréhension du vécu du client. * Facteur décisif dans une thérapie selon Rogers = Nature du lien interpersonnel entre lethérapeute et le client (climat thérapeutique)
35
Psychopathologie - 4e conditions thérapeutiques un peu moins importante
**4 Présence**: Cette présence concerne l'intensité de l'interaction entre le thérapeute et le client, permettant une connexion profonde qui peut avoir un pouvoir de guérison
36
L’évaluation critique de Rogers
**1. La théorie de Rogers est scientifique**: * Veille à l’objectivité de ses observations contrairement à Freud (Q-Sort, emploie de méthodesexpérimentales pour savoir si la thérapie (centrée sur le client) est efficace, publications destranscriptions et enregistrement des séances). * Faiblesses : Comptait seulement sur des mesures explicites, des fois le client ne peut pasmettre en mot certains aspects de sa personnalité. Il manquait aussi de diversité culturelledans sa base de données. **2. La théorie de Rogers est systématique** : * * Ensemble de propositions imbriquées l’une avec les autres-Ex : Expériences de l’enfant influent sur le développement du concept de soi qui, à son tour,influe sur le bien être émotionnel. * Au début n’était pas systématique, mais l’est devenu. -Faiblesses : Seulement une petite partie est systématique, lui-même reconnaissant insuffisance de sa théorie, systématique, mais moins que d’autres théories, écrit de manièremoins formelle. **3. La théorie de Rogers est UN PEU vérifiable**: * Analyse du Soi réel et du Soi idéal est vérifiable avec le Q-Sort (très clair et bonne commeméthode) * Tendance innée à l’autoactualisation, moins vérifiable, moins de science, peu d’outilsconceptuels pour comparer aux autres croyances **4. La théorie n’est pas exhaustive**: * Plusieurs questions sont sans réponse comparées à Freud * Il a davantage insisté sur le développement de thérapie qu’à la théorie elle-même et larecherche * Insiste sur le social, peu de biologie **5. La théorie de Rogers a des applications :** * Plus grand apport dans les critères d’une thérapie * Élaboration de méthodes objectives pour déterminer l’efficacité d’une approchethérapeutique donné
37
Conclusion
**Nature** : -Humain est fondamentalement bon et il est naturellement orienté vers l’épanouissementpersonnel. **Différences individuelles** : -Développent des différences individuelles qui leur permettent d’obtenir regard positif de soi.-Personnes en contact avec leurs expériences (leur ressentie) développent au fil du temps unepersonnalité congruente avec l’être unique qu’ils sont. -La manière dont l’humain se définit peut évoluer de manière fluide dans les bonnesconditions (acceptation, amour inconditionnel) **Méthodes utilisées** : -Pour comprendre une personne, il faut accéder à la façon unique dont elle se perçoit.L’entretien non directif centrée sur le client est privilégié.