COURS 4 - Sanctions et mesures extrajudiciares Flashcards
(22 cards)
Quel est le but des sanctions ?
Diminuer les délais dans le processus judiciaire
Qui gèrent les sanctions ?
Les OJA
Quelle est la différence entre les sanctions et les mesures si le jeune ne respectent pas les conditions ?
Sanctions : on va judiciariser
Mesures : on ne va pas judiciariser
Pour avoir recours au sanctions, le jeune doit :
Avouer sa participation et Regretter son geste
Lors de l’évaluation, on vérifie le fonctionnement du jeune dans diverses sphères de sa vie à l’aide d’outils, lesquels ?
- DEP-ado
- IRBC (indice risques et des besoins liés aux facteurs criminogènes)
- JESNESS (inventaire de personnalité)
Quelles sont les 8 différentes sphères de l’outil JESNESS ?
- Délinquance caché
- Situation familiale
- Éducation
- Relation avec pairs
- Toxicomanie
- Loisirs
- Personnalité/comportement
- Attitudes/tendances
Quels sont les 2 types de critères lors de l’évaluation (nommez un exemple) ?
- Liés à l’infraction : peu de planification
- Liés à l’ado et son environnement : sentiment de culpabilité
Quelles sont les deux décisions que l’intervenant peut prendre lors de l’évaluation ?
- Référer le dossier au PPCP
- Référer à un OJA
Quelles sont 3 catégories de sanctions extrajudiciaires possibles (nommez un exemple) ?
- Habiletés sociales : activités de formation
- Réparation de la victime : lettre d’excuse
- Réparation à la communauté : travaux communautaires
Quelle est le type de sanction le plus imposée ?
À la communauté : travaux communautaires
Quelles sont les droits de la victime quant aux sanctions extrajudiciaires
Information : nom de l’ado + type de sanction
Pourquoi on dit que l’évaluation est difficile ?
- Manque de formation du personnel
- Maintient des expertises et intégrité du programme
Qu’est-ce que l’évaluation différentielle ?
Envisager une solution individualisé pour chacun des jeunes. Il faut utiliser notre rôle d’autorité ainsi que le rôle thérapeutique afin de trouver une balance dans le traitement.
Que veut-on dire lorsqu’on parle de la stratégie d’appariement ?
Il faut que tout s’assemble entre les caractéristiques personnelles de l’intervenant, l’adolescent en difficulté, la mesure et la bonne méthode pour le jeune. Lier ensemble de façon cohérente l’évaluation et l’intervention.
Quels sont les différences entre la délinquance commune et distinctive ?
Commune : répandue, petite gravité, occasionnel, limité dans le temps.
Distinctive : délits nombreux, pas beaucoup d’adolescents, aggravation des délits, persistance
Qu’est-ce que l’outil : Youth Level Of Service Case Management Inventory ?
Outil pour voir si probabilité de récidive criminelle (instrument actuariel).
Nommez et expliquer brièvement les 3 principes du modèle RBR.
- Risque : adapter l’intensité de service en fonction du niveau de risque
- Besoin : cibler les besoins criminogènes de l’individu pour son traitement
- Réceptivité : adapter l’intervention selon ses aptitudes, son niveau de motivation, ses compétences
Quel lien peut-on faire entre l’approche différentiel et le modèle RBR ?
On adapte l’intervention de façon individualisé selon la réceptivité du jeune (ses caractéristiques personnelles, selon la méthode qui lui convient le mieux en fonction de ses capacités).
Quelle est l’idée centrale relient le principe de l’intervention différentielle et le principe de la réceptivité du modèle RBR ?
Dans le RBR, on parle du principe de la réceptivité, plus précisément la réceptivité spécifique qui mentionne qu’on doit apparier délinquant, intervenant et approche. Dans l’intervention différentielle on retrouve le principe auquel on doit s’ajuster en fonction des caractéristiques personnelles du délinquant.
La majorité des jeunes représentent un risque de récidive de quel niveau ?
Faible à modéré.
Quel est l’objectif du RBR ?
Adapter l’intervention avec la réalité de l’individu et de ses besoins en fonction de techniques adaptées à lui.
Quel est l’objectif de l’approche différentiel ?
Développer une véritable stratégie de l’appariement.