Cours 4: Stratégies d'intervention spécifique Flashcards
(35 cards)
La gestion des contingences
Fait souvent appel aux récompenses et aux punitions.
Beaucoup d’applications cliniques et pratiques découlent de ces principes.
L’extinction
Vise à faire diminuer la probabilité d’apparition d’un comportement inadéquat en cessant de le renforcer.
Il faut être systématique et patient, puisque le comportement indésirable risque d’augmenter d’intensité au début de la procédure.
Il faut connaître le besoin derrière pour savoir où couper.
La thérapie aversive
Conditionnement Skinnérien: punition donnée suite à un comportement dans le but de le faire diminuer.
Le façonnement
Renforcement positif.
Faire apparaître un comportement inexistant ou peu fréquent.
Renforcer la 1re approximation du comportement souhaité, ensuite on renforce un comportement qui se rapproche davantafe du comportement ciblé.
Économie de jetons
Octroyer une récompense après un comportement désiré. Ces récompenses peuvent être échangées contre des récompenses primaires.
Le contrat comportemental
Entente écrite entre un intervenant et un client à propos du comportement que celui-ci s’engage à développer et les conséquences qui y sont associées s’il respecte ou non le contrat.
L’entraînement à la résolution de problémes
Encourage à adopter une attitude active face aux problèmes, en les définissant, en réfléchissant à des solutions et en les essayant.
La personne va intégrer l’idée qu’il est possible de générer plusieurs solutions face à un problème plutôt que de s’arrêter à une seule.
Beaucoup pour les troubles intériorisés, gestion de l’agressivité, TDAH, etc.
Les 6 étapes de la résolution de problème
- Clairement définir le problème.
- Trouver toutes les solutions possibles.
- Énumérer les avantages et les désavantages.
- Choisir la meilleure solution (possible de faire des combinaisons de solution).
- Appliquer la solution.
- Observer les résultats et recommencer si nécessaire.
L’éducation
Apprendre le plus de choses possibles sur une situation.
Beaucoup pour l’anxiété.
Éducation sur les symptômes.
Procédure d’auto-instruction
- Modèle effectue une tâche en parlant à voix haute pendant que le client observe.
- Le client reproduit la même tâche pendant que le modèle lui donne des instructions verbales.
- Le client effectue la tâche en se donnant lui-même des instructions à voix haute.
- Le client effectue la tâche en se donnant lui-même des instructions à voix basse.
- Le client effectue la tâche.
Utilisé lorsque l’enfant ne comprend pas la restructuration cognitive.
Les scénarios sociaux
Objectif: faire comprendre une situation et de développer des stratégies pour mémoriser un comportement à adopter.
Souvent utilisé auprés d’autistes.
Types d’énoncés des scénarios sociaux
- Énoncé descriptif où il s’agit de définir objectivement quand la situation se produit, qui est impliqué, ce qu’ils font et pourquoi
- Énoncé décrivant les réactions et les émotions des autres
- Énoncés comportant des directives, c’est-à-dire une indication du comportement à adopter
- Énoncés affirmatifs qui mettent l’accent sur une règle sociale adaptée à la situation
- Énoncés partiels à compléter pour encourager le jeune à trouver par lui-même l’état mental d’une autre personne ou la conséquence d’un comportement.
Restructuration cognitive
Amener les gens à se questionner sur les pensées qui les rendent malheureux.
Confronter ces pensées à la réalité ou à l’expérience par questionnement socratique ou par estimation de la probabilité.
L’entraînement aux habiletés sociales
Largement utilisé dans le traitement du trouble d’anxiété sociale pour augmenter la fréquence de certains comportementa adaptés.
Apprentissage social = à la base de cette stratégie.
Utilisé par Wolpe pou l’entraînement à l’affirmation de soi.
Quelles sont les habiletés sociales qui peuvent être enseignées?
- Apprendre à faire un compliment
- Apprendre à recevoir un compliment
- Apprendre à faire une demande
- Apprendre à dire non
- Apprendre à faire une critique
L’exposition in vivo graduée
Affronter in vivo l’objet de sa peur de manière graduée.
Prémisse de base: ce qu’on anticipe n’arrive pas.
L’immersion
Affronter l’objet de sa peur de manière intensive et prolongée, sans gradation.
Il ne faut pas quitter la situation tant que l’anxiété n’est pas diminuée.
L’exposition en une session
Forme d’exposition in vivo graduée, mais qui s’effectue en une seule séance de thérapie.
Entre 1/2 journée ou une journée complète.
La désensibilisation systémique
Demander au client d’évoquer en imagination des stimuli anxiogènes de manière graduée, qu’on associe à des stimuli inhibiteurs de l’anxiété (plupart du temps = relaxation).
L’exposition en imagination
L’exposition se fait en imagination, de manière graduée, mais sans relaxation.
L’imagerie émotive
Les éléments de la hiérarchie d’exposition sont introduits de manière graduelle, mais intégrés dans une histoire racontée à l’enfant, en utilisant un personnage choisi par l’enfant.
Le personnage l’accompagne et l’aide à affronter ses peurs.
L’exposition à l’aide de narratifs
Le client est exposé à une situation anxiogène construite sous forme de scénarios, qui peut être enregistrée ou lue.
Toujours au présent et au JE.
Être exposé à la situation jusqu’à ce que l’anxiété diminue.
La prévention de la réponse
L’intervenant demande au client de vivre une situation anxiogène sans faire les rituels habituels ou en les diminuant.
Forme d’exposition puisque le client affrontr son anxiété.
Largement utilisé pour TAG et TOC.
L’arrêt de la pensée
Développé pour TOC.
Demander à l’individu de stopper ses pensées obsessionnelles.
Dire “stop” à haute voix, arrêter ses pensées par un geste.
N’est plus utilisée en thérapie puisque non efficace (punitif).