Cours 5 Flashcards

1
Q

En santé mentale, les facteurs de risque de récidive violente peuvent être résumés en sept catégories. Expliquez chaque facteur avec leurs particularités.

A
  1. Les antécédents de cpts violents
    a. Nature de la violence utilisée
    b. Le type de victime
    c. Le contexte environnemental et situationnel où la violence est apparue.
    d. La fréquence de la violence.
  2. La non-observation du traitement.
    a. C’est un signe évident d’autocritique, de remise en question.
    b. Principalement important aurpèes des patient psychotiques paranoïdes.
  3. Le patient présente des abus de conso de subs psych-active. (en 1 l’alcool, qui déshinibe et en 2 la cocaine, qui fait augmenter les sentiments de persécution). Ce sont les plus reconnus.
  4. Présence d’une symptomatologie active et aigue.
    a. les épisodes délirants (surtout le délire paranoide).
    b. Les épisodes dépressifs. (dans le cas où les parents tuent les enfants). Souvent, le trouble de dépression majeure créer une tuerie des enfants, suivi d’un suicide.
    c. Les cas de paraphylies (agression sexuelle)
  5. Présence d’idéations ou de fantaisie de violence
    a. Présence d’idées persistante, récurrente de violence (réver, témoin d’un acte de violence). Il n’est pas nécessairement acteur de violence
  6. Le sujet adopte un mode de vie antisociale (consommation, parasitisme, sans occupation, implication dans les activités criminelles, individu capable de s’adonner à une recherche d’activité hyper stimulante, etc).
  7. Présence de lésions cérébrales. Provoque une baisse des capacités de maitrise de soi et augmente la probabilité d’acte impulsifs.
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2
Q

L’étude de MacArthur aux États-Unis, a fait ressortir des constatations importantes sur les relations entre les patients et leurs proches lors de la réinsertion sociale des patients. Expliquez les principaux résultats de cette recherche importante.

A

Ils nous donnent 6 informations significatives dans la gestion des cas de santé mentale en communauté.
I. 60% des agressions commises ont lieu durant les 20 premières semaines de libération. Cela force donc à mettre de l’importance à la supervision, au suivi de ce type de patient.
II. Les victimes des patients sont généralement connues par ce dernier. On parle de famille proche dans l’ordre de 51% des victimes.
Conjoint, connaissance, amis dans 35% des cas
Inconnu du sujet, 14%.
Donc les plus à risque d’être victime sont la famille proche.
III. 66% des agressions se produisent au domicile privé.
IV. Épisode de violence se produisent le plus souvent lors des activités de la vie quotidienne. Y’a donc pas de préméditation. On parlerait de 13% de violence préméditée.
V. Il existe une étonnante tolérance des proches du patient à l’égard de la violence de ce dernier. 16% des agressions ont été suivis d’une arrestation, alors que dans 30% des cas, il y a eut menaces de morts avec utilisation d’une arme blanche.
VI. Lorsque ces patients sont, sortent dans un environnement défavorisé, ces patients commettent davantage des actes de violence.

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3
Q

La schizophrénie a fait l’objet d’études controversées en ce qui a trait aux comportements violents. Expliquez comment on peut nuancer le comportement violent et les schizophrènes.

A

Certains chercheurs affirment que ce n’est pas chez les schizophrènes qu’on retrouve beaucoup de violence, et d’autres disent que la schizophrénie entraine des comportements violents.
Types de diagnostics :
1. Abus de substance+ trouble de personnalité antisociale+ schizophrénie=
- Longue histoire judiciaire, carcérale et psychiatrique
- Capable de violence préméditée et impulsive
- Violence survient à la suite d’un abus de substance
- La victime du sujet = un inconnu ou connaissance lointaine
- Le sujet est démuni sur le plan social
- La récidive de violente élevé
2. Schizophrène indifférencié et chronique
- Longue histoire de placement en psychiatrie
- Absence d’expérience correctionnelle
- La violence apparaît lors des activités de la vie quotidienne
- La violence est impulsive, souvent dirigée contre des objets et généralement pas blessure à autrui, peu grave.
3. Schizophrène paranoïde
- Souvent, pas d’antécédents
- Violence déployée directement reliée à un délire de persécution + hallucination mandatoires.
- Violence est souvent dirigée contre des proches qui ne se méfient pas du sujet.
- La violence est souvent grave et sérieuse (tuer ou blesser sérieusement)
- Lorsque la symptomatologie est absente, la récidive violente est faible
- La violence est plus ou moins préméditée (elle n’est pas impulsive mais pas préméditée de longue date)

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4
Q

La Loi P-38 contrevient à l’esprit de la Charte des Droits et Libertés. Expliquez ce qu’on entend par cette assertion et en quoi elle répond aussi à l’exigence de cette chartre.

A

Loi d’exception si aucun autre recours n’est possible, loi très stricte. Arrêter quelqu’un contre son gré qui n’a pas commis d’acte criminel = contrevient à l’esprit de la Chartes des Droits et Libertés. Mais répond en partie à l’esprit de la charte car chacun a droit à la protection personnelle. Ainsi, la P-38 s’applique lorsqu’une personne présente un état mental qui constitue un danger grave et imminent pour elle-même ou pour autrui.

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5
Q

La psychiatrie légale inclut des notions comme l’Ordonnance du traitement, la garde préventive, la garde provisoire et la garde en établissement. Expliquez ces quatre notions qui s’appliquent aux troubles mentaux.

A
  1. La garde préventive : détention hospitalière d’une personne contre son gré par le médecin pour un maximum de 72 heures
  2. La garde provisoire : Elle est demandée à la Cour par deux médecins sont un psychiatre dans le but de produire des expertises psychiatriques. (Dans l’objectif d’analyser la pertinence d’une garde en établissement) Elle est accordée uniquement par la Cour et peut durer 96 heures.
  3. Garde en établissement : Autrefois appelée la cure fermée, garde forcée en établissement psychiatrique pour 21 jours. Pour qu’elle se réalise, elle doit être octroyée uniquement par un juge. Elle doit être révisée après 21 jours. Elle nécessite deux évaluations psychiatriques. Le juge doit voir la nécessité de cette garde.
  4. L’ordonnance de traitement : Ne fait pas partie de la loi P-38. La Cour décide d’octroyer au médecin psychiatre un traitement forcé (contre le gré du patient) afin de réduire ses risques de danger grave et imminent. L’ordonnance est accordée continuellement avec une durée (rarement au-delà de 1 an). C’est contraire à l’approche médicale, même avec une ordonnance de traitement, le médecin doit malgré solliciter le consentement du patient.
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6
Q

La notion juridique « d’être non criminellement responsable » force les tribunaux à faire appel aux psychiatres qui doivent analyser certains facteurs de personnalité. Nommez cinq outils d’évaluation que ces derniers utilisent pour parvenir à leurs fins.

A

a) Étude du délit (rapport de police, témoins, mode opératoire, autopsie)
b) Rapports des victimes (si vivantes)
c) Dossier des antécédents psychiatrique et judiciaire
d) Entrevues auprès du patient
e) Testing psychologique et neurologique (confirmer s’il y a ou non des anomalies cérébrales)

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7
Q

Dans l’exécution de leurs crimes, les patients révèlent qu’ils étaient sous l’influence d’une maladie mentale. Nommez dix comportements qui lorsqu’ils sont réunis, sont susceptibles d’être des indicateurs que le patient était sous l’emprise d’une symptomatologie mentale lors du délit.

A

1º port de gant durant délit
2º attendu victime dans noirceur
3º fait disparaître corps victime
4º éliminé preuves délit (arme, etc.)
5º menacé victime si portait plainte
6º nettoyé marque de sang
7º fuit la scène du crime
8º fuit forces policières longtemps après crime
9º présence de remords, culpabilité après crime
10, nature de l’obtention de l’arme ayant servi au crime.

Éléments cliniques (pathologiques) lors du délit
1. Présence d’hallucinations rapportées (30% hallucinations auditives sont mandatoires – voix qui commandent/forcent la volonté du sujet, 60% de celle-ci sont de nature criminelle – l’invitent à commettre un acte cri violent et parfois ce type de symptôme n’est pas admis, avoué par le sujet, peut dire qu’elle est malveillante, immorale, mais est plus fort que sa volonté) Relier les voix mandatoires au délit commis.
2. présence de délire : distinction entre délire et distorsion cognitive (en quoi le délire va diriger le sujet à commettre son acte, doit être surinvesti par le sujet)
3. facteurs dépressifs présents : peu de jurisprudence qui rend le sujet non-resp en fonction de la sévérité des facteurs dépressifs (généralement pas admis à la cour)
Présence de trouble d’organicité :
4. individu présentant désordre neurologique évident – affliction cérébrale (tumeur, anomalie congénitale), retard mental manifeste, … rapidement décelable avec utilisation des scans, neuro-imagerie

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