cours 5 : les SP comme mouvement social Flashcards
(34 cards)
Qu’est-ce que la sécurisation culturelle
Un concept répondant aux enjeux liés aux différences culturelles opposant les valeurs entretenues par les Autochtones et celles orientant le système de santé. Il vise l’équité en matière de services de santé, la promotion des rapports égalitaires, l’inclusion dans les prises de décisions et la reconnaissance de leurs besoins particuliers en matière de santé, dans le respect de leur identité culturelle et de la contribution de celle-ci au bien-être et à la ‘’guérison’’
Quelle est la différence entre la sécurisation culturelle et la compétence culturelle dans les milieux de soins
sécurisation culturelle : s’appuie sur une compréhension du déséquilibre de pouvoir inhérent à la prestation des services de santé, de la discrimination institutionnelle et de la nécessité de rectifier ces iniquités en apportant des changements dans le système et dans le domaine de l’ éducation.
compétence culturelle : vise à créer un milieu de soins de santé dépourvue de racisme et de stéréotypes, où les Autochtones sont traités avec empathie, dignité et respect.
Nommez les enjeux découlant de la sécurisation culturelle
- réduction des différentes cultures au sein des nombreuses communautés autochtones à une seule et même culture (‘’melting-pot’’)
- la non-prise en compte de la diversité culturelle (‘’colour-blindness’’)
- l’accent biomédical et l’ignorance de ses propres préjugés
Nommez des exemples de sécurisation culturelle faisable auprès des communautés autochtones
- la communauté occupent une place centrale et leur présence, implication et proximité sont indispensables au bien-être. La disposition des lieux de sorte qu’ils puissent accueillir plusieurs personnes, pour des périodes de temps prolongées constitue un geste simple qui peut leur être bénéfique.
- la plupart souhaitent recevoir les soins dans cet environnement familier et y demeurer jusqu’au décès, ce qui nécessite des ressources adéquates dans la communauté.
- Les guérisseurs et la médecine traditionnelle sont valorisés pour plusieurs, ainsi, une ouverture par rapport à la combinaison de la médecine moderne et traditionnelle, l’accès ou la collaboration avec les guérisseurs traditionnels sont susceptibles de rencontrer leurs besoins de manière plus satisfaisante.
- Favoriser l’accès aux ressources spirituelles, l’acceptation et l’intégration des pratiques rituelles et spirituelles, la tenu de cérémonies de fin de vie ou rites qui visent à assurer le passage serein au moment de la mort et les soirées de prière
Comment en tant qu’infirmière pouvons-nous aborder l’idée de soins palliatifs auprès d’une clientèle autochtone ?
L’hétérogénéité des croyances spirituelles au sein des différentes communautés autochtones suppose de laisser la personne, le cas échéant, définir elle-même ses besoins en matière de spiritualité dans le contexte de soins palliatifs et de fin de vie
Comment certaines communautés autochtones perçoivent-elles les soins palliatifs ?
La mort est d’abord un processus holistique et naturel, un ‘’voyage’’ ou passage de l’esprit qui doit être honoré et célébré. Ainsi, la notion de soins palliatifs et les processus conduisant à la mort ne se limitent pas aux aspects strictement biomédicaux et sont empreints des aspects culturel et spirituel, en plus d’être, pour plusieurs une expérience communautaire et familiale
Quels sont les aspects essentiels ET clés à considérer pour un décès à domicile ?
ASPECTS CLÉS
- l’implication accrue des proches
- la disponibilité et l’accès à des services spécialisés à domicile ou dans la communauté
ASPECTS ESSENTIELS
- la compatibilité des lieux avec le matériel requis pour la prestation des soins
- le niveau de dépendance de la personne malade
- la nature et la sévérité des symptômes à gérer, mais cette possibilité est largement dépendante de deux aspects clefs, soit
Quelle est la différence entre les soins à domicile et les soins palliatifs à domicile ?
SAD : soins prodigués par une variété d’acteurs et réfèrent aux programmes dont l’offre de service permet à la personne malade de vivre dans la collectivité de la manière la plus autonome possible. Ils sont dispensés directement dans les milieux vie des personnes ou à proximité.
SPD : implique la gestion de symptômes et le soutien aux proches aidants, et permettent la participation active des personnes malades et de leurs proches dans la prise de décisions.
Vrai ou faux :
La prestation de soins spécialisés à domicile augmente considérablement la probabilité de décès à domicile et diminue la détresse associée aux symptômes et les interventions.
Vrai
Vrai ou faux :
Les SAD influencent à la hausse le temps d’hospitalisation au cours de la dernière année de vie et le nombre d’interventions visant à sauver la vie.
Faux. Ils influencent à la baisse le temps d’hospitalisation et les interventions servant à sauver la vie au cours de la dernière année de vie
Vrai ou faux :
Les SAD offrent également un répit, particulièrement pour les proches, par la prise en charge certains aspects techniques,
Vrai
Vrai ou faux :
Les SAD empêchent les patients et à leur proche de se concentrer sur les aspects de la vie ‘’normale’’ et de préparer la mort, puisqu’il y a toujours quelqu’un a domicile.
Faux. Au contraire, ils permettent aux proches et au patient de se concentrer sur les aspects normaux de leur vie en étant à domicile, et ce, tout en préparant leur mort.
Quels sont les avantages des offres de service élargie en soins palliatifs ?
Les SPD offrent :
- une alternative plus pertinente que le recours aux soins d’urgences,
- favorisent et augmentent le sentiment de sécurité, d’accompagnement et de continuité.
Vrai ou faux :
Au Québec, seulement 25% des gens décèdent à domicile
Faux. Ce n’est que 11%, soit le plus bas taux en Occident.
Qu’est-ce que sont les communautés bienveillantes ?
Un modèle de santé social, envisageant les soins palliatifs sous une approche où la personne puisse recevoir l’aide de sa communauté, et ne décède pas seule.
Nommez des activités reliées à la proche aidance
l’aide au transport, aux travaux et à l’entretien domestique, à l’organisation et la prestation de soins médicaux et d’hygiène
nature du rôle des PA
Quels sont les défis des proches aidants en terme de soins palliatifs ?
La prise en charge des symptômes et des crises en même temps que les évènements de la vie représentent des défis sur les plans :
-social
-économique
-psychologique
-physique
Nommez des exemples de répercussions que peuvent vivre les proches aidants au plan social
- diminution des temps libres (activités sociales, repos)
- isolement (car tout le temps passé avec l’aidé)
- affaissement du réseau de soutien du PA (alors que la proche aidance peut mener à + le besoin de soutien du PA)
Nommez des exemples de répercussions que peuvent vivre les proches aidants au plan économique
- perte/diminution du revenu (2˚ à l’absence au travail pour aider)
- frais importants pour le matériel de soins et d’adaptation de l’environnement
- stress financier (car les dépenses et pertes de revenues ne sont pas complètement financé par les programmes d’aide gouvernementaux)
Nommez des exemples de répercussions que peuvent vivre les proches aidants au plan psychologique
- incertitude et impuissance (2˚ aux sx de fin de vie, i.e : délirium, étouffement, inconfort, etc)
- dégradation de la santé mentale
- anxiété
- tristesse
- détresse (lorsqu’elle croit qu’elle est morte, ou lorsqu’elle n’en peut plus de voir souffrir son proche)
- incompétence
- épuisement (peu de période de repos, lourdeur des tâches demandées)
Nommez des exemples de répercussions que peuvent vivre les proches aidants au plan physique
- fatigue profonde
- altération du sommeil
- aggravation des problèmes de santé déjà existants chez la PA
- déclin de l’état général du PA
Comment pouvons-nous, en tant qu’infirmière, agir auprès des PA afin de diminuer les répercussions psychologiques de la proche aidance ?
préparer les proches quant aux manifestations possibles de fin de vie afin d’aider à diminuer les sentiment d’impuissance et d’incertitude reliés aux sx de fin de vie qu’ils observeront chez leur proche.
Nommez des exemples de besoins pour les PA
- besoin d’informations (p/r aux sx de mort imminente, gestion des sx/maladie, procédures, réseaux de soutien)
- support pendant la PA (psychologique, réseau de soutien, financier, spirituel)
- support postmortem (car PA ++ lien avec la personne –> deuil ++)
- moments de répit (SAD via organisation, répartition des tâches avec autres proches)