Cours 7 et 8 - Normes et processus de normalisation Flashcards

1
Q

Pourquoi les résultats bruts aux tests psychologiques sont difficilement interprétables?

A
  1. Les tests psychologiques offrent rarement une mesure absolue (ex: 0$)
  2. Les pourcentages de réussite ne fournissent pas la solution, car ils sont entièrement dépendants du niveau de difficulté du test
  3. Souvent il n’y a pas de critère de réussite comme dans les tests de personnalité ou d’aptitudes.
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2
Q

Quelle est la solution afin d’avoir des résultats interprétables aux tests psychologiques?

A

Créer des normes.

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3
Q

Quel est le but des normes?

A

Fournir un cadre de référence uniforme et clairement défini pour interpréter les scores à un test psychologique.

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4
Q

Comment sont construites les normes?

A

À partir de la distribution des scores d’un groupe représentatif appelé échantillon de normalisation.

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5
Q

Qu’est-ce que permettent les normes?

A

Permettent de situer le score d’un individu par rapport au groupe normatif en transformant le score brut d’un individu en mesure relative aux normes.

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6
Q

Qu’est-ce que rendent possibles les normes?

A

Elles rendent possibles les comparaisons entre les individus pour un même test et les comparaisons entre les tests, pour un même individu.

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7
Q

Comment s’expriment les normes?

A

Soit en termes de niveau développemental atteint (normes développementales) ou en position relative au sein d’un groupe de référence (normes intra-groupes).

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8
Q

Quelle est la particularité des normes développementales?

A

Elles donnent une signification aux résultats d’un test en décrivant l’étape atteinte par l’individu à l’intérieur d’une séquence de développement normal.

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9
Q

Qu’est-ce que la norme développementale suppose?

A
  • Suppose que la caractéristique mesurée se développe dans le temps.
  • Suppose l’uniformité de la séquence chez tous les individus.
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10
Q

Quelles sont les critiques des normes développementales?

A
  • Scores plutôt rudimentaires
  • Se prêtent mal aux analyses statistiques
  • Surtout utiles pour les analyses descriptives de cas spécifiques
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11
Q

Dans quels principaux contextes les normes développementales sont-elles utilisées?

A
  • Tests d’intelligence “âge mental”
  • Rendement scolaire (normes de classe ou de degré scolaire)
  • Fonctions spécifiques (échelles ordinales)
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12
Q

Les items des échelles d’intelligence, de type Binet-Simon, sont regroupés de quelle façon?

A

Par niveaux d’âge.

Par exemple, les items réussis par une majorité d’enfants de 7 ans constituent l’épreuve de 7 ans.

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13
Q

Quelle est la difficulté des tests d’âge mental?

A

Dispersion des performances individuelles.

Par exemple, échec de problèmes moins avancés et réussite de problèmes plus avancés.

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14
Q

Quelle est la solution afin de règler le problème de dispersion des performances individuelles?

A

Âge basal + crédits (en mois) pour les problèmes additionnels = âge mental

Âge basal: niveau le plus avancé où tous les problèmes sont réussis.

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15
Q

Un point important à noter sur l’âge mental.

A

La variation de l’âge mental n’est pas en constante à tous les âges. Le développement est souvent plus rapide en bas âge pour ensuite ralentir progressivement à l’approche de la maturité.

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16
Q

L’âge est aussi utilisé pour d’autres tests de performance où le score d’un individu est comparé à …

A

… la moyenne des groupes d’âge.

Par exemple, si un enfant obtient un score équivalent au score moyen des enfants de 10 ans à un test quelconque, on lui accorde un âge de 10 ans à ce test.

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17
Q

Qu’est-ce que les normes de classe?

A

Utilisées surtout pour interpréter les tests de rendement scolaire.

Permettent de décrire la performance d’un individu comme équivalente à celle des élèves de telle ou telle classe (pour une matière donnée).

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18
Q

Comment sont établies les normes de classe?

A

Elles sont établies en prenant le score moyen des élèves d’une classe donnée.

Par exemple, si à un test de vocabulaire formé de 50 questions, les élèves de 6e année réussissent en moyenne 28 problèmes, on fait correspondre à un score brut de 28 le score normatif de 6eannée.

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19
Q

De quelle façon pouvons-nous complèter l’échelle des scores normatifs?

A
  • Par interpolation: si 24 = 5e et 28 = 6e, alors 26 = 5.5
  • En passant le test à différents périodes de l’année scolaire. Par exemple, si 4 = 4e en septembre, alors 4.5 en février (milieu de l’année scolaire de 10 mois) .
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20
Q

Quelles sont les difficultés des normes de classe?

A
  • Variations du contenu d’une classe à l’autre
  • Les scores peuvent facilement être mal interprétés: 6.9 en 4e ne veut pas dire qu’on est prêt à entrer en 7e; la norme n’est pas un standard de performance, ce n’est que le score moyen d’une classe donnée pour une matière donnée.
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21
Q

À quoi servent les échelles ordinales?

A

À identifier le stade atteint par un enfant dans le développement de fonctions comportementales spécifiques, i.e. donner une description de ce que fait (et ne fait pas) l’enfant.

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22
Q

Vrai ou Faux

L’âge est moins important pour les échelles ordinales.

A

Vrai

On s’intéresse d’abord au stade atteint.

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23
Q

La notion de stade suppose quoi?

A

Une séquence stricte de développement, d’où le qualitatif ordinal.

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24
Q

L’atteinte d’un stade présuppose quoi?

A

La maîtrise de comportements associés aux étapes antérieures.

Par exemple, on ne peut marcher sans d’abord se tenir debout.

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25
Q

Qu’est-ce que les échelles piagétiennes?

A

Intérêt pour les processus cognitifs spécifiques. par exemple:

  • Permanence de l’objet (sixième étape de 18 à 24 mois du stade I)
  • «Intelligence sensori-motrice»
  • Conservation des liquides, des volumes
  • Etc.
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26
Q

À quoi servent les normes intra-groupes?

A

Donnent une signification aux résultats d’un test en situant la performance d’un individu par rapport à la distribution de celle des membres d’un groupe normatif représentatif.

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27
Q

Quelles sont les avantages des normes intra-groupes?

A
  • Signification quantitative clairement définie et uniforme
  • Se prêtent bien aux analyses statistiques.
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28
Q

Quels sont les principaux types de normes dans un processus de normalisation?

A
  • Centiles
  • Stanine (pour standard nine)
  • Scores standards
  • Cote Z
  • QI proportionnel et dérivé
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29
Q

Qu’est-ce qu’un centile?

A

Un centile (ou percentile) correspond au pourcentage d’individus de l’échantillon de normalisation qui ont obtenu un score inférieur ou égal (dans le cas où l’on prend la limite supérieure de la classe, c.f. Ferguson, 1974) à un score brut donné.

30
Q

Comment noter un centile?

A

Pour un pourcentage de x% d’individus, on note le centile correspondant Cx. Lorsqu’un individu passe ensuite (après normalisation) le test, on associe son score brut au centile correspondant.

Par exemple, si 47% des gens réussissent 23 problèmes ou moins d’un test de calcul, alors un score brut de 23 sera associé au 47e centile (C47).

31
Q

V ou F

Un centile peut aussi être vu comme le rang inverse dans un groupe de 100.

A

Vrai

Ainsi, C100 est premier et C0 est dernier.

32
Q

Le centile s’agit d’un score…

A

… dérivé qui est un score de position relative à un groupe.

33
Q

Quels sont les centiles repères?

A
  • C25 = premier quartile (Q1)
  • C50 = la médiane (qui sépare le groupe en deux moitiés égales) = deuxième quartile (Q2)
  • C75 = troisième quartile (Q3)
34
Q

Quels sont les avantages des centiles?

A
  • Facilité de calcul
  • Compréhension aisée
  • Applicables dans (à peu près) toutes les situations.
35
Q

Quels sont les désavantages des centiles?

A

Dans la majeure partie des situations, les centiles déforment les «distances» entre les scores individuels (i.e. les unités sont inégales)

36
Q

Comment présenter les centiles tout en respectant les différences entre les scores?

A

En utilisant un diagramme de centiles normalisés. C’est un diagramme où l’échelle des centiles respecte l’espacement des centiles observés pour la distribution normale; ce qui permet de comparer les scores d’un individu à plusieurs tests et/ou les scores de plusieurs individus à un même test.

37
Q

Stanine (pour standard nine)

A

On désire une échelle en 9 points (sans décimale).

On utilise donc les centiles de la manière suivante:

  • Les 4% des scores les plus bas reçoivent un stanine de 1;
  • le 7% suivant un stanine de 2;
  • 12% = 3;
  • 17% = 4;
  • 20% = 5;
  • 17% = 6;
  • 12% = 7;
  • 7% = 8;
  • les 4% des scores les plus élevés reçoivent un stanine de 9.
  • -Il s’agit donc bien d’un score dérivé qui est un score de position relative à un groupe.
38
Q

Les scores standards peuvent différer de quelle façon?

A
  • Quant à la moyenne et à l’écart type choisis
  • Quant à leur méthode de calcul:
    • soit par transformation linéaire (qui préserve la distribution et qui produit des scores standards) ou
    • soit par transformation non-linéaire (qui normalise la distribution et qui produit des scores standards normalisés).
39
Q

Dans tous les cas, les scores standards représentent quoi?

A

La différence entre un score individuel et la moyenne de l’échantillon de normalisation en prenant l’écart type de la distribution comme unité de mesure.

40
Q

Scores standards obtenus par transformation linéaire:

A
  • Ces scores conservent les mêmes relations numériques que les scores bruts
    • La forme de la distribution est préservée
    • Les distances (relatives) entre les individus sont conservées
  • Méthode générale:
    • On soustrait du score brut une constante
    • On divise le résultat par une autre constante
41
Q

V ou F

La plupart des méthodes sont basées sur la cote z.

A

Vrai

42
Q

Quelles sont les propriétés que la distribution des scores z possède?

A

Moyenne de 0 et Écart type de 1.

43
Q

Quels sont les légers désavantages des scores z?

A
  • Scores négatifs (sous la moyenne)
  • Utilisation des décimales
44
Q

Que faire pour palier les inconvénients du score z?

A

Pour palier à ces inconvénients, plusieurs autres scores ont été proposés. La différence ne se situe qu’au niveau du choix de la moyenne et/ou de l’écart type de la distribution de référence. On multiplie le score z par l’écart type désiré (ét) et on ajoute au résultat la moyenne désirée (m).

45
Q

Historiquement, comment calculions-nous le QI?

A

Historiquement, le QI était vraiment proportionnel (c’était vraiment un quotient). Ainsi, partant de l’âge mental (AM) et de l’âge chronologique (AC), on calculait:

46
Q

Comment nomme t-on un QI plus bas et plus haut de la moyenne?

A
  • Résultat: 100 = moyenne,
  • plus de 100 = «précocité»,
  • moins de 100 = «retard».
47
Q

Quels sont les difficultés du QI?

A
  • Pour comparer les QI à différents niveaux d’âge, l’écart type des distributions de QI doit demeurer stable d’un niveau à l’autre, ce qui n’est pas le cas;
  • Très difficile de construire des tests vraiment équivalents pour tous les âges.
48
Q

Quelle est la solution aux difficultés du QI?

A

Les QI dérivés ou de (déviations).

49
Q

Qu’est-ce que le QI dérivé?

A

Une variante des scores standards: M = 100 et ÉT = 15(Wechsler).

Le terme peut induire en erreur, car il ne s’agit plus d’un quotient (division). Il ne faut donc pas l’interpréter en termes de: AM/AC. Ce n’est que l’habitude qui a fait qu’on a conservé l’usage du terme (par relation avec le QI originel).

50
Q

Quelle est la particularité de l’ÉT dans l’interprétation du QI?

A

Il faut toujours tenir compte de l’ÉT choisi par les auteurs lors de l’interprétation d’un QI (car il varie quelque peu selon les tests: habituellement 15 «Wechsler» ou 16 «Stanford-Binet») et ce, surtout lorsqu’il s’agit de classifier des individus dans des groupes. Par exemple, QI < -2ÉToù ÉT=15 ->QI <70 sert souvent de critère de «déficience intellectuelle». Si ÉT = 12-> moins de pourcentage des gens sont déficients (< -2.5 ÉT->QI <70), mais si ÉT = 18 -> plus de pourcentage des gens sont déficients (< -1.67ÉT->QI <70). Le même raisonnement s’applique pour la «douance intellectuelle» (QI ˃2ÉToù ÉT=15->QI ˃130).

51
Q

V ou F

Les scores standards dérivés linéairement, et provenant de tests différents, ne peuvent être comparés que s’ils proviennent de distributions similaires.

A

Vrai

52
Q

Quoi faire lorsque l’on a un score obtenu par transformation non linéaire?

A
  • Afin de comparer les scores provenant de distributions différentes, on transforme les scores, de façon non linéaire, afin de rendre identique (ou à peu près) la forme de ces distributions. Dans la plupart des cas, la distribution finale (visée) est la normale, d’où le terme: «scores standards normalisés»
  • -Méthode générale:
    1. Pour chaque score brut, on calcule le centile;
    2. À l’aide de la table de probabilités de la distribution normale, on calcule le score Z correspondant à ce centile (voir cours 7 page 76 où l’on prend la «plus grande portion» si le centile est supérieur à 50 et la «plus petite portion» si le centile est inférieur à 50. Dans ce dernier cas vous mettez le Z négatif).
  • Comme précédemment, les scores normalisés (qui sont alors des «cotes z») peuvent être convertis en n’importe quelles valeurs plus pratiques par la formule présentée précédemment.
53
Q

Attention à la normalisation routinière.

A
  • Est-ce que la caractéristique (trait) mesurée se distribue normalement dans la population ? Par exemple, ce n’est pas le cas pour la dépression.
  • Même si le test génère une distribution anormale, il serait peut-être préférable de modifier le test (par exemple, test trop facile).
  • Il faut noter que la normalisation des scores d’une distribution déjà approximativement normale ne change pas grand chose.
54
Q

Quels sont les liens entre les normes intra-groupes?

A
  • Les normes intra-groupes sont toutes à peu près similaires, outre:
    • Les différences de moyenne et d’écart type
    • La procédure de transformation: linéaire qui ne normalise pas et non linéaire qui normalise.
  • La figure suivante illustre les liens entre les scores présentés, ainsi que leur rapport avec une courbe normale (qui n’est qu’illustrative pour les transformations linéaires, mais réelle pour les transformations non linéaires):
55
Q

Le choix du score dépend de quoi?

A
  • De sa commodité;
  • De sa diffusion;
  • De la facilité de calcul;
  • etc.
56
Q

Les normes sont-elles relatives ou absolues?

A

Relatives

57
Q

Quels facteurs sont à considérer pour la relativité des normes?

A
  1. Le contenu spécifique du test (construits, définitions et mesures);
  2. Les échelles de mesures (par exemple, l’écart type du QI dérivé);
  3. Les caractéristiques de l’échantillon normatif.

Il est donc important de consulter le manuel du test qui doit, en principe, fournir toutes ces informations nécessaires à l’interprétation des scores au test.

58
Q

Qu’est-ce que représente une norme?

A

Une norme représente toujours la performance des membres de l’échantillon de normalisation.

59
Q

Un échantillon doit être:

A
  1. Suffisammentgrand pour fournir des valeurs stables (pas trop d’erreurs d’échantillonnage);
  2. Représentatif de la population cible.
60
Q

Le manuel devrait toujours préciser quoi?

A

La population spécifique à laquelle les normes s’appliquent. En principe, on détermine cette population a priori et on choisit, en conséquence,un échantillon représentatif. En pratique, des obstacles peuvent survenir et limitent la portée des normes. En fait, il y a peu de normes vraiment générales («le Québécois adulte»).

61
Q

Les normes ne sont ni _________, ni ________, ni __________.

A
  1. universelles
  2. absolue
  3. permanentes
62
Q

On renorme les tests à quelle fréquence?

A

Avant aux 25 ans, maintenant aux 10 ans.

63
Q

Quels sont les synonymes approximatifs des tests critériés?

A

Testage en fonction d’un contenu, d’un domaine ou d’objectifs.

64
Q

Qu’est-ce que mesure les tests de maîtrise?

A

Est-ce que l’examiné maîtrise ou non tel ou tel contenu?

65
Q

Quelles sont les principales utilisations des tests critériés?

A
  • Systèmespédagogiques d’apprentissage à rythme auto-géré.
  • Système des modules: tests avant, pendant et après chaque module.
  • Connaissances scolaires acquises par les jeunes, afin d’évaluer l’efficacité des enseignements.
  • Maîtrise d’habiletés minimales: Testsde conduite, de pilotage, etc.; Tests de compétence professionnelle.
66
Q

Étant donné que les tests critériés servent de base à l’interprétation des performances, il est essentiel que le domaine d’habiletés ou de connaissances soit…

A

…clairement et précisément défini.

67
Q

Comment s’assurer que le contenu des tests critériés soit clairement et précisément défini?

A
  • Accord général sur les contenus pertinents au domaine.
  • Subdivision des contenus en «performances à démontrer».
  • Milieu scolaire: «définitions opérationnelles d’objectifs d’apprentissage».
  • Rédaction d’itemsprécis pour chaque contenu.
68
Q

Les tests critériés s’applique surtour à l’évaluation de quoi?

A

Habiletés de base (additions simples, épellation, etc.).

Sont peu pertinents lorsque le niveau est plus avancé ou lorsque la connaissance est moins «rigide» (pensée critique, jugement, etc.).

69
Q

Qu’est-ce que le test de maîtrise?

A
  • Est un type de test critérié dont la principale caractéristique est qu’il produit un score dichotomique (succès ou échec).
  • Peu d’intérêt pour les différences individuelles (on veut les minimiser).
  • Questions fondamentales:
    • Combien d’items faut-il pour évaluer avec précision l’atteinte des objectifs?
    • Quelle proportion de bonnes réponses permet de décider de l’atteinte des objectifs?
70
Q

Solutions possibles aux tests de maîtrise?

A
  • Appel au jugement des «experts» (plutôt subjectif)
  • Analyse séquentielle et théorie de la décision: après chaque question, on décide entre trois alternatives:
    • Accepter l’hypothèse que l’examiné a atteint l’objectif visé.
    • Rejeter l’hypothèse que l’examiné a atteint l’objectif visé.
    • Demanderdes informations additionnelles (question supplémentaire).
71
Q

En conclusion,

A

par rapport aux tests normatifs, les tests critériés ne sont pas une panacée. En effet, il faut que les objectifs à atteindre soient parfaitement définis. On suppose qu’il y aurait une mesure absolue de la performance, ce qui n’est pas toujours possible (d’où la restriction aux habiletés de base). La dichotomisation des performances (succès/échec) n’élimine pas les différences individuelles. Elle peut les camoufler, alors que danscertains cas, ces différences pourraient être pertinentes.