Cours 8 : Évaluation du risque de récidive criminelle Flashcards
(16 cards)
Quel est l’objectif de l’évaluation du risque de récidive ?
Identifier des facteurs de risque associés à la récidive criminelle à l’aide d’études empiriques pour la prévenir.
Pourquoi la précision dans l’évaluation est importante ?
Car elle permet d’éviter la sous-évaluation et la surévaluation.
Définir la Sous-évaluation et la Surévaluation
Sous-évaluation : Quand on conclut que qql présente un risque faible & qu’on peut le réintégrer dans la société alors qu’enfaite cette personne est dangereuse
Surévaluation : Quand on garde qql longtemps en prison en pensant qu’il est à risque élevé de récidive alors qu’en réalité il a un risque faible de récidive
Pourquoi faut-il évaluer si un individu est à risque élevé ou faible de récidive criminelle?
Car le niveau de risque de l’individu permet d’ajuster l’intensité de l’intervention pour :
- Plus d’éfficacité
- Limiter les effets indésirables
- Mieux orienter les ressources
Nommer les 3 types de facteurs de risque
- Facteurs de risque STATIQUES
- Facteurs de risque DYNAMIQUES STABLES
- Facteurs de risque DYNAMIQUES AIGUS
Qu’est ce que les facteurs de risque statiques ? Et quels sont leurs avantages/limites
- Sont ancrés dans le passé du criminel
- Meilleur facteur de risque prédictif d’une récidive criminelle
Avantages : faciles à mesurer pour évaluer risque à long terme
Limites : fixe et ne permettent pas d’identifier cibles d’intervention
Qu’est ce que les facteurs de risque dynamiques stables?
- Caractéristiques psycho & sociales durables
- Ex : toxicomanie & pairs délinquants
- Intervention possible à moyen-long terme (mois ou années)
-Permettent d’identifier les cibles thérapeutiques/de surveillance
Qu’est ce que les facteurs de risque dynamiques aigus?
- Facteurs contextuels & immédiats
- Ex : intoxication et émotions négatives
- Changent rapidement (min, heures ou qql jours)
- Permettent d’orienter l’intervention en situation de crise et la surveillance immédiate
L’évolution des approches en matière d’évaluation du risque comportent combien de génération et quelles sont ces dernières ?
Comporte au total 4 générations :
1. Jugement clinique non structuré
2. Évaluation actuarielle
3. Évaluation du risque et des besoins
4. Gestion du cas + facteur statiques et dynamiques
Définir le jugement non-structuré
Évaluation clinique du contrevenant au cours d’entrevues
**IMPORTANT : Méthode basée uniquement sur l’expérience clinique et la subjectivité, n’utilise pas d’outil d’évaluation du risque. **
Définir l’évaluation actuarielle (facteurs statiques)
Pas de jugement clinique, contient seulement des facteurs de risque statiques, très mécanique.
Définir l’Évaluation du risque et des besoins (facteurs statiques et dynamiques)
Incorpore les facteurs dynamiques (besoins criminogènes) aux facteurs statiques, permet d’étudier changement dans niv. de risque & d’identifier cibles d’intervention
Combien y a t-il de types d’outils de 3ème génération ?
Il y en a 2 :
- Évaluation actuarielle dynamique
Incorpore les facteurs de risque dynamiques - Jugement clinique structuré
Clinicien évalue le cas en fonction de facteurs de risque déterminés à l’avance
Classez les approches en matières d’évaluation du risque de la moins effiface à la plus efficace
Méthode la moins efficace à la plus efficace :
- Jugement clinique non-structuré
- Jugement clinique structuré
- Évaluation actuarielle statique et dynamique (efficacité semblable)
- Gestion du cas + facteurs statiques et dynamiques
Qu’inclut le modèle RBR ?
- Évaluation du risque
- Identification des besoins criminogènes et non-criminogènes
- Évaluation de la réceptivité
- Gestion du cas (recommandations)
Nommer et explique les 3 principes du modèle RBR
- Risque : Qui traiter ?
Il est essentiel de bien identifier qui est à risque élevé pour savoir à qui on doit offrir une l’intervention. - Besoins : Quoi traiter ?
Cibles d’interventions sur lesquelles on veut agir pour diminuer les risques de récidives.
On va distinguer les besoins criminogènes (associés à risque de récidive en recherche) et non criminogènes (pas associés à la récidive en recherche) - Réceptivité : Comment traiter ?
Intervenant doit s’assurer de la réceptivité du délinquant. Ex : en ciblant difficultés qui pourraient l’empêcher de travailler sur ses besoins criminogènes