Cours 8_ Personnalité Flashcards
(19 cards)
L’attachement à l’âge adulte
Varie selon la nature et la qualité de l’attachement développé durant les premiers mois de vie avec la figure d’attachement;
L’attachement est un concept relativement stable qui varie peu dans le temps
MAIS il peut varier si présence de stresseurs (ex: chômage, maladie chronique, conflits familiaux): Sécure Insécure
L’inverse est aussi vrai lorsque les stresseurs sont retirés: Insécure Sécure
Particulièrement si les stresseurs sont ajoutés/retirés très tôt dans la vie
La gestion des émotions en couple
Différence dans la réponse au stress quand le.la partenaire est présent.e ou absent.e
- L’attachement pourrait avoir un impact sur la gestion, la régulation des émotions au sein du couple
- Les sécures sont plus disponibles à répondre aux besoins du partenaire > Tendance à rechercher et recevoir davantage de soutien émotionnel de leur.s partenaire.s lors d’une situation stressante
- Les évitantes ont un certain seuil à atteindre au niveau du stress pour ne plus considérer leur partenaire comme une source de réconfort
- Évitant.es et ambivalent.es: davantage d’anxiété pendant une tâche stressante que les sécures en l’absence de leur partenaire, mais aussi en leur présence
Stress et partenaires selon le style d’attachement
Femmes sécures: partenaires = source de réconfort
Femmes évitantes: partenaires = source de réconfort quand stress faible
Femmes ambivalentes: partenaires = pas une source de réconfort, peu importe niveau de stress
Hommes sécures offrent davantage de réconfort et de soutien que les hommes ambivalents et les hommes évitants
Donc, les personnes ambivalentes ou évitantes n’arrivent pas à contrôler leurs émotions?
Au contraire! Elles contrôleraient mieux la peur et l’anxiété, car elles ont appris qu’elles ne peuvent pas compter sur leur.s partenaire.s comme source.s de réconfort
Pairage dans les couples
- Qui se ressemble s’assemble chez les sécures
Pairage ambivalent.e-évitant.e: confirmation des attentes relationnelles des deux parties (ils s’y attend) - la majorité tend à désigner les personnes ayant un attachement sécure comme un choix idéal de partenaire amoureux
à court terme les insécures peuvent être intéressant:
Ambivalent.es: Hypervigilance quant à l’intérêt, l’attention et le soutien de partenaires potentiels > être très attentionné, petites attentions = peut paraitre attirant à court terme… va plus avoir tendance à aller chercher du soutien (mais en pensant pas tjrs avoir un retour)
Évitant.es: Paraissent indépendant.es et autonomes et s’ouvrent peu sur leurs émotions douloureuses, ce qui rend les interactions optimistes et agréables > parle pas de leurs émotions désagréables = attirant à court terme, car interactions légères
Satisfaction relationnelle et attachement
Ambivalent.es et évitant.es: Moins de confiance mutuelle, d’engagement, de satisfaction conjugale et sexuelle, plus d’émotions négatives liées à la relation (inverse pour les sécures)
Évitant.es: ++ manque d’engagement
Ambivalent.es: ++ manque de confiance en l’autre
Type de soutien recherché
Sécures: soutien émotionnel
- Sécure : + empathie et de compassion = plus capable de donner du soutien
Ambivalent.es et évitant.es: soutien instrumental (conseils)
Stabilité dans les relations et attachement
Stabilité: Comparaison entre le résultat et les autres options possibles
Tous les couples qui restent ensemble ne sont pas nécessairement heureux et les couples malheureux ne se séparent pas systématiquement!
- Ambivalent : pourquoi des couples malheureux restent ensemble, avec un partenaire qui fuit l’intimité, les besoins ne sont pas répondus tellement préoccupé par le rejet et l’abandon, qu’elle reste
- Évitant : Pourquoi un couple se sépare même s’ils sont heureux, on se rend compte que l’engagement est là et que ça demande trop de soi alors on part, se sent étouffé
La structure de la personnalité (Bergeret)
Une structure de personnalité consiste en l’ensemble des éléments psychologiques stables et profonds qui sous-tendent le fonctionnement psychique manifeste (i. e., qu’on peut observer).
- Tout ce qui explique le fonctionnement de la psyché de la personne, ses cpts et émotions
Fonctionnement normal (caractère) vs pathologique (symptômes)
2 grandes structures et 1 état:
Structure névrotique
Structure psychotique
État-limite
Développement personnalité (psychosexuel)
- Selon l’approche psychodynamique, le développement de la personnalité débute dès la petite enfance
- Le succès de la résolution de l’enjeu propre à chaque phase du développement influence la structure qui sera mise en place
Orale : alimentation, enjeu est sevrage
fixation > exigences élevés, dépendance, vide si abandon
Anale : éducation propreté, enjeu est contrôle
fixation > opposition/soumission, controle relation, désorganisation
Phallique : diff entre sexes, enjeu est identité sexuelle
fixation > confusion identitaire, culpabilité
Intégration perception cohérente de soi
Le développement normal de la personnalité est caractérisé par l’intégration d’une perception cohérente de soi qui favorise:
Le développement de l’empathie
L’évaluation précise d’autrui
Un investissement approprié des relations interpersonnelles
- Beaucoup de facteurs (blocs légo) forment alors les structures de la personnalité, ce qui fait en sorte qu’on est tjrs la même personne = perception cohérente de soi, plus nuancée et réaliste
Métaphore du cristal (Freud)
quand tout va bien, on ne voit pas vrm les lignes problématiques, mais quand ça se brise on les voit, soit les structures de personnalité (quand stress, désorganisation)
La personnalité comme un vase de cristal :
Se brise selon les lignes de failles préexistantes
Psychopathologie et personnalité
La structure de personnalité n’est pas un diagnostic de psychopathologie
Dénote un certain type de fonctionnement, mais peu importe sa structure de personnalité, l’individu est fonctionnel.
C’est lors des décompensations/situations de stress intenses que nous pourrons observer certains traits/comportements pathologiques reliés à la structure de personnalité, aka les fissures de cristal.
On voit les structures selon :
- mode relationnel
- mécanismes de défense
- niveau d’intégration identitaire
Mécanismes de défense primitifs vs matures
- Mécanismes de défense primitifs vs matures = dépend du niveau d’adaptation/d’évolution, ce qui fait en sorte qu’on développe des difficultés ce n’est pas qu’on utilise des primitifs, mais c’Est que la personne n’en a pas du tout des matures
Mécanismes de défense primitifs
Impliquent la délimitation entre soi et l’extérieur
Fusion entre les dimensions cognitives, affectives et comportementales de l’individu
Correspondent à la vision du monde du nourrisson
- Primitif : on traite l’info à l’état brut, pas transformer pour que ce soit plus compréhensible tendance à projeter ou à s’approprier (on ne sait pas à qui ça appartient)
- Mature : transforme info pour réduire l’aspect anxiogène
Mécanismes de défense matures
Impliquent les délimitations internes entre le Ça, le Moi et le Surmoi
Transformations spécifiques des pensées, émotions et des comportements
La structure névrotique, c’est quoi?
Haute capacité de fonctionnement malgré une souffrance émotionnelle
Capacités rationnelles, objectives maintenues
États très décompensés: défenses rigides, dépression, hystérie, phobies
Souvent associée aux troubles anxieux
Mécanismes de défense matures
- au début on se demande pourquoi ils consultent pcq ils sont capable de fonctionner malgré la détresse (associé au tx anxieux), culpabilité quand on affirme ses besoins, peuvent maintenir le contact avec la réalité
3 éléments de la structure névrotique
Intégration identitaire : Peut se décrire dans leur globalité: valeurs, préférences, habitudes, convictions
Continuité entre l’enfant qu’il était et la personne qu’il sera
Description des personnes leur entourage dans leur globalité
Mode relationnel : Sentiment d’infériorité face à la l’autre
Culpabilité
Mécanismes de défense :
Répression : adapté, souvenir qui a le pouvoir de venir bouleverser > évitement du souvenir
Intellectualisation : isolement de l’affect (parler des émotions d’une manière détachée)
Formation réactionnelle : conversion d’un affect négatif en positif et vice versa
La structure psychotique, c’est quoi?
États décompensés: Pensée paranoïaque et désorganisée, hallucinations, idées illogiques, délires, terreur, perte de contact avec la réalité
Absence de psychose: comportements sociaux inappropriés, anxiété d’annihilation, pensée étrange, conviction en leurs attributions
Souvent associée aux troubles alimentaires, aux compulsions, schizophrénie et autres troubles psychotiques
Mécanismes de défense primitifs, pas de contact avec réalité
3 éléments de la structure psychotique
Intégration identitaire :
Incertain d’exister; insatisfaction
Confusion identitaire
Aucun sens de continuité (soi et autre)
Description de soi et de l’autre vague, concrète
Contact fragile avec la réalité
Mode relationnel :
Peur d’une transformation malveillante de l’autre
Fusion
Idéalisation
Mécanismes de défense :
Projection : attribution à l’autre de ses propres pensées sans les reconnaitre
Identification projective : attribution à l’autre de ses pensées en les reconnaissant
Déni : refus de reconnaitre des éléments douloureux
Les états limites, c’est quoi?
Contact avec la réalité préservé malgré des angoisses profondes, INTENSITÉ
États décompensés: affects débordants, auto-mutilation, comportements sexuels à risque, comportements auto-destructeurs, émotions et comportements extrêmes, comportements suicidaires, difficultés relationnelles
Risques: impulsivité, abus de substances et autres comportements de dépendance
Souvent associés à tous les troubles de personnalité du DSM 5
Mécanismes de défense primitifs
3 éléments des états limites
Intégration identitaire :
Aucun sens de la continuité, incohérence, confusion (résultat du clivage)
Difficulté à se décrire et à décrire leur entourage
Difficultés marquées à mentaliser
Mode relationnel :
Angoisse intrusion-abandon
Dépendance
Mécanismes de défense :
Clivage : blanc ou noir
Projection
Identification projective
Recours à l’agir : on réagit à la place de réflechir et de l’expression émotionnelle