Cours 9 Flashcards

1
Q

Qui suis-je? Implique tout phénomène menant à un
renforcement ou un affaiblissement de la transmission synaptique.

A

Plasticité synaptique

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2
Q

1) Qu’est-ce qui dinstingue les deux sous-types de plaisticité synaptiques?
2) Quels sont-ils?

A

1) La durée des changements de plasticité synaptique
2) La plasticité de courte durée (millisecondes à quelques minutes) et la plasticité de longue durée (30 minutes ou plus (heures, jours, semaines, années…)

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3
Q

À partir de combien de temps qualifie-t’on le changement synaptique comme étant de longue durée?

A

Après environ 30 minutes

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4
Q

Qu’est-ce que la facilitation?

A

Quand deux potentiels d’action (ou plus) se succèdent par quelques millisecondes uniquement, et qu’il se produit une augmentation de la
force synaptique.
Les Ca+ ont pas eu le temps de tous évacuer au premier potentiel d’action, donc y en a plus à sortir au prochain car le second potentiel d’action en fait entrer aussi.

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5
Q

Quel intervalle de temps entre les potentiel d’action produit une facilitation optimale?

A

10 ms (plus l’intervalle est grand, moins c’est facilité)

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6
Q

Qui suis-je? Implique une réduction de la libération de
neurotransmetteurs qui peut durer de quelques centaines de
millisecondes à des dizaines de secondes.

A

La dépression synaptique à court terme

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7
Q

Qu’est-ce qui explique la dépression synaptique à court terme?

A

Il y a un manque de vésicules qui permettent la libération des neurotransmetteurs, donc ils sont moins libérés.

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8
Q

Vrai ou faux? La plasiticité synaptique est un processus qui se fait à court terme.

A

Faux; plus à long terme

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9
Q

Qui suis-je? Jettent les bases de ce que l’on sait sur la plasticité neuronale à long terme.

A

Les travaux sur l’aplysie (aplysia californica) par Eric Kandel

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10
Q

Quels sont les apprentissages non associatifs liés à la plasticité?

A

L’habitution et la sensibilisation

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11
Q

Quels sont les avantages d’étudier l’aplysie en ce qui a trait à la plasticité neuronale?

A

Ce gros mollusque a peu de neurones et ils sont relativement grands, donc plus facile à étudier

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12
Q

Qu’est-ce que l’habituation?

A

C’est une diminution progressive d’une réponse perceptuelle ou
comportementale à une stimulation répétée.
Par exemple, je ne sens plus mes chaussettes dans mes pieds après un moment.

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13
Q

Qu’est-ce qui explique l’habituation?

A

La stimulation sensorielle reste la même, mais le PPSE est moindre puisqu’il faut de plus en plus de potentiel d’action pour activer le neurone postsynaptique (potentiels d’action de moins en moins efficace). Par exemple, l’aplysie contracte de moins en moins sa branchie en réponse à une stimulation, car il y a dépression synaptique (court terme) des neurones moteurs.

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14
Q

Qui suis-je? Processus de généralisation d’une réponse aversive suivant un stimulus aversif, cela suivant un autre stimulus, autrement non
aversif.

A

Sensibilisation

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15
Q

Comment a-t’on montré le mécanisme de sensibilisation dans l’étude de l’aplysie?

A

Au départ, on donne un choc électrique sur la queue de l’aplysie (stimulus aversif). Après on stimule tactilement la branchie (pas aversif) et on obtient la même réponse de contraction mais de la branchie, comme si ça avait été un choc électrique.

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16
Q

Qui suis-je? Accroissement durable de l’activité synaptique.

A

Potentialisation à long terme (PLT)

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17
Q

Chez les mammifères, les mécanismes impliquant des potentialisation à long terme (PLT) se trouvent dans quelle structure du cervau?

A

Dans l’hippocampe

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18
Q

La mémoire à long terme se divise en 2 grandes catégories. Quelles sont-elles?

A

La mémoire déclarative (accessible à la conscience) et la mémoire non déclarative

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19
Q

Quand je joue à trivia crack et je réponds à des question de la catégorie “historique”, à quel type de mémoire fais-je appel?

A

À la mémoire sémantique (fait partie de la mémoire déclarative)

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20
Q

Quel type de mémoire concerne les mots et leurs significations?

A

La mémoire sémantique (fait partie de la mémoire déclarative)

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21
Q

Qu’est-ce qu’englobe la mémoire non déclarative? (4)

A

Les associations, les habiletés motrices (mémoire procédurale), les indices d’amorçage et les capacités de résolution de puzzle/problèmes.

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22
Q

Selon le modèle influent de la mémoire, qu’est-ce qui fait qu’un élément de la mémoire sensorielle (non consicient, relié aux récepteurs sensoriels) passe à la mémoire à court terme?

A

L’attention (permet la détection et sélection initiale de l’information sensorielle)

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23
Q

Qui suis-je? Processus de conservation d’un souvenir, d’un fait.

A

Encodage
Ça va dans la mémoire à long terme, mais la permanence de cette mémoire dépend de sa consolidation

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24
Q

Qui suis-je? Lieu et/ou processus physiologique responsable du maintien de ce qui est consolidé.

A

Stockage

25
Q

Qu’est-ce que la mémoire épisodique?

A

Les événements qu’on a vécu (fait partie de la mémoire déclarative)

26
Q

Quand j’écris à la main mes notes de cours, je fais appel à quel type de mémoire?

A

Ma mémoire procédurale (fait partie de la mémoire non déclarative)

27
Q

Qu’est-ce qui distingue la mémoire de travail de la mémoire à court terme?

A

La mémoire de travail est de plus courte durée, elle nécessite la répétition pour le maintien des informations et a une capacité très limitée (pas beaucoup d’éléments en tête à la fois).

28
Q

Vrai ou faux? La mémoire de travail et la mémoire à court terme ont le point commun de ne durer que de quelques secondes à quelques minutes.

A

Vrai

29
Q

Quel type de mémoire représente un éventail de
capacités cognitives impliquant le maintien d’informations
nouvellement ou antérieurement apprises, de façon à accomplir un
objectif comportemental particulier.

A

La mémoire de travail

30
Q

À partir d’un certain endroit, David n’a plus besoin du GPS pour se repérer et nous conduire jusqu’à l’appartement. Quel type de mémoire est utilisée?

A

La mémoire de travail

31
Q

Combien d’unités d’information (“chunk”) d’un même type peuvent être manipulées simultanémment?

A

Entre 7 et 9

(Empan mnésique)

32
Q

Quels sont les deux types d’apprentissage associatifs?

A

L’apprentissage implicite (conditionnement classique et opérant) et l’apprentissage stratégique (stratégies d’associations qui demandent plus d’effort et se font consciemment)

33
Q

Dans quel contexte fait-on plus d’association (donc apprenons mieux)?

A

Lorsqu’il y a un aspect motivationnel (par exemple, se rappeler des images de nourritures lorsqu’on a faim)

34
Q

Vrai ou faux? Les stratégies d’associations sont strictement conscientes.

A

Faux; peut arriver qu’on ne soit pas conscient d’en faire.

35
Q

Vrai ou faux? L’expertise influence les associations.

A

Vrai; l’expertise a un impact sur ce qu’on se rapelle (exemples échecs et écriture dans une autre langue, quand tu connais moins ça, plus difficile faire des associations)

36
Q

Qui suis-je? Incapacité à se souvenir d’éléments ayant déjà été bien encodés, par exemple à cause d’un trouble neurocognitif (démence).

A

Amnésie rétrograde

37
Q

Jean fait un accident de trottinette et se pète la tête sur le béton sur skate park. Après l’accident, il est incapable de se souvenir d’éléments nouveaux, comme la matière à l’école ou ce qu’il a mangé pour déjeuner ce matin. Quel type d’amnésie est-il question?

A

Amnésie antérograde

38
Q

Vrai ou faux? L’amnésie antérograde suggère un problème au niveau de la récupération d’éléments en mémoire.

A

Faux; c’est un problème au niveau de l’encodage car la personne atteine n’est plus en mesure de créer de nouveaux souvenirs.

39
Q

Dans quel lobe sont situés l’hippocampe et le gyrus parahippocampique?

A

Lobe temporal médian

40
Q

Vrai ou faux? L’hippocampe a un rôle de formation de nouveaux souvenirs concrets.

A

Faux; il donne plutôt un souvenir de déjà vu, ou créer des souvenirs à partir d’objets et de personnes qu’on connaît déjà.

41
Q

Par des tests de reconnaissance différéée chez les singes, on observe que le cortex ___________ joue un rôle important dans les tâches impliquant la mémoire de travail.

A

préfrontal

42
Q

Pour qu’une rétention d’information plus permanente sous forme de mémoire à long terme, il doit y avoir __________________.

A

consolidation

43
Q

Vrai ou faux? L’empan mnésique concerne la mémoire à court terme.

A

Faux; il concerne la mémoire de travail, qui a une capacité plus limitée.

44
Q

Qu’est-ce qu’un engramme?

A

La trace mnésique dans le cerveau, où sont stockés les souvenirs

45
Q

Expliquer le cheminement des informations au travers du lobe temporal médian

A

L’information sensorielle passe par les aires corticales associatives puis atteint le cortex pérhinal pour la voie du ventrale du quoi ou le cortex parahippocampique pour la voie dorsale du où/comment. Elle passe ensuite par le cortex entorhinal avant de rejoindre l’hippocampe. Ensuite, l’info sensorielle prend la voie efférente principale de l’hippocampe, le fornix (matière blanche) pour atteindre le thalamus et l’hypothalamus.

46
Q

Qui suis-je? Une lésion dans cette structure peut amener des troubles mnésiques antérogrades particulièrement importants.

A

Le cortex pérhinal

47
Q

Quel partie de l’hippocampe est associée

A
48
Q

Le ____________________ est associé à la voie ventrale du quoi tandis que le ______________ est associé à la voie dorsale du où/comment.

A

cortex pérhinal
cortex parahippocampique

49
Q

Vrai ou faux? L’hippocampe intervient plus dans la mémoire spatiale pour la localisation dans l’espace des objets ayant une signification comportementale.

A

Vrai; on le considère comme une “carte cognitive”

50
Q

Des cas cliniques sur des patients ayant des lésions à l’hippocampe révèlent quelles conséquences?

A

Une amnésie antérograde se caractérisant par une mémoire épisodique nulle ou quasi-nulle et une mémoire de travail affaiblie. Mais, la mémoire procédurale est maintenue (capacité d’apprentissage d’habileter motrices).

51
Q

L’idée générale qu’un neurone soit spécialisé pour se rappeler de stimulus précis est d’une vision plus _______________.

ex) neurone grand-mère

A

localisatrice

52
Q

Karl Spencer Lashley a-t’il une vision plus holistique ou localisatrice?

A

holistique. Selon lui, peu importe la partie de cortex qu’on enlève, c’est la quantité enlevée qui compte car plus l’ablation est sévère, plus le rat reproduit des erreurs dans un labyrinthe.

53
Q

À qui est associé le principe d’action de masse et l’équipotentialité?

A

Karl Spencer Lashley

54
Q

Vrai ou faux? L’amorçage est un phénomène inconscient.

A

Vrai

55
Q

Qui suis-je? Changement de traitement d’un stimulus si un
stimulus identique ou lié a été présenté avant.

A

Amorçage

56
Q

Quels sont les différents types d’amorce?

A

Les amorces sémantiques (mots) et perceptuelles (phonologiques, visuelles, etc.).

57
Q

Qu’est-ce qui peut expliquer la création de faux souvenirs?

A

L’amorçage (on croit reconnaitre quelque chose mais c’est en fait parce qu’un stimulus qui lui est relié/lui ressemble nous a été présenté avant) et la déduction (on rempli les trous dans nos souvenirs en déduisant).

58
Q

Quelles sont les parties de l’hippocampe impliquées dans la mémoire déclarative? (2)

A

La corne d’Ammon et le gyrus denté

59
Q

Qu’est-ce que peut impliquer l’amorçage pour le traitement de l’information?

A
  • Une réduction ou augmentation du temps de réponse.
  • Une réduction ou augmentation de la probabilité de rappel (indicé