cours 9 Flashcards

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Q

En plus de porter un très grand intérêt envers les phénomènes entourant la perception, les psychologues derrière la Gestalt ont également contribué à bonifier nos connaissances à travers leurs propres théories sur l’apprentissage. En effet, l’une des contributions importantes de la psychologie de la forme fut de proposer le concept « insight ». En quoi consiste cette approche? Pour bien répondre à cette question, rapportez et expliquez brièvement les 4 caractéristiques de l’Insight selon la Gestalt.

A

L’insight est un apprentissage reposant sur l’intuition qui mène à une compréhension profonde des problèmes que l’on cherche à résoudre. Selon les gestaltistes, il existe 4 grandes caractéristiques de l’apprentissages par Insight. La transition, la performance, la mémorisation de la solution et la transposition. Premièrement, la transition est une période brève entre « aucune solution » et la solution. Deuxièmement, la performance est issue d’une solution ayant été obtenue intuitivement à partir de notre réflexion. Elle est généralement directe, systématique et très efficace. Troisièmement, la mémorisation de la solution est trouvée généralement de manière intuitive et est gardée en mémoire longtemps. Pour finir, la transposition, c’est la solution que l’on trouve à notre problème et qui va être transférable à divers contextes.

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Q

Selon la Gestalt, notre cerveau jouerait un rôle important dans notre perception. À partir du contenu qui fut présenté dans le cours, dites brièvement en quoi consiste la psychologie de la forme, en expliquant les 4 grands principes théoriques.

A

La psychologie de la forme est basée sur 4 grands principes, soit la théorie des champs, l’isomorphisme psychophysique, la constante perceptive et la loi de la prégnance. En premier lieu, la théorie des champs est une explication physique, voire psychophysique. Pour les Gestaltistes, nous aurions des champs structurée de forces électrochimiques, dans notre cerveau, qui seraient présentes avant la stimulation sensorielle. Ainsi, lorsque l’information sensorielle entre dans ce champ, les deux s’influencent et se modifie. La perception proviendrait donc de l’interaction entre le cerveau et ces stimulations sensorielles. En second lieu, l’isomorphisme psychophysique. Selon ce principe d’isomorphisme psychophysique, les expériences mentales doivent être simples et symétriques, car notre cerveau cherche toujours à simplifier et prendre certains raccourcis lorsque vient le temps de détecter des formes. En tierce lieu, la constante perceptive se définit comme étant la manière dont un objet va rester le même physiquement, bien que les stimulus reçus par nos yeux changent. C’est grâce à la constante perceptive que l’on peut percevoir le mouvement et l’activité en cours. Les stimulus différents activent les même champs du cerveau pour faire en sorte qu’il considère toujours l’objet comme étant le même. Pour finir, la loi de la prégnance définit que l’information sensorielle, qui est incomplète et fragmentée, se structure à partir des champs. Ainsi, toute expérience cognitive a tendance à s’organiser, c’est ce qui arrive aux images ambiguës par exemple. Elles vont être interprétées comme étant complète par le cerveau (paréidolie).

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Q

Qu’est-ce qui différencie le béhaviorisme de la Gestalt? Pour répondre à cette question, expliquez les bases épistémiques et théoriques de chaque approche, en comparant leurs idées.

A

Contrairement aux gestaltistes, les béhavioristes rejettent l’introspection pour les comportements. Les béhavioristes s’intéressent aux comportements et au conditionnement de ce dernier. Se basant sur le volontarisme / structuralisme, ils décomposent la conscience ou les comportements complexes en des éléments fondamentaux. À l’inverse, les gestaltistes sont holistes (approche molaire), où l’expérience phénoménologique doit être centrale (on s’intéresse à ce qui dirige le comportement vers un but en affirmant qu’il se manifeste naturellement à la conscience sans analyse subséquente). Pour les gestaltiste, c’est donc mieux de se concentrer sur les tout plutôt que les parties, car il y aurait un traitement de l’information de plus haut niveau.

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4
Q

À partir de ce qui fut abordé dans le cours, comparez le béhaviorisme avec le néobéhaviorisme.
Perception de l’individu (différences) :

A

Le Béhaviorisme repose davantage sur le positivisme, tandis que le néo-béhaviorisme adhère plutôt aux principes du positivisme logique. Dans le béhaviorisme, on conçoit l’individu comme passif et on s’intéresse seulement à l’environnement et aux comportements observables et mesurables. Tandis que dans le Néo-béhaviorisme, on dit que l’individu à un certain rôle par rapport à ces processus mentaux internes et que ceux-ci peuvent être impliqués dans des processus d’apprentissages.

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5
Q

Considérée comme une véritable révolution sur le plan épistémologique, l’apparition du positivisme logique a favorisé la croissance des disciplines scientifiques comme la psychologie, la sociologie et l’anthropologie, qui se sont appuyées sur des méthodes empiriques pour explorer des questions humaines complexes. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, qu’est-ce qui explique l’émergence du positivisme logique en science? Pour répondre à cette question, comparez le positivisme au positivisme logique.

A

Tout d’abord, dans le positivisme de Comte, la connaissance et l’observation sont indissociables, il donc important de s’intéresser à ce qui est publiquement observable. Tout ce qui compte est l’expérience physique, soit ce qui est mesurable et tangible. On évite toutes expériences d’introspection et la théorisation. Mach ajouta qu’il existe des relations fonctionnelles entre les phénomènes mentaux et une analyse minutieuse des sensations accompagnée d’une description mathématique, qui nous permet d’établir des relations de cause à effet entre ceux-ci. Le positivisme logique, quant à lui, est une version plus modéré et flexible du positivisme. Les scientifiques vont se rendre compte que ce n’est pas vraiment possible de se passer de théories, puisqu’elle est nécessaire pour faire avancer les sciences. Malheureusement, ceci est impossible si on s’intéresse seulement à ce qui est physiquement observable. Étant donné que les scientifiques étaient attachés au positivisme pour sa rigueur, qui leur permettait de bien structurer leurs recherches et que la théorisation est importante, ils vont créer le positivisme logique. Celui-ci comporte deux composantes; la composante empirisme, posant l’observation comme autorité ultime et la composante rationaliste, qui se base sur la rigueur de la logique formelle pour permettre de structurer les observations sous forme de théorie.

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6
Q

Comment la théorie de l’évolution aurait contribué à l’émergence du béhaviorisme? En rapportant leurs contributions respectives et leurs idées, démontrez comment Harvey Carr et Edward Lee Thorndike auraient permis de faire le pont entre la théorie de l’évolution et le béhaviorisme.

A

Pour Harvey Carr, la théorie de l’évolution est très importante, car elle accorde une grande importance à l’environnement, qui façonne les espèces grâce aux pressions environnementales. Carr parle d’adaptation en proposant un concept d’actes adaptatifs. Un concept qui mentionne que ce qui motive les comportements c’est l’environnement. Pour lui, le besoin motive le comportement et c’est à ce moment que se produit un apprentissage. Lorsqu’un individu se retrouve dans ce même genre de situations, il va adopter les mêmes genre de comportements que ceux appris. Quant à lui, Thorndike, est à la jonction entre le fonctionnalisme et le béhaviorisme. Il s’intéresse aux comportements animaux et à une vision du cerveau dite connexionniste. Pour lui, ce sont les liens neuronaux, qui relie certaines impressions aux réponses sensorielles. Donc, pour calculer la probabilité d’une réponse comportementale, qui change en fonction de l’expérience, il faut calculer la force neuronale qui existe entre le stimulus et la réponse. Thorndike développa aussi la psychologie comparée en surmontant les limites de recherche précédente avec la boite à problèmes. Il en arriva à trois conclusions : l’apprentissage est graduel, automatique et l’humain, tous comme les animaux, sont soumis aux mêmes principes d’apprentissages.

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7
Q

Célèbre médecin et physiologiste russe et lauréat du prix Nobel de physiologie, Pavlov est sans aucun doute l’un des personnages les plus influents dans le domaine de la psychologie, qui à travers ses travaux, a inspiré plusieurs générations de chercheurs, dont B.F Skinner. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, pouvons-nous affirmer que la façon de faire de la psychologie de B.F Skinner était totalement en phase avec celle de Pavlov? Pour répondre à cette question, comparer rapidement les contributions de Pavlov et Skinner en rapportant les paradigmes auxquels les deux chercheurs adhéraient. Qu’avaient-ils en commun? Quels étaient leurs désaccords?

A

Tout d’abord, il est important de préciser que les deux hommes n’adhéraient pas au même paradigme. Pavlov adhérait au paradigme béhaviorale, tandis que Skinner adhérait au paradigme néobéhavioriste. Pavlov a introduit le concept du conditionnement classique. Celui-ci consistait à associer une réaction précise à un stimulus, qui ne devait pas naturellement déclencher cette réponse. Ainsi, il découvre qu’il fallait faire une association entre un stimulus neutre et un stimulus inconditionnelle pour créer une réponse conditionnelle. Pour ce qui est de Skinner, il a créé conditionnement opérant, qui était enfaite une continuité du conditionnement classique de Pavlov. Dans le conditionnement opérant, il n’y a pas de variables intermédiaires entre le stimulus et la réponse et entre la réponse et la conséquence. Malgré tout, tous les deux partageaient qu’il était préférable de privilégier l’observation plutôt que l’introspection. Cependant, ils n’étaient pas d’accord sur tous les points. Au contraire de Pavlov, Skinner croyait que l’individu passe de passif à actif et qu’il n’est pas seulement passif. Ainsi, il étudiait les individus afin d’observer la manière dont ils obtenaient des renforcements, en émettant des comportements (conditionnement opérant). Pour étudier les comportements, on travaille et on contrôle les conséquences. Si un comportement est suivi d’un renforcement positif, l’auteur risque de le répéter, tandis que s’il est accompagné d’un renforcement négatif, il risque de diminuer sa fréquence.

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8
Q

D’un point de vue épistémologique, qu’est-ce qui caractérise les théories de l’apprentissage? Pour bien répondre à cette question, rapportez les fondements théoriques et idées de base.

A

Les théories de l’apprentissage reposent sur l’observation, donc sur le positivisme. Elles reposent sur le déterminisme environnemental et l’évolutionnisme est central. Une grande importance est également accordée aux idées des empiristes anglais et des sensualistes français où l’on tente de comprendre la façon dont les individus acquièrent des connaissances à travers leurs sens et leur expérience de l’environnement. D’ailleurs, la plupart des fonctionnalistes, étant utilitaristes et pragmatiques, s’intéressaient grandement à l’apprentissage pour tenter de comprendre ce qui est optimal dans telle situation afin d’obtenir les résultats escomptés et pour appliquer les connaissances générées à partir de la recherche. Finalement, les théories de l’apprentissage s’intéressent à la psychologie comparée en effectuant des études sur les animaux pour comprendre le comportement humain.

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