Cours 9 - La représentation du langage Flashcards
Une représentation est un phénomène mental qui correspond à un ensemble plus ou moins (a), (b) et (c) de caractéristiques concernant un (d), une (e) ou un (f).
plus ou moins conscient, organisé et cohérent
de caractéristiques concernant un objet, une personne ou un événement.
Une représentation est un phénomène mental qui correspond à un ensemble plus ou moins conscient, organisé et cohérent de caractéristiques concernant un objet, une personne ou un événement.
En d’autres mots, les représentations mentales sont comme une …
image interne de notre environnement.
Winawer et ses collaborateurs (2007) se sont penchés sur la question du traitement des couleurs.
Sachant que des langues décrivent certaines couleurs à l’aide de plusieurs mots, alors que d’autres langues décrivent ces mêmes couleurs à l’aide d’un seul mot, ils ont tenté de déterminer quoi?
déterminer si cette différence entre les langues a une influence sur la façon dont on traite les couleurs.
Winawer et ses collaborateurs (2007) ont tenté de déterminer si la différence entre les langues a une influence sur la façon dont on traite les couleurs.
Quelle était la tâche des participants?
– Des ensembles de 3 couleurs ont été présentés sur un écran d’ordinateur à des participants russes et américains (anglophones).
– À chaque essai, les participants devaient indiquer laquelle, parmi les 2 couleurs du bas, était identique à la couleur du haut. Les participants devaient répondre à l’aide du clavier.
Winawer et ses collaborateurs (2007) ont tenté de déterminer si la différence entre les langues a une influence sur la façon dont on traite les couleurs.
– Des ensembles de 3 couleurs ont été présentés sur un écran d’ordinateur à des participants russes et américains (anglophones).
– À chaque essai, les participants devaient indiquer laquelle, parmi les 2 couleurs du bas, était identique à la couleur du haut. Les participants devaient répondre à l’aide du clavier.
Quelle était les conditions expérimentales?
Dans la condition intra-catégorie, les 2 choix de couleurs (couleurs du bas) provenaient de la même catégorie.
Dans la condition inter-catégorie, les 2 choix de couleurs (couleurs du bas) provenaient de catégories différentes.
Winawer et ses collaborateurs (2007) ont tenté de déterminer si la différence entre les langues a une influence sur la façon dont on traite les couleurs.
Quels sont les résultats obtenus chez les Russes?
les Russes répondaient plus lentement lorsque les 2 choix de couleurs étaient dans la même catégorie (intra-catégorie), que lorsque les 2 choix de couleurs étaient dans des catégories différentes (inter-catégorie).
Winawer et ses collaborateurs (2007) ont tenté de déterminer si la différence entre les langues a une influence sur la façon dont on traite les couleurs.
Les chercheurs ont observé que les Russes répondaient plus lentement lorsque les 2 choix de couleurs étaient dans la même catégorie (intra-catégorie), que lorsque les 2 choix de couleurs étaient dans des catégories différentes (inter-catégorie).
Comment interpréter ce résultat?
– Il serait plus facile de différencier des couleurs qui portent des noms différents (inter-catégorie) que des couleurs qui portent le même nom (intra-catégorie).
Winawer et ses collaborateurs (2007) ont tenté de déterminer si la différence entre les langues a une influence sur la façon dont on traite les couleurs.
Quels sont les résultats obtenus chez les Américains?
les Américains répondaient à la même vitesse dans les 2 conditions, c’est-à-dire que les couleurs soient dans la même catégorie ou non.
Winawer et ses collaborateurs (2007) ont tenté de déterminer si la différence entre les langues a une influence sur la façon dont on traite les couleurs.
Ils ont observé que les Américains répondaient à la même vitesse dans les 2 conditions, c’est-à-dire que les couleurs soient dans la même catégorie ou non.
Comment peut-on interpréter ce résultat?
Puisqu’un seul mot est utilisé pour décrire toutes les teintes de bleu en anglais, la condition inter-catégorie ne peut pas faciliter la discrimination des couleurs.
Winawer et ses collaborateurs (2007) ont tenté de déterminer si la différence entre les langues a une influence sur la façon dont on traite les couleurs.
En comparant les Russes et les Américains, qu’est-ce que l’on observe?
il peut être observé que le temps de réponse moyen est plus élevé pour les Russes que pour les Américains.
Winawer et ses collaborateurs (2007) ont tenté de déterminer si la différence entre les langues a une influence sur la façon dont on traite les couleurs.
En comparant les Russes et les Américains, il peut être observé que le temps de réponse moyen est plus élevé pour les Russes que pour les Américains.
Cela s’explique comment?
simplement par le fait que les Russes avaient moins d’expérience avec les ordinateurs.
Les résultats obtenus par Winawer et ses collaborateurs (2007) permettent de conclure quoi?
des langues qui catégorisent différemment les couleurs permettent de traiter celles-ci différemment.
Les résultats obtenus par Winawer et ses collaborateurs (2007) permettent de conclure que des langues qui catégorisent différemment les couleurs permettent de traiter celles-ci différemment. Toutefois, une chose n’est pas claire. Laquelle?
Par contre, il n’est pas clair si les Russes et les Américains voient le bleu pâle et le bleu foncé de façon différente.
Ainsi, Thierry et ses collaborateurs (2009) ont mené une étude dans quel but ?
dans le but de déterminer si la perception des couleurs est influencée par le langage.
Thierry et ses collaborateurs (2009) ont mené une étude dans le but de déterminer si la perception des couleurs est influencée par le langage.
Les participants de cette étude étaient des Grecs et des Anglais.
– Comme les Russes, les Grecs utilisent 2 mots pour décrire la couleur bleue, soit ghalazio pour un bleu pâle, et ble pour un bleu foncé. Les Anglais, quant à eux, utilisent seulement le mot blue.
– Par contre, en grec comme en anglais, un seul mot est employé pour référer à la couleur verte (prasino/green).
Quelle était la tâche des participants?
Les auteurs ont présenté aux participants des séquences de cercles et de carrés.
– Une forme à la fois était montrée à l’écran.
– Chacune des formes était bleu pâle, bleu foncé, vert pâle ou vert foncé.
- La tâche des participants était d’appuyer sur un bouton à chaque fois qu’ils voyaient un carré.
- L’expérience comprenait 4 blocs.
– Dans chaque bloc, une couleur plus fréquente et une couleur moins fréquente étaient utilisées.
Thierry et ses collaborateurs (2009) ont mené une étude dans le but de déterminer si la perception des couleurs est influencée par le langage.
L’expérience comprenait 4 blocs. Comment était le bloc 1?
Dans le Bloc 1, la majorité des cercles étaient bleu pâle (couleur plus fréquente), et quelques cercles étaient bleu foncé (couleur moins fréquente).
Thierry et ses collaborateurs (2009) ont mené une étude dans le but de déterminer si la perception des couleurs est influencée par le langage.
L’expérience comprenait 4 blocs. Comment était le bloc 2?
Dans le Bloc 2, la majorité des cercles étaient bleu foncé (couleur plus fréquente), et quelques cercles étaient bleu pâle (couleur moins fréquente).
Thierry et ses collaborateurs (2009) ont mené une étude dans le but de déterminer si la perception des couleurs est influencée par le langage.
L’expérience comprenait 4 blocs. Comment était le bloc 3?
Dans le Bloc 3, la majorité des cercles étaient vert pâle (couleur plus fréquente), et quelques cercles étaient vert foncé (couleur moins fréquente).
Thierry et ses collaborateurs (2009) ont mené une étude dans le but de déterminer si la perception des couleurs est influencée par le langage.
L’expérience comprenait 4 blocs. Comment était le bloc 4?
Dans le Bloc 4, la majorité des cercles étaient vert foncé (couleur plus fréquente), et quelques cercles étaient vert pâle (couleur moins fréquente).
Thierry et ses collaborateurs (2009) ont mené une étude dans le but de déterminer si la perception des couleurs est influencée par le langage.
Les auteurs ont utilisé quoi, pour mesurer la perception des participants?
un indice neurophysiologique, la vMMN
La vMMN est utilisée pour mesurer quoi?
la perception de stimuli rares.
– La vMMN est utilisée pour mesurer la perception de stimuli rares. Ainsi, qu’est-ce qu’on s’attend comme résultat à la vMMN si un stimuli est rare?
– Plus un stimulus est perçu comme étant différent des autres stimuli, plus l’effet de vMMN sera important.
Thierry et ses collaborateurs (2009) ont mené une étude dans le but de déterminer si la perception des couleurs est influencée par le langage.
Ils ont utilisé un indice neurophysiologique, la vMMN, pour mesurer la perception des participants.
Qu’est-ce que les auteurs ont évalué (et dans quelle condition)?
- Les auteurs ont évalué la vMMN lorsqu’un cercle de couleur moins fréquente était présenté.
– Les résultats pertinents à l’étude n’étaient donc pas les réponses des participants, mais bien les mesures de vMMN.
Thierry et ses collaborateurs (2009) ont mené une étude dans le but de déterminer si la perception des couleurs est influencée par le langage.
Quels étaient les résultats attendus chez les Grecs?
Si le langage influence la perception, les auteurs devraient observer, chez les Grecs, un effet de vMMN plus important dans les Blocs 1 et 2 (séquences bleues) que dans les Blocs 3 et 4 (séquences vertes).