Cours 9 - Langage et sémantique Flashcards Preview

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Flashcards in Cours 9 - Langage et sémantique Deck (56)
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1
Q

Qu’est-ce que le langage ?

A

Un système de communication utilisant les sons et les symboles.

2
Q

En quoi le langage chez les humains est différent du langage chez les animaux ? (de façon générale)

A

animaux : en lien avec le moment présent, montrer un besoin, pour la survie
humain : plus abstrait, créativité et universalité

3
Q

Qu’est-ce qui permet au langage de créer des phrases uniques et nouvelles ?

A

la hiérarchie du langage : composantes qui peuvent être combinées afin de former des unités plus larges

les règles qui gouvernent le langage : manières spécifiques dont les composantes peuvent être arrangées

4
Q

Que veut dire l’universalité du langage ?

A

Le besoin de communiquer quand on est entouré d’autres individus

5
Q

Nommer des exemples d’universalité du langage. (4)

A
  • Enfants sourds qui développement un langage des signes qui leur est propre
  • Tous les humains ayant des capacités normales développent un langage et apprennent à suivre ses règles complexes.
  • Le langage est universel à travers les cultures (tribus)
  • Le développement du langage est similaire à travers les cultures.
6
Q

Comment les différents langages sont tous uniques mais aussi identiques ?

A

unique : ont leurs propres sons, mots et règles

identique : ont tous des noms, verbes, négations, questions, temps passé/ présent

7
Q

Comment les enfants apprennent-ils à parler selon Skinner ?

A

par le renforcement

8
Q

Quel est le principal contre argument de Chomsky contre Skinner ?

A

les enfants disent des phrases qu’iels n’ont jamais entendus –> donc le langage n’est pas seulement appris par renforcement, mais aussi par inférence

9
Q

D’ou vient le langage selon Chomsky ?

A

il est codé dans nos gènes, il y a des structures spécifiques dans notre cerveau qui s’occupent du langage

10
Q

Quel est le but de la psycholinguistique ?

A

découvrir le processus psychologique par lequel les humains acquièrent et traitent le langage

11
Q

À quelles dimensions du langage s’intéresse la psycholinguistique ? (4)

A

Compréhension
Représentation
Production de discours
Acquisition

12
Q

Qu’est-ce que l’effet de fréquence des mots ?

A

tous les mots ne sont pas égaux, cela dépend de leur fréquence d’utilisation

13
Q

Qu’est-ce qu’un corpus ?

A

Le corpus d’une langue indique la fréquence avec laquelle chaque mot est utilisée, et la fréquence des différentes significations et constructions grammaticales dans une langue. Représente comment les gens utilisent leur langue.

14
Q

Quelle est l’hypothèse de l’effet de fréquence des mots ?

A

Notre expérience de l’environnement (la fréquence d’apparition des mots dans notre lexique) influence notre cognition (perception visuelle des mots)

15
Q

Quelles sont les deux tâches utilisées dans l’étude sur l’effet de fréquence des mots ?

A

Tâche de décision lexicale : lire une liste de mot et dire oui lorsque le mot lu s’agit d’un vrai mot

Tâche de mouvements des yeux pendant la lecture : mesure des saccades et des fixations (eye tracker)

16
Q

Quels sont les résultats de l’étude sur l’effet de fréquence des mots ?

A

Réponses plus rapidement aux mots de haute fréquence à la tâche de décision lexicale
Regardent les mots à basse fréquence plus longtemps dans la tâche de mouvements des yeux pendant lecture

17
Q

Est-ce qu’une personne prononce toujours les mots de la même façon ?

A

non, la prononciation est variable

dépend dans quel contexte on parle

18
Q

Qu’est-ce que la segmentation de la parole ?

A

normalement on parle sans faire de pause entre tous les mots (flot continu), mais naturellement on fait la segmentation de la parole lors du traitement puisqu’on sait quand on change de mot
c’est un processus top down

19
Q

De quoi dépend notre capacité à comprendre les mots ? (4)

A

La fréquence
Le contexte
Nos connaissances des régularités statistiques du langage
Nos connaissances de la sémantique des mots

20
Q

Qu’est-ce que la dominance du sens ?

A

il y a des mots avec plusieurs sens, parfois une signification est plus fréquemment utilisée et donc plus dominante

21
Q

Quels sont les deux types de dominance du sens ?

A

Dominance biaisée : quand les mots ont deux ou plusieurs significations avec une dominance différente.
Dominance équilibrée : quand les mots ont deux ou plusieurs significations avec à peu près la même dominance

22
Q

Qu’est-ce qui élimine l’ambiguïté lexicale ?

A

le contexte

23
Q

Dans une situation sans contexte, qu’est-ce qui détermine la vitesse d’accès au mot ?

A

la dominance du mot
pour un mot avec un dominance égale, la réponse sera lente
pour un mot avec une dominance biaisée, la signification la plus dominante sera activée et la réponse sera rapide

24
Q

Pourquoi dans une situation sans contexte avec un mot ayant une dominance égale, l’accès au mot est lent ?

A

puisque toutes les significations sont activées

25
Q

Pourquoi dans une situation sans contexte avec un mot ayant une dominance biaisée, l’accès au mot est rapide ?

A

puisque seule la signification la plus fréquente d’un mot est activée, ce qui entraîne un accès rapide

26
Q

Dans une situation avec contexte, qu’est-ce qui détermine la vitesse d’accès au mot ?

A

la dominance du mot et le contexte
lorsque le contexte favorise la signification moins dominante, l’accès est lent
lorsque le contexte favorise la signification plus dominante, l’accès est rapide

27
Q

Pourquoi dans une situation avec un contexte qui favorise le mot le moins dominant, l’accès au mot est lent ?

A

le seuil de la signification dominante est tellement bas qu’il va être activé quand même, donc les deux significations vont être activées –> Cela ralentit l’accès du mot non dominant approprié au contexte

28
Q

Pourquoi dans une situation avec un contexte qui favorise le mot le plus dominant, l’accès au mot est rapide ?

A

puisque c’est la seule signification activée

29
Q

Quelles sont les deux propriétés d’une phrase ?

A

Sémantique: sens des mots et des phrases.

Syntaxe: règles pour combiner des mots en phrases

30
Q

Qu’est-ce que l’analyse syntaxique/parsing ?

A

Regroupement mental de mots dans une phrase en petites phrases

31
Q

Selon quoi se base-t-on pour regrouper les mots dans une phrase (parsing) ?

A

le sens des mots

l’ordre des mots dans la phrase

32
Q

Comment s’appellent les phrases que lorsqu’on ajoute des mots, elles deviennent ambigu pour un moment (ambiguïté temporaire) ?

A

les phrases de chemins de jardin

33
Q

Pourquoi les phrases de chemin de jardin mènent à des ambiguïtés au milieu de la phrase ?

A

parce qu’elles contiennent un groupe de mots qui semble compatible avec plus d’une analyse structurelle

34
Q

Quelles sont les deux approches de l’analyse syntaxique (parsing) ?

A

l’approche première-syntaxe

l’approche interactionniste

35
Q

Selon l’approche de première-syntaxe, comment se fait l’analyse syntaxique ? Comment comprend-t-on les phrases ?

A

selon la structure grammaticale de la phrase –> syntaxe

36
Q

Nommer un principe de l’approche première-syntaxe.

A

la fermeture tardive : le lecteur suppose que le nouveau mot fait partie de la phrase courante

37
Q

Selon l’approche interactionniste, comment se fait l’analyse syntaxique ? Comment comprend-t-on les phrases ?

A

selon la sémantique et la syntaxe

38
Q

Le modèle de chemin de jardin est associé à quelle approche de l’analyse syntaxique ?

A

l’approche première-syntaxe

39
Q

Qu’est-ce qui peut influencer la compréhension des phrases dans l’approche interactionniste ? (3) Et de quelle façon ?

A

la sémantique des mots : la facilité à prédire la fin d’une phrase dépend de la sémantique des mots

le contexte de l’histoire : permet de mieux comprendre les phrases

le contexte de la scène visuelle

40
Q

Sur quoi se base-t-on pour faire des prédictions lorsqu’on lit une phrase ?

A

sémantique des mots, position et fonction des mots, fréquence de mots, ambiguïté lexicale et syntaxique, l’expérience (ce qui est le plus probable d’arriver), nos connaissances de l’environnement et du contexte donné

41
Q

Que voulait-on vérifier dans le paradigme du monde visuel de Tanenhaus et ses collaborateurs (1995) ?

A

On voulait voir comment une scène visuelle pouvait changer la compréhension d’une phrase en mesurant les mouvements oculaires (saccades et fixations)

42
Q

Qu’a démontré l’étude sur le paradigme du monde visuel de Tanenhaus et ses collaborateurs (1995) ?

A

Les mouvements oculaires changent lorsque l’information suggère que la révision de l’interprétation de la phrase est nécessaire.

Les info syntaxiques et sémantiques sont utilisées en même temps

Contraire à ce que prédit l’approche de première-syntaxe basée sur la structure d’une phrase, où un changement de scène visuelle ne devrait pas créer un changement dans l’analyse syntaxique.

43
Q

Quels sont les deux aspects qui nous permettent de comprendre des textes et des histoires ?

A

la cohérence (différentes parties du texte doivent être reliées ensemble) et les inférences

44
Q

Quels sont les trois types d’inférences lors de la compréhension de texte ?

A

anaphorique
instrumental
causal

45
Q

Qu’est-ce que l’inférence anaphorique ?

A

Connecter des objets / des personnes d’une phrase à une autre.

Exemple : J’amène les enfants pêcher. Ensuite, évidemment, je les grille.

46
Q

Qu’est-ce que l’inférence instrumental ?

A

Sous-entendre les outils ou méthodes utilisés.

Exemple : Shakespeare a écrit Hamlet sur son bureau. –> on infère qu’il l’a écrit avec une plume ou un crayon, non pas sur un ordi

47
Q

Qu’est-ce que l’inférence causal ?

A

Événements dans une clause provoquée par des événements dans la phrase précédente.

Exemple : Sharon a pris de l’aspirine. Son mal de tête est parti

48
Q

Comment la modélisation de situations nous permet de comprendre un texte ?

A

on se fait une représentation mentale du texte qu’on lit en activant des propriétés des éléments de l’histoire à plusieurs niveaux (perceptuel, moteur, fonctionnel, émotionnel) et selon le point de vue du protagoniste

49
Q

Comment les neurones miroirs interviennent dans la modélisation de situations ?

A

si on entend le mot clouer, les neurones miroirs vont nous permettre de s’imaginer quelqu’un clouer et on va se mettre à la place de la personne qui est en train de clouer

50
Q

Dans l’étude de modélisation de situation, qu’est-ce qu’une image de match et une image de no-match ? Laquelle est traiter le plus rapidement ?

A

match : il y a une match entre l’image et la phrase, par exemple, mettre le clou dans le mur ou dans le plancher –> traité plus rapidement

no-match : incongruence entre l’image est la phrase –> traité plus lentement

51
Q

Quel était le résultat de l’étude en électrophysiologie (EEG) de Osterhout et al. 1997 sur la composante N400 ? On présentait la phrase “The cats won’t eat” et la phrase “The cats won’t bake” .

A

la N400 est plus grande lorsqu’il y a des erreurs sémantique, donc lorsqu’on présentais la phrase “The cats won’t bake”

52
Q

Quels étaient les résultats de l’étude de Metusalem et al. 2012 sur la composante N400 lorsqu’on présentait une petite histoire sur un concert et qu’on changeait le mot “scène” pour “guitare” ou pour “grange” ?

A

Scène : petite N400, ca a du sens au niveau sémantique et syntaxique
Guitare : présence de N400, car c’est une erreur sémantique, même si ça fonctionne avec la sémantique générale du texte
Grange : grande N400, car ne fonctionne pas du tout au niveau sémantique

53
Q

L’étude de Metusalem et al. 2012 sur une petite histoire sur un concert dit que la compréhension de texte est en pareil avec quelle approche de compréhension de phrase ?

A

l’approche interactionniste

54
Q

Qu’est-ce que l’amorçage syntaxique ?

A

La production d’une construction grammaticale spécifique par une personne augmente les chances qu’une autre personne utilise cette construction.

55
Q

Quelle est la fonction de l’amorçage syntaxique ?

A

Réduit la charge de calcul dans la conversation.

56
Q

Quel est le résultat de l’étude sur la coordination syntaxique ou le chercheur dit une phrase au sujet et le sujet doit trouver une image qui correspond a la phrase et ensuite le sujet doit prendre une image et dire une phrase au chercheur qui décrit cette image ?

A

le sujet a utilisé la même syntaxe que le chercher à cause de l’amorçage syntaxique