cours 9 : troubles secondaires Flashcards

1
Q

C’est quoi un trouble secondaire du langage?

A

Il s’agit de troubles qui touchent différentes fonctions et capacités et qui ont un impact indirect sur le langage ou dont les problèmes de langage ne sont pas les symptômes principaux

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2
Q

Quels sont les troubles secondaires du langage?

A

surdité, alzheimer, parkinson, autisme

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3
Q

Quels sont les types de surdité?

A

– Atteinte de l’oreille externe ou moyenne: surdité de transmission
– Atteinte de l’oreille interne: surdité de perception
– Atteinte neurologique: surdité centrale

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4
Q

Comment évalue-t-on la surdité?

A

on l’évalue en terme de perte de décibels (sur un continuum)

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5
Q

Quelles sont les causes de la surdité?

A

À l’âge adulte :
- accidents
- traumatisme
- autres pathologie

À la naissance ou durant l’enfance :
- surdité congénitale
- malformation
- prédisposition génétique
- infections
- autres pathologies

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6
Q

Comment est la surdité dès la naissance?

A

– Peut affecter l’apprentissage du langage oral (pour être capable de bien parler, l’enfant se fie sur ce qu’il entend)
– Apprentissage possible d’une langue des signes, Peut constituer la langue maternelle
– Diagnostic précoce très important

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7
Q

Quelle est la prise en charge de la surdité?

A

– Implants cochléaires
– Chirurgies
– Apprentissage langue des signes
– Lecture sur les lèvres
– Combinaisons de plusieurs stratégies

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8
Q

C’est quoi le lexique mental?

A

– Le « vocabulaire » d’un locuteur
– Les mots et leurs propriétés diverses (syntaxiques, grammaticales, phonologiques, etc) encodés dans le mental
– La façon de l’utiliser pour comprendre et produire le langage

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9
Q

Quels sont les blocs de construction du langage?

A

– Au niveau des sons = les traits distinctifs, les phones, les syllabes, etc
– À un niveau structural = les syntagmes, la façon dont les mots sont groupés pour former des phrases
– Au niveau lexical = les mots (et les morphèmes)

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10
Q

Comment déterminer quelles aires du cerveau s’occupe du lexique mental?

A

– On demande à des patients de nommer des images
– On observe le nombre et le type d’erreurs (batterie de dénomination d’images: 60 images)
Ex : Les patients avec lésions à l’aire de Wernicke et au gyrus angulaire ont le plus de problème avec la dénomination. Donc on postule qu’il s’agit du siège du lexique mental

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11
Q

Où est situé le lexique mental?

A

Différentes lésions à différents endroits causent des déficits de dénomination spécifiques :
– Lésions au gyri fusiforme ou occipital = problèmes à nommer les choses vivantes
– Lésions aux lobes temporaux = problèmes à nommer les outils et les objets inanimés
– Lésions au lobes frontaux = problèmes à nommer les verbes

Donc, le lexique n’est pas restreint à l’aire de Wernicke. Différents éléments sont répartis à plusieurs endroits du cerveau.

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12
Q

Quelles sont les théories qui tentent d’expliquer comment les mots sont organisés dans le lexique mental?

A
  • La théorie sensorielle/fonctionnelle
  • La théorie de la catégorie spécifique
  • La théorie conceptuelle/ structurale
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13
Q

C’est quoi la théorie sensorielle/fonctionnelle?

A

Sensorielle :
* Reconnaissance et dénomination des choses vivantes
* Les propriétés des éléments sont encodés
Ex : un penguin : est noir et blanc, a des ailes, etc

Fonctionnelle :
* Reconnaissance et dénomination des objets non-vivants
* Les propriétés des éléments sont encodés
Ex : une scie : est utilisé pour scier des choses, etc

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14
Q

Quelles sont les prédictions de la théorie sensorielle/fonctionnelle?

A

– Pas de dissociation à l’intérieur d’une catégorie (ex: vivants). (si tous les vivants sont stocké à une place, quand il y a une lésion alors tous les vivants sont affecté, mais les fonctions sont encore disponible)
Ex: si capable de nommer « cheval » alors capable de nommer « canard »
– Déficit disproportionnel pour le type d’information duquel dépend la reconnaissance ou la dénomination (fonctionnelle vs sensorielle)

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15
Q

C’est quoi la théorie de la catégorie spécifique?

A

– Les catégories ont été créées par des pressions évolutives
– Les catégories ont été créées pour des raisons de survie principalement
– Les candidats sont: « les aliments », « les animaux », « les outils », etc

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16
Q

Quelles sont les prédictions de la théorie de la catégorie spécifique?

A

– Chaque catégorie est desservie par des réseaux neuraux distincts
– Un trouble a un réseau ne sera pas compensé par un autre réseau
– Pas d’association entre type d’information encodée (ex: couleur, utilisation) et déficit a une catégorie

17
Q

Quelles sont les limites des deux théories (sensorielle/fonctionnelle et catégorie spécifique)?

A

Se basent sur le fait que certains patients ont des problèmes avec certains mots mais pas d’autres. Ex : problème avec vivants mais pas non-vivants.
Problème : ça ne veut pas dire perte complète et quand on dit pas de perte, ça ne veut pas dire performance parfaite. Ces théories la sont tout ou rien, alors ne tient pas compte de ça

18
Q

C’est quoi la théorie conceptuelle/structurale?

A

Le système conceptuel n’est pas organisé par:
* modalité (sensorielle ou fonctionnelle)
* ni par catégorie (fruits/outils)
- Les choses vivantes ont plus de traits en communs et donc sont moins distincts que les objets non-vivants

19
Q

Comment est la théorie conceptuelle/structurale pour les choses vivantes?

A
  • L’information sur la fonction biologique est fortement corrélée avec les propriétés perceptuelles partagées (peut
    marcher/à des pattes)
  • Les propriétés récurrentes (partagées) sont moins sensibles aux dommages cérébraux
  • Les propriétés distinctives pour les choses vivantes sont peu corrélées
    Ex : un tigre, propriétés partagées : yeux, bouche, 4 pattes ; propriétés distinctives : rayures, sauvage
20
Q

Comment est la théorie conceptuelle/structurale pour les objets non-vivants?

A
  • L’information sur la fonction est fortement corrélée avec les propriétés perceptuelles distinctives (peut rouler/à des roues). Ce qui permet à l’objet de remplir son rôle c’est très spécifique ex: un couteau doit couper donc a des dents, mais pas le cas de tout les objets
  • Les propriétés distinctives pour les objets non-vivants sont fortement corrélées
21
Q

Pourquoi les propriétés distinctives sont importantes dans la théorie conceptuelle/structurale?

A

Les propriétés distinctives sont importantes pour l’identification : Permet de dire qu’il s’agit d’une chose en particulier.

Pour les animaux ce qui est spécifique (ce que j’ai besoin pour le reconnaitre) est perdu, tandis que pour les objets c’est ce qui est gardé

22
Q

Quelles sont les prédictions de la théorie conceptuelle/structurale?

A

– Les traits fortement corrélés à d’autres traits sont plus résistants aux dommages

– Déficits pour les choses vivantes quand les dommages sont légers

– Déficits pour les choses vivantes et les objets non-vivants quand les dommages sont sévères

23
Q

Quels sont les processus impliqués dans la reconnaissance d’un mot au niveau du lexique mental?

A

– Requiert un lien entre le signal acoustique et le mot approprié

– Ce faisant on active des mots inappropriés mais similaires
Ex : on active des mots qui ont une même attaque et des mots qui ont une même rimes
Le stimulus est turn, alors il y a l’activation pour tous les mots qui commence par t et il y a de la compétition entre toutes les options

24
Q

C’est quoi que la compétition implique ?

A

– Deux (ou plusieurs) formes sont aussi plausibles l’une que l’autre jusqu’à un certain point
– Elles sont toutes activées
– Il y a compétition entre elles pour le choix final
– Cette compétition se traduit par un temps de réaction (TR) plus long dans certaines tâches. Ex : temps de réaction plus long pour des liens ayant un lien de rime

25
Q

C’est quoi l’amorçage lexical cross-modale?

A
  • Implique deux modalité : visuelle et auditive (on entend l’amorce au même moment que la cible est présenté)
  • utilisé pour ne pas surcharger une modalité (difficile d’écouter deux mots en même temps)
    -utilisé pour évaluer l’interaction
26
Q

Quels sont les facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer?

A

– Âge
– Prédisposition génétique
– Facteurs de risque cardiovasculaires
– Causes environnementales

27
Q

Quels sont les déficits dans la maladie d’Alzheimer?

A

– La mémoire et le langage sont intimement liés
– Les fonctions exécutives et le langage sont intimement liés
– Comme la mémoire et les fonctions exécutives sont touchées en Alzheimer, le langage sera affecté

28
Q

Quels sont les troubles légers du langage dans la maladie d’Alzheimer?

A
  • Déclin du vocabulaire
  • Fluidité verbale amoindrie
  • Problèmes à l’oral et à l’écrit
  • Capacité de communiquer des idées simples
29
Q

Quels sont les troubles modérés du langage dans la maladie d’Alzheimer?

A
  • Grandes difficultés de communication
  • Incapacité de se rappeler le vocabulaire
  • Circonvolutions
  • Substitutions et paraphasies
  • Perte des capacité d’écriture et de lecture
30
Q

Quels sont les troubles sévères du langage dans la maladie d’Alzheimer?

A
  • Phrases très simples
  • Mots seuls
  • Potentiellement perte complète du langage
  • Possibilité de compréhension du langage émotionnel (intonation,
    expressions faciales)
31
Q

Quels sont les déficits du langage dans le Parkinson?

A

– Recherche des mots
– Articulation touchée
– Tonalité touchée
– Volume touché
– Anomie
– Compréhension et expression de phrases complexes potentiellement
touchées
– Désir de communiquer potentiellement touché

32
Q

Quels sont les déficits du langage dans les premiers stades du Parkinson?

A
  • Sujets de conversation plus restreints
  • Besoin de temps pour organiser leurs idées
  • Moindre désir de communiquer
33
Q

Quels sont les déficits du langage dans les stades avancés du Parkinson?

A
  • Discours vague
  • Difficulté d’établir un fil conducteur
  • Difficulté avec la morphologie complexe
  • Manque de sens
34
Q

C’est quoi l’étude de Armor et al (2009)?

A
  • Cette étude a pour but de comprendre la capacité des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer a accéder aux noms et aux verbes de leur lexique mental
  • L’étude se penche en particulier sur la
    distinction vivant et non-vivant pour les noms et la distinction manière et instrument pour les verbes
35
Q

Quelles sont les questions de recherche de l’étude de Armor et al (2009)?

A

– Est-ce que la performance de dénomination est préservée pour les différentes catégories de mots
– Est-ce que la progression des patrons d’erreurs est compatible avec la théorie d’une organisation basée sur des traits
– Est-ce que les patrons d’erreurs observés semblent appuyer la théorie sensorielle/fonctionnelle ou la
théorie conceptuelle/structurale

36
Q

Quelles sont les tâches dans l’étude de Armor et al (2009)?

A
  • Dénomination d’images présentées sur écran et dépeignant les
    noms et les verbes
  • Tâche des noms et des verbes séparées
  • Enregistrement des bonnes et mauvaises réponses pour analyse
    d’erreurs et non du temps de réaction
37
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Armor et al?

A
  • Les résultats semblent indiquer de plus grandes difficultés pour les noms vivants et pour les verbes instrumentaux
  • Ces résultats semblent appuyer l’idée que les traits sont importants pour la représentation sémantique des noms et
    des verbes
  • Ils semblent également appuyer l’hypothèse selon laquelle
    les traits fortement corrélés jouent un rôle dans les troubles en lien avec les noms
  • Ils indiquent également que la connaissance des noms a un
    impact sur la connaissance des verbes instrumentaux