Cours Émotions Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une émotion ? Quelles caractéristiques lui sont-elles attribuées ?

A

-C’est un patron de réponses produites par le cerveau lorsqu’il détecte la présence d’un stimulus émotionnellement «compétent»
-Elles sont publiques (directement observable, réponse comportementale), consciente ou automatique, s’effectue par apprentissage associatif avec ce qui est inné et altère le fonctionnement cérébral

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2
Q

Que signifie «déplacement attentionné» dans le cas des émotions ?

A

Cela veut dire qu’elles réorientent l’attention

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3
Q

L’exemple d’une personne qui a peur du sang mais pas des aiguilles représente quoi ? Comment cela peut-il se produire ?

A

-Le pairage de stimuli émotionnels
-La peur du sang est innée tandis que celle des aiguilles non. La peur du sang peut déclencher une peur des aiguilles par contre

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4
Q

Qu’est-ce qu’un sentiment ?

A

C’est une représentation mentale des changements physiologiques qui caractérisent l’émotion (par exemple, la peur occasionne des battements de cœur rapides)

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5
Q

Sommes-nous conscients des sentiments ?

A

Oui, nous sommes conscients des réactions physiologiques

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6
Q

Quelles caractéristiques sont associées aux sentiments ? (4)

A

-C’est subjectif (on le sent à l’intérieur)
-C’est difficilement observable
-La conscience est plus directe (conscience des changements physiologiques)
-Amplifie l’impact d’une situation (donne une saillance supplémentaire, car un apprentissage se fait (ex : tu prends ta voiture lors d’une tempête et tu dérapes. Tu as une réaction de peur face à cela (réaction physiologique) et l’apprentissage sera plus important en raison de ta réaction))

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7
Q

Quelle est la différente entre l’expression et l’expérience émotionnelle ?

A

L’expression fait référence aux émotions puisque c’est un comportement tandis que l’expérience émotionnelle s’associe aux changements physiologiques, donc aux sentiments

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8
Q

Quelles manifestations sont associés aux émotions et aux sentiments ?

A

-Émotions = fuir, rire, pleurer, rugir, etc. (Comportements)
-Sentiments = cœur serré/qui débat, trembler, suer, etc. (Réactions physiologiques)

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9
Q

Comment peut-on faire pour avoir un sentiment ?

A

On doit capter de l’information somatosensorielle

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10
Q

Que démontre l’étude sur l’importance des marqueurs somatiques dans l’expérience émotionnelle ?

A

-On étudie l’expérience émotionnelle auprès de participants ayant des lésions à la moelle (sacré, lombaire, thoracique et cervical). On demande aux participants de coter leur niveau de sentiment.
-Niveau sous 0 = perte d’expérience émotionnelle/au dessus de 0 = augmentation de l’expérience émotionnelle
-On remarque que l’expérience émotionnelle varie selon la hauteur de la lésion : plus la lésion est haute dans la moelle, plus la perte d’expérience émotionnelle est sévère

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11
Q

Quelle est la donnée exceptionnelle qu’on retire de l’expérience auprès des participants lésés à la moelle ?

A

Les gens ayant une lésion au niveau sacré éprouve une augmentation de la peur

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12
Q

Qu’est-ce que la technique du MEG ?

A

La magnétoencéphalographie (MEG) est une technique de mesure des champs magnétiques à la surface du crâne induite par l’activité neuronale

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13
Q

Quel est le devis expérimental employé pour mesurer la valence du stimulus et l’activation ressentie ? (déroulement de l’étude et outils de mesures employés)

A

-On demande à des hommes de fixer le centre de l’ellipse, de porter attention aux stimuli, de faire attention à l’expérience émotionnelle engendrée par les stimuli et coter l’émotion sur deux échelles
-La cotation des émotions, la magnétoencéphalographie (MEG) et électrocardiogramme (ECG) sont les outils de mesure utilisés
-Les individus doivent coter la valence de l’image (positive,, neutre, négative) et évaluer l’activation qu’ils ressentent)

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14
Q

Que révèlent les résultats à propos de la valence des stimuli ?

A

Les images déplaisantes sont perçues négativement, les images neutres sont perçues neutres et les images plaisantes sont perçues positivement

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15
Q

Quels sont les résultats pour l’activation ressentie ?

A

-Les images déplaisantes et plaisantes engendrent une plus grande activation que les images neutres
-Les images plaisantes engendrent une plus grande activation que les images déplaisantes
(plaisantes > déplaisantes > neutres)

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16
Q

Maintenant au niveau du rythme cardiaque, que remarque-t-on pour chaque catégorie d’image ? Comment ce nomme se patron ?

A

-On remarque que pour toutes catégories confondues, il y a une décélération initiale, une accélération, puis une autre décélération. Par contre, le rythme cardiaque augmente progressivement malgré ce pattern.
-Il se nomme le patron triphasique

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17
Q

Les images ont-elles un patron spécifique ?

A

Le patron de chaque image est spécifique, c’est-à-dire que chaque image cause des réactions physiologiques propres à l’émotion ressentie.

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18
Q

Est-ce que la valence de l’image (positive, négative ou neutre) et l’activation ressentie (sentiment) sont associées à un changement du rythme cardiaque ?

A

La corrélation entre valence et activation est significative = la nature du stimulus provoque une plus grande activation physiologique que la perception subjective du participant. Plus la valence cotée est élevée, plus le rythme est important.

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19
Q

Quelle sont les résultats de la décélération initiale concernant les images plaisantes ?

A

-Il y a une décélération initiale marquée plus que pour les images neutres, mais moins que les images déplaisantes
-Il y a une augmentation progressive du rythme cardiaque (plus que pour les autres conditions)

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20
Q

Quelles sont les résultats de la décélération initiale concernant les images déplaisantes ?

A

-Il y a une décélération initiale plus marquée que les autres conditions
-Il y a une augmentation progressive du rythme

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21
Q

Quelles sont les résultats pour les images neutres ?

A

-La décélération initiale est moins marquée
-Il y a une alternance entre accélération et décélération du rythme

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22
Q

Qu’est-ce qui explique la diminution du rythme cardiaque au niveau initial ? Pourquoi l’accélération du rythme se fait de manière progressive ?

A

-La diminution s’explique par le débalancement de l’équilibre sympathique et parasympathique
-Plus on présente le stimulus, plus le rythme augmente

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23
Q

Quelles sont les conclusions générales de cette étude ? (5)

A

-Le patron triphasique illustre les différences de vitesse entre le système nerveux autonome sympathique et parasympathique
-La décélération est plus marquée pour les stimuli compétents et déplaisants
-Le pic d’accélération de +/- 4000 ms est plus élevé pour les images plaisantes que déplaisantes
-L’accélération est soutenue pour les stimuli cohérents (déplaisants et plaisants) par opposition à une alternance d’augmentation et de diminution pour les stimuli neutre
-Il existe une signature physiologique pour chaque valence de stimuli

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24
Q

Que peut-on dire de la propagation de l’activation cérébrale en lien avec l’expérience précédente ?

A

La propagation démontre une analyse précoce émotionnelle

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25
Q

Quel constat peut-on relever le patron de la propagation de l’activation cérébrale par rapport à l’expérience précédente ?

A

Le patron est le même. Les mêmes structures sont impliquées, que ce soit neutre, déplaisant ou plaisant. C’est l’intensité des valences qui varie.

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26
Q

Que peut-on dire des périodes chronologiques qui caractérisent cette propagation de l’activation cérébrale ?

A

-à 70 ms : activation du pôle occipital (cortex visuel primaire - c’est une image qu’on voit)
-à 100 ms : activation des autres régions visuelles (V2 à V5), du pôle temporal (amygdale, hippocampe, cortex rhinal) et du cortex orbitofrontal
-à 200 ms : l’activation s’étend vers le lobe pariétal (voie visuelle dorsale)
-à 240 ms : l’activation s’étend vers le lobe frontal (voie visuelle ventrale)
-à 330 ms : forte activation du pôle temporal (amygdale, hippocampe et cortex rhinal) et de la voie visuelle ventrale
-à 400 ms : forte activation dans le cortex orbitofrontal, frontal médian, frontal dorsolatéral, somatosensoriel et insula

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27
Q

Quels ont les principaux constats de cette propagation cérébrale de l’activation ?

A

-Les aires visuelles primaires procèdent au relais rapide de l’info primitive vers le système affectif antérieur (permet de savoir si le stimulus est compétent ou non) (le pôle temporal est activé ; inclue amygdale et cortex orbitofrontal) (permet d’augmenter la saillance de l’émotion et d’y porter attention)
-Ce traitement précoce est rapidement suivi par l’activation des aires striées et extra-striées : voie dorsale (occipito-pariétal) responsable de l’attention visuelle et de la voie ventrale (occipito-temporal) responsable de la reconnaissance visuelle
-Il semble que le traitement affectif précoce commande l’attention visuelle avant que le traitement visuel se base sur les stimuli ait été complété

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28
Q

Quels sont les résultats concernant la corrélation de l’activité cérébrale du cortex cingulaire antérieure et de l’insula et le niveau d’activation perçu ?

A

-La seule corrélation significative qui se produit entre le cortex cérébral et l’activation perçue est dans le cortex cingulaire de l’hémisphère gauche
-Au niveau de l’insula, il y a une accélération rapide et positive au début, mais se stabilise et ne devient pas significative
-À RETENIR : l’insula seul a quand même une activation significative (ligne pointillée)

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29
Q

Quels sont les résultats concernant la corrélation entre le cortex somatosensoriel primaire et secondaire et le niveau d’activation perçu ?

A

-La seul corrélation pas significative entre l’activité cérébrale et le niveau d’activation ressentie se situe dans le cortex somatosensoriel secondaire de l’hémisphère gauche

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30
Q

Que signifie la corrélation entre l’activité cérébrale et l’activation ressentie dans le cortex cingulaire antérieur ?

A

Cela peut refléter une attention portée sur les changements corporels qui accompagnent l’activation ressentie par les sujets

31
Q

Que signifie la corrélation entre l’activité cérébrale et l’activation ressenti dans le cortex somatosensoriel primaire et secondaire (pas celui de l’hémisphère gauche) ?

A

Cela indique que les informations provenant de la peau, des muscles et du squelette jouent un rôle important dans la génèse des sentiments

32
Q

Que signifie l’absence de corrélation dans l’insula ?

A

Cela veut dire que cette structure n’est pas nécessaire pour générer des sentiments

33
Q

Qu’est-ce qui permet de prouver que l’insola n’est pas nécessaire pour générer des sentiments ?

A

-Une expérience a été réalisée auprès de participants. Ils avaient une lésion à l’insula. Même avec cette lésion, les participants peuvent percevoir des sensations internes et des sentiments

34
Q

L’insula aurait plutôt un rôle dans …

A

La modulation des sentiments

35
Q

Que démontrent les circuits intéroceptifs ?

A

Ils démontrent comment la génèse et la modulation des sentiments se produit

36
Q

Qu’est-ce qu’on remarque dans ces circuits intéroceptifs ?

A

-Le traitement primitif s’effectue du corps, vers la moelle et puis le tronc cérébral
-La thalamus relie le traitement primitif et évolué
-Le traitement évolué se fait entre l’insula et les autres aires corticales (cortex cingulaire antérieur, les aires somatosensorielles primaire et secondaire)

37
Q

Pourquoi attribue-t-on un rôle modérateur à l’insula ?

A

Car il est l’intermédiaire entre le traitement primitif et les autres aires corticales plus évoluées

38
Q

Quels types de projections retrouvent-on dans ce circuit ?

A

-Des projections directes ? Du thalamus vers l’insula
-Des projections indirectes ? De la moelle vers le tronc cérébral

39
Q

Que traite le tronc cérébral ?

A

Il traite les informations somatiques

40
Q

Le traitement émotionnel a …

A

Une fonction innée (tronc cérébral)

41
Q

Pourquoi dit-on que le traitement émotionnel dans le tronc cérébral est inné ?

A

-Puisque le tronc cérébral est impliqué dans plusieurs réactions de survie et que les émotions sont traitées de manière primitive dans cette structure, on les qualifie essentielle à la vie

42
Q

Quel est le trajet de l’information émotionnelle ? Quel est le rôle de l’insula dans ce trajet ?

A

1) L’info provenant du milieu interne et des viscères projette indirectement vers les noyaux thalamiques par Lamina I et les noyaux du tronc cérébral
2) L’info parvenu au thalamus transit vers l’insola (postérieure puis antérieure) et projette ensuite vers les aires corticales importantes (produisent la représentation des sentiments)
-L’insula viendrait moduler les sentiments avant de les envoyer vers les aires corticales

43
Q

Qu’est ce qui est causé par une lésion à l’insula?

A

L’expression émotionnelle devient exagérée ou diminuée

44
Q

Qu’est-ce qui différencie les humains des animaux ?

A

Les humains ont un traitement évolué des sentiments

45
Q

Quelles structures sont impliquées dans les sensations corporelles ? Quels sont leurs rôles ?

A

-Le cortex somatosentoriel : sensations tactiles périphériques
-Le cortex cingulaire antérieur : l’attention, la génèse de l’action et la douleur
-L’insula : intéroception

46
Q

Comment peut-on observer facilement l’expression émotionnelle ?

A

Par le conditionnement de peur

47
Q

Quels sont des exemples de peurs apprises ?

A

Éclair, aiguille, chemin, peur du ridicule, araignée, les saveurs acides

48
Q

Quels sont les deux traitements simultanés impliqués dans le conditionnement de peur?

A

-Le traitement normal associé au son neutre se déroule ainsi :
1)Le son est entendu et l’info est envoyé au noyau thalamique auditif (CGM). 2)L’info est ensuite transmise à l’amygdale latéral à partir du CGM par deux voies : soit par le CGM directement ou en passant par le cortex temporal auditif indirectement. 3)Lorsque l’amygdale latéral reçoit l’info, il l’envoie à l’amygdale central. 4)À son tour, il l’envoie à trois structures qui produisent 3 réponses différentes : les ganglions de la base (figer), le noyau latéral de l’hypothalamus (pression sanguine) et le noyau paraventriculaire de l’hypothalamus (hormones de stress)

-Le traitement associé à au choc de déroule ainsi :
1)Le choc est ressenti et l’info est envoyé au noyau thalamique somatosensoriel (ventrolatéral postérieur), 2)L’info est transmise à l’amygdale latéral à partir du noyau thalamique somatosensoriel (VLP) par deux voies : soit par le VLP directement ou en passant par le cortex pariétal somatosensoriel indirectement. ÉTAPES 3 ET 4 SONT PAREIL QUE POUR LE TRAITEMENT NORMAL

49
Q

Comment ces deux traitements peuvent entraîner un conditionnement de peur ?

A

-Ces deux traitements sont effectués simultanément. Ainsi, cela entraine une généralisation de la réponse émotionnelle du stimulus aversif (le son devient le stimulus aversion puisqu’il a été présenté en même temps que le choc)
-Pendant l’appariement, les infos du son sont transmises au noyau latéral de l’amygdale via le corps genouillé médian et le noyau thalamique auditif EN MÊME TEMPS que les infos du son sont transmises au noyau latéral de l’amygdale par le noyau thalamique ventrolatéral et du cortex pariétal somatosensoriel
-Le noya latéral ne parvient pas à départager les deux stimuli. Le son reçoit comme le choc une valeur aversive qui est transmise au noyau central de l’amygdale pour commander les réponses

50
Q

Quel est le rôle de la PLT dans ce circuit du conditionnement de peur ?

A

Elle renforce les connexions et c’est pour cette raison qu’une phobie apprise est difficile à défaire

51
Q

Quels sont les rôles des structures impliquées dans le conditionnement de peur ?

A

-Thalamus : traitement primitif de l’info sensorielle
-Cortex pariétal somatosentoriel : traitement approfondie de l’info sensorielle
-Amygdale latéral : attribue la valeur émotive au stimulus
-Amygdale central : sélectionne les réponses émotionnelles
-CG (ganglions de la base) : réponse motrice (figer)
-Noyaux latéral de l’hypothalamus (LH) : activation du SNA sympathique (réponse rapide du stress, pression sanguine)
-Noyau paraventriculaire de l’hypothalamus (PVN) : sécrète l’hormone vers l’hypophyse (réponse lente du stress)

52
Q

Quels sont les types de réponses de stress associés au conditionnement de peur ?

A

-La réponse rapide (LH, noyau latéral de l’hypothalamique) : LH active le SN sympathique qui commande aux médullosurrénales de produire de l’adrénaline
-La réponse lente (PVN, noyau paraventriculaire de l’hypothalamus) : PVN libère de la CRH vers la glande pituitaire qui libère de l’ACTH vers les corticosurrénales qui produisent du cortisol

53
Q

Pourquoi dit-on que l’amygdale serait impliqué à deux niveaux ?

A

Par exemple, une personne est devant un danger. L’info est traité et envoyée au thalamus. Avant de passer au cortex somatosensoriel, elle est envoyée à l’amygdale pour savoir si le stimulus est compétent et qu’on doit répondre de manière urgente. L’info va ensuite au cortex somatosensoriel pour avoir un traitement plus approfondie. Le relais rapide vient moduler la manière de traiter le stimulus.

54
Q

Pourquoi dit-on que l’aspect émotionnel à préséance sur le traitement poussée de l’info sensorielle?

A

Car l’info passe en premier par l’amygdale qui module comment on interprète le stimulus. Ensuite, l’info se rend au cortex somatosensoriel.

55
Q

Quelles sont les deux voies menant au conditionnement de peur ?

A

-La voie rapide : permet une réponse immédiate au stimulus compétent (fonction évolutive et défensive, stimulus>thalamus>amygdale). Les projections du thalamus vers l’amygdale sont directes mais pas bidirectionnelles
-La voie lente : réponse plus adaptée (traitement approfondie, stimulus>thalamus>cortex somatosensoriel>amygdale>). Les projections du cortex sensoriel vers l’amygdale sont bidirectionnelles/réciproques (permet d’intensifier l’analyse visuelle)

56
Q

Quelles sont les autres connexions impliquées ?

A

-Celles avec l’hippocampe : permet d’encoder le contexte associé au stimulus (met la peur en contexte)
-Celles avec le cortex préfrontal : permet la planification/l’organisation des réponses comportementales adaptés à long terme (impliqué dans la désactivation de la peur, vient inhiber le comportement néfaste)

57
Q

Que démontre l’étude à propos du rôle de l’hippocampe ?

A

-L’études comportait deux conditions : un conditionnement de peur soit avec des choix soit avec l’environnement (associé à un choc ou non)
-La mesure : enregistrement dans les cellules de place
-Ce qu’on remarque : certaines cellules avaient un gain d’activation et d’autres une diminution après le conditionnement = les cellules s’activent alors de manière préférentielle selon l’endroit du son
-Quand c’est l’environnement qui réalise le conditionnement de peur, une cellule s’active avant le conditionnement. Après le conditionnement, cette même cellule s’activait ailleurs (spécifique à l’environnement)
-L’hypothèse serait que l’hippocampe pourrait permettre la contextualisation de l’apprentissage de peur

58
Q

Peut-on renverser l’apprentissage de peur mis à part le rôle que l’hippocampe peut jouer ?

A

Pour : rapide et persistant, défense adaptée, réduit le besoin de réapprendre face au danger
Contre : manque de flexibilité envers les conditions changeantes de l’environnement (être capable de contextualiser), risque de troubles anxieux

59
Q

Comment les cellules de place de l’hippocampe pourrait contribuer à l’extinction de l’apprentissage de peur ? Quelle est la conclusion de cette étude ?

A

-Par le changement de localisation (remaping)
-On reproduit la même étude que celle précédente en ajoutant une phase : l’extinction
-Les mêmes résultats sont obtenus = on a un remaping
-Chaque cellule ne présentait pas toutes un remaping
-Conclusion : il semble a voir un effet d’extinction d’une peur dans le rôle de l’hippocampe

60
Q

Qu’est-ce que l’étude impliquant la réponse galvanique et les changements dans le cortex préfrontal ventromédian ? Quelles sont les conditions de l’étude ?

A

Dans la phase d’acquisition, les participants peuvent voir 2 visages ; le visage A est associé à un choc dans 30% des cas et le visage B. Les deux visages sont colériques. Lorsque la personne voit le visage A, elle a les mains moites (réponse galvanique) parce qu’elle anticipe recevoir un choc. Plus la personne sue, plus elle a une réaction de peur. Une fois l’apprentissage réalisée pendant longtemps, sans prévenir les participants, on fait un renversement des contingentes ; A devient B et vice versa. En même temps, on est allé voir l’activation cérébrale dans le cortex préfrontal ventromédian.
-Activation positive sur l’axe des Y = activation plus grande pour le visage A
-Activation négative sur l’axe des Y = activation plus grande pour le visage B

61
Q

Quels sont les résultats concernant la réponse galvanique ?

A

-Premièrement, on fait la réponse galvanique différentielle = on fait la différence entre la réponse galvanique du visage À moins celle du B
-Dans le stade d’acquisition, la réponse galvanique est plus importante pour le visage À (c’est cohérent)
-Quand on renverse les contingentes, la réponse est plus importante pour le visage B, mais c’est seulement significatif à un stade avancé (doit avoir eu le temps de faire l’apprentissage)
-On se rend compte qu’un temps d’adaptation est nécessaire pour la réponse galvanique

RÉSULTATS
-Il y a une association positive entre le S+ dans la phase d’acquisition (le stimulus aversion produit une réponse galvanique plus grande que le S-)
-La réponse est plus faible lors du renversement précoce et est plus élevée en renversement avancé

62
Q

Que représente S+ et S- et leurs autres variables ?

A

S+ = visage colérique A
S- = visage colérique B

PHASE D’ACQUISITION
S+ = stimulus original (associé au choc)
S- = stimulus original (pas de choc)

PHASE DE RENVERSEMENT
S+ = stimulus nouveau (pas de choc)
S- = stimulus nouveau (avec choc)

63
Q

Quelle est la conclusion concernant la réponse galvanique ?

A

Elle est plus élevé au S+ durant l’acquisition précoce et avancée ainsi qu’au nouveau S+ durant le renversement avancé

64
Q

Quels sont les résultats concernant l’activation dans le cortex préfrontal ventromédian ?

A

-Durant la phase d’acquisition, l’activation est plus importante pour le visage B (S-, donne pas de choc) et cela autant dans la phase précoce qu’avancée (réagit plutôt à l’image que le choc)
-Quand on fait le renversement, l’activation est plus importante pour le visage A (pas de choc) (significatif seulement dans phase avancée)
-Différence entre S+ nouveau et S+ original=pas sifgnificative

RÉSULTATS
-Association positive avec le S- (stimulus sécuritaire) = réponse cérébrale plus élevée
-Réponse plus faible lors du renversement précoce et réponse plus élevée lors du renversement avancé

65
Q

Que remarque-t-on entre les résultats des deux mesures ?

A

Les résultats sont inversés

66
Q

Quelle est la conclusion de cette étude ?

A

-Les résultats galvaniques sont plus élevés pour un danger (S+)
-Les résultats de l’activation du cortex préfrontal médian sont plus élevés pour un stimulus sécuritaire (S-)

67
Q

Que doit-on retenir de cette étude ?

A

-Le cortex préfrontal ventromédian est plus activé quand le stimulus est sécuritaire
-Le cortex préfrontal réagit plus fortement dans la phase de renversement, il est capable de distinguer le nouveau stimulus sécuritaire et réagit davantage au stimulus positif

68
Q

Que peut-on dire du rôle du cortex préfrontal ventromédian ?

A

-Il offre un signal primitif de sureté et un signal de récompense associé à l’absence de choc

69
Q

Quelles structures sont impliquées dans les émotions quand on parle de neuroanatomie ?

A

Des régions du système limbique sont responsables : le cortex préfrontal (but et plan d’action), les ganglions de la base, l’amygdale (valence des stimuli), hypothalamus et thalamus

70
Q

Quelle structure ne fait pas partie du système limbique, mais qui est quand même impliquée dans les émotions ?

A

L’hippocampe

71
Q

Que peut-on dire de l’évolution de «l’amour» ?

A

Un nouvel amour entraînerait une activation dans les régions impliquées dans le système de récompense et de la motivation (patron d’activation similaire à la dépendance aux substances)

72
Q

Quelles structures seraient concernées par l’amour ?

A

Celles du système de récompense et de motivation (aire tegmentale ventrale, striatum, noyau caudé et noyau accumbens) et de l’attachement (substance grise, cortex insulaire, cortex cingulaire antérieure et postérieur)

73
Q

La durée de la relation est associée avec quoi ?

A

Plus la durée de la relation augmente, plus le système de récompense est activé. Il y a une corrélation positive entre les noyaux accumbens et caudé.

74
Q

Que peut-on dire de la connectivité et de la cognition sociale dans un couple ? Quelles structures sont impliquées dans ces changements ?

A

-Il y a des changements persistants dans la connectivité fonctionnelle des systèmes de récompenses, de motivation et des émotions (cortex cingulaire antérieur dorsal, insula, noyau caudé, amygdale, noyau accumbens) et de la cognition sociale (jonction temporo-pariétale, cortex cingulaire postérieur)
-la connectivité est plus grande chez les couple (favorise l’interaction sociale et entraine des changements durables dans les émotions)