Définition de l'immunité Flashcards
(47 cards)
Définition de l’immunité
L’immunité désigne l’ensemble des phénomènes :
a) enclenchés par l’organisme en réponse à une stimulation immunogénique.
Qu’est-ce que le soi et le non-soi ?
. La reconnaissance du soi dépend des gênes d’histocompatibilité
→ molécules (glycoprotéines) marqueurs du soi présentes à la surface des cellules de
tout l’organisme et spécifiques à chaque individu. Ces gênes se retrouvent sur le
chromosome no 6. La zone où se retrouve ces gênes se nomme le complexe majeur
d’histocompatibilité (CMH). Cette zone renferme le système HLA, un ensemble de
gènes codant les antigènes des leucocytes humains (HLA). Ce sont des glycoprotéines
uniques à chaque individu disposées sur la partie extérieure des cellules qui représente
notre carte d’identité biologique. N’importe quelle cellule, bactérie, microorganisme,
agent chimique ou physique, etc. n’ayant pas le même HLA sera considéré comme du
non-soi et sera éliminé.
qui contribuent à maintenir l’intégrité de l’organisme et à assurer son rétablissement en
cas d’agression. Quelle est la signification de « homéostasie » ?
C’est la capacité de l’organisme à s’ajuster constamment aux modifications de
l’environnement et à rétablir l’équilibre
Réaction inflammatoire
-La réaction de défense met en jeu plusieurs éléments dont
l’effet combiné élimine l’agresseur et maintient l’intégrité de
l’organisme : Réponse immunitaire non spécifique
(indépendante de la nature de l’agresseur)
Réponse immunitaire spécifique
(dépendante de la nature de l’agresseur)
Réponse immunitaire non spécifique…
-Les barrières naturelles difficiles à franchir par les
microorganismes, comme la peau et les muqueuses.
-Si les barrières naturelles sont franchies, l’organisme enclenche la
réaction inflammatoire dans le sang (humorale) et qui comporte :
- des mécanismes comme la fièvre : en montant la température pour diminuer la
multiplication des microorganismes (virus, blessure, etc.)
- des substances non spécifiques actives comme le complément, les opsonines, les
interférons (facteurs humoraux)
- des cellules phagocytaires qui assurent l’élimination de l’agresseur par
phagocytose : neutrophiles, monocytes (macrophages dans les tissus),
basophiles, éosinophiles (réponse cellulaire
Des réactions cellulaires assurant l’élimination de l’agresseur
par des composés chimiques circulants, les anticorps, qui sont
spécifiques des antigènes.
-Les cellules impliquées sont les lymphocytes T (immunité cellulaire) :
Les lymphocytes T vont être activés par l’agent pathogène. Une fois
activés, ils vont aller activer les lymphocytes B. Les lymphocytes B se
transforment en plasmocytes qui vont produire des anticorps
spécifiquement ciblés contre l’agent pathogène. Réponse cellulaire :
lymphocytes T et B.
- et les lymphocytes B (immunité humorale) qui produisent les anticorps :
Les anticorps sont des facteurs humoraux de la réponse immunitaire
spécifique.
L’immunité est divisée en immunité …
Naturelle ( non spécifique ) elle se manifeste par une résistance spontanée vis à vis de l’agresseur.
Acquise ( spécifique) : elle est divisée en activement e passivement
Activement : ( on développe les Ac nous même. et elle même divisée en naturellement ou artificiellement
naturellement : à la suite d’une injection.
artificiellement : Par la vaccination ( on reçoit des antigènes) .
( Les deux produisent des cellules mémoires ( permet une réponse secondaire plus rapide).
Passivement : ( On reçoit les anticorps.
Aussi se divise en nat et art :
Nat : Passage transplacentaire
Art : Injection d’Ac qui dure environ trois mois.
Lymphocytes rôle..
Cellules effectrices de la réponse immunitaire spécifique ;support de la réponse immunitaire immunologique ; Forment deux populations : Les lympho B réponse humorale
et les lympho T (Réponse cellulaire).
Anticorps (rôle ) … substances humorales .
Immunoglobulines secrétées par les lympo B.
Médiateurs produits par les lympho T
Interviennent dans les phénomènes de coopération cellulaire entre les lympho T et B , la stimulation des macrophages etc…
Organes lymphoïdes centraux et périphériques
*Centraux (où les lymphocytes deviennent immunocompétents et donc matures) : moelle osseuse rouge et thymus
*Périphériques (où les lymphocytes matures sont stimulés/activés pour répondre aux agresseurs) : tous les autres soit rate, ganglions, plaques
de Peyer, amygdales, formations lymphoïdes associées au système respiratoire
Les lymphocytes : morphologie
- À l’examen microscopique :
- Pas de différence entre lymphocytes T et B (B : 5 à 15% des lymphocytes)
- 6 à 9 um
- Majorité de lymphocytes présents dans le sang
- Maturation des lymphocytes T dans le thymus
- Maturation des lymphocytes B dans la moelle osseuse rouge
Les lympho T4 sont …
des régulateurs amplificateurs et leurs effecteurs permettent une réaction d’hypersensibilité .
Les lympho T8 sont des supresseurs cytotoxiques.
Les lymphocytes T
Reconnaissance des antigènes étrangers et activation
Un antigène (ex : bactérie) va être phagocyté par le
macrophage et la bactérie va être digérée par les enzymes
du macrophage. Les protéines de la bactérie vont être
digérées en fragments d’environ 9 acides aminés : c’est la
longueur de peptide qui est le mieux reconnu par notre
système immunitaire. Puis, ces peptides vont refaire
surface sur le macrophage pour être présentés aux
lymphocytes T. Le fragment de 9 acides aminés est inclus
dans un petit sillon des protéines HLA. Sur le lymphocyte
T, on a le récepteur complémentaire, donc ils se fixent un
sur l’autre et à ce moment, le macrophage produit de
l’interleukine 1 qui va se fixer sur un récepteur du
lymphocyte T. Le lymphocyte T va produire de
l’interleukine 2, qui va se fixer sur les autres lymphocytes
T identiques. L’interleukine 2 est responsable de la
prolifération du clone de lymphocytes T spécifique de
l’antigène capté et présenté par le macrophage. On peut
avoir produit un clone de lymphocyte T4 amplificateur
qui par la suite va activer un lymphocyte B à produire des
anticorps ou encore des lymphocytes T8 cytotoxiques qui
vont aller tuer les cellules qui portent l’antigène
correspondant.
- Les lymphocytes B régulateurs
Ils vont assurer des fonctions analogues aux lymphocytes T régulateurs,
ce qui fait qu’ils peuvent être soit amplificateurs, suppresseurs,
cytotoxiques.
Lymphocytes Bmu, Bgamma, Balpha, Bepsilon :
Ce sont des précurseurs des plasmocytes. Ce sont eux qui vont se
différencier en plasmocytes et vont produire, respectivement, des
anticorps IgM, IgG, IgA, IgE.
Cellules mémoires :
Ils vont assurer des fonctions Vont assurer une réponse rapide et intense lorsque l’organisme est exposé
au même antigène une seconde fois.
Activation et différentiation des lymphocytes B
La fixation de l’Ag constitue un premier signal
d’activation. Parfois, il faut aussi une activation
par lymphocyte T4 amplificateur : il va présenter
l’antigène aux lymphocytes B spécifiques de
l’antigène et il va y avoir formation d’un pont
entre lymphocyte T amplificateur et B. Le
lymphocyte T va produire des facteurs
mitogéniques (provoque la mitose). Le
lymphocyte T va produire des facteurs de
croissance et de différenciation. Les facteurs de
croissance viennent se lier sur le lymphocyte B
et celui-ci augmente de taille. Les facteurs de
différenciation viennent se fixer sur le
lymphocyte B et il va commencer à se multiplier,
se différencier (clones de plasmoblastes en
plasmocytes) pour fournir des cellules mémoires
et produire des anticorps.
Activation par l’antigène : l’Ag va aller se fixer
sur le récepteur (anticorps) et parfois ce seul
signal va être suffisant pour activer le
lymphocyte B qui va augmenter de taille.
Les lymphocytes T et B
Théorie de la sélection clonale
Il existerait autant de clones de lymphocytes T et B que
d’antigènes dans la nature. Donc, à chaque antigène
correspond un clone de lymphocyte capable de réagir
spécifiquement avec cet antigène.
Le macrophage va aller présenter l’antigène au
lymphocyte T, mais ce serait au clone de lymphocyte T
qui est complémentaire à l’antigène. Donc l’antigène
correspond à la structure de l’anticorps. Cela va activer
le lymphocyte T qui va se multiplier et former des clones
de lymphocyte T qui sont tous pareils, ciblés contre le
même antigène. Ceci va avoir formé des lymphocytes T4
amplificateurs qui vont aller aider les lymphocytes B à
produire des anticorps.
À leur surface : anticorps qui joue le rôle de récepteur
ciblés contre différents antigènes. Les lymphocytes B
vont être activés soit par lymphocytes T4 amplificateur
qui présente l’antigène aux lymphocytes B ou
lymphocytes B peut être activé par l’antigène
directement. C’est parce qu’ils ont été fixés dessus, ceci
active lymphocyte B et il va se multiplier pour former un
clone. Les lymphocytes B vont maturer en plasmocytes
qui produisent des anticorps qui sont identiques aux
récepteurs de surface.
Plasmocytes
Usine d’anticorps
Cellules phagocytaires : granulocytes
* Neutrophiles :
La fraction la plus importante des globules blancs (60 à 70% des globules blancs), ils ont un noyau plurilobé (4-5
lobes), ils ont des granulations dans leur cytoplasme, qui contiennent surtout des enzymes hydrolytiques. Les
neutrophiles peuvent être soit circulants ou accolés à l’endothélium des vaisseaux sanguins.
Les granulations contiennent des composés toxiques et des radicaux libres qui peuvent aller
endommager des cellules ou tissus (lésions).
éosinophiles
Leur rôle principal est la
phagocytose. Ils sont des agents essentiels dans la défense antimicrobienne, font de la chimiotaxie pour traverser les
parois des vaisseaux sanguins et gagner les foyers infectieux où ils détruisent un grand nombre d’agents pathogènes.
1 à 4% des globules blancs, noyau bilobé, de couleur rosé avec des granulations de couleur orange.Ils font un peu de phagocytose, augmente dans les
infections à protozoaires et helminthes (vers), augmentent dans les allergies.
Basophiles
0,1 à 1% des globules blancs, font peu de phagocytose, leurs granules contiennent des amines
vasoactives (histamine, sérotonine) qui causent vasodilatation donc augmente la perméabilité des
vaisseaux sanguins, IgE à leur surface, font du chimiotactisme pour se retrouver dans les foyers
d’inflammation