Définitions concepts Flashcards

(29 cards)

1
Q

Anarchie internationale

A

L’anarchie internationale est l’état du système international n’étant régi par aucune autorité supérieure. Les actions des États souverains entre eux reproduisent l’anarchie du système puisque chacun cherche à maximiser sa puissance, sa sécurité et à poursuivre son propre intérêt national. De cette anarchie du système international résulte une politique mondiale où on ne peut compter que sur ses propres moyens et qui repose sur l’usage de la force par les États.

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2
Q

Intérêt national

A

Associée à l’école réaliste, l’intérêt national permet d’expliquer l’action des États et donc, des politiques internationales. Implique une analyse rationnelle des moyens de la puissance, qu’ils soient économiques, technologiques, politiques ou militaires. La quête de ces moyens est réalisée dans le but de maintenir la nation et la souveraineté de celle-ci.

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3
Q

Avantage comparatif

A

Principe de la science économique libérale selon lequel dans un contexte de libre-échange, plus un pays se spécialise dans les domaines où il bénéficie d’une plus grande productivité selon la dotation des facteurs, plus il détiendra un avantage comparatif de la production de ce bien. Cette approche permettrait à chaque pays d’accroître sa richesse nationale et d’être plus compétitif sur le marché international.

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4
Q

Mercantilisme

A

Le mercantilisme est une doctrine qui prédomine en Europe entre le 16e et le 18e siècle défendant l’idée que la richesse est limitée par la nature. En effet, la seule façon de s’enrichir serait par les métaux précieux, comme les pièces d’argent et d’or, dont la disponibilité est limitée. Ainsi, il existerait trois façons de s’enrichir: le pillage, la découverte de nouvelles mines et le commerce inégal.

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5
Q

Balance de paiements

A

La balance de paiements est le compte annuel d’un pays affichant le solde de toutes les transactions qu’une économie nationale entreprend avec l’économie mondiale. C’est le solde des ses importations et de ses exportations, soit les ventes et les achats de chaque pays. Ainsi, un pays a une balance de paiement positive lorsqu’il vend plus qu’il achète et une balance de paiement négative lorsqu’il achète plus qu’il vend.

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6
Q

Mondialisation

A

La mondialisation est un processus qui remonte à 1971, suite à l’abandon par Richard Nixon de la convertibilité du dollar américain à un taux fixe - pierre angulaire du système de Bretton Woods. Ce processus induit une transformation des espaces économiques, politiques, culturels et idéologiques et surtout il change le rapport entre l’État et le marché - le capitalisme- . Cette transformation de la relation entre l’État et le capitalisme a des incidences sur les rapports entre les États et sur les formes de la guerre. Comme le soutient Charles Albert Michalet, les frontières économiques et les frontières politiques ne correspondent plus. Ainsi, la fin du système de Bretton Woods fait que les États renoncent à certains aspects de leur souveraineté en cédant au marché une certaine mesure de contrôle sur la politique monétaire, fiscale et surtout le contrôle des capitaux.

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7
Q

Capitalisme

A

Le capitalisme est une forme d’organisation entièrement nouvelle et révolutionnaire de tous les aspects de la vie sociale humaine, qui a d’abord émergé sous une forme développée en Angleterre au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, puis s’est diffusée en Europe occidentale et en Amérique du Nord et ensuite dans pratiquement toute la planète. Il permet le réinvestissement des profits afin d’assurer une accumulation continuelle et élargie. Selon Sternberg, l’incroyable essor du capitalisme fait preuve d’un double dynamisme, soit d’une part la recherche de l’amélioration continuelle de la productivité du travail et d’autre, l’élargissement perpétuel de son domaine d’action.

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8
Q

Ontologie

A

Domaine de la philosophie des sciences se concentrant sur l’étude de l’être. Elle prend en considération que chaque théorie voit le monde différemment, par exemple, les réalistes et les marxistes ont une vision différente du monde. Puisque chaque théorie s’avère vraie en fonction de son ontologie, il faut déterminer quels sont les éléments du champ d’action et comment ils agissent ensemble. Ainsi, l’ontologie est la réponse à la question « en quoi consiste le monde? ».

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9
Q

Co-existence pacifique

A

Doctrine de l’État soviétique adoptée en 1956 qui modifie le concept léninisme d’impérialisme pour faire en sorte que désormais l’union soviétique cherchait à vivre en paix avec le bloc impérialiste.

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10
Q

Système westphalien

A

Présenté comme l’archétype du système international moderne Consacre les paramètres généraux qui guident les relations inter étatiques. Découle des traités de Westphalie, qui ont mis fin à la Guerre de Trente ans en 1648. Selon Gross, ces traités auraient mis en place les fondements nécessaires à la reconnaissance juridique du principe de souveraineté absolue de l’État et ainsi, à l’égalité formelle des acteurs du système international.

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11
Q

Dilemme de la sécurité

A

Chaque État, connaissant sa propre nature voulant la priorisation de ses intérêts sur ceux des autres, se sent menacé par l’existence d’autres États. Ainsi, afin d’assurer sa sécurité nationale, chaque État décide d’élargir ses dépenses et effectifs militaires afin d’augmenter sa puissance militaire. Toutefois, considérant que des États pourraient unir leur puissance, le paradoxe de la sécurité se situe dans le fait que chaque État cherche la sécurité en sachant qu’il n’y a jamais de sécurité. En se dotant de plus de moyens militaires, on sème l’insécurité chez les autres et la spirale continue.

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12
Q

Puissance

A

Traditionnellement, c’est la capacité d’un État de projeter la force militaire, autrement dit de mener la guerre. Cette capacité est toujours relative et la guerre est la seule preuve qu’un État est plus puissant qu’un autre. Depuis une vingtaine d’années, on utilise deux expressions anglophones équivalentes à la puissance qu’on ne traduit pas: hard power et soft power. Le hard power est la capacité militaire d’un pays d’imposer sa volonté sur un autre acteur par la menace ou par l’utilisation de la violence. La nouvelle forme de puissance, le soft power, est la capacité d’attraction que l’économie, le mode de vie et la culture d’un pays ont pour les autres acteurs et qui donnent à ce pays une grande influence.

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13
Q

Division internationale du travail

A

Concept qui cherche à identifier le rôle que l’économie nationale joue dans l’économie mondiale. On considère que l’économie mondiale est composée de 3 types d’économies nationales. D’abord, les économies des pays du centre qui sont industrialisés et qui exportent les produits de haute technologie. Ensuite, les économies des pays semi-périphériques qui sont partiellement industrialisés et qui parfois exportent des biens manufacturés assemblés plutôt que conçus dans le pays d’origine. Enfin, les économies des pays périphériques, exportateurs de matières premières et de cultures agricoles non transformées.

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14
Q

Sécurisation

A

Déclaration hautement politique qui nomme un enjeu politique en tant que menace à la sécurité nationale, insistant que cet enjeu prend priorité puisqu’il menace la survie.

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15
Q

Sécurité nationale

A

Concept réaliste voulant que la motivation et le devoir primordial de chaque État soit sa survie. La survie de l’État est menacée par la nature anarchique du système international et la nature de tout autre État au système. Donc, la sécurité nationale est toutes les politiques entreprises par l’État pour assurer sa survie.

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16
Q

Sécurité collective

A

Nouveau principe en relations internationales adopté après la Première Guerre mondiale par Woodrow Wilson comme rupture avec la sécurité nationale. Il prétend que la primauté de la sécurité nationale, selon l’idée de chacun pour soi, aurait donné lieu à la Première Guerre mondiale et qu’il faut ainsi la remplacer par une politique de sécurité collective où le devoir de chaque État est de veiller non seulement sur sa propre sécurité, mais également sur celle de chaque autre État. Ainsi, la sécurité collective est la volonté que les États agissent collectivement dans le maintien de la paix en s’engageant de venir au secours d’un État dont la sécurité nationale est menacée par un autre État. Cette idée est véhiculée par la Société des Nations dès 1919.

17
Q

Société internationale

A

Ensemble d’États partageant certains intérêts et valeurs, se concevant comme étant liés par un ensemble de règles communes dans leurs relations les uns aux autres et se partageant le fonctionnement d’institutions communes.

18
Q

Épistémologie

A

L’épistémologie est la philosophie du savoir s’intéressant à la façon dont on acquiert des connaissances et dont on tente de tracer la ligne de démarcation entre la connaissance valide et invalide. Ce sont toutes les procédures, les principes et les règles à base du raisonnement permettant de répondre à la question « comment savez-vous que? ».

19
Q

État

A

Selon la définition positiviste, pour qu’une entité politique soit considérée comme un État, il doit posséder 4 caractéristiques: un territoire défini, une population définie, un gouvernement et la reconnaissance par les autres États. Selon la définition classique de Max Weber, l’État détient le monopole de la violence légitime.

20
Q

Équilibre de puissances

A

Le principe d’équilibre de puissances est l’idée que si une puissance devient trop forte, les autres se regroupent pour lui faire face et freiner ses ambitions hégémoniques. Le système mis en place par le congrès de Vienne (1815) est basé sur ce principe. Il sera plus tard perturbé par la montée du dilemme de sécurité qui change l’équilibre de puissances

21
Q

Guerre

A

Dans son sens le plus général, la guerre est un conflit armé entre 2 entitées politiquement organisées. Selon la définition la plus connue, celle de Von Clausewitz, la guerre est la poursuite de la politique étrangère par d’autres moyens, soit l’envers de la médaille de la diplomatie. La définition Clausewitzienne soutien donc que la guerre est une action rationnelle de l’État puisque ce dernier entre en guerre lorsqu’il juge que c’est la manière la plus simple d’atteindre ses objectifs. Toutefois, depuis la Seconde Guerre mondiale, la nature de la guerre est en évolution devant la guérilla, les conflits interethniques et surtout devant le ralentissement remarquable de l’incidence de la guerre entre les États.

22
Q

Hégémonie

A

Bien qu’il en existe plusieurs définitions, la notion d’hégémonie est surtout dominée par les néo-gramsciens. Ainsi, le néo-gramscien John Agnew soutien que l’hégémonie permet l’enrôlement des autres par l’exercice de votre pouvoir en les convainquant, en les enjôlant et en les contraignant de sorte qu’ils en viennent à désirer ce que vous souhaitez. Bien que jamais achevée et ayant souvent provoqué des résistances, l’hégémonie crée des liens entre les gens, objets et institutions autour de normes et de standards culturels qui, par-delà le temps et l’espace, émanent de diverses sources du pouvoir.

23
Q

Gouvernance

A

Ensemble des mécanismes de gestion d’un système social, national ou international, en vue d’assurer des objectifs communs (sécurité, prospérité, cohérence, ordre et continuité du système). Deux acceptations courantes : gouvernance mondiale, donc un mode de résolution des problèmes d’action collective et gouvernance à l’intérieur des États, donc la notion de « bonne gouvernance », de saine gestion des affaires publiques.

24
Q

Souveraineté

A

Selon le sociologue allemand Max Weber, la souveraineté est la capacité de l’autorité politique d’exercer le monopole de la violence légitime à l’intérieur de frontières clairement définies. Autrement dit, la souveraineté est l’institutionnalisation de relations d’autorité formellement hiérarchisées où l’État exerce l’autorité suprême à l’intérieur d’un territoire délimité.

25
Système de Bretton Woods
Successeur du système étalon-or, le système de Bretton Woods est une initiative des États, particulièrement des États-Unis, de reconstruire l’Europe suite à la Seconde Guerre mondiale et de sauver le capitalisme sous une forme plus contrôlée. Il établit la valeur de chaque monnaie nationale en fonction de la convertibilité du dollar américain à un taux fixe en or avec 3 principaux objectifs. D’abord, de stabiliser les échanges commerciaux et financiers internationaux. Ensuite, de freiner la fuite des capitaux en donnant au gouvernement des outils pour empêcher que la richesse créée dans un pays ne soit exportée ailleurs. Enfin, de donner aux gouvernements nationaux des pays capitalistes une marge de manoeuvre afin qu’ils puissent suivre des politiques de plein-emploi.
26
Idéalisme
En relations internationales, le mot idéalisme a deux sens différents. D’un sens, l’idéalisme est une étiquette péjorative que les réalistes emploient pour délégitimiser le bien-fondé du libéralisme. D’un autre, l’idéalisme fait référence à une série d’approches théoriques qui prétendent que ce qui est fondamental dans l’action humaine sont les idées partagées par les collectivités.
27
Impérialisme
Selon Sternberg, c’est une poussée en direction de territoires que le capitalisme va dominer politiquement et réduire à l’état de colonie. Les relations entre la colonie et la métropole seront conforme aux lois générales du capitalisme. Mode de production dynamique, le capitalisme, sous la poussée de la concurrence, accroît la productivité et se voit obligé de trouver de nouveaux marchés pour l'absorption de masses de produits sans cesse croissantes.
28
Système étalon or
Le système étalon-or reflète l’idée des économistes libéraux de faire correspondre le commerce international en conformité avec le marché autorégulateur. Adopté par l’Angleterre en 1821 et ensuite par la quasi totalité des États Européens, il est l’instrument à la base du système capitaliste de l’époque et fonctionne selon 3 idées de base. D’abord, chaque pays s’engage d’établir la valeur de sa monnaie nationale en fonction d’une valeur fixe en or. De plus, ils s’engagent à limiter la quantité totale de la monnaie en circulation par rapport à la quantité d’or déposée à sa banque centrale. Enfin, les gouvernements s’engagent à enlever toute mesure qui contraignent le citoyen à faire du commerce international.
29
Ordre mondial
L’Ordre mondial est l’aménagement du pouvoir à l’échelle mondiale qui émerge de l'interaction constante de plusieurs structures de pouvoir distinctes, notamment le capitalisme, l’État national souverain, le système interétatique, les formes prépondérants de la guerre, et la science et la technologie. L’ordre mondial est instable car tant sa structure globale que ses structures de pouvoir constitutives sont elles-mêmes en constante évolution.