Diagnostic biologique des viroses buccales Flashcards

1
Q

Le diagnostic des maladies virales repose sur

A

(i) les manifestations cliniques et
(ii) un examen biologique au laboratoire de virologie.

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2
Q
  • Le diagnostic virologique définit un ensemble de principes, méthodes et stratégies
    visant à :
A

(i) apporter la preuve de l’origine virale des signes cliniques observés et
identifier le virus en cause,
(ii) suivre l’évolution biologique de l’infection ;
(iii) permettre une décision thérapeutique et juger de l’efficacité des
traitements antiviraux.
(iv) étudier les marqueurs sériques en population (cas des enquêtes de prévalence, études épidémiologiques).

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3
Q

les virus à l’origine des infections virales les plus courantes de la cavité buccale sont

A

Les membres des familles des herpesvirus humains (HHV) et des papillomavirus humains
(HPV)

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4
Q

Famille de l’herpes virus humain (HHV)

A

herpesviridae

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5
Q

contenue genetique de HHV

A

Virus à ADN bicaténaire linéaire, enveloppés, d’approximativement 150 nm à 200 nm,
à capside icosaédrique et à réplication intranucléaire.

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6
Q

Infection de HHV

A

fréquentes et graves. Après la primo-infection, ils restent dans l’organisme sous forme latente. L’infection latente peut se réactiver en donnant une réinfection endogène.

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7
Q

famille du papillomavirus humain (HPV)

A

Papillomaviridae

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8
Q

genetique du papillomavirus humain

A

Petits virus nus, d’approximativement 55 nm, à ADN bicaténaire circulaire, à capside icosaédrique et à réplication intranucléaire.

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9
Q

infection au papillomavirus

A

Infections chroniques : latence + inflammation chronique et intégration de l’ADN viral dans le génome humain => transformation cellulaire.

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10
Q

definition du diagnostic virologique direct

A

Mise en évidence du virus lui-même et/ou de l’un de ses
constituants.

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11
Q

definition du diagnostic virologique indirect

A

Mise en évidence des anticorps synthétisés suite à une
infection virale. Recherche donc des IgG, des IgM voire des IgA dirigés contre
un virus particulier.

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12
Q

les différents types de prélèvements

A

le sang (sérodiagnostic, Ag solubles, bio. mol. )
les sécretions muqueuses
les liquides des vésicules,
les frottis de lésions,
ou la biopsie.

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13
Q

Plusieurs éléments conditionnent la réussite d’un bon prélèvement :

A

(i) le prélèvement doit être bien fait : qualité, quantité suffisante, bonnes
conditions de transport, transfert rapide au laboratoire ;
(ii) le choix du site de prélèvement doit être fait selon les signes cliniques,
selon les virus recherchés et en fonction de la physiopathologie de
l’infection virale.

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14
Q
  • La fiche de renseignements cliniques est primordiale et doit être associée à tout
    prélèvement. Elle comprend
A

(i) nom, prénom et âge du malade,
(ii) date, nature et site du prélèvement,
(iii) diagnostic clinique : les principaux signes cliniques peuvent aider et
orienter la recherche des virus.

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15
Q

Citer les méthodes de diagnostic direct :

A
  • isolement viral par culture cellulaire
  • Microscopie éléctronique
  • Détection immunologique de protéines virales
  • Détection de génomes viraux
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16
Q

méthode de diagnostic direct, isolement viral par culture cellulaire repose sur quoi

A

La méthode repose sur le fait qu’un virus mis en contact avec une cellule en culture peut
s’y multiplier. Il faut donc disposer :
(i) de cellules en culture et
(ii) de virus se multipliant sur des cellules en culture.

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17
Q

principe de l’isolement viral par culture cellulaire (c’est une méthode de culture direct)

A

inoculation de cellules en culture par un échantillon biologique potentiellement infecté par un virus.

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18
Q

expliqué les effets cytopathiques (ECP).

A

La multiplication du virus dans des tissus et cellules hôtes, peut entrainer des
modifications morphologiques microscopiques ou macroscopiques caractéristiques
appelées effets cytopathiques (ECP). Ces effets peuvent être observés, en microscopie
optique, à l’état frais ou après fixation et colorations, et leur délai d’apparition est
fonction du type de virus et de l’inoculum initial.

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19
Q

Avantages et limites de la technique d’isolement viral par culture cellulaire

A

(i) Seule technique permettant de montrer le caractère infectieux du virus.
(ii) L’apparition d’un ECP oriente vers une famille de virus mais doit souvent
être complétée par un test spécifique pour typer le virus.
(iii) Seule technique permettant d’obtenir des particules virales afin de faire
d’autres tests plus approfondis.
(iv) Technique parfois longue (48h à 10jrs) et nécessitant un grand savoir-faire
de la part des techniciens spécialisés de laboratoires.
(v) C’est en général une technique peu coûteuse en termes de réactifs mais qui
nécessite un équipement de laboratoire particulier.
(vi) Méthode très dépendante de la qualité du prélèvement initial qui doit
absolument contenir des cellules infectées.
(vii) Influence déterminante du transport et de la conservation.
(viii) Technique applicable uniquement dans les infections virales produisant
des ECP.

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20
Q

quelle est la seule technique de diagnostic biologique qui permet de trouver le caractère infectieux des virus ?

A

l’isolement viral par culture cellulaire

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21
Q

quand est ce qu’on utilise la microscopie électronique (méthode de diagnostic direct)

A

Utilisée dans des cas très particuliers, elle permet la détection et la visualisation des
particules virales dans l’échantillon biologique.

22
Q

limites de la microscopie électronique comme méthode de diagnostic direct

A

(i) N’est pas un diagnostic de routine (disponibilité d’un microscope
électronique) => indiqué pour la recherche et les laboratoires de référence.
(ii) Degré élevé de compétence de l’observateur.
(iii) Sensibilité faible : Les virions ne sont décelables qu’en concentration
suffisante dans les prélèvements examinés.
(iv) Spécificité : difficulté de différencier des particules virales de taille et de
forme comparables.

23
Q
  • L’immunomicroscopie électronique augmente/diminue le seuil de sensibilité et de spécificité de
    la microscopie électronique.
A

elle l’augmente

24
Q

Principe de la détection immunologique des protéines virales

A

Recherche des antigènes (Ag) viraux grâce à des anticorps (Ac) spécifiques.
L’utilisation des Ac monoclonaux permet d’augmenter la spécificité et la sensibilité du
test.

25
Q

citer les techniques de visualisation du complexe Ag-Ac lors de la détection immunologique des protéines virales

A

(i) Immunofluorescence (Ac marqué par un fluorochrome) ;
(ii) Méthode
immunoenzymatique : ELISA (Ac marqué par une enzyme) à l’aide de trousses standardisées ;
(iii) Méthode radio-immunologique RIA (Ac radiomarqué) ;
(iv) Immunochromatographie (Ac fixé sur un support immunochromatographique) ; (v) Agglutination (Ac fixé sur un support particulaire (ex. latex)).

26
Q

expliquer l’immunofluerescence directe

A

Elle détecte les protéines virales (antigènes) directement dans un échantillon de
cellules (ou du prélèvement) fixées sur lame grâce à des anticorps monoclonaux
couplés à la flourescéine (immunohistochimie).
Elle nécessite une lecture au microscope à fluorescence.
c’est l’une des techniques de visualisation du complexe Ag-Ac lors de la détection immunologique des protéines virales

27
Q

avantages de l’immunofluorescence

A

rapidité (1 à 2 heures), simplicité, spécificité du fait de l’utilisation d’Ac monoclonaux typage possible.

28
Q

limites de l’immunofluorescence

A

subjectivité de la lecture nécessitant un observateur averti.

29
Q

Principe de la recherche d’antigènes viraux solubles par ELISA

A

fixation ou une immunocapture de l’antigène sur un support puis une
révélation par un anticorps marqué par une enzyme.

30
Q

Vantages de la recherche d’antigènes viraux solubles par ELISA

A

rapidité (délai maximum de 5 heures),
lecture automatique des densités optiques.

31
Q

Limites de la recherche d’Ag viraux solubles par ELISA

A

aucun contrôle de la qualité du prélèvement et possibilité de faux-positifs pour les trousses ne disposant pas d’un test de confirmation.

32
Q

Principe de la recherche des Ag viraux solubles par Immunochromatographie

A

Recherche ponctuelle d’un Ag viral dans un prélèvement par immunodiffusion sur bandelette de papier.

33
Q

avantages de la recherche des Ag viraux solubles par Immunochromatographie

A

rapidité (10 à 15 min).

34
Q

limites de la recherche des Ag viraux solubles par Immunochromatographie

A

coûteux, moins sensible que l’ELISA.

35
Q

expliquer les méthodes de detection de génomes viraux

A

Méthodes de biologie moléculaire permettant la détection des acides nucléiques viraux
même en très faible quantité.

36
Q

méthodes moléculaires de détection et/ou quantification de génomes viraux

A

La PCR (Polymerase chain reaction) virus à ADN ou la RT-PCR (PCR après transcription
inverse) virus à ARN => extraction des acides nucléiques (ADN ou ARN) et amplification
des séquences les plus conservées du génome.

37
Q

PCR classique :

A

qualitative, mesure des produits de PCR en fin de la
réaction d’amplification.

38
Q

PCR en temps réel :

A

qualitative et quantitative, mesure en continu des
produits de PCR formés à chaque cycle, meilleure reproductibilité,
meilleure précision.

39
Q

La technique d’hybridation moléculaire sur membrane

A
  • Hybridation ADN-ADN “Southern blot” : l’ADN viral est séparé par électrophorèse, transféré sur filtre nitrocellulosique et identifié par
    hybridation avec sonde ADN marquée.
  • Hybridation ARN-ADN par “Nouthern blot” : l’ARN viral est séparé par électrophorèse, transféré sur un filtre nitrocellulosique et détecté par une sonde ADN spécifique marquée.
40
Q

La technique d’hybridation moléculaire avec amplification du signal (ADN branché)

A

amplification
d’une ou plusieurs sondes hybridées à un acide nucléique cible. Elle a été
développée pour détecter et quantifier des ADN ou ARN.

41
Q

Avantages des outils de biologie moléculaire en virologie

A
  • plus sensibles et plus rapides ;
  • le résultat dépend moins des conditions de transport et de conservation, le
    prélèvement peut être congelé à -20 °C ;
  • détection des virus non-cultivables ;
  • quantification de génomes viraux ;
  • mise en évidence des mutations de résistance aux antiviraux.
42
Q

limites des outils de biologie moléculaire en virologie

A
  • risque de contamination par des acides nucléiques extérieurs à l’échantillon
    initial => faux positifs ;
  • présence d’inhibiteur dans certains prélèvements => faux négatifs ;
  • coût élevé de l’examen en réactifs et en équipements => technologies
    réservées à des laboratoires spécialisés ;
  • degré élevé de compétence de l’opérateur.
43
Q

Principe du diagnostic indirect

A

Les anticorps spécifiques sont détectés grâce à des antigènes viraux de
référence (virus entier purifié, protéine virale, oligopeptide synthétique). L’interaction Ag-Ac est visualisée par différentes techniques immunologiques.

44
Q

Tests sirologique du diagnostic direct

A

(i) Fixation du complément ;
(ii) Réaction d’agglutination ;
(iii) Inhibition de l’hémagglutination (cas des virus hémagglutinants) ;
(iv) Immunofluorescence indirecte ;
(v) ELISA (Enzyme linked immunosorbent assay) ;
(vi) ELFA (Enzyme linked fluorescent assay) ;
(vii) Western Blot ;
(viii) RIA (Radioimmuno-assay) ;
(ix) Tests rapides immunochromatographiques

45
Q

les deux principales techniques de diagnostic indirect sont :

A

ELISA et apparentées sont les plus utilisées
ELISA
Western Blot

46
Q

Principe de ELISA indirecte

A

Technique basée sur la détection d’anticorps grâce à des antigènes viraux fixés au fond d’un puits de la microplaque. Les interactions antigène-anticorps sont révélées par une réaction enzymatique colorée.

47
Q

Interet de ELISA indirecte

A
  • Rapidité et très grande sensibilité.
  • Automatisation des techniques ;
  • Possibilité de mise en évidence d’anticorps de classes différentes (IgM,
    IgG, IgA, etc.) ;
  • Qualitative et quantitative ;
  • Moins coûteuse.
48
Q

le western blot permet de préciser …

A

la spécificité antigénique des anticorps

49
Q

Principe du western blot

A
  • Les protéines virales natives sont séparées par électrophorèse puis transférées sur une membrane. Cette membrane est découpée en bandelettes qui sont commercialisées.
  • Le sérum à tester est déposé sur une bandelette, les Ac spécifiques éventuellement présents dans le sérum se fixent sur ces protéines virales (antigènes) fixées sur la bandelette.
  • La liaison Ag-Ac est révélée par une anti-Ig marquée à l’aide d’une enzyme
    (ajout du substrat => réactions enzymatique colorée).
50
Q

quand est-ce qu’on utilise le western blot (technique indirect)

A
  • Cet examen est réalisé si le test de dépistage (ELISA) est positif ou douteux, il
    est utilisé comme test de confirmation (ex. VIH).
51
Q

interet du Western blot

A
  • la très grande spécificité des anticorps détectés ;
  • la possibilité d’une étude analytique des anticorps dirigés contre les
    différentes protéines virales.