dominion canadien au sein de l'empire (1867-1911) Flashcards
(21 cards)
AANB
1867; définit pouvoirs gouv fédéral + provinces (compétences exclusives des provinces, Art. 92)
pouvoirs du dominion canadien sous l’AANB
ensemble des pouvoirs au plan intérieur (presque souverain), pas indépendant, contrôle pas sa politique extérieure (contrôlée par Londres)
1931
statut de westminster, indépendance relative du CAN (contrôle maintenant sa PÉ)
1982
rapatriement constitution (nuit des longs couteaux)
retrait des troupes britanniques
1871; à Kingston, remplacées par milice canadienne
diplomatie canadienne pré-Westminster
- pas de contact direct avec gouv étrangers
- Ottawa passe par le Foreign Office (circuit diplomatique brit)
- correspondance entre Ottawa et Londres passe par le gouv général (représentant de la Couronne, chef d’État)
nomination 1er représentants CAN à l’étranger
1869: nomination John Rose = représentant inofficiel du CAN à Londres
- rôle officieux de lobbying (économie, encourager immigration)
renforcer statut représentants CAN à Londres
- 1878; Macdonald revient au pouvoir
- “ministre résident” : Londres s’oppose au titre car statut quasi-diplomatique
- 1880: poste de Haut-Commissaire du CAN créé, occupé de 80-83 par sir Alexander Galt (statut conservé dans tout le Commonwealth à ce jour)
- Galt connaissait l’Europe
- successeur = Charles Tupper (83-96) ; ambassadeur itinérant de Macdonald (conférences int pour le CAN sans vrai statut diplomatique
- 1893: accord commercial avec la FR, signé par Tupper + représentant brit à Paris
- successeur = Lord Stratchona (1896-1914)
Hector Fabre (dates + 3 buts)
1882-1910; nommé agent général du QC à Paris par gouv qc
buts:
- migration francophone au QC (remis à l’ordre par Quai d’Orsay
- commerce (emprunts banques parisiennes pour financement infrastructures)
- mandat culturel (promotion des lettres qc + nouer liens avec intellectuels français)
- quand Chapleau passe au fédéral, Fabre représente maintenant le CAN (en + que le QC) à Paris
- rôles = commissaire général du CAN + agent fédéral du QC à Paris (2e salaire pour bien vivre)
- successeur = Philippe Roy en 1991 (albertain), abandonne la charge prov en 1912
- pas de statut = pas d’immunité diplomatique
négo traité de Washington
- 1871
- Canada soumis à la diplomatie anglaise, (+/-)
- Volonté britannique de nouer bonnes relations avec ÉU
- 1854-1866: baisse des tarifs douaniers sur certains produits, augmente exportations canadiennes
- soutien lointain brit aux États du Sud lors de la guerre de Sécession
- GB peuvent pas défendre CAN face aux ÉU (ambitions sur le Canada par américains craignant de perdre du territoire au Sud pendant guerre civile)
- Veulent signer accord de bonnes relations avec ÉU pour pacifier rapports post-guerre civile
- PM canadien Macdonald arrive à faire avorter projet d’achat de droit de pêche à perpétuité pour 1M$ (accepté par Grey, refusé par Macdonald)
- Vague de ressentiment contre Angleterre
contribution à défense de l’empire (Soudan)
- 1884-85: canadiens appelés à se battre ; conquête brit au Soudan se heurte aux troupes de Madhi
- contrôle brit Canal de Suez (Soudan juste au Sud de l’Égypte)
- axe de colonisation brit nord-sud (jusqu’en AdS)
- Soudan = appel aux voyageurs canadiens (bucherons/trappeurs de l’Ouest habitués aux rivières) : remonter vers la source du Nil
- AUS propose contingent officiel mais Macdonald refuse
résumé canada diplomatie
Relations canadiennes par l’intermédiaire de la diplomatie britannique. Pas de voix officielle mais représentant dans le système, à Londres et Paris. Doit soutenir métropole dans conflits coloniaux.
Laurier
- 1896-1911
- parti libéral de Laurier gagne
- 1897: Conférence coloniale (Londres) marque jubilé de diamant (60 ans du règne) de reine Victoria, Laurier affirme aux autorités britanniques que CAN souhaitait défendre ses intérêts, s’opposant à une Fédération impériale et une politique de défense commune
- Vision centralisatrice de l’Empire (renforcer pouvoir sur dominions) par britanniques
Guerre des Boers
- 1899-1902: place Laurier dans situation inconfortable
- guerre dure, longue, critiques jusque dans l’opinion publique brit (objectifs inavouables, politique de la terre brulée, camps de concentration)
- divisions au sein de la pop can (entre jingos et critiques de l’Empire)
- objectif officiel: mission civilisatrice (fardeau homme blanc, colons brit menacés par Boers)
- réellement: découverte or et diamants
divisions/conséquences contingent Guerre des Boers
- 1899: 1er contingent constitué par Laurier (1000 volontaires) –> divisions au sein du cabinet, HB démissionne du parti libéral (fonde Ligue nationaliste canadienne) - peur de la création d’un précédent, défend l’absence de nécessité pour CAN d’intervenir ; critiques de groupes/journaux pro-impériaux jingoistes (nationalisme brit) qui veulent que CAN interviennent massivement
bilan guerre des Boers
- dure 3 ans
- 6k combattants et 16 infirmière levés après le 1er contingent
- Contingent entièrement financé par Lord Strathcona créé
- Envoi de troupes se poursuit jusqu’en mai 1902, financé en parti par gouv can (3M$)
- Total: +7000 canadiens, 50k chevaux ont pris part à la guerre
- Au regard de sa population, Canada moins impliqué que AUS et NZ
conséquences guerre des boers
- Émeutes de mtl du 1er mars 1900 = symbole d’un Canada divisé
- Conflit anglo-franco: crise de la conscription de 1917
- selon John Mac Farlane (longue marche AdS) (basé sur l’étude de la presse), Laurier réussit à rallier majeure partie de la pop franco, en disposant de l’appui d’une partie des élites politiques et religieuses au QC
- Guerre des Boers tend à devenir impopulaire au QC à mesure qu’elle se prolonge
- Pop réagit mal aux critiques des groupes pro-impérialistes dans l’Ouest CAN et en ON
- Selon Farlane, divisions ont mis en lumière des nationalistes canadiens-français : Asselin, Lavergne, Monk, dirigés par HB
- HB insiste sur le fait que le Canada, en vertu de l’Acte de 1867, n’a aucune obligation envers la défense de la GB et n’a pas de facto à participer aux guerres coloniales de l’Empire. En mars 1900, il prononce un discours au Parlement dans lequel il rappelle la souveraineté du Canada
- Fondateur du nationalisme canadien, visant la mise en valeur du dominion
- 1902: Conférence coloniale, Secrétaire britannique aux Colonies, Chamberlain, espérait pouvoir renforcer les liens au sein de l’Empire (solidarité des dominions), Laurier répond que le statu quo le satisfaisait
- Refuse d’apporter contribution directe à la défense de l’Empire, considérant que cela « constituerait une entorse importante au principe de l’autonomie coloniale »
- Dominions peuvent soutenir l’Empire à la hauteur de leurs moyens
dispute de l’Alaska
- 1903 devait officialiser le tracé de la frontière dans le N-O, entre AK et C-B
- Laurier, pressé par GB, avait donné son accord à la mise en place d’un comité d’arbitrage de 6 membres (3 américains et 2 canadiens menés par 1 britannique), composé de juristes qui représenteraient chacune des parties
- Alverstone (juge en chef, représentant britannique) décide de soutenir les prétentions américaines afin d’éviter une impasse
- Devant les pressions de Roosevelt, et la connivence supposée de GB, la délégation canadienne s’incline, provoquant colère de Laurier
- Crise de l’AK (définit frontière N-O) stimule le nationalisme canadien et provoque ressentiment envers GB et sentiment d’hostilité envers ÉU
- Mauvaise défense des intérêts canadiens par GB
création Ministère des Affaires étrangères
- 1909: Sous l’action de Joseph Pope, Laurier officialise la création du MAE
- Censé tenir rôle de « bureau de poste » pour contrôler la circulation des documents, mais nullement de définir la PÉ (prérogative que conservait la GB)
- Créer une archive des documents échangés entre ministères/correspondances avec États
relations + institutionnalisées avec ÉU
- amélioration relations après crise AK
- 1908: traité pour régler litiges sur le tracé des frontières (Baie de Fundy, 49e parallèle), signé par Pres US + ambassadeur brit à Washington (assailli par demandes can)
- 1911: 8 traités + accords négociés pour régler points affectant relations CAN-ÉU (ex: tracé zones de pêche)
- commissions bilatérales instituées pr permettre discussions directes entre admin CAN-ÉU sans impliquer autorités brit
- 1908: Commission de la frontière nationale (chacun un commissaire = arpenteur-géomètre) - définir, marquer avec précision et entretenir frontière
- 1909: traité des eaux limitrophes - commission mixte internationale ( porte sur gestion des cours d’eau + bassins hydrauliques communs, comme débit et navigation et, avant-gardiste en 1909, lutte contre pollution des eaux)
vers défaite de Laurier (2 causes Affaires extérieures)
- marine de guerre = divisions : Allemagne se fait de plus en plus menaçante (weltpolitik de Guillaume II, la GB demande de l’aide des dominions pour construire une marine de guerre) ; ○ 1910, laurier met sur pied les bases d’une marine canadienne, en votant la loi du service naval. Les jingoiste pro-brit trouvent cela insuffisant et les nationalistes au Québec dénoncent le risque que la marine soit réquisitionnée par l’Angleterre en temps de guerre.
- idée d’accord commercial avec les US provoque des remous
○ 1911, Laurier tente de négocier accord commercial avec les ÉU. Laurier confiant sauf que la nouvelle s’ébruite et plusieurs milieux d’affaire sont hostiles à l’idée et considèrent cet accord comme menace, risque pour l’indépendance du Canada. La question de cet accord va plomber la campagne de Laurier, qui sera battu par les conservateurs de Robert Borden. - libre échange porté par les libéraux, Laurier et MK
