DOULEUR Flashcards
(83 cards)
tuto 1
la douleur
- Définir le rôle de la douleur
- système d’alarme (avoir un signe que qqchose cloche)
- permet de suivre l’évolution d’un traumatisme ou d’évaluer sa gravité = permet d’adapter des comportement (ex: ne pas marcher sur ne cheville foulée)
- permet de préserver notre intégrité physique = ex: si présente dans AVQ = éviter , pas rester assis trop longtemps
IL FAUT ENSEIGNER À NOS PATIENTS QUE LA DOULEUR N’EST PAS UNE MENACE !!!
- Comprendre les différentes composantes de la douleur (tel que proposé dans le modèle circulaire)
- Composante nociceptive (nociception)
= activité nerveuse par une stimulation
- dlr purement physiologique
- l’activité nerveuse avant traitement par les centres nerveux supérieurs
-pourra être perçue = douloureuse ou non
ACTIVÉ PAR seuil minimal d’activation - Composante sensori-discriminative (douleur, intensité) :
=l’intensité perçue de la douleur = SUBJECTIF ! - Composante motivo-affective (souffrance, aspect désagréable) :
= réponse affective négative
CAUSÉ par dlr ou expériences désagréables
- apprentissage de la dlr
- stress = augm la souffrance
**voie spinoréticulaire
- Composante cognitivo-comportementale (comportements de douleur) :
= comportement associés à la présence de douleur
= ses comportement égal pas dlr = juste des comportement propres à la dlr (ex: dire ouch)
RÉSUMÉ DES COMPOSANTES : PHYSIOLOGIE,
ÉVALUATION DE L’INTENSITÉ,
EXPÉRIENCES PASSÉES (souffrances) ET
COMPORTEMENTS/RÉACTIONS
- Comprendre le rôle de l’ergothérapeute et du physiothérapeute en gestion de la douleur
ergo =
- GESTION DES ACTIVITÉS
adapter, planifier, priorités, ÉQUILIBE
=identifier les moyens pour réaliser ses activités en minimisant l’impact
-élaborer des stratégies pour les aider
-gestion du stress
- trouver des buts réalisables
= confiance
= auto-efficacité
- AVQ et AVD de manière satisfaisante = satisfaction
PHYSIO
= Gestion globale de la douleur
- valider les expériences
-prévention de la progression d’une maladie
- restauration et la promotion d’une condition physique optimale pour promouvoir une bonne qualité de vie.
-réduire la douleur
- d’augmenter les capacités fonctionnelles.
-Mécanismes d’analgésie induits par l’exercice.
définir
* Douleur (comparer la définition 2020 versus 1979) et Nociception
1979= “Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle, potentielle ou décrite en ces termes par le patient.”
= CAUSE PHYSIQUE DIRECTE
= toujours désagréable
2020= “Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à, ou RESSEMBLANT à celle associée à, une lésion tissulaire réelle ou potentielle. “
-douleur et la nociception sont des phénomènes différents
(dlr = l’activité des neurones sensoriels
nociception =l’activité nerveuse avant qu’elle ne soit traitée = Activité chimio-électrique de récepteurs et de fibres nerveuses)
-Est une souffrance physique ou morale
- BIO-PSYCO-SOCIAL
PAREIL =
-subjective
- influencé par le passé
définir
* Distinguer les différents types de douleur: nociceptive, neuropathique, nociplastique
Douleur nociceptive,
-découle de dommages aux tissus corporels PAR BLESSURE OU INFLAMMATION
-peut être soit somatique, viscérale ou inflammatoire
-décrite comme une douleur aiguë, lancinante ou pulsatile
Douleur neuropathique,
- découle de dommages directs au système nerveux lui-même
-décrite comme une douleur brûlante ou fulgurante,
- se traduit par un engourdissement ou un fourmillement cutané ou une sensibilité extrême
Douleur nociplastique
-découle de changements inadaptés
-affectent la nociception et sa modulation sans évidence objective de dommages aux tissus ou aux nerfs
ex: SRDC, fibromyalgie
définir
* Nocicepteur, allodynie, analgésie, anesthésie, hyper/hypoesthésie, hyper/hypoalgésie, seuil de douleur, seuil de tolérance, paresthésie, dysesthésie
Nocicepteur = récepteur nerveux =stimulations nociceptives= terminaisons nerveuses libres.
Allodynie = Douleur produite par une stimulation habituellement non douloureuse
- Causée par sensibilisation centrale/hyperalgésie secondaire
Analgésie= tu ne sens plus la dlr = Absence de douleur à la suite d’une stimulation normalement douloureuse
-provoquée médicalement (ex: chez le dentiste)
- pathologique (comme par une lésion du SNP ou du SNC qui peuvent provoquer des territoires analgésiques).
Anesthésie = tu ne sens plus rien=perte de sensation tactile
Hyperesthésie= Exagération des divers modes de la sensibilité
Hypoesthésie= Diminution de la sensibilité à une stimulation somesthésique non douloureuse
Hyperalgésie= réponse exagérée à une stimulation normalement douloureuse.
- seuil de douleur anormalement bas
Hypoalgésie=Diminution de la douleur en réponse à une stimulation normalement douloureuse
Seuil de douleur= Plus faible expérience de douleur qu’un sujet peut connaître
- C’est le moment où une sensation devient une sensation douloureuse
Seuil de tolérance= La plus importante douleur qu’un sujet est prêt à tolérer
- C’est le moment où la dlr devient insupportable et qu’on voudrait qu’elle arrête
Paresthésie= Sensation anormale (non douloureuse) soit spontanée ou évoquée. (ex: picotement, fourmilliement )
Dysesthésie =Sensation déplaisante/DÉSAGRÉABLE anormale, soit évoquée ou spontanée.
définir
* Douleur aiguë, subaiguë et chronique
aigu= moins de 30 jours, épisodique
-rôle de protection et d’alarme
-essentielle à la survie
-directement liée à une pathologie
subaiguë = entre 1-6 mois (traitement comme chronique)
chronique = + que 6 mois ou 1 mois de plus que la guérison normale
- ne remplit plus les rôles de la douleur (système d’alarme)
- persiste même quand le problème est résolu
B. Neurophysiologie de la douleur nociceptive: au niveau PÉRIPHÉRIQUE
B3. Expliquer les mécanismes impliqués dans la transduction de l’information douloureuse
* Définir et comprendre le rôle des nocicepteurs (récepteurs nociceptifs)
1) Transduction = stimulus en influx nerveux
2) Transmission = de la ME au TC au thalamus au cortex cérébral
3) Modulation= ajustement par les neurones dans la transmission
4) Perception = aboutissement du stimulus à l’ensemble du SN
récepteurs nocipectifs = sensible aux stimulus de dlr= fait la transduction (en influx nerveux
RÉCEPTEURS CUTANÉS ( terminaisons nerveuses libres amyéliniques)
2 critères pour être considéré nocicepteur=
- seuil de réponse réponse élevé
- réponse prop à l’intensité du stimulus
=Les nocicepteurs assurent à la fois les fonctions de transduction et de transmission.
RÉCEPTEURS MUSCULAIRE ET ARTICULAIRE
-fibres A-δ
répondrait à
-subsatnce chimique algiques, contraction ou étirement musculaire, hypoxie
-fibre C
répond à
-stimuli mécaniques thermiques et chimiques, dlr musculaire lors d’ischémie
RÉCEPTEURS VISCÉRAUX
-Tenter de se soustraire à la stimulation qui est potentiellement dangereuse
vomiiiiiii
A-δ et C = coeur, plèvre, cavité abdominale, vésicule biliaire, testicules
*avec action ( pour la transduction) des éléments non neuronaux des parois épithéliales des viscères
B. Neurophysiologie de la douleur nociceptive: au niveau PÉRIPHÉRIQUE
B3. Expliquer les mécanismes impliqués dans la transduction de l’information douloureuse
* Connaitre les différentes substances « chimiques » activant les nocicepteurs
3 sources
* Les substances chimiques peuvent activer ou sensibiliser le nocicepteur
- Cellules endommagées par le stimulus
Potassium (K)
Histamine (H) = vasodilatation et l’œdème (sous stimulation de la substance P)
Sérotonine (5-HT)
Bradykinine (BK) (sécrété lors de l’inflammation)
Adénosine triphosphate (ATP)
= +dlr = active ou sensibilise
phériphérique - Synthétisées par une enzyme (sur place ou qui arrive)
Prostaglandine (PG)
Leucotriène (L)
= hyper-algésie / active le nocicepteur
= produit de l’acide arachidonique par l’enzyme COX et LOX dans le processus inflammatoire - Sécrétés par l’activité du nocicepteur lui-même
Substance P (SP) = vasodilatation +oedème
CGRP = + libération d’histamine
BREF, la douleur joue un rôle de défense en activant et amplifiant l’inflammation
B. Neurophysiologie de la douleur nociceptive: au niveau PÉRIPHÉRIQUE
B4. Expliquer les mécanismes impliqués dans la conduction de l’information douloureuse
* Décrire les différentes afférences (fibres) nociceptives
fibres A-ß = rôle dans la modulation de la douleur (NON-nociceptif)
*si allodynie (sitimulus dlr quand pas supposé) = de ses fibres *
- théorie du portillon (inhibiton locale de la douleur)
fibres A-δ =myélinisées, seuil de recrutement élevé, rapides et précises, RESPONSABLE DE LA 1ÈRE DLR
dlr brève+localisé = piqure vibe
- Nocicepteurs mécaniques
- Nocicepteurs mécanothermiques type I et **II
_piqures
_pincement
_ termique (froid)
_Stimuli susceptibles d’endommager les tissus cutanés
= réflexes
fibres C= non myélinisées, nociceptives, lente et diffuse
RESPONSABLE DE LA 2E DLR
- brulure vibe
Représentent 75% des fibres des nerfs périphériques
Mécaniques, Chimiques (aka la soupe inflammatoire), Thermiques (30% froid, 70% chaleur)
_démangeaison
= **Libèrent la substance P !!! **
B. Neurophysiologie de la douleur nociceptive: au niveau PÉRIPHÉRIQUE
B4. Expliquer les mécanismes impliqués dans la conduction de l’information douloureuse
* Comprendre les phénomènes de 1re et 2e douleur
= c’est la différence dans la vitesse de conduction
A-δ= 1ÈRE = + rapide = un pic, piquire - localisé, aiguë = réflexe de retrait
C = 2E = + lent = diffu = brulure
B. Neurophysiologie de la douleur nociceptive: au niveau PÉRIPHÉRIQUE
B4. Expliquer les mécanismes impliqués dans la conduction de l’information douloureuse
* Expliquer les mécanismes responsables de la sommation temporelle de la douleur
un après l’autre
répétée à haute fréquence
fibres C= perception de la seconde douleur est intensifiée
- Cette accumulation d’activités nociceptives sur les neurones secondaires de la ME est connue sous le nom de wind-up et participerait à la sensibilisation spinale
accumulation de NT dans la fente synaptique alors pour diminuer cela, on augmente les champs récepteurs, on diminue le seuil ou on change de NT
- Wind-up = augmentation de la fréquence de décharges (influx nerveux qui passe) des fibres C, = qui pourrait produire une sensibilisation spinale et devenir persistant.
- Sensibilisation spinale :
Augmentation de l’excitabilité et des décharges spontanées des neurones des cornes postérieures de la moelle, un élargissement des champs récepteurs et une augmentation des réponses évoquées par la stimulation des fibres de petit calibre (hyperalgésie) et de gros calibre (allodynie).
les nocicepteurs sont recrutés à une plus grande fréquence = impression que ça fait plus mal
B. Neurophysiologie de la douleur nociceptive: au niveau PÉRIPHÉRIQUE
B4. Expliquer les mécanismes impliqués dans la conduction de l’information douloureuse
* Expliquer les mécanismes responsables la sommation spatiale de la douleur
tous en même temps
stimulation de grandes surfaces cutanées
+grand nb de nocicpetuers = stimulation +intense
La relation n’est pas linéaire, car la modulation de la douleur va se faire plus s’il y a une plus grande surface de douleur. C’EST MIEUX DE SAUTER DANS L’EAU FROIDE QUE DE DESCENDRE LENTEMENT DANS L’EAU !!!
plein plein d’influ de dlr monte alors le corps relache FULL endorphine qui descend
C. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SPINAL
C5. Décrire le rôle des différents neurotransmetteurs impliqués dans la transmission de l’information nociceptive
* Neurotransmetteurs (Excitateurs) et leurs récepteurs
* Leurs sites d’action (périphérie/spinal/cortical)
excitateurs
- GLUTAMATE 1-2= corne dorsale =SPINAL
R=AMPA = signal noci (fait entré Na+ = influx nerveux nociceptif)
R= NMDA= losque débouché de Mg2+ = fait entré full de Ca2+ [wind-up] - SUBSTANCE P 1-2= corne dorsale =SPINAL
R=NK1= signal noci , augm acitivité nº2, augm potentiel NMDA - CGRP 1-2= corne dorsale =SPINAL
R= CGRP-R = signal noci, augm acitivité nº2, ralenti la dégradation de la substance P
substance P et CGRP = neuropeptide lié à la protéine G
C. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SPINAL
C5. Décrire le rôle des différents neurotransmetteurs impliqués dans la transmission de l’information nociceptive
* Neurotransmetteurs (Inhibiteurs ) et leurs récepteurs
* Leurs sites d’action (périphérie/spinal/cortical)
INHIBITEURS
GABA
R= GABA-A, GABA-B
- Corne dorsale (2e ordre) via un interneurone inhibiteur
- laisse passer** Cl- **dans le N2 (hyperpolaise nº2)
- = analgésie
Endorphines
R= mu, kappa, delta
=- Corne dorsale (2e ordre) via interneurone inhibiteur
= analgésie *hyperpolarise la membrane du nº2 (laisse sortir K+ davantage dans le négatif )
sétrotonine
R=5HT
=Corne dorsale (2e ordre) via un interneurone inhibiteur
= OU dans la voie descendante qui se rend à la corne dorsale et agit pour interrompre l’impulsion nociceptive de la voie ascendante= nº2 ou nº1 !!!!
= analgésie
noradrénaline
R= alpha-2
=Corne dorsale (2e ordre) via un interneurone inhibiteur
= OU dans la voie descendante qui se rend à la corne dorsale et agit pour interrompre l’impulsion nociceptive de la voie ascendante= nº2 ou nº1 !!!!
=Analgésie
C. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SPINAL
C6. Comprendre les mécanismes impliqués dans la conduction de la nociception (neurones de projection)
* Décrire l’organisation synaptique au niveau de la moelle épinière
indissociées à leur arrivée aux cornes postérieures
= se sépare en
- Fibres afférentes non-nociceptives =A-β, montre ipsi dans cordon post, décusse au TC
- Fibres afférentes nociceptives (A-δ et C) :
- décusse en LIVE (1->2) et monte de façon controlat
Voie spinothalamique= fibres A-δ
Voie spinoréticulaire = fibres C
*dans la ME = on peut séparer en lames
= ces lames se touche et sont proche = parfois des infos se mélangent et s’inter-affecte
C. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SPINAL
C6. Comprendre les mécanismes impliqués dans la conduction de la nociception (neurones de projection)
- Décrire les voies impliquées dans les composantes sensori-discriminatives et motivo-affectives de la douleur (incluant les neurones de projection spécifiques et non-spécifiques et les interneurones)
composantes sensori-discriminatives (douleur, intensité)
- voie spinothalamique (a-d)
- -*neurones de projection spécifique *
- thalamus ( [VPM et VPL])
- cortex somatosensoriel primaire et secondaire
composantes motivo-affectives de la douleur (souffrance, aspect désagréable)
- voie spinoréticulaire (fibres C)
- *neurones de projection spécifique *
- thalamus (noyau intralaminaire) - tronc cérébral
- cortex et système limbique
Les neurones de projection spécifiques = 2e ordre = relaie le message
- Ne reçoivent l’info que des nocicepteurs afférents primaires
= a-D et c
Les neurones de projection non-spécifiques
-Recueillent leur info auprès des nocicepteurs afférents primaires et des mécanorécepteurs
- Répondent de façon graduée à des stimulations
- impliqués dans le phénomène d’allodynie
- A-b
les interneurones
Participent activement à la modulation des réponses nociceptives
- peuvent être excitateurs (- Contiennent des NT excitateurs comme la substance P ou la cholécystokinine (CCK). provoquer une réponse réflexe spinale)
- ou inhibiteurs (NT responsables de l’hyperpolarisation de la membrane (GABA ou enképhalines). Peuvent être recrutés par des fibres afférentes ou par des mécanismes descendants.)
D. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SUPRA-SPINAL/CORTICAL
D7. Comprendre les mécanismes impliqués dans la perception de la douleur
* Décrire le rôle du thalamus et autres structures sous-corticales
perception =aboutissement d’un stimulus nociceptif dans tout le SN. L’interprétation= situation émotionnelle et expériences passées
thamalus = ces noyaux
- VPL et VPM: la voie spinothalamique (A-d)
Projettent les afférences vers le cortex somatosensoriel primaire et secondaire (SI et SII) = localistion, nature, intensité
-composantes sensori-discriminatives
- Noyaux intralaminaires : voie spinoréticulaire (fibres C)
- projettent vers système limbique et dans le lobe frontal.
- composante motivo-affective de la douleur = souffrance
- -modulations interindividuelles sont importantes
Noyau ventro-médian (VMpo) :
Possède un rôle important dans le traitement de l’information nociceptive.
Thalamus en général : relais de l’info nociceptive , centre d’intégration et Modulation, info noci peut y être encodée de façon latente
D. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SUPRA-SPINAL/CORTICAL
D7. Comprendre les mécanismes impliqués dans la perception de la douleur
* Décrire le rôle spécifique des structures corticales dans la perception de la douleur (et à quelles composantes de la douleur elles sont associées)
POUR COMPOSANTE SENSORI-DISCRIMINATIVE :
1) Cortex somatosensoriel primaire (S1) :
- Permet de préciser la localisation et l’intensité des stimulations noci.
BON relais de neurones entre S1 et S2
2) Cortex somatosensoriel secondaire (S2) :
- moins spécifique= composante sensori-discriminative
localisation et d’appréciation des caractéristiques
POUR COMPOSANTE MOTIVO-AFFECTIVE (souffrance
1) Cortex cingulé antérieur (CCA) : - Reçoit ses afférences de la voie des cordons postérieurs (particulièrement des viscères).
2) Cortex insulaire (insula) (CI) : - Sa stimulation entraîne des sensations émotives de peur
- comprendre le lien entre les émotions et la sensation de douleur
D. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SUPRA-SPINAL/CORTICAL
D7. Comprendre les mécanismes impliqués dans la perception de la douleur
* Décrire et comprendre les mécanismes du phénomène de douleur référée
douleur référée =La douleur sera ressentie dans une région innervée par d’autres nerfs que ceux innervant la région atteinte
= Douleur localisée relativement loin du site de la maladie
HYPOTHÈSES
1- Les branches d’un seul et même nerf (afférence primaire) desservent une structure profonde (organe) et une région cutanée. Le cerveau, qui reçoit un message de 2 sites différents, associe la douleur à la région cutanée.
2- L’influx provenant de la structure profonde est transmis à un neurone de projection (2e ordre) de la corne dorsale qui reçoit également des influx périphériques (2 neurones différents qui projettent au même neurone de projection de 2e ordre). Le cerveau associe alors la douleur à la structure périphérique.
E. Phénomènes impliqués dans la sensibilisation (« facilitation ») périphérique
E8. Décrire les mécanismes responsables de la l’hyperalgésie primaire
* Sensibilisation périphérique
c’est la sensibilisation périphérique qui vient avant l’hyperalgésie primaire,
Hyperalgésie primaire : réponse exagérée à une stimulation normalement douloureuse directement au site de la lésion
= expliquée par la libération de différents facteurs inflammatoires en périphérie, ce qui mène au recrutement de nocicepteurs avoisinant le site de la lésion
sensibilisation périphérique =
- À la suite d’une blessure, plusieurs substances pro-nociceptives sont libérées en périphérie (potassium, prostaglandines, bradykinine, histamine, substance P, sérotonine), ce qui a pour effet de recruter les nocicepteurs (silencieux) et de produire une sensibilisation
= Les nocicepteurs de la phériphérie sont + facilement excitables
** hyperalgésie primaire = recrutent les récepteurs C silencieux, car il ya trop de soupe chimique d’inflammation =
E. Phénomènes impliqués dans la sensibilisation (« facilitation ») périphérique
E8. Décrire les mécanismes responsables de la l’hyperalgésie primaire
* Inflammation neurogène (INFLAMMATION ANTIDROMIQUE )
processus inflammatoire en périphérie qui est induite par une hyperactivation des fibres nociceptives périphérique
- Cette hyperactivation engendre la libération rétrograde (antidromique = contre sens) de neurotransmetteurs (ex : la substance P et le CGRP) qui perpétue le phénomène inflammatoire et sensibilise davantage les nocicepteurs ce qui contribue grandement à l’hyperalgésie primaire/sensibilisation périphérique.
À la suite d’un stimulus qui persiste, la substance P est relâchée en périphérie (et non a/n de la ME), elle lie au vaisseaux sanguins (entraine vasodilations, œdème, attire mastocytes qui libèrent histamine), ce qui entraine plus d’inflammation et donc, il y a une plus grande activation des nocicepteurs en périphérie.
(Neurogène car ce sont les nerfs qui responsables)
tuto 2
<3